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Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition

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La Vendée Va’a, course de pirogues polynésiennes, est une épreuve sportive de haut niveau prévue du 29 mai au 1er juin prochain en métropole. Durant trois jours, une trentaine d’équipages s’affronteront sur un parcours en haute mer au départ des Sables d’Olonne, pour une sorte d’Hawaiki Nui Va’a transposé en métropole.
Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Nouveauté 2019 : pour la 10ème édition de l’évènement, les organisateurs de la Vendée Va’a proposent en exclusivité mondiale, un parcours de 45 kms sur trois étapes pour les équipes féminines.
 
Afin de promouvoir ce sport auprès du public féminin et développer la pratique du va’a dans l’hexagone, les organisateurs proposent en 2019 un nouveau parcours féminin unique au monde. Les équipes femmes participeront aux trois étapes de la course pour une distance totale de 45 km, soit 20 km de plus que la Hawaiki Nui va’a féminine qui se déroule chaque année à Raiatea en une étape.

Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Détail du parcours
 
Comme l’an passé et pour des raisons de sécurité, le choix définitif se fera en fonction des conditions météorologiques. Les deux étapes de longue distance se feront dans l'axe du vent et des vagues, avec un retour privilégiant le surf. Les compétiteurs navigueront en haute mer jusqu’à environ 6 milles nautiques des côtes, respectant ainsi l'esprit des plus grandes courses de pirogues comme Hawaiki Nui Va’a.
 
Pour les deux épreuves de longue distance, les équipages masculins s'élanceront pour un parcours en haute mer face à la houle de 47 km le jeudi et de 55 km le samedi. Le vendredi, ils parcourront 26 km, direction vers le phare des barges, petite barge et baie de Cayola. Les équipages féminins participeront chaque jour à la prière collective qui précède chaque départ et s'élanceront sur les mêmes trajectoires, juste après les hommes afin de sécuriser le départ des deux groupes.

Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Quelles équipes présentes ?
 
Le succès de la Vendée Va’a attire de plus en plus de compétiteurs et chaque année les organisateurs constatent avec plaisir une augmentation du nombre d’inscrits. Pour la 10ème édition seront présentes une trentaine d’équipes françaises, européennes et internationales, dont une dizaine de féminines. Cette année, les femmes seront deux fois plus nombreuses qu’en 2018 avec notamment le retour du Brésil. La Polynésie, terre du Va’a, sera également présente comme à chaque édition. La liste définitive des équipes devrait être divulguée à partir de début mars. Communiqué

Vendée Va'a en chiffres
 
• 3 jours de course
• 4 jours de fête
• 10e édition
• 30 équipes engagées venant des quatre coins du monde (Polynésie, Espagne, Italie, Brésil…)
• 50 animations pendant l'événement
• 128 000 km de course
• 200 bénévoles
• 250 rameurs
• 5 000 visiteurs par jour
• 45 000 coups de rame

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Attention aux arnaques avec un (faux) mail de remboursement d'impôt

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Attention aux arnaques avec un (faux) mail de remboursement d'impôt
PAPEETE, le 19 février 2019. Des internautes polynésiens ont reçu en début de semaine des faux mails au nom de la Direction des impôts. Sous prétexte de vous rembourser, le courriel vous demande de cliquer sur un lien. Ne le faites pas et supprimez directement ce mail.



Un mail de la Direction des impôts indiquant qu'elle veut vous rembourser, c'est incroyable et ça donne envie d'y croire ! Un de nos lecteurs nous a ainsi signalé avoir reçu ce mail. Le logo de la Direction des Impôts et des Contributions publiques est apposé dans le courriel.

Le mail indique "Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôt de 26 197,36 Fcfp". L'expéditeur demande ensuite de cliquer sur un lien "pour accéder au formulaire de votre remboursement d'impôt".

Mais attentif, plusieurs détails ont mis en garde notre lecteur. L'expéditeur "Impots-polynesie.gov.pf" présente en effet une adresse mail étrange "diop@reserve-aux-particuliers.com". Il a eu un bon réflexe et a bien fait de ne pas cliquer dessus.

Ce mail est en effet du phishing ("hameçonnage"). Cette technique a pour objectif de tromper les internautes afin de leur escroquer des sommes d’argent. Il consiste en l’envoi de messages (courriers électroniques) usurpant l’identité d’administrations ou de grands organismes et demandant à l’internaute de fournir des informations personnelles, notamment un numéro de carte bancaire.

"Ces courriers électroniques peuvent se présenter comme des messages provenant de l’administration fiscale. Le message peut être à l’entête ou à la signature de la Direction des impôts et des contributions publiques ou d’une autre administration polynésienne ou nationale", met en garde la DICP. "Il demande aux usagers de fournir leur numéro de carte bancaire ou de compléter leurs coordonnées personnelles."

"Ces courriels sont des faux. L’administration fiscale n’est pas à l’origine de ces envois. Le numéro de carte bancaire ou les références de vos comptes bancaires ne vous sont jamais demandés pour le paiement d’un impôt ou le remboursement d’un crédit d’impôt, ni pour compléter vos coordonnées personnelles"
, insiste la DICP.

Que faire si vous recevez un courrier électronique de ce type ?
Ne répondez pas à ce message
Ne cliquez pas sur les liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
Supprimez le message de votre boîte aux lettres.
D’un point de vue général, ne jamais communiquer par courrier électronique ou par téléphone de données personnelles et surtout pas votre numéro de carte bancaire.

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier postal ou électronique portant en-tête ou signature de la DICP, contactez la DICP au 40 46 13 13 ou par courriel à l’adresse : directiondesimpots@dicp.gov.pf.

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Sup surf - Poenaiki Raioha gagne le Sunset Beach Pro

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Sup surf - Poenaiki Raioha gagne le Sunset Beach Pro
En bref - Notre champion du monde ISA de Sup surf Poenaiki Raioha a remporté ce mardi 19 février le Sunset Beach Pro, étape du championnat du monde de la discipline qui s’est déroulée à Hawai’i. Il s’est imposé en finale, dans des vagues de deux mètres environ, avec un total de 17.27 sur 20 contre 11 pour Bernd Roediger, 6.07 pour Reis Wellington et 4 pour le Brésilien Caio Vaz. SB

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Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti

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Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti
PAPEETE, le 19 février 2019 - En tournée dans le Pacifique, la légende Engelbert Humperdinck fait escale à Tahiti. Celui qui a bercé la Polynésie avec ses chansons d’amour sera à To’ata en live ce dimanche.

"Après la Polynésie française, il partira directement pour la Nouvelle-Zélande et l’Australie", annonce Sonia Aline à propos d’Engelbert Humperdinck. C’est une chance pour les Polynésiens que de voir, en vrai, celui qui les a bercé des années durant avec ses chansons d’amour.

L’artiste est actuellement en tournée dans le Pacifique avec The Angel on my shoulder tour. Au total, il va assurer huit dates aux États-Unis, trois en Nouvelle-Zélande, quatre en Australie, une en Indonésie, une en Malaisie et quatre au Canada. Au cours de son périple, il a accepté de s’arrêter à Tahiti. Il n'a pas trouvé le temps pour la Nouvelle-Calédonie.

"Il n’est encore jamais venu ici, mais Gabilou et les Barefoot boys ont repris ses titres pendant longtemps", rappelle Sonia Aline.

Engelbert Humperdinck affiche une longue carrière de chanteur, près de 50 ans. Il a généré des ventes dépassant les 140 millions de disques. Parmi eux, il y a 64 albums d'or et 35 disques de platine.

Il est né Arnold George Dorsey en Inde, à Madras (aujourd’hui Chennai). Son père était un Britannique qui servait dans l’armée, sa mère une Indienne. Il s’est installé en Angleterre avec sa famille à l’âge de 10 ans.

Il a commencé à étudier la musique et à jouer du saxophone à 11 ans. Il a été lancé par Gordon Mills, le producteur de Tom Jones, alors qu’il avait 27 ans.

Il a joué quatre fois pour la Reine, plusieurs présidents et plusieurs chefs d’État. Grand ami d’Elvis Presley, c’est un crooner incontournable de Las Vegas. "Il a réussi à détrôner les Beatles de la première place des hit-parades avec son titre Release Me", indique Sonia Aline. En 1967, ce titre le fit connaître sur la planète toute entière.

Au cours de sa carrière, il a tout enregistré, des ballades romantiques aux chansons à thème de films, en passant par le disco, le rock et même le gospel. Sa voix a séduit des millions de fans à travers le monde.

Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti
Pratique

Le dimanche 24 février à 19 heures place To’ata
Billets en vente à Carrefour (Punaauia, Faa’a, Arue), à Radio 1 Tahiti ou en ligne
Tarif : 5 000 Fcfp (places assises numérotées)


En savoir plus

Découvrez le site internet de l’artiste.

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Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises

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Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
PAPEETE, le 19 février 2019 - Pour protéger une colonie de 90 000 sternes fuligineuses aux Marquises de la menace du rat noir, quatre associations de protection de l'environnement, polynésiennes et internationales, ont uni leurs efforts pour éliminer le rat de l'îlot Teuaua, situé près des côtes de Ua Huka.

Le rat noir est une vraie plaie pour nos oiseaux sauvages. Ils dévorent les œufs et les poussins dans les nids, exterminent les plantes indigènes, et mettent en danger la survie même de nos espèces endémiques. Les associations de protection des oiseaux Société d'Ornithologie de Polynésie (SOP Manu), Island Conservation, BirdLife International et l'Association Vaiku'a i te manu o Ua Huka ont donc lancé un projet ambitieux de dératisation dans plusieurs îles et îlots aux Marquises.

Teuaua héberge la plus grande colonie d'oiseaux marins de Polynésie, qui rassemble 90 000 sternes fuligineuses. C'est donc par cet îlot dépendant de la commune de Ua Huka que les associations ont décidé d'entamer leur grand projet. Et les résultats viennent d'être publiés : après le traitement effectué en mai-juin 2017, le site est désormais déclaré totalement débarrassé du rat noir.

Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Pour Tehani Withers, gestionnaire du projet pour la SOP Manu, c'est un immense succès : "les deux îles, Teuaua et l’îlot voisin Hemeni aussi indemne de rats, forment ensemble un habitat essentiel pour la reproduction des oiseaux marins et offrent l'aperçu d’un écosystème côtier riche, un environnement autrefois prédominant aux Marquises. Les oiseaux de mer, souvent appelés les ingénieurs d’écosystèmes, sont essentiels au bon fonctionnement de ces derniers. Ils améliorent la fertilité des sols insulaires en transférant les nutriments marins au milieu terrestre. Ces nutriments se déversent ensuite dans l’écosystème marin par le biais de processus d’altération naturelle des sols, enrichissant les eaux environnantes, augmentant la productivité des coraux ainsi que la croissance et l’abondance des poissons."

Steve Cranwell, gestionnaire du Programme international des oiseaux de mer du Pacifique pour BirdLife, espère que la restauration de l'écosystème de Teuaua se fera naturellement : "nous sommes optimistes sur le fait que les oiseaux marins autrefois présents reviendront nicher sur ce site, maintenant que leur habitat est indemne de rats, ce qui permettrait d’accroitre la diversité des oiseaux marins et de protéger les espèces menacées, dont l’océanite à gorge blanche (Pita’e en langue marquisienne)."

300 MILLIONS DE FRANCS POUR DÉRATISER SIX AUTRES ÎLES

Jason Zito, spécialiste des projets de restauration à Island Conservation, regarde désormais vers l'avenir, en particulier la dératisation de nouvelles îles : "le projet de Teuaua démontre qu’il est possible d’éliminer les rats envahissants introduits aux Marquises. La restauration de cet îlot en particulier est considérée comme une étape importante vers la mise en place des projets de restauration sur des sites beaucoup plus vastes et complexes : Hatuta'a, Mohotani, Hatu Iti, Motu Oa, Motu Takahe et Fatu Uku. La restauration de Hatuta'a et Mohotani en particulier améliorerait les conditions de quatre espèces d’oiseaux terrestres et de deux espèces d’oiseaux de mer, toutes en voie de disparition aux Marquises."

Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Commencer par Teuaua était indispensable pour acquérir l'expertise logistique nécessaire à la suite de ce projet. Jason Zito décrit les difficultés que les associations ont rencontrées en traitant l'îlot : "le transport des personnes, du matériel et de l’équipement a été un défi permanent. À chaque débarquement, il a fallu sauter d’un bateau en mouvement, grimper à une corde pour atteindre un rebord rocheux d’un mètre de largeur, et ensuite escalader une falaise verticale de 10 mètres de haut pour accéder au plateau de l’île. (...) Une fois sur le plateau, il n’y a eu aucun répit avec les bombardements de fientes et les crissements des milliers de Sternes fuligineuses qui nous empêchaient de nous entendre ou même de penser."

Maintenant que Teuaua est indemne des rats, une opération financée par BirdLife et Island Conservation, les associations préparent désormais la restauration de six autres îles inhabitées des Marquises. Pour ce faire, elles cherchent le montant estimatif de 3 millions USD (318 millions de francs), requis pour mettre en œuvre ce projet. Il nécessitera un navire de soutien et un hélicoptère... Comme lors de la précédente action d'envergure de ces associations : la dératisation de six atolls des Actéons-Gambier en 2015, déjà par la SOP Manu, BirdLife et Island Conservation. Ce projet avait alors coûté 100 millions de francs.

(Crédit photos : Island Conservation)

L'importance culturelle de Teuaua
Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Teuaua est un site culturel important pour la communauté de Ua Huka. Les œufs des sternes fuligineuses (kaveka en langue marquisienne) sont récoltés une à deux fois par an et, d’après les dires des habitants, c’est la présence de fruits sur les tumu 'uru (arbres à pain) de Ua Huka qui indique que les sternes vont pondre. Cette pratique perd de sa popularité puisque les nouvelles générations consomment de plus en plus d’aliments importés en provenance de Papeete. Cependant, il est tout de même important pour la population locale de disposer d’une ressource alimentaire en cas de pénurie d’approvisionnement. La récolte des œufs de kaveka est en outre une pratique culturelle marquisienne qui existe depuis des décennies et fait partie intégrante du patrimoine polynésien.


Qui sont les associations au cœur de cet ambitieux projet ?
La Société d’Ornithologie de Polynésie - Manu est une des deux plus grosses associations de protection de l'environnement Polynésie. Elle a pour objectif la protection des oiseaux de Tahiti et de ses îles ainsi que la préservation de leurs habitats. C'est un groupe d’ornithologues amateurs enthousiastes qui a fondé cette association non gouvernementale et sans but lucratif en juillet 1990.

BirdLife International est une ONG d'envergure mondiale. Elle est le fruit du partenariat entre des organisations de conservation qui s’efforcent de préserver les oiseaux, leurs habitats et la biodiversité mondiale en travaillant avec les communautés locales afin qu’il y ait une utilisation durable des ressources naturelles. "Ensemble, nous sommes 121 partenaires BirdLife dans le monde – un par pays ou territoire – et nous sommes en croissance. Nous sommes animés par notre conviction que les communautés locales, travaillant pour la nature dans leurs pays, mais connectées aux niveaux national et international par le biais de notre partenariat mondial, sont la clé du maintien de toute vie sur cette planète. Cette approche unique de locale à globale a un impact important et permet la mise en place de projets de conservation à long terme, pour le profit de la nature et des hommes" explique l'organisation. BirdLife est largement reconnu comme le leader mondial de la conservation des oiseaux.

Island Conservation est la seule organisation mondiale sans but lucratif de conservation dont l’objectif est d’empêcher les extinctions des espèces indigènes et ou endémiques en retirant les espèces envahissantes des îles. "Nous travaillons où la biodiversité et le risque d’extinction des espèces sont les plus importants – les îles. L’élimination d’une menace principale – les vertébrés envahissants – est l’une des interventions les plus critiques pour la sauvegarde des plantes et des animaux menacés et la restauration des écosystèmes insulaires. Une fois les espèces envahissantes éliminées, les espèces insulaires et les écosystèmes indigènes peuvent se rétablir, souvent avec peu d’interventions supplémentaires. Depuis 1994, IC et ses partenaires ont réussi à restaurer 63 îles dans le monde, bénéficiant à 1173 populations de 468 espèces et sous-espèces."

Vaiku’a i te manu o Ua Huka est une association créée en 2014 par les habitants de Ua Huka pour préserver la biodiversité de leur île et des îlots dépendants. Elle gère en particulier un ambitieux programme de biosécurité, à l'aide du chien chasseur de rats nommé Dora.

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Trois films, trois spectacles pour parler de la violence

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Trois films, trois spectacles pour parler de la violence
Papeete, le 19 février 2019 - La compagnie du Caméléon propose du 27 février au 17 mars, le festival Te Vevo – Le monde en écho- au petit théâtre de la Maison de la culture. Pendant trois semaines, la compagnie invite les spectateurs à se pencher sur trois sujets de société à travers trois films et trois spectacles vivants suivis d'un débat avec des intervenants locaux.

Le monde en écho pendant trois semaines à travers trois spectacles vivants, trois débats, trois films, c'est le concept du festival Te Vevo, organisé par la Compagnie du Caméléon qui se déroulera du 27 février au 17 mars au petit théâtre de la Maison de la culture. "L'idée du festival est de s'interroger sur des sujets de société à travers trois films et trois spectacles et de voir comment ils peuvent faire écho en Polynésie en organisant des débats avec les artistes, des intervenants locaux et le public. C'est un festival qui donne la parole à travers ses œuvres aux personnes qui œuvrent dans ces domaines", explique Guillaume Gay, de la Compagnie du Caméléon.
Ainsi pendant trois semaines, les thèmes de l'exclusion, de la violence et enfin de la violence sexuelle seront mis en exergue. Si les sujets de société retenus sont graves, "ils ne doivent pas être anxiogènes pour autant. Le festival n'est pas un forum sur l'exclusion", insiste Guillaume Gay. "Les spectacles sont également porteurs d'échanges, d'émotions, d'espoirs et de solidarité. Les thèmes sont traités avec délicatesse, parfois même avec humour".

"UN COTE OPTIMISTE AVEC L'ENVIE DE VIVRE"
Durant la première semaine du festival, le thème de l'exclusion sera abordé avec la projection du film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, qui a reçu la Palme d’or à Cannes en 2016, puis avec la représentation du spectacle Laïka, récompensé par le Meilleur Seul en scène et Prix de la critique 2016-2017.
Pendant un peu plus d'une heure, David Murgia sera sur les planches du Petit théâtre pour jouer le spectacle écrit et mis en scène par Ascanino Celestini. "On s'intéresse aux laissés-pour-compte du système capitalisme, à leur quotidienneté, à leur vie au long cours (…). On s'interroge sur nos sociétés modernes consuméristes. Cela est intéressant de la jouer ici, je ne sais pas à quoi ressemble la société polynésienne. Laïka est un spectacle poétique avec de l'émotion, de l'amour. Il s'y dégage un côté optimiste avec l'envie de vivre", avoue le comédien belge.
Lors de la deuxième semaine, le thème de la violence sera abordé avec le film Eléphant de Gus Van Sant, Palme d’or à Cannes en 2003 et la pièce Je vole… et le reste je le dirai aux ombres de la Compagnie Fouic. Ce spectacle tente de comprendre les raisons qui ont poussé Richard Durn, auteur de la tuerie du conseil municipal de Nanterre en 2002, à commettre un tel acte de violence.
Enfin, la troisième semaine parlera du sujet de la pédophilie avec Les chatouilles ou la danse de la colère, Molière 2016 du meilleur Seul(e) en scène et de son adaptation en film cette année par André Bescond et Éric Métayer.
Chaque représentation sera suivie d'un débat en présence du public, des artistes et des intervenants locaux afin d'apporter un éclairage sur ces différentes questions au sein de la société polynésienne.

Trois films, trois spectacles pour parler de la violence
Infos pratiques :

Spectacles - débats au petit théâtre de la Maison de la culture
Laïka : 28 février, 1er et 2 mars à 19h30, le 3 mars à 17h
Meilleur Seul en scène - Prix de la critique 2016-2017
1h10 à partir de 12 ans.
Je vole… et le reste je le dirai aux ombres : Les 7, 8 et 9 mars à 19h30, le 10 mars à 17h
1h25, à partir de 12 ans.
Les chatouilles ou la danse de la colère : Les 14, 15 et 16 mars à 19h30, le 17 mars à 17h
Molière 2016 du meilleur Seul(e) en scène
1h40 à partir de 12 ans.
Projections - débats au petit théâtre de la Maison de la culture
Moi, Daniel Blake : mercredi 27 février à 18h30 (Palme d’or au Festival de Cannes 2016 ; César 2017 du meilleur film étranger). A partir de 10 ans.
Elephant : mercredi 6 mars à 18h30 (Palme d’or au Festival de Cannes 2003). Interdit au moins de 12 ans.
Les chatouilles : mercredi 13 mars à 18h30 (Nommé à 5 reprises aux Césars 2019). Suggéré à partir de 14 ans.

Tarifs
Théâtre : entre 2 500 francs et 4 000 francs
Cinéma : 1000 francs
Pass individuel adulte : 10 000 francs
Pass Festival étudiants / - 18 ans : 6 000 francs
Le Pass Festival donne accès à une représentation de chacun des spectacles et à chacune des projections.
Billets en vente dans les Carrefours Arue, Faa'a, Punaauia, à Radio 1 Fare Ute, et en ligne sur ticket-pacific.pf.
Garderie au théâtre : 1000 francs

Toutes les infos sur : www.cameleon.pf/

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Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale

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Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
PARIS, le 19 février 2018. Fin mars, les députés examineront la réforme du statut d'autonomie qui reconnaît le rôle joué par la Polynésie française dans le développement de la capacité de dissuasion nucléaire française. Une mesure essentiellement symbolique. Le statut a aussi été toiletté pour faciliter le fonctionnement des institutions.



Le Sénat a donné son feu vert ce mardi à la réforme du statut d'autonomie qui reconnaît le rôle joué par la Polynésie française dans le développement de la capacité de dissuasion nucléaire française, une mesure de portée essentiellement symbolique.

Le projet de loi organique modifiant le statut a été adopté en première lecture à l'unanimité, lors d'un vote solennel, par 343 voix. Dans la foulée, le Sénat a également adopté à main levée un second texte qui a pour but de faciliter la sortie de l'indivision. "Ces deux projets de loi ont été enrichis par de nombreux amendements adoptés (...) La tâche a été rude mais nous repartions au fenua avec un sentiment du travail bien accompli au titre de ce toilettage statuaire", a souligné Lana Tetuanui. "La reconnaissance du fait nucléaire inscrite dans la loi est un grand pas de l'Etat et pour laquelle nous n avons pas ménagé nos efforts. Le fait nucléaire fait partie de notre histoire. Il constitue la pierre angulaire de l'Accord de l'Elysée. (...) Cette reconnaissance qu'apporte la loi organique est ainsi profondément symbolique et largement méritée pour ne pas dire légitime."


Le rapporteur de la commission des Lois du Sénat, Mathieu Darnaud (Les Républicains), a salué le travail de concertation réalisé "afin que la navette parlementaire soit aussi consensuelle que rapide". Cela "sans avoir immolé les nécessaires réformes sur l'autel du compromis".

Si tous les groupes ont voté pour ces deux textes, des remarques ont néanmoins été émises. La sénatrice Europe-Écologie-Les Verts Esther Benbassa a ainsi souligné "Nous regrettons que l'on ne fasse pas mention d'un véritable investissement de l'Etat afin de réparer les nombreux préjudices écologiques subis dans les îles (par les essais nucléaires). "Sur le plan environnemental, il présente une autre lacune celle de l'absence de normes protectrices de la biodiversité encadrant les activités exploration et d'exploitation minière des eaux intérieures polynésiennes. Ces dernières à terme appauvrissent les fond marins de l'océan Pacifique notamment l'exploitation mercantile des gisements des terres rares."

"L'unanimité démontre que les deux textes sont de grande qualité", a estimé pour sa part la ministre des Outre-mer Annick Girardin, soulignant qu'ils "marquent un renouveau des relations entre l'Etat et la Polynésie française".
La ministre a aussi précisé que l'Etat lancera un travail sur la lisibilité du droit en Polynésie française. On y associera l'ensemble des acteurs.
Le texte est désormais sur le bureau de l’Assemblée nationale qui en débutera l’étude à la fin du mois de mars.

Intervention de Lana Tetuanui

Lana Tetuanui, sénatrice
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
« Il faut toujours demander 100 pour espérer 50 »

« Nous sommes venus ici à Paris, bien déterminés à défendre et obtenir ne serait-ce que des améliorations du fonctionnement et des clarifications des compétences dûment réparties entre nos diverses institutions.
Nous avons toujours gardé à l'esprit, dans nos discussions, un vieil adage si cher à nos pères : « il faut toujours demander 100 pour espérer 50 »...
Ce projet de loi et ce projet de loi organique, fruits d'intenses discussions, marquent une véritable avancée pour la Polynésie française. La tâche a été rude, mais nous repartirons au fenua, avec un sentiment du travail bien accompli.
La reconnaissance du fait nucléaire, pierre angulaire de l'accord de l'Élysée, devait être inscrite dans le marbre. L'installation du centre des expérimentations atomiques, puis l'arrêt des essais nucléaires en 1996 ont profondément marqué notre économie insulaire. En dépit de la reconversion aussitôt engagée par le Pays, avec le soutien de l'État, les impacts sanitaires, environnementaux et économiques du nucléaire se font toujours sentir.
Cette reconnaissance symbolique, apportée par le projet de loi organique, est méritée pour ne pas dire légitime, madame la ministre.
»

Mathieu Darnaud, sénateur Les Républicains
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
«Un texte négocié sans sacrifier l'ambition de réforme »
« Tous les acteurs concernés ont fait converger leurs vues pour une navette parlementaire aussi consensuelle que rapide.
Grâce à cela, nous avons élaboré un texte négocié sans sacrifier l'ambition de réforme. La reconnaissance, dans la loi organique, de la contribution de la Polynésie française à la dissuasion nucléaire, pierre angulaire de système de défense est juste, au regard du rôle de ce Pays d'outre-mer qui a ainsi contribué à porter la voix de la France dans le monde. Il fallait donc reconnaître ceux qui ont subi dans leur chair les conséquences de ces essais nucléaires.
(…) Le texte libère aussi les institutions de l'épée de Damoclès d'une disposition ubuesque, aux termes de laquelle la démission de trois de ses membres déclenche la dissolution de l'Assemblée de Polynésie française. »

Esther Benbassa, sénatrice Europe-Écologie-Les Verts
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
« Silence sur la dépollution des atolls»

« Le texte fait (…) silence sur la dépollution des atolls concernés et sur les préjudices écologiques subis dans les îles, tels l'appauvrissement des fonds marins dû à l'exploitation mercantile des « terres rares » utilisées pour la fabrication de produits de haute technologie et la surexploitation des métaux. Les mesures contraignantes des conventions internationales auxquelles nous sommes parties doivent pourtant s'appliquer.
Le texte s'attaque toutefois à un autre problème : les lacunes de l'état civil et du cadastre. La souplesse introduite dans les sorties d'indivision est à saluer.
Ces textes permettront enfin d'améliorer la stabilité des institutions polynésiennes et de redynamiser le tissu économique local. »

Annick Girardin, ministre des outre-mer
« Un renouveau dans les relations entre l'État et la Polynésie »

L'unanimité de vote montre que ces textes sont de qualité, établis dans la confiance et le respect mutuel. (…).
Ces textes marquent un renouveau dans les relations entre l'État et la Polynésie française. Je souhaite que la dynamique engagée se poursuive.
L'État prend des engagements importants pour l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, dont le dispositif a été refondu en 2018, pour la sécurisation des atolls, avec 100 millions d'euros d'investissements et l'accompagnement économique de la Polynésie française.
Les textes sont aussi une illustration du principe de différenciation voulu par le président de la République, qui doit s'appliquer à la Polynésie française plus qu'ailleurs. »

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600 kg de crevettes bleues volés à Mitirapa

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600 kg de crevettes bleues volés à Mitirapa
TOAHOTU, le 19 février 2019 - Les faits se sont tenus il y a quelques semaines, dans la ferme que gère Toa Vivish. Quatre vols ont ainsi été commis sur ses deux sites d'élevage. Aujourd'hui, le jeune entrepreneur de 28 ans a investi dans du matériel de sécurité pour que ces vols cessent.

En un mois, ce ne sont pas moins de 600 kilogrammes de crevettes bleues qui ont été volés à Mitirapa, dans la ferme de Toa Vivish.

Une perte conséquente qui représenterait environ deux mois de travail et deux mois de Smig pour deux personnes, et les larcins ont l'air bien rodés. "Les filets ont été relevés, puis attachés vers le haut pour concentrer les animaux, comme cela, ils peuvent les pêcher plus rapidement et facilement", détaille Toa Vivish, aquaculteur. Une méthode qui est employée justement par Toa et son équipe. "C'est exactement la technique que nous employons pour récolter. Je n'accuse pas les pêcheurs, mais ceux de Papeari et de Toahotu sont juste en face. Donc, ils peuvent nous voir de chez eux. À mon avis, c'est quelqu'un qui a beaucoup observé notre façon de faire", poursuit le jeune homme.

Du coup, pour se protéger, Toa a dû investir dans du matériel de sécurité, mais ce n'est pas tout. "On va accentuer notre surveillance, on va faire des rondes de nuit et on va installer un fare sur l'eau, où quelqu'un pourra dormir. On mettra également un système de sécurité et d'alarme", précise l'aquaculteur.

Et mettre un gars sur place, représentera une charge supplémentaire pour Toa, "c'est douze heures de salaire en plus par jour et c'est aussi un investissement dans le matos de sécurité, en plus du carburant pour les rondes. C'est un investissement surtout moral, parce qu'il va falloir y aller, et pendant les pluies et la nuit, ça ne va pas être facile".

Mais Toa n'a pas le choix, s'il veut sauver son activité, il doit forcément passer par ces nouveaux investissements. "C'est vraiment dommage, parce que le citoyen polynésien était, pour moi, quelqu'un de souriant et d'accueillant. Là, j'ai l'impression que notre population change de plus en plus, on se rapproche de plus en plus des pays étrangers et ce n'est pas ce qu'on veut voir chez nous", regrette-t-il.

Après six ans et demi d'activité intense, le moral du jeune entrepreneur a pris un coup. Mais pas question pour lui de baisser les bras, surtout que depuis le lancement de son activité, il a connu des douloureux épisodes. "On a connu des pertes d'élevage vis-à-vis des paramètres iso techniques. On a eu des intempéries, on a traversé plusieurs contre-faces de l'aquaculture. Donc, ce ne sont pas les vols qui vont nous arrêter, mais cela nous rend encore plus forts."

Jusqu'à l'année dernière, Toa produisait cinq tonnes de crevettes à l'année. "Mais là, nous sommes toujours en agrandissement et on espère produire 30 tonnes à l'année", conclut le jeune aquaculteur.

Toa vend ses crevettes bleues aux particuliers uniquement. Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur ses tarifs, rendez-vous sur sa page facebook "Mitirapa Blue Pearl Shrimp;.

Reportage vidéo en français

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Croisières : 2018, une année exceptionnelle

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Croisières : 2018, une année exceptionnelle
PAPEETE, le 19 février 2019 - La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau a présenté hier après-midi le bilan de l'activité des croisières au fenua. Selon les statistiques, l'année 2018 est une année exceptionnelle, "puisque nous avons accueilli plus de 1 100 escales". Pour continuer sur cette lancée, le pays sera représenté lors de la Seatrade Cruise Global 2019 qui se tiendra à Miami en avril.

"Le port de Papeete est désormais le 4e port de tête de ligne au niveau national, et le 3e dans le Pacifique", indique la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau.

Un constat rassurant pour le fenua, puisque la Polynésie a su se restructurer face aux différentes difficultés rencontrées. Et de 2012 à 2016, les escales ont même doublé, l'année 2018 reste, cependant, une année exceptionnelle, "puisque nous avons accueilli plus de 1 100 escales", explique Nicole Bouteau, et de rajouter : "C'est un travail de structuration depuis dix ans, avec l'ensemble des partenaires publics et privés. Le ministère du Tourisme travaille avec le service du Tourisme et Tahiti Tourisme, mais aussi avec ce partenaire incontournable, le Tahiti Cruise Club que nous accompagnons dans le développement de ce secteur d'activité."

Et pour obtenir de bons résultats, il a fallu notamment s'allier avec les Pays du Pacifique. "Quand ils sortent de nos îles, ils peuvent leur proposer d'autres destinations. Par exemple, si un passager veut aller en Australie, personne ne va acheter une croisière où on passe sept jours à bord à ne rien faire. Donc on va vendre toutes les îles du Pacifique, ce qui fera 17 jours de croisière où on va faire 9 touchers avant d'arriver en Australie. Et là, on vend l'exotisme, c'est-à-dire qu'on va visiter en plus les Cook, les Samoa… Donc, on garde un lien avec le Pacifique. C'est une manière pour nous d'avoir plus de visibilité pour la destination. Si on avait juste la marque Tahiti et Bora Bora, ce ne serait pas pareil. Avec toutes les îles du Pacifique, on est plus important pour les compagnies. Les croisiéristes viendront voir sept pays différents, c'est intéressant", précise Bud Gilroy, président du Tahiti Cruise Club.

Le premier marché émetteur reste les États-Unis. "C'est une clientèle qui dépense beaucoup et qui repart avec des souvenirs", indique Bud Gilroy.

Pour l'année 2019, ce sont un peu plus de 1 000 escales qui sont prévues, dont 118 têtes de ligne sur Papeete.

Et pour continuer sur cette belle lancée, le fenua sera également représenté à la Seatrade Cruise Global 2019 qui se tiendra au mois d'avril à Miami. C'est le plus grand salon professionnel mondial de l'industrie de la croisière.


Croisières : 2018, une année exceptionnelle
Nicole Bouteau
Ministre du Tourisme

Pourquoi avez-vous décidé de suspendre le projet de terminal de croisière ?

"Le Pays a souhaité que l'on revoie le programme d'aménagement de ce terminal. Le gouvernement a estimé que l'enveloppe consacrée à cet aménagement était beaucoup trop importante. Donc, le projet a été redimensionné et on prend un peu de retard. Mais, ça n'empêche pas les navires de faire escale et d'être en tête de ligne en Polynésie."

Comment expliquez-vous les bons résultats dans le secteur des croisières ?
"C'est une action qui date depuis dix ans, nous avons mis en place des dispositifs incitatifs et nous avons créé de nouvelles escales. Nous avons structuré celles qui existaient, la dernière en date est celle de Vairao, puisque nous pouvons désormais accueillir des navires de croisière de petite capacité sur la Presqu'île de Tahiti. C'est également la défiscalisation locale qui a été ouverte au secteur de la croisière."

À chaque arrivée de paquebot, l'éternel problème de la circulation des voitures. Que faire pour y remédier ?
"C'est un travail en étroite collaboration avec la ville de Papeete qui a mis en place des médiateurs urbains aux escales les plus importantes, c'est-à-dire avec les navires de grande capacité. Nous avons des agents de proximité sur les passages piétons qui canalisent les passagers, puisqu'on avait des traversées en continu. Mais à terme, dans le cadre de la réalisation du terminal de croisière, il y aura une passerelle au-dessus de la voie pour rejoindre le centre-ville de Papeete. Ce terminal devrait être fini en 2021, et l'enveloppe qui sera allouée à ce projet est de 700 millions de francs."


Croisières : 2018, une année exceptionnelle

Croisières : 2018, une année exceptionnelle

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Les tāvana des Raromata'i en séminaire jusqu'à jeudi

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Les tāvana des Raromata'i en séminaire jusqu'à jeudi
HUAHINE, le 19 février 2019 - Organisé par le Syndicat pour la promotion des communes, ce séminaire leur permettra d'échanger sur divers thèmes, dont l'eau potable, la restauration scolaire ou encore le nouveau mode électoral pour les communes associées.

Durant trois jours, les tāvana des Raromata'i se retrouveront à l'école de Fare à Huahine, pour travailler sur divers thèmes.

Ce séminaire intra archipels est organisé par le syndicat pour la promotion des communes (SPC) et il a pour objectif d'informer les élus d'un même archipel sur l'actualité communale.

Jusqu'à demain, les élus des Raromata'i "pourront se familiariser avec la sécurité informatique, ainsi que le RGPD (Règlement général pour la protection des données, NDLR), faire un suivi des projets restauration scolaire évoqués lors du séminaire de l’an dernier, connaître
les actions à réaliser pour répondre aux exigences de la réglementation en matière d’eau potable
", indique un communiqué.

Et de conclure : "Le deuxième jour sera consacré aux finances et la fiscalité communale. Le troisième jour sera dédié à de l’information sur des sujets tel que les règles de la communication pré-électorale, le pouvoir de police du maire notamment en matière de nuisances sonores, chiens errants, surveillance baignades et enfin le nouveau mode d’élection dans les communes associées."

Tous les archipels seront ainsi visités par le SPC pour débattre de divers sujets d'actualité.

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Tamatoa Alfonsi sera jugé le 2 avril

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Tamatoa Alfonsi sera jugé le 2 avril
PAPEETE, le 19 février 2019 - Tamatoa Alfonsi a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete devant lequel il devait notamment répondre de faits d’ « importation » et de « tentative d’importation » de stupéfiants et d’ « association de malfaiteurs ». L’affaire ayant été renvoyée au 2 avril prochain, Tamatoa Alfonsi a été maintenu en détention provisoire.

Tamatoa Alfonsi, qui avait été interpellé en novembre 2017 au Mexique en possession de 220 grammes d’ice, a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel. L’homme, qui se trouve en état de récidive légale, a été condamné en son absence à quatre ans de prison en mars 2018. Il devait aujourd’hui répondre de faits d’importation et de tentative d’importation dans le cadre de l’affaire dite « Papy Ellis ».

Si Tamatoa Alfonsi a demandé un renvoi ce mardi, il a tout de même profité de sa comparution pour exprimer le désir de voir sa fille. Il appartiendra à la justice de lui accorder un droit de visite.

Tel que l’avait requis le procureur de la République, qui a rappelé que l’ « exil » du prévenu au Mexique avait été organisé pour « continuer à se livrer au trafic », Tamatoa Alfonsi a été maintenu en détention provisoire dans l’attente de sa prochaine comparution le 2 avril prochain.

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Autriche: ce demi-jour férié qui fait râler

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Autriche: ce demi-jour férié qui fait râler
Vienne, Autriche | AFP | mercredi 20/02/2019 - Un pays qui instaure un demi-jour férié supplémentaire pour tous les salariés et suscite le mécontentement général ? Ça se passe en Autriche où la décision de faire du vendredi précédant le week-end de Pâques une journée à moitié chômée fait l'unanimité contre elle.

Le gouvernement autrichien pensait avoir trouvé un compromis acceptable pour se conformer à une récente décision de justice européenne le contraignant à réviser le régime du vendredi saint dans les entreprises : la journée de travail s'arrêtera désormais à 14h00, a décidé la coalition entre conservateurs et extrême-droite.
Mais mercredi, au lendemain de l'annonce qui faisait les titres de la presse nationale, les critiques pleuvaient sur cette nouvelle organisation valable dès le 19 avril prochain.
Les membres des Eglises évangéliques, qui jusqu'ici bénéficiaient de toute la journée fériée, jugent injuste la solution présentée ; le patronat la juge trop coûteuse tandis que les syndicats estiment que le gouvernement "se moque" des salariés.
"Un jour férié qui commence à 14h00 un vendredi où de toute façon beaucoup de salariés finissent de travailler à la mi-journée est ridicule", a réagi Bernhard Achitz, membre du bureau de la Confédération autrichienne des syndicats (ÖGB).
La journée de travail commençant généralement tôt en Autriche, beaucoup de salariés ont l'essentiel de leurs heures quotidiennes derrière eux lorsque sonne 14h00. A cela s'ajoute l'usage dans de nombreuses entreprises autrichiennes de terminer la semaine le vendredi en début d'après-midi.
"Les commerces pourront-ils rester ouverts durant la demi-journée fériée ?", s'interrogeait le quotidien Die Presse, alors que le régime d'ouverture des magasins est étroitement encadré en Autriche.
Les réseaux sociaux ont relayé les critiques sur un mode plus léger, certains ironisant sur un "vendredi à moitié saint", d'autres imaginant Jésus "mort de rire" devant le compromis trouvé. Le vendredi saint précédant le dimanche de Pâques marque pour les chrétiens le jour de la crucifixion et de la mort du Christ.
Dans une décision rendue fin janvier, la Cour de justice de l'UE (CJUE) avait qualifié de discriminatoire la législation autrichienne prévalant jusqu'ici et réservant aux seuls membres de certaines églises chrétiennes l'octroi d'un jour férié à l'occasion du vendredi saint. Ce régime spécial ne bénéficiait qu'aux Eglises protestantes des confessions d'Augsbourg et helvétique, Eglise vieille-catholique et Eglise évangélique méthodiste.

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Du fioul s'échappe du vraquier échoué sur un récif du Pacifique

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Du fioul s'échappe du vraquier échoué sur un récif du Pacifique
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 19/02/2019 - Du fioul a commencé à s'échapper du vraquier échoué sur un récif corallien au large de l'archipel des Salomon, non loin d'un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ont affirmé mercredi des habitants.

Le MV Solomon Trader a heurté le fond le 5 février alors qu'il était en train de recevoir un chargement de bauxite sur l'île Rennell, le plus grand atoll surélevé du monde, dont le tiers sud-est figure sur la liste du patrimoine mondial.
Les conditions de mer, très formée en raison du passage du cyclone Oma, ont empêché toutes les tentatives de sauvetage du bateau de 225 mètres de long.
"Nous commençons à voir une nappe", a déclaré à l'AFP un habitant, Derek Pongi. "Elle n'est pas si grande que ça mais c'est dur à dire parce que la météo est encore mauvaise".
Longue de 85 km pour une quinzaine de large, l'île Rennell se trouve à 240 km au sud de Honiara, la capitale des Salomon.
M. Pongi a dit redouter une catastrophe écologique de grande ampleur. "Les gens vivent ici de la mer", a-t-il dit. "Cela leur rendrait la vie très dure".
Le vraquier transportait de la bauxite, mais tout navire de cette taille embarque nécessairement une énorme quantité de carburant, un fioul lourd particulièrement polluant.
Selon le journal Island Sun News, le propriétaire du bateau battant pavillon hongkongais, Bintan Mining, a dépêché sur les lieux des spécialistes d'Australie et des Etats-Unis. 
L'Australie a indiqué travailler avec les autorités des Salomon pour impliquer l'affréteur du navire, son propriétaire et son assureur dans l'opération de renflouement.
"L'Australie a mené une inspection aérienne du vaisseau et fourni les résultats aux autorités des Salomon", a annoncé dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Canberra "a également dépêché un expert pour assister le gouvernement des Salomon dans les étapes suivantes".

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N-Calédonie: la mouvance LR serre les rangs avant les élections provinciales

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N-Calédonie: la mouvance LR serre les rangs avant les élections provinciales
Nouméa, France | AFP | mercredi 19/02/2019 - Trois partis politiques non-indépendantistes proches des Républicains ont annoncé mercredi leur union pour les élections provinciales du 12 mai prochain en Nouvelle-Calédonie, face au "risque d'une victoire des indépendantistes".      

Le Rassemblement-LR, officiellement affilié à LR, les Républicains calédoniens et le Mouvement populaire calédonien (MPC) s'étaient déjà rendus au comité des signataires de l'accord de Nouméa (1998), en décembre à Matignon, sous la bannière d'un "front loyaliste", après des années de querelles.       
Mercredi, ils ont confirmé leur alliance, en annonçant une liste conjointe pour les élections provinciales du 12 mai 2019 dans la province sud, où se trouve Nouméa et l'essentiel de l'activité économique. Les dirigeants ont mis en avant "un risque réel" que les indépendantistes, très majoritaires dans les provinces du Nord et des îles Loyauté, puissent à l'échelle territoriale "prendre le Congrès et le Gouvernement".      
"Le référendum a servi d'électrochoc. Il nous a obligés à nous rassembler car il y a un vrai risque de basculement de majorité", a déclaré Gil Brial, leader de la petite formation du MPC.       
Dans le cadre du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998), un référendum sur l'indépendance a été organisé en Nouvelle-Calédonie le 4 novembre 2018 et a été remporté à 56,7% par les pro-français.     
Bien que large, cette victoire s'est située bien en deça des espoirs des loyalistes et des sondages, qui annonçaient un rejet de l'indépendance autour de 70%.      
"Il y a une perte de confiance dans l'avenir, dans l'économie et une perte de confiance sociale", a déclaré Sonia Backès, présidente de Républicains calédoniens, qui sera tête de liste.     
Elle a en outre accusé l'actuel parti au pouvoir, Calédonie Ensemble (centre droit), de mener une politique "nationalo-indépendantiste", et défendu une ligne droitière opposée à "toutes nouvelles concessions" aux indépendantistes.       
Mme Backès qualifie sa liste "de seule réponse possible pour que la Nouvelle-Calédonie demeure au sein de la France".       
En 2020, un deuxième référendum d'autodétermination sera organisé en Nouvelle-Calédonie, puis, en cas de nouveau Non à l'indépendance, un troisième en 2022, selon le calendrier inscrit dans l'accord de Nouméa, auquel les indépendantistes kanak n'entendent pas déroger.

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Violences conjugales : une femme dans le coma après avoir été frappée

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Violences conjugales : une femme dans le coma après avoir été frappée
PAPEETE, le 20 février 2019 - Un homme est actuellement en garde à vue, soupçonné d'avoir violemment frappé sa femme qui se trouve dans le coma depuis plusieurs jours.

A l'issue de cette garde à vue, l'homme pourrait être présenté devant un juge d'instruction et mis en examen. La victime, qui a sombré dans le coma, est toujours en réanimation.

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Un SDF décède en cellule de dégrisement

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Un SDF décède en cellule de dégrisement
PAPEETE, le 20 février - Un SDF de 37 ans est décédé dans une cellule de dégrisement de la DSP ce mardi, ont révélé nos confrères de Tntv. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de la mort.

L'homme, un SDF arrêté en état d''ivresse, se serait donné la mort après avoir été placé en cellule de dégrisement. Toujours selon nos confrères de Tntv, l'individu aurait été retrouvé avec un lien autour du cou. L'enquête ouverte ce mercredi devrait permettre de déterminer les causes exactes du décès.

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Les Dubaquier devant la cour d'appel

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Les Dubaquier devant la cour d'appel
PAPEETE, le 20 février 2019 - Si Mercedes Dubaquier a fait appel de sa condamnation à 9 ans de prison ferme, son époux a , quant à lui, uniquement fait appel sur la saisie de ses biens. Ils comparaîtront devant la cour d'appel ce jeudi.

Le 22 mars dernier, au terme de plusieurs jours de procès, les époux Dubaquier avaient été condamnés à de la prison ferme pour avoir organisé un conséquent trafic d’ice entre la Polynésie et la Californie. La justice avait également ordonné la saisie d’une grande partie de leurs biens. La cour d'appel les entendra ce jeudi.

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Punaauia : des travaux au PK 10,95

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Punaauia : des travaux au PK 10,95
PUNAAUIA, le 20 février 2019. Le ministre de l’Equipement et des Transports terrestres, René Temeharo, informe les usagers de la route que la circulation sur la RT1, dans la commune de Punaauia, au PK 10,95, sera modifiée à compter du lundi 25 février, dans les deux sens, pour une période de 2 mois. Ces modifications sont nécessaires aux travaux de pose du nouveau dalot d’assainissement pluvial.

Une attention toute particulière sera requise de la part des automobilistes et usagers pour suivre les indications de circulation qui seront imposées par la signalisation provisoire aux abords de ce chantier.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 20 février 2019

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Simplification des formalités de déclaration d’option pour le paiement de la TVA
 
Afin de simplifier l’environnement fiscal des entreprises, une réforme du système de la TVA, proposée en décembre 2018 par le Vice-président, a été votée par l’Assemblée de la Polynésie française. C’est ainsi que le régime simplifié d’imposition à la TVA a été supprimé au 1er janvier 2019 : en effet, ce régime, très peu utilisé par les entreprises, s’avérait complexe à mettre en œuvre.
 
Les PME réalisant un chiffre d’affaires de moins de 5 millions Fcfp seront désormais automatiquement et de plein droit soumis au régime de franchise en base : ce régime est le plus simple existant puisqu’il dispense de facturer de la TVA.
 
Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions Fcfp seront elles, soumises au régime réel, dans lequel les déclarations doivent être réalisées mensuellement ou trimestriellement pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires de moins de 150 millions Fcfp.
 
C’est dans ce cadre que le Vice-président a présenté au Conseil des ministres un nouveau formulaire de déclaration d’option de TVA intégrant ces modifications.
 
Indice des prix : baisse de 1,4% sur douze mois
 
En janvier 2019, l'indice des prix à la consommation baisse de 0,2 % et s'établit à 98,29. La baisse saisonnière des tarifs des « Transports aériens » est atténuée par la hausse des prix des « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées ». Sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation baisse de 1,4 %.
 
L’indice ouvrier augmente de 0,1 % en janvier 2019. Il est en repli de 1,0 % en glissement sur douze mois. L'indice général hors Transport aérien international progresse de 0,2 % en janvier 2019. Il diminue de 1,2 % en glissement sur douze mois. Par ailleurs, toujours sur le mois de janvier, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) augmente de 0,4 %. cette hausse est principalement liées à l'augmentation des prix des matériaux minéraux (+ 1,6 %) et des matériaux métalliques (+ 1,2 %). L'index du Bâtiment progresse de 0,3 % et celui des Travaux Publics de 0,1 %.
 
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre augmente de 0,5 % et celui du Second Œuvre de 0,1 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil augmente de 0,5 % et celui des Travaux Spécialisés est en hausse de 0,1 %. Sur 12 mois, l'index général du BTP est en hausse de 1,6 % (l'index du Bâtiment croît de 1,0 % et celui des Travaux Publics, de 2,3 %).
 
En janvier 2019, les index hybrides prennent en outre les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :
 
Index Valeur Variations en %
Mensuelle Sur 12 mois
Gardiennage 114,16 -0,1 -0,1
Sûreté 109,37 -0,2 -0,4
Véhicules Légers 110,07 0,1 1,4
Véhicules de Chantier 104,66 0,2 -0,2
Construction navale en aluminium 122,98 0,1 1,7
Fourniture de pièces détachées pour navires 109,33 0,2 0,2
Index des Transports Publics Terrestres 107,74 0,1 1,9
Index des Assurances 103,96 1,1 -2,3
Index du Transport Aérien International 98,42 -0,3 8,5
 
 
Nomination d’un huissier de justice à Taravao
 
Suite à l’appel à candidatures pour pourvoir l’office d’huissier de justice de Taravao vacant depuis août 2017, sur proposition du procureur général auprès de la cour d’appel de Papeete, Ludovic Garcia a été nommé en qualité d’huissier de justice à l’office de Taravao.
 
Convention relative à la coordination maritime
 
Le Conseil des ministres a approuvé le projet de convention entre l’Etat et le Pays qui fixe les nouvelles modalités de coordination de l’action en mer des services publics de l’Etat et du Pays en Polynésie française.
Ce projet de convention instaure une commission maritime mixte Etat/Polynésie française qui créé les conditions d’un véritable partenariat dans un domaine où les compétences sont particulièrement imbriquées et complexes. Au regard de la superficie, de la dispersion des espaces maritimes comme de la disparité des îles, il devenait impératif de mieux coordonner les actions des services de l’Etat et du Pays, considérant qu’il s’agit d’une responsabilité commune partagée dans le secteur de la sécurité maritime, du développement économique et de la sécurité des usagers.
La nouvelle convention prévoit que la commission maritime mixte, présidée par le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et le Président de la Polynésie française, se réunit une fois par an. Son secrétariat est assuré conjointement par le commandement de la zone maritime de Polynésie française et par la direction polynésienne des affaires maritimes. Quatre groupes de travail spécialisés sont créés et lui sont rattachés, conjointement présidés par l’Etat et le Pays :
  • Surveillance et contrôle des pêches, co-présidé par le directeur en charge des ressources marines (DIREN) et le chef du service des affaires maritimes de la Polynésie française (SAM), ou leurs représentants.
  • Surveillance et protection de l’environnement marin, co-présidé par le directeur de l’environnement (DIREN) et le chef du bureau de l’action de l’Etat en mer, ou leurs représentants.
  • Sécurité en mer et loisirs nautiques, co-présidé par la directrice des affaires maritimes de la Polynésie française (DPAM) et le directeur du JRCC Tahiti, ou leurs représentants.
  • Hydrographie, co-présidé par le directeur de l’équipement (DEQ) et le directeur du groupe océanographique du Pacifique (SHOM), ou leurs représentants.
Les conventions antérieures sont abrogées, notamment celle créant le conseil polynésien de la mer et du littoral, et celle fixant les modalités de coordination de l’action en mer des services publics de l’Etat et de la Polynésie française. Au plan interministériel, le Conseil des ministres a désigné le ministre en charge des affaires maritimes pour assurer la coordination des travaux.
 
 
Accueil de gros porteurs en dégagement de l’aérodrome de Tahiti Faa’a ok
 
Aujourd’hui, les compagnies aériennes internationales disposent de la plateforme aéroportuaire de Rarotonga, aux îles Cook, comme aéroport de dégagement de Tahiti Faa’a. La Polynésie française a manifesté sa volonté de disposer de son propre aéroport de dégagement, dans le cadre du schéma directeur du développement de la desserte aérienne.
Le ministre chargé du transport aérien interinsulaire a présenté au Conseil des ministres la synthèse de deux études de faisabilité d’aéroport de dégagement pour gros porteur dont l’une sur Hao et l’autre sur Rangiroa. Ce projet permettrait aux compagnies aériennes de réaliser des économies de carburant et de favoriser à terme le développement économique de la zone géographique dans laquelle le projet serait implanté.
L’aérodrome de Hao, situé à 920 km de Tahiti, présente l’avantage d’être peu coûteux et rapidement réalisable. La mise aux normes de l’aérodrome s’insère parfaitement dans le développement du projet de la ferme aquacole. Néanmoins, le choix de l’aérodrome de Hao présente l’inconvénient notable de son éloignement géographique de l’île avec Papeete. L’amélioration du BEGES (bilan des émissions de gaz à effet de serre) est en effet peu significative. Les procédures d’exploitation doivent également être confortées.
L’aérodrome de Rangiroa, situé à 360 km de Tahiti, présente le grand avantage d’être situé à proximité de Papeete. L’amélioration du BEGES de ce site est significative.  Cependant, le projet sur l’aérodrome de Rangiroa est coûteux pour le scénario de mise aux normes complètes. L’environnement de la piste est très urbanisé. Il y a nécessité d’effectuer des remblais sur le lagon et des contraintes de desserte pendant les travaux seraient à prévoir. Toutefois, l’avantage du choix de Rangiroa serait surtout sa proximité de Tahiti, sa position géographique dans l’archipel des Tuamotu et les perspectives certaines de développement économique sur un « Hub » potentiel. Il a été proposé au gouvernement de la Polynésie française de poursuivre les études jusqu’au stade de l’avant-projet sommaire afin de se positionner sur une décision d’investissement.
 
Abrogation de la cession immobilière par l’OPH du projet Terua
Dans le cadre du plan « 3000 logements » initié par le gouvernement et afin de compléter ses propres programmes de construction, l’OPH a lancé en septembre 2017 un appel à projets visant à identifier un ou plusieurs programmes proposés sous le régime de la vente d’immeuble à construire. Il s’agissait, en outre, de privilégier des projets avec une recherche de qualité et de confort des logements (transition énergétique, bonne maîtrise des charges de fonctionnement de l’immeuble).
C’est dans ce cadre que le conseil d’administration avait décidé de retenir, notamment, 100 unités du programme immobilier « Terua » proposé par la SCI Terua. S’agissant des enjeux de développement et d’aménagement, il était essentiel que soit accordée une réelle concertation et un dialogue constructif entre les services et les opérateurs du Pays avec les maires, notamment, pour des projets de construction de groupes immobiliers dans leurs communes. Les projets devant être conçus dans une volonté partagée de favoriser des programmes immobiliers bien insérés dans leur environnement et durablement aménagés, en particulier en matière d’assainissement, de VRD et d’accessibilité pour un objectif de bonne qualité résidentielle au service des familles.
Or, en raison des réserves émanant de la commune sur le permis de construire et de l’émoi des riverains qu’a soulevé cette opération, le Conseil d’administration de l’OPH a décidé de revenir sur sa décision. Le ministre du Logement a donc présenté au Conseil des ministres l’abrogation de la cession immobilière par l’OPH du projet Terua.
 
Prolongation du délai de réalisation de l'opération "Aménagement du plateau de Vaihiria – Tranche 2 "
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, une proposition de prolongation du délai de l'opération "Aménagement du plateau de Vaihiria".
Dans le cadre de ses actions, l’Office Polynésien de l’Habitat procède aux études nécessaires à la réalisation d’un aménagement d’ensemble du plateau de Vaihiria, qui proposerait notamment une aire de jeux équipés pour enfants, une aire d’agrès sportif, un parcours santé ou encore un parc arboré et agrémenté de bancs. Le délai d’exécution de l’opération prévoyait un délai de réalisation de 12 mois à compter de son démarrage, soit une fin d’opération au 6 mars 2019, compte tenu d’un démarrage effectif en date du 6 mars 2018.
Cependant, les études ont été suspendues depuis le 30 avril 2018 et n’ont pas pu redémarrer depuis cette date. L’OPH doit statuer sur l’implantation de trois logements supplémentaires devant empiéter sur une partie du terrain initialement prévue pour la plaine de jeux.
Cette modification du projet initial implique des conséquences que l’OPH se doit d’analyser sur le plan juridique, notamment au regard de la maîtrise foncière. Aussi afin de trouver une solution permettant de satisfaire le besoin en logement sans mettre en péril l’opération d’aires de jeux, un délai de 12 mois supplémentaires pour finaliser l’opération sur un plan technique et comptable a été accordé. Pour rappel, le financement des études est assuré à 100 % par le Pays, pour un montant de 12 959 100 Fcfp.
 
Participation au financement de la deuxième saison de la série télévisée « Positive-Outremer »
 
En 2017, la société « Les productions Cercle Bleu » a produit 4 reportages sur la Polynésie française qui ont été diffusés sur la chaîne télévisée « Public Sénat ». Le Pays, conscient de l’opportunité en termes d’images pour la Polynésie, a apporté son concours financier à la réalisation de ces reportages avec une subvention de fonctionnement. Cette première saison ayant très bien été accueillie par le public de la chaîne, le financement d’une 2ème saison a été sollicité par la société produisant les reportages.
 
Une subvention de 840 000 Fcfp a été attribuée en ce sens et le Conseil des ministres a acté le report du financement sur l’exercice 2019, compte-tenu des délais de réalisation des reportages en question. Des modifications ont aussi été apportées aux thèmes qui doivent être traités. Ceux-ci porteront dorénavant sur la permaculture, le poti marara, le va’a, et sur des jeunes oeuvrant pour la préservation de coraux.
 
Rassemblement annuel de l’Union des Femmes Catholiques
 
L’UFC, entité reconnue par le diocèse de Papeete, a été créée en 1991, à l’initiative de Michel Coppenrath, archevêque de Papeete de l’époque. Constituée comme une association, l’UFC est présidée actuellement par Madeleine Cadousteau. Le rassemblement annuel est l’action régulière et la plus visible de l’UFC. Il s’agit en premier lieu d’un temps de réjouissance, de détente autour de témoignages, de partages sous différentes formes de prestations telles que des chants, des danses, pour exprimer, célébrer et partager leur joie de servir dans la foi.
 
Chaque année, l’UFC choisit un thème religieux, social ou familial qui sera exploité dans les paroisses et la synthèse des contributions sera présentée lors des prestations données le jour du rassemblement annuel. Le ministère de la Famille et des Solidarités souhaite promouvoir et développer ce travail de prise de conscience et de réflexion sur la société. Le thème qui a été retenu cette année, pour le rassemblement du week-end prochain,  est celui de l’unité. Il s’agit notamment de mettre en avant « la cohérence et l’harmonie communautaire de notre pays » afin de « retrouver l’âme de la Polynésie ».
 
Création d’un Foyer de jeunes travailleurs
 
Dans le cadre du Plan d’urgence sociale et en cohérence avec les projets en cours, un projet de Foyer de jeunes travailleurs (FJT) est prévu, les jeunes actifs en situation d’errance et de précarité étant de plus en plus nombreux en Polynésie. En effet, en complément des différentes possibilités d’hébergement possibles (centre de jour, centre d’hébergement d’urgence, etc), il s’agit d’offrir, grâce à ce dispositif, une solution d’habitat social transitoire à des jeunes de moins de 30 ans aux prémices de leur vie active, ayant obligatoirement un statut professionnel (apprentis, stagiaires ou salariés), et quel que soit la nature de leur contrat de travail.
Avec un suivi individualisé, ces jeunes seront accompagnés dans leur prise d’autonomie le temps de leur passage au sein de ce foyer en fonction de leurs besoins en termes d’hébergement, de gestion budgétaire et de soutien à la réinsertion sociale et professionnelle. La finalité est donc de parvenir à une insertion socioprofessionnelle réussie de ces jeunes avec l’octroi d’un logement individuel à loyer modéré et sur une période définie ne pouvant excéder 2 ans. Il est ainsi prévu la création de 40 logements en ce sens, avec deux sites envisagés actuellement à Papeete ou Pirae.
 
Subvention à des établissements scolaires du secondaire
 
Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution de subventions de fonctionnement à neuf établissements publics d’enseignement de la Polynésie française, pour financer les frais de recrutement de surveillants de baignade en milieu lagonaire, sur le premier semestre 2019, pour un montant total de 4,7 millions Fcfp, et selon les modalités suivantes :
 
Bénéficiaire Montant en Fcfp
Collège de Afareaitu 547 690
Collège de Atuona 796 640
Collège de Faaroa 172 350
Collège de Huahine 589 820
Collège de Makemo 425 130
Lycée polyvalent de Taravao 405 980
Collège de Hitia’a 114 900
Collège de Hao 903 880
Lycée de Uturoa 746 850
 
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Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?

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Dans un communiqué de presse publié le vendredi 15 février, la commission de discipline de la Confédération Océanienne de Football (OFC) a déclaré que, lors du dernier Championnat U-16 de l’OFC, Chis Satu, joueur de la sélection nationale de football U-16 des Iles Salomon, avait enfreint le Code Disciplinaire de l’OFC et le règlement du tournoi. Cette décision, si elle était confirmée, pourrait permettre à Tahiti, troisième du tournoi de qualification, de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde U-17 de la FIFA.
Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?
Lors du Championnat U-16 de l’OFC qui s’était tenu au stade Lawson Tama à Honiara du 9 au 22 septembre 2018, certaines équipes participantes avaient posé une réclamation à l’encontre de l’équipe nationale salomonaise, doutant de l’âge de certains joueurs salomonais.
 
En effet, les équipes concurrentes estimaient que les joueurs de l’équipe mélanésienne avaient plus de 16 ans car nés avant 2002, l’année de naissance limite pour pouvoir participer au tournoi. Suite à cette réclamation, l’OFC a ouvert une enquête sur les éventuelles infractions commises.
 
La Commission de discipline de l’OFC a rendu sa décision le vendredi 15 février, concluant qu’une « infraction délibérée et grave au code de discipline de l’OFC » avait été commise après qu’il eut été prouvé qu’un joueur en question, M. Satu, était né avant le 1er janvier 2002. Il est établi que M. Satu a enfreint les articles 73 et 59 (1) du code disciplinaire de l’OFC et a été suspendu pour six matches en vertu de l’article 59.

Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?
Salomon perd par forfait
 
Les conséquences sont importantes pour la sélection nationale U-16 des Iles Salomon qui perd par forfait tous les matches auxquels Mr Satu a pris part, soit cinq matches au total, et se voit infliger une amende de 500 NZD. La Fédération de Football des Iles Salomon est par ailleurs reconnue coupable d’infraction à l’article 34 (2) du règlement du Championnat U-16 de l’OFC. Pour rappel, l’équipe salomonaise avait fini deuxième du tournoi ne s’inclinant qu’aux tirs au but face à la Nouvelle-Zélande en finale.
 
Cette place de finaliste leur avait permis de décrocher une qualification pour la Coupe du monde U-17 de la FIFA prévue au Pérou en octobre prochain. Les conclusions de la Commission de discipline de l’OFC ont entraîné l’annulation de la qualification de l’équipe U-16 salomonaise au mondial U-17. Le comité exécutif de l’OFC se réunira prochainement pour déterminer quelle association membre remplacera les Îles Salomon lors de cet événement.
 
Conformément aux articles 126 à 135 du Code disciplinaire, Mr Satu et la Fédération de Football des Iles Salomon ont le droit de faire appel de la décision de la Commission de discipline de l’OFC.
 

Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?
Tahiti pour remplacer les Iles Salomon ?
 
En septembre dernier, les « Tama Ura », entraînés par le tandem Herman Aurentz et David Chang Koei Chang, avaient terminé à la troisième place du championnat U-16 de l’OFC.
Lors de la phase de poule, les Tahitiens avaient remporté leurs trois matches et fini premiers du groupe B devant Fidji, la Nouvelle-Calédonie et Samoa. On pensait alors que le principal avait été fait et que les Tama Ura, en terminant premier du groupe, allaient éviter le favori néo-zélandais en demi-finale.
 
Mais, à la surprise générale, les Néo-zélandais se sont fait terrasser (5-0) par les Salomonais lors de leur opposition dans le groupe A. Une défaite qui plaçait donc les Kiwis en seconde position, synonyme de demi-finale face aux tahitiens et qui éveillait par la même des soupçons de tricherie, au vu de l’impact physique des joueurs mélanésiens.
 
En demi-finale, les All Whites surclassent Tahiti (4-1) et les Iles Salomon disposent de Fidji (3-1). Ces résultats permettent aux deux équipes de décrocher leur ticket pour le Mondial U-17. Lors de la petite finale, au terme d’un match âpre, la sélection tahitienne s’était imposée face à Fidji (2-1) et repartait de Honiara avec une médaille autour du cou.
 
Si l’on se fie donc au classement du tournoi, en tant que troisième du tournoi, Tahiti devrait remplacer les Iles Salomon à la Coupe du monde U-17 de la FIFA, Pérou 2019. La FTF est aujourd’hui dans l’attente de la décision du Comité Exécutif de l’OFC pour savoir si les Tama Ura seront ou non, avec la Nouvelle-Zélande, les seconds représentants du football océanien au mondial. KK / FTF

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