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Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition

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La Vendée Va’a, course de pirogues polynésiennes, est une épreuve sportive de haut niveau prévue du 29 mai au 1er juin prochain en métropole. Durant trois jours, une trentaine d’équipages s’affronteront sur un parcours en haute mer au départ des Sables d’Olonne, pour une sorte d’Hawaiki Nui Va’a transposé en métropole.
Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Nouveauté 2019 : pour la 10ème édition de l’évènement, les organisateurs de la Vendée Va’a proposent en exclusivité mondiale, un parcours de 45 kms sur trois étapes pour les équipes féminines.
 
Afin de promouvoir ce sport auprès du public féminin et développer la pratique du va’a dans l’hexagone, les organisateurs proposent en 2019 un nouveau parcours féminin unique au monde. Les équipes femmes participeront aux trois étapes de la course pour une distance totale de 45 km, soit 20 km de plus que la Hawaiki Nui va’a féminine qui se déroule chaque année à Raiatea en une étape.

Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Détail du parcours
 
Comme l’an passé et pour des raisons de sécurité, le choix définitif se fera en fonction des conditions météorologiques. Les deux étapes de longue distance se feront dans l'axe du vent et des vagues, avec un retour privilégiant le surf. Les compétiteurs navigueront en haute mer jusqu’à environ 6 milles nautiques des côtes, respectant ainsi l'esprit des plus grandes courses de pirogues comme Hawaiki Nui Va’a.
 
Pour les deux épreuves de longue distance, les équipages masculins s'élanceront pour un parcours en haute mer face à la houle de 47 km le jeudi et de 55 km le samedi. Le vendredi, ils parcourront 26 km, direction vers le phare des barges, petite barge et baie de Cayola. Les équipages féminins participeront chaque jour à la prière collective qui précède chaque départ et s'élanceront sur les mêmes trajectoires, juste après les hommes afin de sécuriser le départ des deux groupes.

Va’a – Vendée Va’a : Les femmes au cœur de la 10e édition
Quelles équipes présentes ?
 
Le succès de la Vendée Va’a attire de plus en plus de compétiteurs et chaque année les organisateurs constatent avec plaisir une augmentation du nombre d’inscrits. Pour la 10ème édition seront présentes une trentaine d’équipes françaises, européennes et internationales, dont une dizaine de féminines. Cette année, les femmes seront deux fois plus nombreuses qu’en 2018 avec notamment le retour du Brésil. La Polynésie, terre du Va’a, sera également présente comme à chaque édition. La liste définitive des équipes devrait être divulguée à partir de début mars. Communiqué

Vendée Va'a en chiffres
 
• 3 jours de course
• 4 jours de fête
• 10e édition
• 30 équipes engagées venant des quatre coins du monde (Polynésie, Espagne, Italie, Brésil…)
• 50 animations pendant l'événement
• 128 000 km de course
• 200 bénévoles
• 250 rameurs
• 5 000 visiteurs par jour
• 45 000 coups de rame

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Attention aux arnaques avec un (faux) mail de remboursement d'impôt

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Attention aux arnaques avec un (faux) mail de remboursement d'impôt
PAPEETE, le 19 février 2019. Des internautes polynésiens ont reçu en début de semaine des faux mails au nom de la Direction des impôts. Sous prétexte de vous rembourser, le courriel vous demande de cliquer sur un lien. Ne le faites pas et supprimez directement ce mail.



Un mail de la Direction des impôts indiquant qu'elle veut vous rembourser, c'est incroyable et ça donne envie d'y croire ! Un de nos lecteurs nous a ainsi signalé avoir reçu ce mail. Le logo de la Direction des Impôts et des Contributions publiques est apposé dans le courriel.

Le mail indique "Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôt de 26 197,36 Fcfp". L'expéditeur demande ensuite de cliquer sur un lien "pour accéder au formulaire de votre remboursement d'impôt".

Mais attentif, plusieurs détails ont mis en garde notre lecteur. L'expéditeur "Impots-polynesie.gov.pf" présente en effet une adresse mail étrange "diop@reserve-aux-particuliers.com". Il a eu un bon réflexe et a bien fait de ne pas cliquer dessus.

Ce mail est en effet du phishing ("hameçonnage"). Cette technique a pour objectif de tromper les internautes afin de leur escroquer des sommes d’argent. Il consiste en l’envoi de messages (courriers électroniques) usurpant l’identité d’administrations ou de grands organismes et demandant à l’internaute de fournir des informations personnelles, notamment un numéro de carte bancaire.

"Ces courriers électroniques peuvent se présenter comme des messages provenant de l’administration fiscale. Le message peut être à l’entête ou à la signature de la Direction des impôts et des contributions publiques ou d’une autre administration polynésienne ou nationale", met en garde la DICP. "Il demande aux usagers de fournir leur numéro de carte bancaire ou de compléter leurs coordonnées personnelles."

"Ces courriels sont des faux. L’administration fiscale n’est pas à l’origine de ces envois. Le numéro de carte bancaire ou les références de vos comptes bancaires ne vous sont jamais demandés pour le paiement d’un impôt ou le remboursement d’un crédit d’impôt, ni pour compléter vos coordonnées personnelles"
, insiste la DICP.

Que faire si vous recevez un courrier électronique de ce type ?
Ne répondez pas à ce message
Ne cliquez pas sur les liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
Supprimez le message de votre boîte aux lettres.
D’un point de vue général, ne jamais communiquer par courrier électronique ou par téléphone de données personnelles et surtout pas votre numéro de carte bancaire.

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier postal ou électronique portant en-tête ou signature de la DICP, contactez la DICP au 40 46 13 13 ou par courriel à l’adresse : directiondesimpots@dicp.gov.pf.

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Sup surf - Poenaiki Raioha gagne le Sunset Beach Pro

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Sup surf - Poenaiki Raioha gagne le Sunset Beach Pro
En bref - Notre champion du monde ISA de Sup surf Poenaiki Raioha a remporté ce mardi 19 février le Sunset Beach Pro, étape du championnat du monde de la discipline qui s’est déroulée à Hawai’i. Il s’est imposé en finale, dans des vagues de deux mètres environ, avec un total de 17.27 sur 20 contre 11 pour Bernd Roediger, 6.07 pour Reis Wellington et 4 pour le Brésilien Caio Vaz. SB

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Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti

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Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti
PAPEETE, le 19 février 2019 - En tournée dans le Pacifique, la légende Engelbert Humperdinck fait escale à Tahiti. Celui qui a bercé la Polynésie avec ses chansons d’amour sera à To’ata en live ce dimanche.

"Après la Polynésie française, il partira directement pour la Nouvelle-Zélande et l’Australie", annonce Sonia Aline à propos d’Engelbert Humperdinck. C’est une chance pour les Polynésiens que de voir, en vrai, celui qui les a bercé des années durant avec ses chansons d’amour.

L’artiste est actuellement en tournée dans le Pacifique avec The Angel on my shoulder tour. Au total, il va assurer huit dates aux États-Unis, trois en Nouvelle-Zélande, quatre en Australie, une en Indonésie, une en Malaisie et quatre au Canada. Au cours de son périple, il a accepté de s’arrêter à Tahiti. Il n'a pas trouvé le temps pour la Nouvelle-Calédonie.

"Il n’est encore jamais venu ici, mais Gabilou et les Barefoot boys ont repris ses titres pendant longtemps", rappelle Sonia Aline.

Engelbert Humperdinck affiche une longue carrière de chanteur, près de 50 ans. Il a généré des ventes dépassant les 140 millions de disques. Parmi eux, il y a 64 albums d'or et 35 disques de platine.

Il est né Arnold George Dorsey en Inde, à Madras (aujourd’hui Chennai). Son père était un Britannique qui servait dans l’armée, sa mère une Indienne. Il s’est installé en Angleterre avec sa famille à l’âge de 10 ans.

Il a commencé à étudier la musique et à jouer du saxophone à 11 ans. Il a été lancé par Gordon Mills, le producteur de Tom Jones, alors qu’il avait 27 ans.

Il a joué quatre fois pour la Reine, plusieurs présidents et plusieurs chefs d’État. Grand ami d’Elvis Presley, c’est un crooner incontournable de Las Vegas. "Il a réussi à détrôner les Beatles de la première place des hit-parades avec son titre Release Me", indique Sonia Aline. En 1967, ce titre le fit connaître sur la planète toute entière.

Au cours de sa carrière, il a tout enregistré, des ballades romantiques aux chansons à thème de films, en passant par le disco, le rock et même le gospel. Sa voix a séduit des millions de fans à travers le monde.

Engelbert Humperdinck pour la 1ère fois à Tahiti
Pratique

Le dimanche 24 février à 19 heures place To’ata
Billets en vente à Carrefour (Punaauia, Faa’a, Arue), à Radio 1 Tahiti ou en ligne
Tarif : 5 000 Fcfp (places assises numérotées)


En savoir plus

Découvrez le site internet de l’artiste.

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Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises

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Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
PAPEETE, le 19 février 2019 - Pour protéger une colonie de 90 000 sternes fuligineuses aux Marquises de la menace du rat noir, quatre associations de protection de l'environnement, polynésiennes et internationales, ont uni leurs efforts pour éliminer le rat de l'îlot Teuaua, situé près des côtes de Ua Huka.

Le rat noir est une vraie plaie pour nos oiseaux sauvages. Ils dévorent les œufs et les poussins dans les nids, exterminent les plantes indigènes, et mettent en danger la survie même de nos espèces endémiques. Les associations de protection des oiseaux Société d'Ornithologie de Polynésie (SOP Manu), Island Conservation, BirdLife International et l'Association Vaiku'a i te manu o Ua Huka ont donc lancé un projet ambitieux de dératisation dans plusieurs îles et îlots aux Marquises.

Teuaua héberge la plus grande colonie d'oiseaux marins de Polynésie, qui rassemble 90 000 sternes fuligineuses. C'est donc par cet îlot dépendant de la commune de Ua Huka que les associations ont décidé d'entamer leur grand projet. Et les résultats viennent d'être publiés : après le traitement effectué en mai-juin 2017, le site est désormais déclaré totalement débarrassé du rat noir.

Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Pour Tehani Withers, gestionnaire du projet pour la SOP Manu, c'est un immense succès : "les deux îles, Teuaua et l’îlot voisin Hemeni aussi indemne de rats, forment ensemble un habitat essentiel pour la reproduction des oiseaux marins et offrent l'aperçu d’un écosystème côtier riche, un environnement autrefois prédominant aux Marquises. Les oiseaux de mer, souvent appelés les ingénieurs d’écosystèmes, sont essentiels au bon fonctionnement de ces derniers. Ils améliorent la fertilité des sols insulaires en transférant les nutriments marins au milieu terrestre. Ces nutriments se déversent ensuite dans l’écosystème marin par le biais de processus d’altération naturelle des sols, enrichissant les eaux environnantes, augmentant la productivité des coraux ainsi que la croissance et l’abondance des poissons."

Steve Cranwell, gestionnaire du Programme international des oiseaux de mer du Pacifique pour BirdLife, espère que la restauration de l'écosystème de Teuaua se fera naturellement : "nous sommes optimistes sur le fait que les oiseaux marins autrefois présents reviendront nicher sur ce site, maintenant que leur habitat est indemne de rats, ce qui permettrait d’accroitre la diversité des oiseaux marins et de protéger les espèces menacées, dont l’océanite à gorge blanche (Pita’e en langue marquisienne)."

300 MILLIONS DE FRANCS POUR DÉRATISER SIX AUTRES ÎLES

Jason Zito, spécialiste des projets de restauration à Island Conservation, regarde désormais vers l'avenir, en particulier la dératisation de nouvelles îles : "le projet de Teuaua démontre qu’il est possible d’éliminer les rats envahissants introduits aux Marquises. La restauration de cet îlot en particulier est considérée comme une étape importante vers la mise en place des projets de restauration sur des sites beaucoup plus vastes et complexes : Hatuta'a, Mohotani, Hatu Iti, Motu Oa, Motu Takahe et Fatu Uku. La restauration de Hatuta'a et Mohotani en particulier améliorerait les conditions de quatre espèces d’oiseaux terrestres et de deux espèces d’oiseaux de mer, toutes en voie de disparition aux Marquises."

Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Commencer par Teuaua était indispensable pour acquérir l'expertise logistique nécessaire à la suite de ce projet. Jason Zito décrit les difficultés que les associations ont rencontrées en traitant l'îlot : "le transport des personnes, du matériel et de l’équipement a été un défi permanent. À chaque débarquement, il a fallu sauter d’un bateau en mouvement, grimper à une corde pour atteindre un rebord rocheux d’un mètre de largeur, et ensuite escalader une falaise verticale de 10 mètres de haut pour accéder au plateau de l’île. (...) Une fois sur le plateau, il n’y a eu aucun répit avec les bombardements de fientes et les crissements des milliers de Sternes fuligineuses qui nous empêchaient de nous entendre ou même de penser."

Maintenant que Teuaua est indemne des rats, une opération financée par BirdLife et Island Conservation, les associations préparent désormais la restauration de six autres îles inhabitées des Marquises. Pour ce faire, elles cherchent le montant estimatif de 3 millions USD (318 millions de francs), requis pour mettre en œuvre ce projet. Il nécessitera un navire de soutien et un hélicoptère... Comme lors de la précédente action d'envergure de ces associations : la dératisation de six atolls des Actéons-Gambier en 2015, déjà par la SOP Manu, BirdLife et Island Conservation. Ce projet avait alors coûté 100 millions de francs.

(Crédit photos : Island Conservation)

L'importance culturelle de Teuaua
Des associations éradiquent le rat noir sur l'îlot Teuaua aux Marquises
Teuaua est un site culturel important pour la communauté de Ua Huka. Les œufs des sternes fuligineuses (kaveka en langue marquisienne) sont récoltés une à deux fois par an et, d’après les dires des habitants, c’est la présence de fruits sur les tumu 'uru (arbres à pain) de Ua Huka qui indique que les sternes vont pondre. Cette pratique perd de sa popularité puisque les nouvelles générations consomment de plus en plus d’aliments importés en provenance de Papeete. Cependant, il est tout de même important pour la population locale de disposer d’une ressource alimentaire en cas de pénurie d’approvisionnement. La récolte des œufs de kaveka est en outre une pratique culturelle marquisienne qui existe depuis des décennies et fait partie intégrante du patrimoine polynésien.


Qui sont les associations au cœur de cet ambitieux projet ?
La Société d’Ornithologie de Polynésie - Manu est une des deux plus grosses associations de protection de l'environnement Polynésie. Elle a pour objectif la protection des oiseaux de Tahiti et de ses îles ainsi que la préservation de leurs habitats. C'est un groupe d’ornithologues amateurs enthousiastes qui a fondé cette association non gouvernementale et sans but lucratif en juillet 1990.

BirdLife International est une ONG d'envergure mondiale. Elle est le fruit du partenariat entre des organisations de conservation qui s’efforcent de préserver les oiseaux, leurs habitats et la biodiversité mondiale en travaillant avec les communautés locales afin qu’il y ait une utilisation durable des ressources naturelles. "Ensemble, nous sommes 121 partenaires BirdLife dans le monde – un par pays ou territoire – et nous sommes en croissance. Nous sommes animés par notre conviction que les communautés locales, travaillant pour la nature dans leurs pays, mais connectées aux niveaux national et international par le biais de notre partenariat mondial, sont la clé du maintien de toute vie sur cette planète. Cette approche unique de locale à globale a un impact important et permet la mise en place de projets de conservation à long terme, pour le profit de la nature et des hommes" explique l'organisation. BirdLife est largement reconnu comme le leader mondial de la conservation des oiseaux.

Island Conservation est la seule organisation mondiale sans but lucratif de conservation dont l’objectif est d’empêcher les extinctions des espèces indigènes et ou endémiques en retirant les espèces envahissantes des îles. "Nous travaillons où la biodiversité et le risque d’extinction des espèces sont les plus importants – les îles. L’élimination d’une menace principale – les vertébrés envahissants – est l’une des interventions les plus critiques pour la sauvegarde des plantes et des animaux menacés et la restauration des écosystèmes insulaires. Une fois les espèces envahissantes éliminées, les espèces insulaires et les écosystèmes indigènes peuvent se rétablir, souvent avec peu d’interventions supplémentaires. Depuis 1994, IC et ses partenaires ont réussi à restaurer 63 îles dans le monde, bénéficiant à 1173 populations de 468 espèces et sous-espèces."

Vaiku’a i te manu o Ua Huka est une association créée en 2014 par les habitants de Ua Huka pour préserver la biodiversité de leur île et des îlots dépendants. Elle gère en particulier un ambitieux programme de biosécurité, à l'aide du chien chasseur de rats nommé Dora.

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Trois films, trois spectacles pour parler de la violence

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Trois films, trois spectacles pour parler de la violence
Papeete, le 19 février 2019 - La compagnie du Caméléon propose du 27 février au 17 mars, le festival Te Vevo – Le monde en écho- au petit théâtre de la Maison de la culture. Pendant trois semaines, la compagnie invite les spectateurs à se pencher sur trois sujets de société à travers trois films et trois spectacles vivants suivis d'un débat avec des intervenants locaux.

Le monde en écho pendant trois semaines à travers trois spectacles vivants, trois débats, trois films, c'est le concept du festival Te Vevo, organisé par la Compagnie du Caméléon qui se déroulera du 27 février au 17 mars au petit théâtre de la Maison de la culture. "L'idée du festival est de s'interroger sur des sujets de société à travers trois films et trois spectacles et de voir comment ils peuvent faire écho en Polynésie en organisant des débats avec les artistes, des intervenants locaux et le public. C'est un festival qui donne la parole à travers ses œuvres aux personnes qui œuvrent dans ces domaines", explique Guillaume Gay, de la Compagnie du Caméléon.
Ainsi pendant trois semaines, les thèmes de l'exclusion, de la violence et enfin de la violence sexuelle seront mis en exergue. Si les sujets de société retenus sont graves, "ils ne doivent pas être anxiogènes pour autant. Le festival n'est pas un forum sur l'exclusion", insiste Guillaume Gay. "Les spectacles sont également porteurs d'échanges, d'émotions, d'espoirs et de solidarité. Les thèmes sont traités avec délicatesse, parfois même avec humour".

"UN COTE OPTIMISTE AVEC L'ENVIE DE VIVRE"
Durant la première semaine du festival, le thème de l'exclusion sera abordé avec la projection du film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, qui a reçu la Palme d’or à Cannes en 2016, puis avec la représentation du spectacle Laïka, récompensé par le Meilleur Seul en scène et Prix de la critique 2016-2017.
Pendant un peu plus d'une heure, David Murgia sera sur les planches du Petit théâtre pour jouer le spectacle écrit et mis en scène par Ascanino Celestini. "On s'intéresse aux laissés-pour-compte du système capitalisme, à leur quotidienneté, à leur vie au long cours (…). On s'interroge sur nos sociétés modernes consuméristes. Cela est intéressant de la jouer ici, je ne sais pas à quoi ressemble la société polynésienne. Laïka est un spectacle poétique avec de l'émotion, de l'amour. Il s'y dégage un côté optimiste avec l'envie de vivre", avoue le comédien belge.
Lors de la deuxième semaine, le thème de la violence sera abordé avec le film Eléphant de Gus Van Sant, Palme d’or à Cannes en 2003 et la pièce Je vole… et le reste je le dirai aux ombres de la Compagnie Fouic. Ce spectacle tente de comprendre les raisons qui ont poussé Richard Durn, auteur de la tuerie du conseil municipal de Nanterre en 2002, à commettre un tel acte de violence.
Enfin, la troisième semaine parlera du sujet de la pédophilie avec Les chatouilles ou la danse de la colère, Molière 2016 du meilleur Seul(e) en scène et de son adaptation en film cette année par André Bescond et Éric Métayer.
Chaque représentation sera suivie d'un débat en présence du public, des artistes et des intervenants locaux afin d'apporter un éclairage sur ces différentes questions au sein de la société polynésienne.

Trois films, trois spectacles pour parler de la violence
Infos pratiques :

Spectacles - débats au petit théâtre de la Maison de la culture
Laïka : 28 février, 1er et 2 mars à 19h30, le 3 mars à 17h
Meilleur Seul en scène - Prix de la critique 2016-2017
1h10 à partir de 12 ans.
Je vole… et le reste je le dirai aux ombres : Les 7, 8 et 9 mars à 19h30, le 10 mars à 17h
1h25, à partir de 12 ans.
Les chatouilles ou la danse de la colère : Les 14, 15 et 16 mars à 19h30, le 17 mars à 17h
Molière 2016 du meilleur Seul(e) en scène
1h40 à partir de 12 ans.
Projections - débats au petit théâtre de la Maison de la culture
Moi, Daniel Blake : mercredi 27 février à 18h30 (Palme d’or au Festival de Cannes 2016 ; César 2017 du meilleur film étranger). A partir de 10 ans.
Elephant : mercredi 6 mars à 18h30 (Palme d’or au Festival de Cannes 2003). Interdit au moins de 12 ans.
Les chatouilles : mercredi 13 mars à 18h30 (Nommé à 5 reprises aux Césars 2019). Suggéré à partir de 14 ans.

Tarifs
Théâtre : entre 2 500 francs et 4 000 francs
Cinéma : 1000 francs
Pass individuel adulte : 10 000 francs
Pass Festival étudiants / - 18 ans : 6 000 francs
Le Pass Festival donne accès à une représentation de chacun des spectacles et à chacune des projections.
Billets en vente dans les Carrefours Arue, Faa'a, Punaauia, à Radio 1 Fare Ute, et en ligne sur ticket-pacific.pf.
Garderie au théâtre : 1000 francs

Toutes les infos sur : www.cameleon.pf/

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Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale

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Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
PARIS, le 19 février 2018. Fin mars, les députés examineront la réforme du statut d'autonomie qui reconnaît le rôle joué par la Polynésie française dans le développement de la capacité de dissuasion nucléaire française. Une mesure essentiellement symbolique. Le statut a aussi été toiletté pour faciliter le fonctionnement des institutions.



Le Sénat a donné son feu vert ce mardi à la réforme du statut d'autonomie qui reconnaît le rôle joué par la Polynésie française dans le développement de la capacité de dissuasion nucléaire française, une mesure de portée essentiellement symbolique.

Le projet de loi organique modifiant le statut a été adopté en première lecture à l'unanimité, lors d'un vote solennel, par 343 voix. Dans la foulée, le Sénat a également adopté à main levée un second texte qui a pour but de faciliter la sortie de l'indivision. "Ces deux projets de loi ont été enrichis par de nombreux amendements adoptés (...) La tâche a été rude mais nous repartions au fenua avec un sentiment du travail bien accompli au titre de ce toilettage statuaire", a souligné Lana Tetuanui. "La reconnaissance du fait nucléaire inscrite dans la loi est un grand pas de l'Etat et pour laquelle nous n avons pas ménagé nos efforts. Le fait nucléaire fait partie de notre histoire. Il constitue la pierre angulaire de l'Accord de l'Elysée. (...) Cette reconnaissance qu'apporte la loi organique est ainsi profondément symbolique et largement méritée pour ne pas dire légitime."


Le rapporteur de la commission des Lois du Sénat, Mathieu Darnaud (Les Républicains), a salué le travail de concertation réalisé "afin que la navette parlementaire soit aussi consensuelle que rapide". Cela "sans avoir immolé les nécessaires réformes sur l'autel du compromis".

Si tous les groupes ont voté pour ces deux textes, des remarques ont néanmoins été émises. La sénatrice Europe-Écologie-Les Verts Esther Benbassa a ainsi souligné "Nous regrettons que l'on ne fasse pas mention d'un véritable investissement de l'Etat afin de réparer les nombreux préjudices écologiques subis dans les îles (par les essais nucléaires). "Sur le plan environnemental, il présente une autre lacune celle de l'absence de normes protectrices de la biodiversité encadrant les activités exploration et d'exploitation minière des eaux intérieures polynésiennes. Ces dernières à terme appauvrissent les fond marins de l'océan Pacifique notamment l'exploitation mercantile des gisements des terres rares."

"L'unanimité démontre que les deux textes sont de grande qualité", a estimé pour sa part la ministre des Outre-mer Annick Girardin, soulignant qu'ils "marquent un renouveau des relations entre l'Etat et la Polynésie française".
La ministre a aussi précisé que l'Etat lancera un travail sur la lisibilité du droit en Polynésie française. On y associera l'ensemble des acteurs.
Le texte est désormais sur le bureau de l’Assemblée nationale qui en débutera l’étude à la fin du mois de mars.

Intervention de Lana Tetuanui

Lana Tetuanui, sénatrice
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
« Il faut toujours demander 100 pour espérer 50 »

« Nous sommes venus ici à Paris, bien déterminés à défendre et obtenir ne serait-ce que des améliorations du fonctionnement et des clarifications des compétences dûment réparties entre nos diverses institutions.
Nous avons toujours gardé à l'esprit, dans nos discussions, un vieil adage si cher à nos pères : « il faut toujours demander 100 pour espérer 50 »...
Ce projet de loi et ce projet de loi organique, fruits d'intenses discussions, marquent une véritable avancée pour la Polynésie française. La tâche a été rude, mais nous repartirons au fenua, avec un sentiment du travail bien accompli.
La reconnaissance du fait nucléaire, pierre angulaire de l'accord de l'Élysée, devait être inscrite dans le marbre. L'installation du centre des expérimentations atomiques, puis l'arrêt des essais nucléaires en 1996 ont profondément marqué notre économie insulaire. En dépit de la reconversion aussitôt engagée par le Pays, avec le soutien de l'État, les impacts sanitaires, environnementaux et économiques du nucléaire se font toujours sentir.
Cette reconnaissance symbolique, apportée par le projet de loi organique, est méritée pour ne pas dire légitime, madame la ministre.
»

Mathieu Darnaud, sénateur Les Républicains
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
«Un texte négocié sans sacrifier l'ambition de réforme »
« Tous les acteurs concernés ont fait converger leurs vues pour une navette parlementaire aussi consensuelle que rapide.
Grâce à cela, nous avons élaboré un texte négocié sans sacrifier l'ambition de réforme. La reconnaissance, dans la loi organique, de la contribution de la Polynésie française à la dissuasion nucléaire, pierre angulaire de système de défense est juste, au regard du rôle de ce Pays d'outre-mer qui a ainsi contribué à porter la voix de la France dans le monde. Il fallait donc reconnaître ceux qui ont subi dans leur chair les conséquences de ces essais nucléaires.
(…) Le texte libère aussi les institutions de l'épée de Damoclès d'une disposition ubuesque, aux termes de laquelle la démission de trois de ses membres déclenche la dissolution de l'Assemblée de Polynésie française. »

Esther Benbassa, sénatrice Europe-Écologie-Les Verts
Le toilettage du statut sera examiné dans un mois à l'Assemblée nationale
« Silence sur la dépollution des atolls»

« Le texte fait (…) silence sur la dépollution des atolls concernés et sur les préjudices écologiques subis dans les îles, tels l'appauvrissement des fonds marins dû à l'exploitation mercantile des « terres rares » utilisées pour la fabrication de produits de haute technologie et la surexploitation des métaux. Les mesures contraignantes des conventions internationales auxquelles nous sommes parties doivent pourtant s'appliquer.
Le texte s'attaque toutefois à un autre problème : les lacunes de l'état civil et du cadastre. La souplesse introduite dans les sorties d'indivision est à saluer.
Ces textes permettront enfin d'améliorer la stabilité des institutions polynésiennes et de redynamiser le tissu économique local. »

Annick Girardin, ministre des outre-mer
« Un renouveau dans les relations entre l'État et la Polynésie »

L'unanimité de vote montre que ces textes sont de qualité, établis dans la confiance et le respect mutuel. (…).
Ces textes marquent un renouveau dans les relations entre l'État et la Polynésie française. Je souhaite que la dynamique engagée se poursuive.
L'État prend des engagements importants pour l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, dont le dispositif a été refondu en 2018, pour la sécurisation des atolls, avec 100 millions d'euros d'investissements et l'accompagnement économique de la Polynésie française.
Les textes sont aussi une illustration du principe de différenciation voulu par le président de la République, qui doit s'appliquer à la Polynésie française plus qu'ailleurs. »

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600 kg de crevettes bleues volés à Mitirapa

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600 kg de crevettes bleues volés à Mitirapa
TOAHOTU, le 19 février 2019 - Les faits se sont tenus il y a quelques semaines, dans la ferme que gère Toa Vivish. Quatre vols ont ainsi été commis sur ses deux sites d'élevage. Aujourd'hui, le jeune entrepreneur de 28 ans a investi dans du matériel de sécurité pour que ces vols cessent.

En un mois, ce ne sont pas moins de 600 kilogrammes de crevettes bleues qui ont été volés à Mitirapa, dans la ferme de Toa Vivish.

Une perte conséquente qui représenterait environ deux mois de travail et deux mois de Smig pour deux personnes, et les larcins ont l'air bien rodés. "Les filets ont été relevés, puis attachés vers le haut pour concentrer les animaux, comme cela, ils peuvent les pêcher plus rapidement et facilement", détaille Toa Vivish, aquaculteur. Une méthode qui est employée justement par Toa et son équipe. "C'est exactement la technique que nous employons pour récolter. Je n'accuse pas les pêcheurs, mais ceux de Papeari et de Toahotu sont juste en face. Donc, ils peuvent nous voir de chez eux. À mon avis, c'est quelqu'un qui a beaucoup observé notre façon de faire", poursuit le jeune homme.

Du coup, pour se protéger, Toa a dû investir dans du matériel de sécurité, mais ce n'est pas tout. "On va accentuer notre surveillance, on va faire des rondes de nuit et on va installer un fare sur l'eau, où quelqu'un pourra dormir. On mettra également un système de sécurité et d'alarme", précise l'aquaculteur.

Et mettre un gars sur place, représentera une charge supplémentaire pour Toa, "c'est douze heures de salaire en plus par jour et c'est aussi un investissement dans le matos de sécurité, en plus du carburant pour les rondes. C'est un investissement surtout moral, parce qu'il va falloir y aller, et pendant les pluies et la nuit, ça ne va pas être facile".

Mais Toa n'a pas le choix, s'il veut sauver son activité, il doit forcément passer par ces nouveaux investissements. "C'est vraiment dommage, parce que le citoyen polynésien était, pour moi, quelqu'un de souriant et d'accueillant. Là, j'ai l'impression que notre population change de plus en plus, on se rapproche de plus en plus des pays étrangers et ce n'est pas ce qu'on veut voir chez nous", regrette-t-il.

Après six ans et demi d'activité intense, le moral du jeune entrepreneur a pris un coup. Mais pas question pour lui de baisser les bras, surtout que depuis le lancement de son activité, il a connu des douloureux épisodes. "On a connu des pertes d'élevage vis-à-vis des paramètres iso techniques. On a eu des intempéries, on a traversé plusieurs contre-faces de l'aquaculture. Donc, ce ne sont pas les vols qui vont nous arrêter, mais cela nous rend encore plus forts."

Jusqu'à l'année dernière, Toa produisait cinq tonnes de crevettes à l'année. "Mais là, nous sommes toujours en agrandissement et on espère produire 30 tonnes à l'année", conclut le jeune aquaculteur.

Toa vend ses crevettes bleues aux particuliers uniquement. Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur ses tarifs, rendez-vous sur sa page facebook "Mitirapa Blue Pearl Shrimp;.

Reportage vidéo en français

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Croisières : 2018, une année exceptionnelle

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Croisières : 2018, une année exceptionnelle
PAPEETE, le 19 février 2019 - La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau a présenté hier après-midi le bilan de l'activité des croisières au fenua. Selon les statistiques, l'année 2018 est une année exceptionnelle, "puisque nous avons accueilli plus de 1 100 escales". Pour continuer sur cette lancée, le pays sera représenté lors de la Seatrade Cruise Global 2019 qui se tiendra à Miami en avril.

"Le port de Papeete est désormais le 4e port de tête de ligne au niveau national, et le 3e dans le Pacifique", indique la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau.

Un constat rassurant pour le fenua, puisque la Polynésie a su se restructurer face aux différentes difficultés rencontrées. Et de 2012 à 2016, les escales ont même doublé, l'année 2018 reste, cependant, une année exceptionnelle, "puisque nous avons accueilli plus de 1 100 escales", explique Nicole Bouteau, et de rajouter : "C'est un travail de structuration depuis dix ans, avec l'ensemble des partenaires publics et privés. Le ministère du Tourisme travaille avec le service du Tourisme et Tahiti Tourisme, mais aussi avec ce partenaire incontournable, le Tahiti Cruise Club que nous accompagnons dans le développement de ce secteur d'activité."

Et pour obtenir de bons résultats, il a fallu notamment s'allier avec les Pays du Pacifique. "Quand ils sortent de nos îles, ils peuvent leur proposer d'autres destinations. Par exemple, si un passager veut aller en Australie, personne ne va acheter une croisière où on passe sept jours à bord à ne rien faire. Donc on va vendre toutes les îles du Pacifique, ce qui fera 17 jours de croisière où on va faire 9 touchers avant d'arriver en Australie. Et là, on vend l'exotisme, c'est-à-dire qu'on va visiter en plus les Cook, les Samoa… Donc, on garde un lien avec le Pacifique. C'est une manière pour nous d'avoir plus de visibilité pour la destination. Si on avait juste la marque Tahiti et Bora Bora, ce ne serait pas pareil. Avec toutes les îles du Pacifique, on est plus important pour les compagnies. Les croisiéristes viendront voir sept pays différents, c'est intéressant", précise Bud Gilroy, président du Tahiti Cruise Club.

Le premier marché émetteur reste les États-Unis. "C'est une clientèle qui dépense beaucoup et qui repart avec des souvenirs", indique Bud Gilroy.

Pour l'année 2019, ce sont un peu plus de 1 000 escales qui sont prévues, dont 118 têtes de ligne sur Papeete.

Et pour continuer sur cette belle lancée, le fenua sera également représenté à la Seatrade Cruise Global 2019 qui se tiendra au mois d'avril à Miami. C'est le plus grand salon professionnel mondial de l'industrie de la croisière.


Croisières : 2018, une année exceptionnelle
Nicole Bouteau
Ministre du Tourisme

Pourquoi avez-vous décidé de suspendre le projet de terminal de croisière ?

"Le Pays a souhaité que l'on revoie le programme d'aménagement de ce terminal. Le gouvernement a estimé que l'enveloppe consacrée à cet aménagement était beaucoup trop importante. Donc, le projet a été redimensionné et on prend un peu de retard. Mais, ça n'empêche pas les navires de faire escale et d'être en tête de ligne en Polynésie."

Comment expliquez-vous les bons résultats dans le secteur des croisières ?
"C'est une action qui date depuis dix ans, nous avons mis en place des dispositifs incitatifs et nous avons créé de nouvelles escales. Nous avons structuré celles qui existaient, la dernière en date est celle de Vairao, puisque nous pouvons désormais accueillir des navires de croisière de petite capacité sur la Presqu'île de Tahiti. C'est également la défiscalisation locale qui a été ouverte au secteur de la croisière."

À chaque arrivée de paquebot, l'éternel problème de la circulation des voitures. Que faire pour y remédier ?
"C'est un travail en étroite collaboration avec la ville de Papeete qui a mis en place des médiateurs urbains aux escales les plus importantes, c'est-à-dire avec les navires de grande capacité. Nous avons des agents de proximité sur les passages piétons qui canalisent les passagers, puisqu'on avait des traversées en continu. Mais à terme, dans le cadre de la réalisation du terminal de croisière, il y aura une passerelle au-dessus de la voie pour rejoindre le centre-ville de Papeete. Ce terminal devrait être fini en 2021, et l'enveloppe qui sera allouée à ce projet est de 700 millions de francs."


Croisières : 2018, une année exceptionnelle

Croisières : 2018, une année exceptionnelle

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Les tāvana des Raromata'i en séminaire jusqu'à jeudi

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Les tāvana des Raromata'i en séminaire jusqu'à jeudi
HUAHINE, le 19 février 2019 - Organisé par le Syndicat pour la promotion des communes, ce séminaire leur permettra d'échanger sur divers thèmes, dont l'eau potable, la restauration scolaire ou encore le nouveau mode électoral pour les communes associées.

Durant trois jours, les tāvana des Raromata'i se retrouveront à l'école de Fare à Huahine, pour travailler sur divers thèmes.

Ce séminaire intra archipels est organisé par le syndicat pour la promotion des communes (SPC) et il a pour objectif d'informer les élus d'un même archipel sur l'actualité communale.

Jusqu'à demain, les élus des Raromata'i "pourront se familiariser avec la sécurité informatique, ainsi que le RGPD (Règlement général pour la protection des données, NDLR), faire un suivi des projets restauration scolaire évoqués lors du séminaire de l’an dernier, connaître
les actions à réaliser pour répondre aux exigences de la réglementation en matière d’eau potable
", indique un communiqué.

Et de conclure : "Le deuxième jour sera consacré aux finances et la fiscalité communale. Le troisième jour sera dédié à de l’information sur des sujets tel que les règles de la communication pré-électorale, le pouvoir de police du maire notamment en matière de nuisances sonores, chiens errants, surveillance baignades et enfin le nouveau mode d’élection dans les communes associées."

Tous les archipels seront ainsi visités par le SPC pour débattre de divers sujets d'actualité.

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Tamatoa Alfonsi sera jugé le 2 avril

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Tamatoa Alfonsi sera jugé le 2 avril
PAPEETE, le 19 février 2019 - Tamatoa Alfonsi a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete devant lequel il devait notamment répondre de faits d’ « importation » et de « tentative d’importation » de stupéfiants et d’ « association de malfaiteurs ». L’affaire ayant été renvoyée au 2 avril prochain, Tamatoa Alfonsi a été maintenu en détention provisoire.

Tamatoa Alfonsi, qui avait été interpellé en novembre 2017 au Mexique en possession de 220 grammes d’ice, a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel. L’homme, qui se trouve en état de récidive légale, a été condamné en son absence à quatre ans de prison en mars 2018. Il devait aujourd’hui répondre de faits d’importation et de tentative d’importation dans le cadre de l’affaire dite « Papy Ellis ».

Si Tamatoa Alfonsi a demandé un renvoi ce mardi, il a tout de même profité de sa comparution pour exprimer le désir de voir sa fille. Il appartiendra à la justice de lui accorder un droit de visite.

Tel que l’avait requis le procureur de la République, qui a rappelé que l’ « exil » du prévenu au Mexique avait été organisé pour « continuer à se livrer au trafic », Tamatoa Alfonsi a été maintenu en détention provisoire dans l’attente de sa prochaine comparution le 2 avril prochain.

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Autriche: ce demi-jour férié qui fait râler

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Autriche: ce demi-jour férié qui fait râler
Vienne, Autriche | AFP | mercredi 20/02/2019 - Un pays qui instaure un demi-jour férié supplémentaire pour tous les salariés et suscite le mécontentement général ? Ça se passe en Autriche où la décision de faire du vendredi précédant le week-end de Pâques une journée à moitié chômée fait l'unanimité contre elle.

Le gouvernement autrichien pensait avoir trouvé un compromis acceptable pour se conformer à une récente décision de justice européenne le contraignant à réviser le régime du vendredi saint dans les entreprises : la journée de travail s'arrêtera désormais à 14h00, a décidé la coalition entre conservateurs et extrême-droite.
Mais mercredi, au lendemain de l'annonce qui faisait les titres de la presse nationale, les critiques pleuvaient sur cette nouvelle organisation valable dès le 19 avril prochain.
Les membres des Eglises évangéliques, qui jusqu'ici bénéficiaient de toute la journée fériée, jugent injuste la solution présentée ; le patronat la juge trop coûteuse tandis que les syndicats estiment que le gouvernement "se moque" des salariés.
"Un jour férié qui commence à 14h00 un vendredi où de toute façon beaucoup de salariés finissent de travailler à la mi-journée est ridicule", a réagi Bernhard Achitz, membre du bureau de la Confédération autrichienne des syndicats (ÖGB).
La journée de travail commençant généralement tôt en Autriche, beaucoup de salariés ont l'essentiel de leurs heures quotidiennes derrière eux lorsque sonne 14h00. A cela s'ajoute l'usage dans de nombreuses entreprises autrichiennes de terminer la semaine le vendredi en début d'après-midi.
"Les commerces pourront-ils rester ouverts durant la demi-journée fériée ?", s'interrogeait le quotidien Die Presse, alors que le régime d'ouverture des magasins est étroitement encadré en Autriche.
Les réseaux sociaux ont relayé les critiques sur un mode plus léger, certains ironisant sur un "vendredi à moitié saint", d'autres imaginant Jésus "mort de rire" devant le compromis trouvé. Le vendredi saint précédant le dimanche de Pâques marque pour les chrétiens le jour de la crucifixion et de la mort du Christ.
Dans une décision rendue fin janvier, la Cour de justice de l'UE (CJUE) avait qualifié de discriminatoire la législation autrichienne prévalant jusqu'ici et réservant aux seuls membres de certaines églises chrétiennes l'octroi d'un jour férié à l'occasion du vendredi saint. Ce régime spécial ne bénéficiait qu'aux Eglises protestantes des confessions d'Augsbourg et helvétique, Eglise vieille-catholique et Eglise évangélique méthodiste.

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Du fioul s'échappe du vraquier échoué sur un récif du Pacifique

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Du fioul s'échappe du vraquier échoué sur un récif du Pacifique
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 19/02/2019 - Du fioul a commencé à s'échapper du vraquier échoué sur un récif corallien au large de l'archipel des Salomon, non loin d'un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ont affirmé mercredi des habitants.

Le MV Solomon Trader a heurté le fond le 5 février alors qu'il était en train de recevoir un chargement de bauxite sur l'île Rennell, le plus grand atoll surélevé du monde, dont le tiers sud-est figure sur la liste du patrimoine mondial.
Les conditions de mer, très formée en raison du passage du cyclone Oma, ont empêché toutes les tentatives de sauvetage du bateau de 225 mètres de long.
"Nous commençons à voir une nappe", a déclaré à l'AFP un habitant, Derek Pongi. "Elle n'est pas si grande que ça mais c'est dur à dire parce que la météo est encore mauvaise".
Longue de 85 km pour une quinzaine de large, l'île Rennell se trouve à 240 km au sud de Honiara, la capitale des Salomon.
M. Pongi a dit redouter une catastrophe écologique de grande ampleur. "Les gens vivent ici de la mer", a-t-il dit. "Cela leur rendrait la vie très dure".
Le vraquier transportait de la bauxite, mais tout navire de cette taille embarque nécessairement une énorme quantité de carburant, un fioul lourd particulièrement polluant.
Selon le journal Island Sun News, le propriétaire du bateau battant pavillon hongkongais, Bintan Mining, a dépêché sur les lieux des spécialistes d'Australie et des Etats-Unis. 
L'Australie a indiqué travailler avec les autorités des Salomon pour impliquer l'affréteur du navire, son propriétaire et son assureur dans l'opération de renflouement.
"L'Australie a mené une inspection aérienne du vaisseau et fourni les résultats aux autorités des Salomon", a annoncé dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Canberra "a également dépêché un expert pour assister le gouvernement des Salomon dans les étapes suivantes".

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Craintes de marée noire sur un récif du Pacifique

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Craintes de marée noire sur un récif du Pacifique
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 18/02/2019 - Un vraquier pris au piège sur un récif corallien au large de l'archipel des Salomon dans le Pacifique est ballotté dans une mer démontée par un cyclone tropical, faisant craindre un désastre environnemental. 

Selon les autorités, une brèche est déjà apparue dans la coque du MV Solomon Trader, qui s'est échoué le 5 février. D'après des informations de presse non confirmées, du carburant s'écoule du navire.
Le vraquier de 225 mètres de long a heurté un récif proche de l'île Rennell, le plus grand atoll surélevé du monde dont une partie est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. 
Le Bureau de gestion des catastrophes naturelles (BGCN) de l'archipel a déclaré à Radio New Zealand que les efforts des secours étaient entravés par la présence dans la région du cyclone Oma.
"Le bateau est toujours sur le récif et de l'eau pénètre dans la salle des machines, ce qui veut dire qu'il y a une brèche dans la coque", a dit le directeur de ce service Loti Yates.
Le vraquier transportait de la bauxite mais une large quantité de carburant pour alimenter les moteurs se trouve vraisemblablement à bord. Il n'y a "aucun signe de déversement" de carburant, a assuré M. Yates.
Toutefois, d'après le journal britannique The Guardian, qui cite des sources gouvernementales, une nappe a été formée par des écoulements.
Selon le journal Island Sun News, le propriétaire du bateau battant pavillon hongkongais, Bintan Mining, a dépêché sur les lieux des spécialistes d'Australie et des Etats-Unis. 
"Dès que le temps le permettra, les secouristes espèrent renflouer le navire, procéder à de nouvelles évaluations et déterminer les possibilités de mettre le navire en cale sèche", a déclaré la compagnie citée par le journal.
Le LGCN, l'Autorité des secours maritimes et la police des Salomon n'étaient pas joignables dans l'immédiat. Le gouvernement australien, qui contribue aux efforts des secours selon la presse, s'est refusé à tout commentaire.

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Nouvelle-Calédonie: Plainte pour agression sexuelle contre l'ambassadeur de France au Vanuatu

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Nouvelle-Calédonie: Plainte pour agression sexuelle contre l'ambassadeur de France au Vanuatu
Paris, France | AFP | mardi 19/02/2019 - Une plainte pour agression sexuelle a été déposée contre l'ambassadeur de France au Vanuatu, Juddes Robby, par une responsable d'un syndicat de petites entreprises, après des soupçons d'attouchements commis lors d'une soirée à Nouméa, a-t-on appris mardi d'après la plainte que l'AFP a pu consulter.

Les faits se seraient produits le 11 février, lors d'une soirée organisée à l'occasion du sommet économique Nouvelle-Calédonie-Vanuatu, réunissant des chefs d'entreprises et des représentants politiques. La plainte a été déposée le 14 février au commissariat de Nouméa.
La victime, une chef d'entreprise, a expliqué dans sa plainte, qu'elle avait senti "alors qu'elle était debout et avait rejoint un groupe de fumeurs", que "l'on me caressait les fesses. En me retournant j'ai vu que c'était M. Robby l'auteur de ce fait", qui se dirigeait vers le bar. "Sur le moment je n'ai pas réagi, parce que je pensais qu'en raison du nombre de personnes, il n'avait peut-être pas fait exprès".
Un peu plus tard, "M. Robby m'a abordé en me caressant le dos et une nouvelle fois les fesses", et "m'a demandé de lui laisser absolument mes coordonnées", ajoute-t-elle. "Là j'ai rapidement compris que le premier fait n'était pas un acte involontaire et que j'étais victime d'une atteinte à ma personne", ajoute la victime, qui dit avoir "repoussé +diplomatiquement+" l'ambassadeur.
Elle précise dans sa plainte avoir alerté le Quai d'Orsay sur ces faits, et que l'administration l'a informée qu'une enquête administrative allait être ouverte.
Dans une attestation conjointe à la plainte, que l'AFP a également pu consulter, la victime affirme qu'"une autre victime a également déposé plainte".
"Ce comportement d'un représentant de l’État au sein de la région Pacifique est inacceptable et détériore l'image de la France à l'étranger", explique la chef d'entreprise.
La Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu ont signé le 13 février le cadre d'un accord de libre-échange, qui portera sur une liste définie de produits pouvant être échangés sans restriction douanières ou quantitatives.

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Au Mexique, les vols commerciaux du président font trembler police et équipage

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Au Mexique, les vols commerciaux du président font trembler police et équipage
Mexico, Mexique | AFP | mardi 19/02/2019 - Il voyage en classe économique, se laisse photographier par les passagers, à peine protégé par ses assistants : le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador met à rude épreuve les nerfs de la police et de l'équipage quand il prend place à bord d'un vol commercial. 

"Bien sûr, toutes les photos que vous voudrez", répond en souriant le président, connu aussi sous l'acronyme AMLO, lorsqu'une femme l'intercepte dans le hall de l'aéroport de Mexico alors qu'il s'apprête à embarquer à destination de l'Etat de Sinaloa (ouest), un des plus violents du pays. 
En quelques secondes, un attroupement se forme autour du chef de l'Etat, qui avait promis pendant sa campagne de ne voyager qu'en vols commerciaux. L'avion présidentiel de son prédécesseur Enrique Peña Nieto, un Boeing Dreamliner 787-8 qui avait coûté 218 millions de dollars, est d'ailleurs en vente aux Etats-Unis. 
Malgré les menaces directes formulées par les "huachicoleros", ces bandes criminelles qui s'enrichissent en faisant du trafic d'essence et qu'AMLO s'est engagé à éradiquer, il a ordonné, depuis sa prise de fonction le 1er décembre, au millier de militaires qui formaient les escortes de ses prédécesseurs de travailler "au bénéfice du peuple". 
Il les a remplacés par une équipe d'assistants réputés pour leur loyauté, mais dont aucun n'est spécialiste des questions de sécurité. Lors du voyage pour Sinaloa, ces trois femmes et deux hommes sont bien occupés à repousser les journalistes et prient les admirateurs de laisser le président tranquille une fois qu'ils ont pris leur photo.
Selon l'institut de sondage Mitofsky, M. Lopez Obrador, premier président de gauche du pays, bénéficie de 80% d'opinions favorables. Un record de popularité pour un président mexicain. Il a notamment su séduire en promettant de réduire son salaire et celui des hauts-fonctionnaires. 
 

- Coeur et trèfle -

 
Sa détermination à voyager comme tout le monde prend une tournure insolite lorsqu'il s'agit de passer les contrôles de sécurité de l'aéroport. Se montrant attentif envers les employés, il se déleste de son téléphone portable, de quelques pièces de monnaie et, comme tous les autres passagers, de sa ceinture. 
De loin, un policier fédéral chargé de la surveillance du terminal observe la scène. "Le pire c'est lorsqu'il doit traverser tout l'aéroport pour embarquer (...) Les gens se ruent sur lui. Si quelqu'un veut un jour lui faire du mal, nous ne pourrons rien faire", expose l'officier sous couvert d'anonymat. 
Dans la file d'attente pour embarquer, AMLO est aussi une proie facile pour les journalistes. "Vous portez au moins un gilet pare-balles ?", l'interroge un reporter de l'AFP. 
"J'ai de nombreuses protections. Voici un bouclier !", répond le président en montrant une image du Coeur sacré de Jésus. Parmi ses autres amulettes, un trèfle et un dollar que lui a donnés un migrant mexicain. 
A bord de l'avion, une fois installé sur son siège, il continue d'accorder des selfies aux passagers qui le demandent. Parmi eux, Carmen Diaz, 52 ans, qui se rend à Sinaloa pour une fête familiale : "Jamais je n'aurais pensé que je voyagerais un jour avec le président. Une fois je m'étais dit que cela serait moins sûr pour les passagers (...), mais c'est le contraire, car le vol est davantage sécurisé", estime-t-elle. 
Alejandra Martinez, une hôtesse, se montre moins enthousiaste. "C'est horrible. Les passagers ne tiennent aucun compte des instructions de sécurité. Ils se lèvent de leur siège, même pendant les turbulences et les journalistes ne comprennent pas que leur caméra peut se transformer en un projectile si l'avion subit un imprévu", s'agace-t-elle.
A la descente de l'avion, le président est accueilli par une foule de partisans, mais aussi par les épouses en colère de policiers tombés dans la lutte contre les narco-trafiquants. Sans prendre le temps de les écouter, il traverse la foule et se dirige, sous bonne garde, vers le convoi escorté du gouverneur régional. 

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Page enfant : c’est la journée de la baleine !

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Page enfant : c’est la journée de la baleine !
PAPEETE, le 19 février 2019 - Chaque année, le 19 février est une journée qui donne un coup de projecteur sur les baleines en particulier et les mammifères marins en général. Ces animaux, menacés, évoluent dans tous les océanes du monde, certains croisent dans nos eaux. Les connais-tu vraiment ?

Les baleines sont des mammifères marins de grande taille qui appartiennent aux cétacés. Le terme cétacé est issu du grec ancien, il pourrait se traduire par "gros poisson de mer". Ce sont les bélugas, les cachalots, les narvals, les orques, les marsouins, les baleines, les dauphins…

Au passage, pourrais-tu définir le terme de mammifère ? Il s’agit d’un groupe d’animaux vertébrés qui donnent à manger à leurs petits avec du lait fabriqué par les glandes mammaires (chez les humains ce sont les titi).

L’allaitement est le premier élément déterminant des mammifères, mais il y en a d’autre. La plupart des mammifères ont le sang chaud (sauf par exemple l’écureuil terrestre de l’Arctique dont le sang peut descendre jusqu’à… - 2,9 degrés Celsius !), ils ne pondent pas d’œufs (sauf l’ornithorynque ou bien encore l’échidné), ils ne volent pas (sauf la chauve-souris), ils ont des poils ou de la fourrure (sauf les dauphins et baleines), ils ont des poumons.

Si les mammifères possèdent des poumons, ils ne peuvent donc pas respirer sous l’eau comme les poissons. C’est pourquoi les baleines (comme les dauphins, les orques…) remontent régulièrement à la surface. Ils possèdent un évent (une ouverture sur le sommet de la tête) qui s’ouvre en surface pour laisser entrer l’air.

De ce fait, les baleines n’expulsent jamais d’eau de leur évent car il ne peut pas y avoir d’eau dans les poumons. Si tu aperçois un nuage au-dessus des baleines, sache que c’est un mélange de gaz et de gouttelettes d’eau. Ce jet peut aller jusqu’à 720 km/h. Nous les hommes, nous remplaçons entre 10 et 15 % de l’air de nos poumons à chaque respiration, la baleine en remplace jusqu’à 90%. Elle peut ainsi faire des apnées jusqu’à 30 minutes.

Il existe 87 espèces de cétacés dans le monde. Un tiers de ces espèces fréquente nos eaux (rorquals, dauphins, orques, baleines).

Il y a notamment la baleine à bosse qui vit en Antarctique et vient nous voir entre juin et octobre pour mettre bas. Consacrer une journée à ces animaux, c’est rappeler qu’ils vivent à nos côtés, qu’ils méritent le respect. Nous n’avons qu’une seule planète, partageons-là.

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Vaimalama Chaves au fenua

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Vaimalama Chaves au fenua
PAPEETE, le 19 février 2019. Vaimalama Chaves, Miss France 2019, est au fenua depuis le début de la semaine. Elle a partagé sur son compte Instagram quelques photos depuis son retour.


Vaimalama Chaves au fenua
Espérons que Vaimalama Chaves pourra bien se reposer. Depuis son couronnement mi-décembre, elle enchaîne les interviews dans les médias.

Aucun événement public avec Miss France 2019 n'est programmé pour le moment.


Vaimalama Chaves au fenua

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Le Nukuhau de nouveau dérouté

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Le Nukuhau de nouveau dérouté
PAPEETE, le 19 février 2019 - Le caboteur Nukuhau qui devait se mettre à l'abri sur l'atoll de Makemo a de nouveau été dérouté ce mardi vers l'île de Raroia. Le quai de la première île étant déjà occupé par le navire Maris Stella qui s'est abrité en raison des mauvaises conditions météo.

La SNP propriétaire du navire Nukuhau a informé la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) ce mardi que le navire qui devait se rendre à Anaa, et qui avait été dérouté ce lundi vers Makemo en raison de la forte houle, n’a finalement pas pu accoster sur le quai de l'île.  Le Nukuhau est arrivé de nuit et le quai était déjà occupé par un autre navire, le Maris Stella qui était également venu se mettre à l’abri dans le lagon de Makemo.

Le Nukuhau a donc repris la mer pour se rendre à Raroia pour y entrer de jour et y accoster si le vent et la houle le permettent.  Le mauvais temps en cours sur les Tuamotu a obligé certains navires à modifier leur itinéraire initial. Certains plannings peuvent donc être modifiés et les usagers sont invités à se rapprocher des armateurs.

Pour rappel le Nukuhau a perdu une partie de sa cargaison dans la tempête. Une alerte lancée lundi par le centre de coordination et de sauvetage aéro-maritime (JRCC) indiquait que le caboteur avait perdu 10 bouteilles pleines de gaz butane dont une bouteille de 50 kg. Ces objets représentent un danger potentiel à la navigation et les navigateurs sont invités à la plus grande prudence lors de la navigation de jour comme de nuit.



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Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?

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Dans un communiqué de presse publié le vendredi 15 février, la commission de discipline de la Confédération Océanienne de Football (OFC) a déclaré que, lors du dernier Championnat U-16 de l’OFC, Chis Satu, joueur de la sélection nationale de football U-16 des Iles Salomon, avait enfreint le Code Disciplinaire de l’OFC et le règlement du tournoi. Cette décision, si elle était confirmée, pourrait permettre à Tahiti, troisième du tournoi de qualification, de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde U-17 de la FIFA.
Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?
Lors du Championnat U-16 de l’OFC qui s’était tenu au stade Lawson Tama à Honiara du 9 au 22 septembre 2018, certaines équipes participantes avaient posé une réclamation à l’encontre de l’équipe nationale salomonaise, doutant de l’âge de certains joueurs salomonais.
 
En effet, les équipes concurrentes estimaient que les joueurs de l’équipe mélanésienne avaient plus de 16 ans car nés avant 2002, l’année de naissance limite pour pouvoir participer au tournoi. Suite à cette réclamation, l’OFC a ouvert une enquête sur les éventuelles infractions commises.
 
La Commission de discipline de l’OFC a rendu sa décision le vendredi 15 février, concluant qu’une « infraction délibérée et grave au code de discipline de l’OFC » avait été commise après qu’il eut été prouvé qu’un joueur en question, M. Satu, était né avant le 1er janvier 2002. Il est établi que M. Satu a enfreint les articles 73 et 59 (1) du code disciplinaire de l’OFC et a été suspendu pour six matches en vertu de l’article 59.

Football - Championnat U-16 OFC : Les Tama Ura finalement qualifiés pour le mondial ?
Salomon perd par forfait
 
Les conséquences sont importantes pour la sélection nationale U-16 des Iles Salomon qui perd par forfait tous les matches auxquels Mr Satu a pris part, soit cinq matches au total, et se voit infliger une amende de 500 NZD. La Fédération de Football des Iles Salomon est par ailleurs reconnue coupable d’infraction à l’article 34 (2) du règlement du Championnat U-16 de l’OFC. Pour rappel, l’équipe salomonaise avait fini deuxième du tournoi ne s’inclinant qu’aux tirs au but face à la Nouvelle-Zélande en finale.
 
Cette place de finaliste leur avait permis de décrocher une qualification pour la Coupe du monde U-17 de la FIFA prévue au Pérou en octobre prochain. Les conclusions de la Commission de discipline de l’OFC ont entraîné l’annulation de la qualification de l’équipe U-16 salomonaise au mondial U-17. Le comité exécutif de l’OFC se réunira prochainement pour déterminer quelle association membre remplacera les Îles Salomon lors de cet événement.
 
Conformément aux articles 126 à 135 du Code disciplinaire, Mr Satu et la Fédération de Football des Iles Salomon ont le droit de faire appel de la décision de la Commission de discipline de l’OFC.
 

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Tahiti pour remplacer les Iles Salomon ?
 
En septembre dernier, les « Tama Ura », entraînés par le tandem Herman Aurentz et David Chang Koei Chang, avaient terminé à la troisième place du championnat U-16 de l’OFC.
Lors de la phase de poule, les Tahitiens avaient remporté leurs trois matches et fini premiers du groupe B devant Fidji, la Nouvelle-Calédonie et Samoa. On pensait alors que le principal avait été fait et que les Tama Ura, en terminant premier du groupe, allaient éviter le favori néo-zélandais en demi-finale.
 
Mais, à la surprise générale, les Néo-zélandais se sont fait terrasser (5-0) par les Salomonais lors de leur opposition dans le groupe A. Une défaite qui plaçait donc les Kiwis en seconde position, synonyme de demi-finale face aux tahitiens et qui éveillait par la même des soupçons de tricherie, au vu de l’impact physique des joueurs mélanésiens.
 
En demi-finale, les All Whites surclassent Tahiti (4-1) et les Iles Salomon disposent de Fidji (3-1). Ces résultats permettent aux deux équipes de décrocher leur ticket pour le Mondial U-17. Lors de la petite finale, au terme d’un match âpre, la sélection tahitienne s’était imposée face à Fidji (2-1) et repartait de Honiara avec une médaille autour du cou.
 
Si l’on se fie donc au classement du tournoi, en tant que troisième du tournoi, Tahiti devrait remplacer les Iles Salomon à la Coupe du monde U-17 de la FIFA, Pérou 2019. La FTF est aujourd’hui dans l’attente de la décision du Comité Exécutif de l’OFC pour savoir si les Tama Ura seront ou non, avec la Nouvelle-Zélande, les seconds représentants du football océanien au mondial. KK / FTF

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