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Kevin Richmond, Mister Grand International : "Cette écharpe est avant tout pour les Polynésiens"

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Kevin Richmond, Mister Grand International :
PAPEETE, le 30 septembre 2018 - Kévin Richmond, Mister Tahiti 2017, a été sacré Mister Grand International jeudi dernier à Manille aux Philippines. Il était présent samedi soir pour remettre son écharpe de Mister Tahiti 2018 à Tamahei Pahoeani. 

Comment s'est passé l'élection de Mister Grand International à Manille aux Philippines ?
Il y avait beaucoup d'activités et une super expérience.
 
Qu'est-ce-que tu as ressenti au moment de ton sacre ?
J'étais sûr que le Mister Pays-Bas allait gagner, du coup je ne m'attendais du tout à gagner. Donc j'ai du temps à réaliser. Après tout s'est enchaîné, on est passé en direct sur toutes les télés du monde entier et je commence à réaliser petit à petit ce que j'ai fait. Je suis très content de ramener cette écharpe ici au fenua. Elle est pour les Polynésiens cette écharpe avant tout ! Je les remercie du fond du coeur pour leur soutien. Vous avez été nombreux à me soutenir, et j''essaye de répondre à tous vos messages. 
 
Ton programme pour l'année à venir en tant que Mister Grand International ?
Je vais être amené à voyager un peu partout dans le monde. Donc la prochaine étape c'est la Corée du sud, pour une élection qui se tiendra là-bas courant octobre. Beaucoup de contrat de mannequinat, ou encore participer à des œuvres caritatives.

Tes conseils pour Tamahei et son sacre de Mister Tahiti 2018 ? 
Je lui souhaite d'avoir un règne aussi beau que le mien, et de profiter à fond parce que ça passe très vite. J'ai l'impression que c'était hier que j'ai reçu l'écharpe de Mister Tahiti. Je dirai en tout cas que c'est la plus belle chose qui me soit arriver dans la vie. 


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Molokai Ho’e : L’équipe Shell Va’a aux taquets

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Molokai Ho’e : L’équipe Shell Va’a aux taquets
PAPEETE, le 30 septembre 2018- L’équipe de Shell Va’a, boostée par ses victoires à la Fa’ati Moorea et à la Tetiaroa Royal Race s’est envolée samedi soir pour Hawaii ou elle compte bien reprendre le trophée à l’équipe hawaiienne des Red Bull dimanche prochain.

On se souvient de la victoire des Redbull l'année dernière. L'équipe américaine renforcée par des rameurs de EDT Va'a (Steve Teihotaata, Chevalier Hikutini et Heiva Paie-Amo) avait remporté le trophée à la corde devant Shell va'a.
Cette année, l'équipe de Shell va'a est particulièrement en forme, forte de deux victoires consécutives lors de courses majeures, la Faati Moorea et la Royal Race Tetiaroa. Mais surtout, c'est le retour de son peperu David Tepava, qui a permis à l'équipe au coquillage de retrouver la cohésion indispensable à la pratique du V6.

La course Molokai Hoe se déroulera dimanche prochain dans le Kaiwi Channel, entre Oahu et Molokai. Un grand Faito'ito à nos rameurs.
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Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top

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La 10e édition de la Transtahitienne s'est déroulée samedi entre Papenoo et Mataiea sur un parcours de 37 km. Pas moins de 400 participants étaient au rendez-vous. C'est Delbi Villa-Gongora qui remporte le trail alors que Teva Poulain a été le plus rapide en VTT. En VAE, c'est Medhi Gabrillargues qui s'est imposé alors qu'en Run & Bike, c'est Teiva Izal et Vaihiria Ponsard qui gagnent.
Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top
La Transtahitienne fêtait cette année ses dix ans d’existence. Cette course mythique au cœur de l’île de Tahiti a réuni pas moins de 400 compétiteurs plus ou moins aguerris. Les participants ont dû boucler le parcours de 37 kilomètres en course à pied, en VTT, en VAE ou en binôme run & bike. La chaleur a rendu particulièrement difficile la course. Pas de problème majeur à signaler en dehors d’une fracture de la clavicule pour le waterman adepte de sports extrêmes Thierry Tching.
 
Quelques semaines après sa victoire sur 100 km lors de la Andes Race, au Pérou, le Tahitien d’adoption Delbi Villa-Gongora a remporté avec deux minutes d’avance la course à pied. Au niveau du VTT, belle démonstration pour Teva Poulain qui arrive avec une bonne avance, se permettant même d’arriver en même temps qu’un groupe de vélos à assistance électrique. L’ancien champion du waterman Tahiti tour s’est mis avec succès au triathlon et au vélo. Il participera aux championnats du monde de Xterra le mois prochain à Hawai’i.
 
Du côté du run & bike, après sa victoire lors du Raid Tahiti la semaine dernière, Teiva Izal récidive cette fois-ci avec son binôme Vaihiria Ponsard. Du côté des VAE, c’est sans surprise le champion Medhi Gabrillargues qui arrive le premier. Pour Jean-Michel Monot, membre fondateur du club organisateur VSOP, cette 10e édition aura été une réussite. « Merci beaucoup aux propriétaires terriens qui nous ont permis de passer sur leurs terres et un grand merci également à nos fidèles partenaires comme Marama Nui, Air Tahiti Nui et bien d’autres. » SB

Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top
Parole à Teva Poulain :
 
Ton analyse de la course ?
 
« C'était sympa de se retrouver avec tous les copains sur cette course-là. La semaine dernière, on était sur le Tour de Tahiti. C'est la fin de la saison pour la route donc de poursuivre le vélo avec une course de VTT c'était super. Au niveau stratégie, j'ai préféré partir fort dès le départ sur le faux plat montant, pour pouvoir faire le trou avec les autres et pouvoir basculer premier au tunnel, pour pouvoir descendre tranquillement à mon rythme. Dans un mois, il y a le championnat du monde de Xterra à Maui donc je ne voulais pas prendre de risques dans la descente. Tout ce que j'avais prévu a fonctionné, j'ai géré dans la descente et voilà. Je fais le parcours en 1H48 je crois. »
 
Agréable d’être dans la nature ?
 
« Cela fait du bien. La route, on est tous saturés un peu. Se retrouver dans la nature…il n’y a pas de bruit, pas la pression des voitures, tu te retrouves face à toi-même, face à des paysages magnifiques. L’arrivée, au niveau de l’organisation, c’est super, on a des fruits et légumes de la commune, c’est vraiment super. Vu le nombre de participants, je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas plus de courses dans la nature à Tahiti. J’espère que cela va motiver plus d’organisateurs à en faire. On est 100 VTT classiques, 80 en VAE, soit 180 vélos au départ alors que sur la route on est maximum 50 dans le peloton. Il n’y a pas photo, il faut qu’on arrive à développer le VTT à Tahiti. Je pense que c’est en voie de développement, c’est super, c’est top. »
 
Tu comptes devenir le nouveau n°1 en Xterra, vu que Cédric Wane a levé le pied ?
 
« Numéro un non, comme tu viens de le dire, Cédric a juste d’autres objectifs actuellement, il a monté son buisness. Mais je pense qu’il va participer au Xterra à Hawai’i, peut-être pas avec les mêmes objectifs que l’année dernière. Du coup, c’est vrai qu’il y a beaucoup d’attente par rapport à moi mais comme ce sont mes premiers championnats du monde, je ne sais pas trop ce que je vais faire, j’y vais un peu à l’aveugle. Je me prépare forcément, parce qu’il y a des attentes et que cela reste mon objectif principal de l’année malgré tout. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je remercie tous les sponsors, tous ceux qui me soutiennent, la famille et tous les gens qui organisent des courses comme ça, c’est vraiment sympa. A un mois du Xterra, c’est parfait pour moi. » Propos recueillis par SB

Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top
Parole à Delbi Villa-Gongora :
 
Cela change des Andes ?
 
« Oui, cela change des Andes ! Mais c’était une course super difficile. Comme on dit, j’en ai jamais autant bavé de ma vie dans une course ! C’est la première fois que j’ai eu même des crampes. Normalement, je ne souffre pas de crampes mais là, à partir du 25e km, après la montée, dans la descente, j’ai eu de grosses crampes. J’ai essayé de tenir quand même le rythme. »
 
L’analyse de ta course ?
 
« Au départ, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Je pensais aller un peu plus doucement en pensant que c’est moi qui allait mener la course. Finalement, il y avait un coureur local qui s’est accroché à un rythme assez rapide donc j’ai essayé de m’accrocher à lui. Ensuite, j’ai géré la montée. Juste derrière moi, il y avait Thomas Lubin donc je me suis dit que si je ne faisais pas la différence dans la grande descente cela allait être difficile ensuite car Thomas est un peu meilleur que moi sur le plat. Apparemment, j’ai réussi à avoir une petite marge de deux minutes devant lui. A la fin, le bitume c’était vraiment dur, trop chaud. J’ai réussi à tenir le rythme jusqu’au bout. »
 
Plus difficile que sur des courses plus longues ?
 
« Exactement, c’est beaucoup plus difficile, la manière de gérer n’est pas la même, le rythme reste assez élevé, donc c’est difficile à gérer, avec la chaleur surtout, c’est très difficile. »
 
Cette fois-ci tu gagnes seul, contrairement au Xterra ?
 
« Oui, je suis content de gagner mais Thomas est un gars très fort, donc il n’y a pas de revanche, rien du tout, c’est un gars super sympa. Pour tout vous dire, on devrait participer ensemble au championnat d’Océanie de trail bientôt en Nouvelle Zélande. Même si c’est une course qui ne correspond pas à notre profil, notre objectif est de faire de notre mieux. On va essayer de ne pas y aller pour s’amuser mais plutôt pour tout donner. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Oui, un grand remerciement à mes collègues de club de l’as CEP, Nutrisens qui me suit régulièrement, sans eux il n’y aurait pas de grosses performances. » Propos recueillis par SB

Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top

Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top

Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top


Run & Bike - Transtahitienne 2018 : Delbi Villa-Gongora et Teva Poulain au top

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En Vendée, un championnat du monde de cheval... sans chevaux

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En Vendée, un championnat du monde de cheval... sans chevaux
Les Herbiers, France | AFP | samedi 29/09/2018 - Le principe est simple: un manche à balai, une tête de cheval et vous voilà cavalier d'un "cheval à deux pattes". Mais la concurrence est rude et les participants étaient nombreux samedi pour gagner le titre de "champion du monde" dans cette discipline loufoque tout juste née en Vendée.

"Dans l'humour on fait passer plein de messages", s'enthousiasme Philippe Maindron, le fondateur de ce premier "championnat du monde de cheval à 2 pattes", qui a attiré plusieurs centaines de personnes dans un parc équestre des Herbiers en Vendée.
Si les participants de 50 équipes avaient bien droit à utiliser les box pour se préparer et entraient en piste pour de véritables épreuves de saut d'obstacles, aucun cheval n'était présent sur place.
Pour départager les compétiteurs venus de toute la France, mais aussi de Belgique, du Royaume-Uni ou de Nouvelle-Zélande, plusieurs épreuves de dressage, de saut ou encore de hennissement. Une attention spéciale était aussi portée par le jury sur les chevaux en eux-mêmes. Dans ce domaine, les participants ont rivalisé d'originalité avec des chevaux à tête fleurie ou crinière colorée et étoile de shérif.
L'idée d'une telle compétition est venue à M. Maindron devant son poste de télévision il y a un an en voyant un reportage sur le "Hobby horse", un sport tout à fait sérieux et populaire pratiqué en Finlande avec des cavaliers sautant des obstacles à califourchon sur un manche à balai coiffé d'une tête de cheval.
"Ça me plaît trop, je veux être le premier à le faire en France", se dit alors Philippe Maindron, qui décide d'y ajouter une touche de dérision.
A 57 ans, ce Vendéen père de quatre enfants et grand-père n'en est pas à sa première initiative farfelue. 
Après avoir dirigé pendant 14 ans une entreprise de maçonnerie d'une centaine de salariés, il a en effet créé en 2016 "Maindron production" spécialisée dans l'organisation d'événements décalés. Il puise son expérience dans le Festival de Poupet, auquel il œuvre depuis des décennies et qui a récemment attiré des dizaines de milliers de personnes en choisissant des vedettes en tête d'affiche comme Chantal Goya, Patrick Sébastien ou encore Dorothée.
Pour son "championnat du monde de cheval à 2 pattes", Philippe Maindron a notamment reçu le soutien de l'ambassade de Finlande et de l'acteur passionné de chevaux Guillaume Canet.

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N-Calédonie: entrée en vigueur d'une Taxe Générale à la Consommation

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N-Calédonie: entrée en vigueur d'une Taxe Générale à la Consommation
Nouméa, France | AFP | lundi 30/09/2018 - Une Taxe Générale à la Consommation (TGC) à quatre taux est entrée en vigueur lundi en Nouvelle-Calédonie, marquant une réforme majeure de la fiscalité indirecte de l'archipel, où une baisse des prix est annoncée, a constaté l'AFP.    

Fruit de plusieurs années de longues et conflictuelles négociations entre le gouvernement et les acteurs économiques et syndicaux, la TGC est une sorte de TVA locale, qui remplace sept précédentes taxes (taxe générale à l'importation, taxe de péage, taxe sur le frêt aérien, taxe sur les services....).  
Les autorités fiscales attendent de la TGC un rendement équivalent à celui des taxes désarmées, de l'ordre de 50 milliards CFP (416 millions euros).     
L'objectif de cette réforme est de simplifier et de rendre plus transparente la fiscalité indirecte mais également de faire baisser les prix,   dans ce territoire, considéré comme le plus cher de la République française, a indiqué le gouvernement local.      
Les produits de première nécessité sont exonérés de TGC, qui s'applique en quatre taux : 3% pour la production locale, 6% pour les services ainsi qu'un taux "normal" à 11% et un taux supérieur à 22% (tabac, produits de luxe, boissons sucrées). 
Les exportations, l'enseignement, la formation professionnelle ou encore l'accueil des personnes âgées sont exclus du champ de la TGC. 
Le gouvernement a par ailleurs instauré pour un an un encadrement des marges, controversé dans les rangs des commerçants et des entreprises, sur les produits de grande consommation (alimentaire, hygiène et entretien) et les pièces détachées automobile. Une baisse des prix de 11 à 20% selon les articles est annoncée dans ces secteurs.      
Lundi, au premier jour de l'instauration de la TGC, nombre de commerçants qui doivent modifier toutes leurs étiquettes se plaignaient du "casse-tête" de cette réforme, tandis que les consommateurs se montraient dubitatifs sur la réelle érosion des prix.

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Jacinda Ardern sur un nuage à l'étranger, mais fragilisée en Nouvelle-Zélande

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Jacinda Ardern sur un nuage à l'étranger, mais fragilisée en Nouvelle-Zélande
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 30/09/2018 - Jacinda Ardern a certes séduit la planète en faisant entrer son bébé à l'ONU, bousculant ainsi les codes d'une institution tellement masculine. Mais en Nouvelle-Zélande, après un an au pouvoir, son état de grâce est bel et bien fini.

"La mondialisation de la Jacinda-mania", claironnait notamment The Spinoff, un site néozélandais consacré à la culture pop, en référence à ce néologisme désignant l'extraordinaire vague de popularité qui avait porté la dirigeante travailliste au pouvoir en 2017.
Inspiré, The Spinoff avançait même que Mme Ardern était vue comme "une lueur d'espoir dans notre monde tourmenté".
Force est d'admettre que la Première ministre, à la tête d'une nation de 4,5 millions d'âmes, a bénéficié d'une exceptionnelle couverture médiatique lors de son séjour à New York la semaine dernière.
Mme Ardern, 38 ans, a notamment séduit par sa décontraction lors des six minutes de son passage dans le talk show du commentateur et humoriste Stephen Colbert, sur CBS, en rappelant à cette occasion aux Américains que tous les dirigeants n'étaient pas comme Donald Trump, puis en s'étendant sur NBS sur son expérience de nouvelle mère de famille.
Il est évident qu'elle n'aurait pas bénéficié de cette bienveillance si elle n'était pas venue à sa première Assemblée générale de l'ONU accompagnée de sa fille Neve, née en juin. 
 

- La parfaite "anti-Trump" -

 
Mme Ardern est la deuxième Première ministre de l'histoire à accoucher pendant son mandat, après Benazir Bhutto en 1990. Et la première à venir avec son poupon à la grand messe annuelle onusienne.
"Les images d'un bébé et de sa mère à l'Assemblée générale de l'ONU sont historiques", relève Bryce Edwards, politologue à l'Université de Victoria, en Australie.
Entrer dans le vaste hémicycle de l'ONU avec son compagnon, Clarke Gayford, et leur fillette a probablement fait plus que n'importe quel discours en faveur de l'égalité homme-femme, un des combats de la dirigeante de centre-gauche.
"Nous avons eu trois femmes au poste de Première ministre (en Nouvelle-Zélande). Ce n'est pas quelque chose d'exceptionnel", a-t-elle voulu relativiser lors d'un sommet de l'Unicef, déclenchant un tonnerre d'applaudissements.
Et finalement, cette image de Mme Ardern à la tribune de l'ONU pendant que son partenaire s'occupait de leur bébé a "montré ce qu'est la Nouvelle-Zélande", selon le commentateur néo-zélandais Martyn Bradbury.
Pour TVNZ, son appel à l'action contre le réchauffement climatique et son discours politique plein d'empathie ont fait d'elle la parfaite "anti-Trump".
Reste qu'en Nouvelle-Zélande, cette image progressiste qui avait indéniablement contribué à son ascension éclair vers le pouvoir a vécu. Nombre de ses initiatives politiques ont été sapées par l'un de ses encombrants partenaires de coalition.
L'attelage pourrait apparaître contre nature, mais Mme Ardern doit aussi sa fragile majorité de trois sièges aux élus du mouvement populiste New Zealand First (NZF).
 

- "Le chaos règne chez elle" -

 
Et, fort logiquement, le chef de file de cette formation, Winston Peters, 73 ans, n'a aucun scrupule à torpiller les mesures des travaillistes s'il les juge contraires aux intérêts de son électorat.
Mme Ardern a également dû balayer devant la porte des travaillistes en limogeant le mois dernier Meka Whaitiri, une ministre issue de son parti, qui aurait eu une altercation avec un membre de son équipe.
Ce départ, le second en quelques semaines, a ajouté à l'impression d'instabilité au sein de la coalition.
Andrea Vance, du Dominion Post, écrivait la semaine dernière que, pendant que la Première ministre est à l'étranger, "le chaos règne chez elle, essentiellement au sein-même de son gouvernement".
Bien sûr, ajoutait-elle, Mme Ardern ne risque pas d'être renversée dans l'immédiat, mais son état de grâce est terminé en Nouvelle-Zélande.
"Le monde politique est sordide", écrivait-elle. "Pensions-nous vraiment que le gouvernement Ardern ferait exception?"
Pour Claire Trevett, du New Zealand Herald, l'escapade new-yorkaise de la Première ministre lui aura permis de regoûter un peu à l'euphorie de 2017.
"En Nouvelle-Zélande, elle doit gérer les mêmes problèmes que n'importe quel Premier ministre mais à l'international, elle reste une bouffée d'air frais", écrit-elle.
"Quoi qu'en disent ses détracteurs ici, cela confère une grande influence à Ardern. Et si l'image de la Première ministre est bonne, alors celle de la Nouvelle-Zélande l'est aussi."

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Nuit du droit: Le conseil économique social et culturel de la Polynésie française son rôle et ses missions

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Nuit du droit: Le conseil économique social et culturel de la Polynésie française son rôle et ses missions

PAPEETE, le 1er octobre 2018 - Dans le cadre de la Nuit du droit, qui se tiendra le 4 octobre au fenua, Tahiti Infos vous propose une série d'article pour présenter les missions et les compétences de chaque institution du pays. Aujourd'hui nous abordons le cas de la quatrième institution : le conseil économique, social et culturel, ou CESC.

Le Conseil économique, social et culturel ou CESC est la quatrième de nos institutions, après le président de la Polynésie française, l'assemblée territoriale et le gouvernement. En langue polynésienne, il est appelé de manière officielle " Te apo’ora’a matutu ti’a rau e mata u’i".  Sa principale mission est d'émettre des avis sur des projets de loi à caractère économique et social.

Il est obligatoirement consulté par le président du pays ou le président de l’assemblée de la Polynésie française sur les projets ou propositions d’actes dénommés "loi du pays" à caractère économique ou social. Il dispose dans ces cas pour donner son avis d’un délai d’un mois, ramené à quinze jours en cas d’urgence déclarée selon le cas par le gouvernement ou par l’assemblée.

Même si son rôle est consultatif, les décideurs politiques peuvent difficilement ignorer ses avis. Le CESC apparait alors comme une force active de proposition.


COMPOSITION DU CESC
La loi statutaire fixe le principe selon lequel le CESC est composé de représentants des groupements professionnels, des syndicats, des organismes et des associations qui concourent à la vie économique, sociale ou culturelle de la Polynésie française.
Chaque catégorie d’activité, ou collège, est représentée au sein du CESC par un nombre de conseillers correspondant à l’importance de cette activité dans la vie économique, sociale et culturelle de la Polynésie française.

Actuellement le CESC est composé de 48 membres, répartis en quatre collèges et qui compte chacun 12 sièges : le collège des entrepreneurs (commerce, banques, transports, industries, professions libérales,...), le collège des salariés, le collège du développement (tourisme, économies bleue et verte, numérique, culture, environnement,...), et le collège de la vie collective (parents d’élèves, jeunesse, sport, personnes handicapées, consommateurs, nucléaire, retraités,...).

FONCTIONNEMENT DU CESC
Le fonctionnement du CESC s'articule autour de la présidence, du bureau, de ses commissions permanentes, et de l'assemblée plénière. Le président est élu pour deux ans par les membres du CESC, et représente l’institution de façon permanente et est garant de son bon fonctionnement. D'ailleurs  en vertu d’un gentlemen’s agreement, l’usage veut au CESC que chaque collège assure successivement la présidence de l’institution.

Le président dirige et préside les travaux de l’assemblée plénière, du bureau et de la commission du budget, et il assure l’exécution des décisions de l’assemblée plénière et du bureau. Concernant les commissions permanentes, elles sont au nombre de quatre.  
La commission "éducation-emploi", couvre les domaines de l’enseignement général, technique, supérieur, de la recherche, de la formation professionnelle, du travail, de l’océanisation des cadres et de la réforme de l’administration.

La commission "économie", couvre les domaines du commerce, de la fiscalité, de l’énergie, des nouvelles technologies, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, de l’artisanat et des affaires économiques. La commission "santé et société", couvre les domaines de la solidarité, de la famille, de la jeunesse, des questions relatives au troisième âge, de la vie associative, des sports, de la culture, de la santé, des régimes de protection sociale.

La commission "aménagement du territoire et relations avec les États du Pacifique", couvre les domaines du développement des archipels, de l’équipement, de l’urbanisme, des transports, des affaires foncières, de l’environnement et des affaires internationales. Ces commissions ont pour mission de préparer les avis, recommandations et rapports sur les saisines et auto-saisines soumises à l’adoption de l’assemblée plénière.

LE CESC EN CINQ POINTS CLES
1.    Le Conseil Economique, Social et Culturel est la quatrième institution de la Polynésie française
 
2.    Il représente la société civile organisée et son rôle est consultatif.
 
3.    Il est composé de 48 représentants des groupements professionnels, des syndicats, des organismes et des associations désignés pour 4 ans
 
4.    Il est organisé en 4 collèges : entrepreneurs, salariés, développement et vie collective
 
5.    Il est obligatoirement consulté sur les projets et propositions de « loi du pays » à caractère économique ou social

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"Le silence polynésien n’est jamais le signe de l’oubli"

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PAPEETE, le 1er octobre 2018. Daniel Monconduit, docteur en anthropologie, a étudié le silence des Polynésiens face à la douleur. Il dédicacera samedi son ouvrage "Anthropologie du silence polynésien" aux côtés de Prisca Guillemette-Artur, qui raconte l'adoption de deux enfants polynésiens dans "On vous souhaite tout le bonheur du monde". A travers ce livre, elle évoque aussi les souffrances qu'engendrent certaines adoptions fa'a'amu.

"La dureté polynésienne est avérée mais ne pas se plaindre n’est en rien une absence de souffrance. La douleur est signifiante. Elle est même parfois un mal vivant, un véritable « en soi »", décrit Daniel Monconduit sur la quatrième couverture de son ouvrage "Anthropologie du silence polynésien". "Pourquoi les Polynésiens taisent-ils leur douleur?" a été la question au centre de la thèse de ce docteur en anthropologie, psychologue clinicien, médiateur et kinésithérapeute-ostéopathe. Il sera en dédicace samedi matin à Odyssey aux côtés de Prisca Guillemette-Artur qui a écrit "On vous souhaite tout le bonheur du monde".

Dans ce roman largement autobiographique, elle raconte d'abord une histoire d'amour, le bonheur d'être à deux puis l'envie d'avoir un enfant. Puis la douleur de ne pas concrétiser ce rêve. L'héroïne, muselée par la "honte" et une "pudeur extrême", n'ose pas parler à son entourage du nouveau défi qu'elle mène avec son conjoint : celui de l'aide à la procréation médicalement assistée. L'héroïne raconte ensuite l'adoption de ses fils et décrit le lien fort qu'elle a tissé avec la famille biologique de ses deux garçons.

Le livre de Prisca Guillemette-Artur n'est pas un simple récit de parents popa'a ayant adopté. "Avec ce livre, je veux donner de l'espoir aux gens qui souffrent mais je ne veux pas faire la promotion du fa'a'amu", souligne Prisca. La radiologue a en effet souhaité donner à travers ce livre la parole aux "Polynésiens qui ne s'expriment pas". "Je ne veux plus entendre dire 'les Polynésiens donnent leur enfant car c'est culturel'. Je veux insister sur la notion de contre-don", met-elle en avant.

En parallèle de ce livre, Prisca Guillemette-Artur a mis en ligne le signe internet www.faaamu.com et la page Facebook Adoption polynésienne. Elle y a recueilli des témoignages d'enfants fa'a'amu, de mamans biologiques, de mamans fa'a'amu… "Beaucoup m'ont écrit pour me dire que c'était important d'en parler", souligne-t-elle.

"Le silence polynésien est signifiant. Il dit quelque chose", complète Daniel Monconduit. "Le silence polynésien n’est jamais le signe de l’oubli ou d’une distanciation affective." Comment ces couples popa'a en souffrance de ne pas avoir d'enfants peuvent-ils alors appréhender cet univers polynésien étranger pour eux ? " Je leur dirai de ne rien interpréter. L’univers polynésien leur est totalement étranger. Cela vaut dans ce que peut contenir la tradition fa’a‘amu. Comme l’a fait l’héroïne du livre de Prisca, il vaut mieux laisser faire une intelligence sensible à partir d’un vrai lien, sans se méfier de l’autre. Il y a un vrai don ; seule l’intelligence du cœur peut ressentir qu’il s’agit de tout le contraire d’un manque d’intérêt", explique Daniel Monconduit. "Dès lors garder un lien, ne pas être dans l’évitement et respecter le silence de l’autre. Un équilibre relationnel sans doute complexe pour les deux".




Daniel Monconduit, auteur de "Anthropologie du silence polynésien".
Vous préparez un livre sur le "nouveau silence polynésien". Qu'appelez-vous le "nouveau silence polynésien" ?

"Il y a une tradition du silence polynésien. Cette souffrance des mères polynésiennes au sein de leur tradition fa’a’amu en est un exemple. Le nouveau silence est celui de la culture polynésienne dans son ensemble. Elle s’est tue. Sa parole a été destituée dans tous les domaines. La langue fût interdite, la parole sacrée traditionnelle aussi. De mon point de vue, c’est une souffrance considérable du peuple polynésien.
Y a-t-il une part de ce nouveau silence dans le « silence fa’a’amu » ? Sans doute car on se tait encore plus face à l’autre qui est popa'ā, qui fera de son enfant un enfant « qui ira loin » ! Il y a là une part symbolique de cette nouvelle alliance avec la culture française qui, de fait, éduque les enfants polynésiens, partage ses valeurs religieuses, organise la société.
La culture polynésienne est résiliente. Elle s’est s’adaptée. Elle sait faire avec l’autre ou l’autrement sans renoncer à ses racines. Là est la note d’espoir saine pour tout le monde. La famille polynésienne garde le pouvoir de ses racines qu’elle n’oublie jamais. L’enfant fa’a’amu les gardera. Il restera toujours un enfant du fenua. Sa terre l’attendra le temps qu’il faut."

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Les comités du tourisme polynésiens peuvent-ils s'inspirer des offices de tourisme français ?

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Les comités du tourisme polynésiens peuvent-ils s'inspirer des offices de tourisme français ?
PARIS, le 1er octobre 2018. La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a rencontré à Paris les représentants de la Fédération nationale des offices de tourisme de France et d'Atout France.


La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, a profité de son déplacement à Paris pour le grand salon professionnel du Tourisme, l'IFTM Top Resa, pour faire le point sur d'autres dossiers dépendant de son ministère. Il a notamment été question des "stratégies et dispositifs de retour à l’emploi en Polynésie, des leviers de croissance institutionnels et fiscaux en faveur de la croisière dans nos eaux, ou encore l’appui de l’État, au travers de la Direction Générale des Outre-Mers notamment, au développement touristique polynésien", énumère un communiqué de la présidence.

La ministre a aussi rencontré le directeur de la Fédération nationale des offices de tourisme de France, ainsi que les équipes de la Direction marketing et de la Direction de l’ingénierie au sein d’Atout France.

La Fédération nationale des offices de tourisme de France porte deux missions principales, celle de la valorisation des différents offices sur chacun des territoires concernés et l’accompagnement technique de ces structures, à la fois dans leurs missions quotidiennes, mais également pour leur évolution à court et moyen termes.

Nicole Bouteau a été particulièrement attentive à "la répartition des compétences tourisme entre collectivités locales, le déploiement dans les départements français de la loi Notre, nouvelle organisation territoriale de la République, et les formats juridiques des offices et des fédérations régionales. Les réflexions sur les évolutions des offices du tourisme, tant leur organisation que leurs missions, en s’appuyant sur la participation du réseau, sur la diversité des modèles, les nécessités de hiérarchisation de l’offre ou les usages des nouvelles technologies peuvent être adaptés aux territoires de nos archipels, à la fois pour l’accompagnement des divers comités du tourisme polynésiens, et la professionnalisation progressive des équipes bénévoles", indique le communiqué de la présidence.

Il a été convenu avec la Fédération de mettre en place une collaboration régulière avec la Polynésie, afin de bénéficier de leur expertise et de pouvoir s’inspirer des différents programmes qu’ils déploient.

Dans un second temps, la ministre du Tourisme, accompagnée de Bud Gilroy, président du Tahiti Cruise Club, a rencontré les équipes d’Atout France à leur siège. Atout France est aujourd’hui l’organisme officiel de promotion de la destination France sur les marchés internationaux.

Cette réunion a été l’occasion d'évoquer plus en détail les évolutions du tourisme nautique et maritime en Polynésie française, et notamment les démarches spécifiques pour le tourisme de croisière, les synergies mises en œuvre, et les actions qui pourraient réunir à la fois le gouvernement polynésien, Atout France, le Cruise Lab France, qui réunit les principaux clubs de la croisière de l’hexagone et d’Outre-Mers, ainsi que le Tahiti Cruise Club.

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L'ouragan Florence retarde l'arrivée du 1er Dreamliner d'ATN

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L'ouragan Florence retarde l'arrivée du 1er Dreamliner d'ATN
PAPEETE, le 1er octobre 2018. L'ouragan Florence, qui a touché les Etats-Unis mi-septembre, a provoqué une modification du programme de livraison du premier Dreamliner d'Air Tahiti Nui par le constructeur aéronautique Boeing.

La cérémonie d'accueil de ce premier Dreamliner, prévue ce dimanche 7 octobre, a donc été reportée au 14 octobre. Ce nouvel avion sera béni et accueilli par des chants et danses polynésiens.

Le premier vol commercial du Tahitian Dreamliner est prévu en novembre.

Les Airbus actuels A340-300 d'Air Tahiti Nui seront retirés progressivement, à compter du mois de novembre jusqu'en septembre 2019.

Les nouveaux Boeings transporteront le même nombre de passagers que les airbus actuels, c'est-à-dire 294 passagers qui seront répartis sur trois classes : Poerava Business, Moana Premium et Moana Economy.

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Une centaine de personnes au déjeuner annuel de Te Vahine Porinetia

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Une centaine de personnes au déjeuner annuel de Te Vahine Porinetia
PAPEETE, le 1er octobre 2018 - L’association Te Vahine Porinetia a organisé son déjeuner annuel ce dimanche. Au total 101 personnes étaient réunies dont 60 matahiapo sur les 85 que compte l’association. Fondée par un groupe de femmes de la communauté chinoise il y a un peu plus de 40 ans, l’association est aujourd’hui ouverte aux femmes de toutes origines.

"Chaque année, nous organisons un déjeuner", explique Diana Lecorveller de l’association Te Vahine Porinetia. "Nous offrons le repas aux membres âgés d’au moins 70 ans. Le rendez-vous a eu lieu ce dimanche dans la résidence de Germaine Chung et son époux Rémy qui nous chaleureusement accueillis. Nous étions 101 ! "

Cet événement est, pour les membres de Te Vahine Porinetia, un temps d’échanges, de détente et de loisir apprécié des matahiapo. Les séniors qui sont l’un des "publics cibles". Diana Lecorveller précise : "nos actions sont mises en place pour les matahiapo, les personnes en difficultés, les enfants handicapés".

Partant du principe que "mieux vaux agir une fois avec les mains que de regarder mille fois avec ses yeux", Te Vahine Porinetia ne manque pas d’idées, ni d’initiatives. L’association est née il y a un peu plus de 40 ans et a, depuis, adhéré au Conseil des femmes en 1982 (en tant que membre fondateur), a intégré Si Ni Tong en 1995 puis l’Union des femmes francophones d’Océanie en 2016.

"Elle a été fondée par un groupe de femmes de la communauté chinoise pour leur permettre de se retrouver, promouvoir la cause féminine et faire évoluer leur statut de façon à ce qu’elles ne restent pas au foyer occupées par les seules taches ménagères." Aujourd’hui, l’objectif de départ a été atteint.

L’association qui compte à présent 160 membres a petit à petit affiné ses statuts et missions. "On a trois piliers forts : le social, la prévention et la formation."

Ainsi, des visites sont organisées dans les centres pour matahiapo. Une soirée d’information médicale est proposée tous les ans par un spécialiste sur des thèmes variés comme l’accident vasculaire cérébral, la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer. Il sera question d’endométriose le 30 novembre prochain.

Des dons ponctuels sont aussi attribués pour financer des projets pédagogiques ou pour aider des familles dans le besoin lors des intempéries, de pertes de foyer…

Pour porter toutes ces réalisations, l’association a pendant longtemps fait des ventes de plats et s’est appuyé sur les actions de ses forces vives. Désormais, les membres dynamiques prenant de l’âge, Te Vahine Porinetia s’adresse plutôt à des partenaires pour des levées de fonds. En attendant que la jeune génération rallie les rangs.


Une centaine de personnes au déjeuner annuel de Te Vahine Porinetia

Une centaine de personnes au déjeuner annuel de Te Vahine Porinetia
Des rendez-vous festifs tout au long de l’année

Te Vahine Porinetia, qui n’est pas ouverte aux seules femmes issues de la communauté chinoise, met toutefois un point d’honneur à célébrer certaines fêtes traditionnelles comme la fête du jour de l’an chinois ou Nongli Xinnian, la fête des lanternes, la fête de la fin de la moisson ou bien encore la fête des bateaux-dragons ou fête du double cinq.
Cette dernière a lieu le 5e jour du 5e mois du calendrier lunaire (mai/juin). Elle est aussi appelée Duanwu et est célébrée par de très nombreuses communautés chinoises dans le monde en mémoire du grand poète patriote Qu Yuann. Elle consiste en des courses de bateaux dragons (il y en a quatre sur le territoire) et en la confection de Zong Zi ou gâteaux de riz. "La fête a lieu dans les jardins de Paofai, les courses de bateaux se font face aux jardins et nous invitons les autres associations de Si Ni tong à nous rejoindre".

Une centaine de personnes au déjeuner annuel de Te Vahine Porinetia
Contacts

Site internet
Tél. : 87 70 01 53
Pour devenir membre et pouvoir profiter de certaines activités comme par exemple des cours de Qi Gong (gratuit, tous les mercredis de 9 h à 9h45 dans les jardins du temple Kanti), il suffit d’être une femme.

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Une nouvelle saison de 'Ea Ways i Papeete, le programme sport-santé de la commune

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Une nouvelle saison de 'Ea Ways i Papeete, le programme sport-santé de la commune
PAPEETE, le 1er octobre 2018 - ​Depuis 2016 la commune de Papeete organise chaque année l'événement 'Ea Ways i Papeete.  Une opération au travers de laquelle la municipalité souhaite sensibiliser sa population aux bienfaits du sport et d'une alimentation saine et équilibrée.

Va'a, zumba, cross training, ou encore marche nordique. Depuis le 24 septembre et le lancement de l'opération 'Ea Ways i Papeete, les habitants des quartiers de La Mission, Taunoa et Tipaerui ont accès gratuitement  à un large panel d'activité sportive. L'opération en est à sa troisième édition cette année.

Et depuis son lancement en 2016, l'événement qui se tient de septembre à juin, a pour objectif de sensibiliser la population de la capitale à la pratique régulière d'une activité physique. "De cette manière on lutte contre des problèmes de santé bien connu au fenua comme le diabète ou l'obésité" a indiqué Tekuhei Chan,  coordinateur de l'opération.

Et pour les plus sédentaires qui n'ont plus pratiqué d'activité depuis un moment, ne vous en faites pas. Les animateurs sauront s'adapter en fonction de votre niveau physique. C'est le cas par exemple d'Eric Zorgnotti qui propose des activités ludiques aux participants : "on fait beaucoup de jeu de ballon dans mes ateliers et on s'amuse beaucoup tout en bougeant et en se dépensant énormément."
 

UNE OPERATION VICTIME DE SON SUCCES
Une nouvelle saison de 'Ea Ways i Papeete, le programme sport-santé de la commune
Une méthode qui semble porter ses fruits, comme le témoigne Elisabeth, résidente du quartier de La Mission: "Le sport ce n'est pas trop mon truc. Ca va faire  maintenant deux ans que je participe avec des copines au 'Ea Ways et j'ai vraiment pris gout à l'activité sportive."

"C'est une opération qui est globalement très suivi chaque année", a précisé Tekuhei Chan. Avant d'ajouter, "on limite nos sessions à 25 participants maximum mais on accueille à chaque fois plus du double prévu, même si il y a un petit relâchement au cours de l'année ." 

A côté des activités physiques qui se tiennent quotidiennement dans les quartiers, les participants ont également droit à des ateliers de cuisine animés par Marie-Reine Teariki. "Je mets l'accent sur comment bien équilibrer ses repas, et surtout je valorise l'utilisation de nos produits locaux" a précisé l'intéressée. 

"En plus du sport j'arrive aussi maintenant à préparer pour moi et ma famille des repas sains et équilibrés" s'est réjouie Elisabeth. La troisième édition de 'Ea Ways i Papeete se tiendra jusqu'en juin prochain. A vos marques, prêt,... A vos baskets.

FOCUS SUR L'EDITION 2017/2018 DE 'EA WAYS I PAPEETE
Une nouvelle saison de 'Ea Ways i Papeete, le programme sport-santé de la commune
Plus de 100 participants ;
- 430 heures d’activités physiques ;
- 108 heures d’ateliers cuisines ;
- Jusqu’à 7 cm de tour de taille perdus et près de 10 kg en moins pour certains participants.
Plus d'infos sur l'événement en contactant Tekuhei Chan  : 87 33 37 05

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Parc Te Faaiti : un week-end de découverte pour six familles de Arue

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Parc Te Faaiti : un week-end de découverte pour six familles de Arue
ARUE, le 1er octobre 2018. Six familles de Arue ont passé le week-end dernier dans le parc Te Faaiti, dans la vallée de la Papeno'o. Objectif : créer davantage de cohésion dans ces familles et améliorer les relations entre les parents et les enfants.


Dans le cadre d'actions éducatives, mises en place par la commune de Arue, un suivi scolaire personnalisé est mis en place pour certains élèves. Pour donner plus de chance à ces enfants et grâce à l'implication des parents, une sortie "découverte de la nature" a été organisée.

Six familles ont été sélectionnées pour effectuer un week-end de découverte du parc Te Faaiti dans la vallée de la Papeno'o.

Au programme : découverte de l'histoire et du cadre de ce parc naturel grâce à Hervé Maraetaata, guide de randonnée.

Cette sortie a aussi pour but de créer davantage de cohésion dans ces familles et d'améliorer les relations entre les parents et les enfants.

Ce projet a pu se concrétiser grâce au soutien du Contrat de Ville, de la municipalité et des services communaux.

18 enfants dans 3 zones de Arue bénéficient de cette aide personnalisée à raison d'une heure de suivi scolaire par jour.


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Aériens : l'avenir d'Islands entre les mains du tribunal administratif

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Aériens : l'avenir d'Islands entre les mains du tribunal administratif
PAPEETE, 1er octobre 2018 - Le tribunal administratif examine ce mardi la requête d'Islands Airline. La compagnie aérienne de Bill Ravel requiert l’annulation d'une décision implicite de rejet opposée par le Pays à sa demande de licence de transporteur aérien pour des vols domestiques en Polynésie française.

Une offre domestique low-cost concurrente à celle d’Air Tahiti, en Polynésie française ? C’est le créneau sur lequel la société Islands Airline annonce depuis plus d'un an vouloir s’installer. Mais faute d’autorisation administrative, le projet est au point mort depuis huit mois maintenant.

Sans réponse du Pays à sa demande de licence de transporteur aérien pour des vols inter-îles en Polynésie française, après quatre mois d’attente la société Islands avait saisi le tribunal administratif le 20 février dernier d’une requête demandant l’annulation de la décision implicite de rejet opposée par l’administration.

A titre subsidiaire, il est également demandé au tribunal d’ordonner une mesure d’injonction visant à contraindre le Pays à délivrer la licence souhaitée, sous astreinte d’un million de francs par jour de retard.

Cette affaire prévoit d’être évoquée à l’audience de ce mardi, au tribunal administratif. Le jugement attendu sous quinzaine pourrait bouleverser, dans les prochains mois, l’organisation du transport aérien interinsulaire au fenua.

L’offre d’Islands avait été dévoilée en septembre 2017. Dès l’origine elle a suscité une vague d’espoir sur les réseaux sociaux localement. Cette société détenue par l’homme d’affaires Bill Ravel annonçait vouloir s’attaquer de front à la part la plus rentable de l’activité d’Air Tahiti. Elle promettait, à compter du quatrième trimestre de 2018, la mise en place de vols commerciaux réguliers entre Tahiti, les îles Sous-le-vent, les Marquises et les Australes, a des prix "entre 15 % et 20 % inférieurs" à ceux pratiqués par l’opérateur historique. Des vols opérés à bord d’aéronefs à réaction plus rapides que les ATR d’Air Tahiti. Des avions Embraer E-175 de 78 sièges, avec une configuration de cabine en deux classes, économique et affaires.

Quatre vols quotidiens sont planifiés à destination de Bora Bora, deux à destination de Raiatea, un vers Huahine, et un vol journalier vers Rangiroa aux Tuamotu. Parallèlement, la compagnie aérienne prévoit d’effectuer trois vols hebdomadaires vers Tubuai, aux Australes, vers Nuku Hiva, aux Marquises et à destination de Hao (Tuamotu). La compagnie envisage également l’ouverture de routes aériennes directes vers les îles Cook (Rarotonga) et vers Apia, aux Samoa.

Un investissement de 7,5 milliards Fcfp est annoncé par Islands Airline depuis septembre 2017. L’activité devrait nécessiter l’embauche de 150 personnes.

12 mois de retard
Interrogé lundi sur l'issue de la procédure engagée devant le tribunal administratif, le président d’Islands Airline, Franck Mailleret, ne cache pas son optimisme : "On sait que l’on a un dossier extrêmement solide", souligne-t-il confiant. Islands estime que le rejet non motivé par l’administration de sa demande de licence de transporteur aérien est fondé sur une erreur d’appréciation de la part du Pays. La compagnie affirme répondre à toutes les conditions techniques établies par la délibération de 1999 fixant le cadre réglementaire des autorisations pour exercer l’activité de transport aérien public en Polynésie française.

Surtout, une loi du Pays promulguée en février 2016 établit le principe général d’une politique des transports publics interinsulaires animée par "une situation de libre concurrence entre opérateurs". Ce texte attend encore l’adoption d’une délibération fixant individuellement les obligations de service public liées à l’activité de transporteur aérien en Polynésie française. Mais au regard de son esprit, il apparaît extrêmement difficile pour le Pays de défendre le rejet d’une demande de licence d’exploitation vers des îles polynésiennes présentant, pour certaines, jusqu’à 1 000 mouvements commerciaux par an ; activité exercée aujourd’hui dans le cadre d’un monopole de fait par la compagnie aérienne Air Tahiti.

Si la justice administrative rendait une décision favorable à la requête d’Islands, la compagnie aérienne annonce être en mesure de débuter son exploitation commerciale "dans un délai de 12 mois à compter de l’obtention de la licence" d’exploitation. Dans ce cas, une entrée en activité pourrait avoir lieu au troisième trimestre 2019 avec un an de retard par rapport au planning initialement envisagé par la compagnie aérienne.

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Les auto-saisines du CESC trop nombreuses et trop coûteuses

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Les auto-saisines du CESC trop nombreuses et trop coûteuses
Papeete, le 1er octobre 2018 - La Chambre territoriale de comptes vient de rendre son rapport d’observations définitives concernant le Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française. Si la Chambre reconnaît que la 4e institution du Pays veille à contenir ses charges courantes, elle préconise toutefois au Conseil d'engager une réflexion sur l’organisation des auto-saisines, qui en raison des indemnités de vacation perçues par ses membres, constitue 70% des charges directes de l’institution.

Si le dernier rapport de la Chambre territoriale de comptes (CTC) reconnaît que des efforts ont été faits par la 4e institution du Pays pour "contenir ses charges, et depuis 2016, pour maîtriser ses frais de déplacement, notamment hors de Polynésie", la Chambre fait toutefois encore quatre recommandations au Conseil économique, social et culturel (CESC).

PRES DE 15 MILLIONS ENTRE 2014 ET 2017
Tout d'abord, selon la CTC, le CESC doit engager une réflexion sur l’organisation des auto-saisines. En effet, la CTC indique que : " n’étant pas contraintes par des délais légaux, les auto-saisines donnent lieu à un nombre beaucoup plus important de séances…" puisque " les auto-saisines ont généré entre 23 et 52 séances (en commission et en assemblée plénière). Leur coût moyen s’est élevé, "hors travaux sur le sport et l’action sociale, à 9 millions de francs entre 2012 et 2014 et à 14,8 millions de francs entre 2014 et 2017". Au regard du coût de ces auto-saisines et afin d’éviter toute dérive préjudiciable à l’institution, le CESC est invité à "en encadrer le déroulement, dans le respect des dispositions statutaires et dans un souci de bonne gestion : sélectivité dans le choix du sujet d’étude, limitation du nombre maximum de séances afférentes, augmentation de la durée minimale de présence en séance d’auto-saisine pour ouvrir droit au paiement de l’indemnité de vacation, portée des conclusions auprès des autorités du Pays…".


14 070 FRANCS PAR SEANCE PAR MEMBRE
Il faut noter que pas moins de 20 à 25 membres sont présents en moyenne lors des travaux liés à une saisine et touchent chacun une indemnité de vacation. Pour une seule séance, un membre perçoit actuellement 14 070 francs. Outre leurs indemnités de vacation, certains membres du CESC perçoivent également des indemnités de fonctions supplémentaires ou des majorations. Le président du CESC perçoit une indemnité mensuelle de fonction de 142 710 francs et les questeurs de 29 145 francs. Un membre du CESC qui rapporte un dossier devant ses pairs perçoit une majoration, ce qui porte son indemnité totale à 29 145 francs. Selon les statistiques annuelles de l’institution "une séance génère en moyenne le paiement d’un montant de total de 310 000 francs au titre des seules indemnités de vacation".
Outre cette préconisation, la CTC recommande à la 4e institution du Pays de mettre en place un tableau de bord adapté au pilotage de l’institution.

104 DEMANDES DE PRÊTS DE LOCAUX
Par ailleurs, la Chambre recommande également au CESC d'encadrer juridiquement et financièrement les prêts de locaux consentis à des organismes extérieurs au CESC. A titre d’exemple, de janvier à juillet 2017, "le CESC a répondu favorablement à 104 demandes de prêts de locaux. Le coût d’occupation (fluides, personnel, …), les éventuelles dégradations occasionnées, sont entièrement supportées par l’institution sans être valorisées". Par ailleurs, les polices d’assurance du CESC ne prévoient pas expressément l’usage des locaux par des tiers.
Enfin, la CTC recommande au CESC de poursuivre le dialogue avec le Pays afin de réviser les modalités de financement du CESC.


Le CESC en bref :

Composé de 48 membres, le CESC représente les différentes composantes des groupements professionnels, syndicaux, des organismes et des associations de la Polynésie. Les membres du CESC sont répartis en quatre collèges de 12 sièges : le collège des salariés, le collège des entrepreneurs, le collège de la vie collective et le collège du développement. Le CESC est obligatoirement saisi de tout projet ou proposition de " loi du Pays " à caractère économique et social. Il peut être consulté par le gouvernement ou l’assemblée, voire s’auto-saisir sur tout autre thème. En 2017, le budget de fonctionnement de l’institution s’élevait à 125 millions de francs, et 30 avis ont été rendus.


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Un an après son concert à Toa’ta, Charles Aznavour s’est éteint

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Un an après son concert à Toa’ta, Charles Aznavour s’est éteint
PAPEETE, le 1er octobre 2018- Il y a un an, il se produisait à Tahiti, place Toa'ta. Dimanche soir, Charles Aznavour, véritable monument de la chanson française, s'est éteint à l'âge de 94 ans.

« J’ai toujours voulu chanter à Tahiti », confiait Charles Aznavour à Tahiti Infos dans une interview qu’il nous accordait à la veille de son concert à Tahiti. Le 15 octobre 2017, invité par 4 Events Tahiti, ce monument de la chanson française offrait un spectacle de plus de deux heures au public polynésien. "J'imagine que les questions logistiques et économiques étaient trop compliquées à résoudre. » nous expliquait-il encore « Mais cette fois, l'enthousiasme et la détermination du promoteur, notre décision de faire des efforts particuliers et le fait que je serai avant à Nouméa ont fait que cela est devenu possible."




Un concert unique et inoubliable à Tahiti il y a un an
Un an après son concert à Toa’ta, Charles Aznavour s’est éteint
"Ce n’est pas la première fois que je viens à Tahiti, mais j’étais venu en touriste" avait annoncé Charles Aznavour à l’occasion de son premier concert sur la scène polynésienne. L’homme n’avait pas manqué d’humour : "Il y a 73 ans lorsque je débutais, certaines critiques disaient de moi « il est trop petit, il n‘a pas de voix, ça ne marchera pas…aujourd’hui, ils sont tous morts, et moi je suis là, devant vous <…> je suis sûr que vous êtes tous plus jeunes que moi dans la salle, s’il y en a un parmi vous qui est plus vieux que moi, qu’il vienne" avait déclaré l’artiste sans cacher son désir que cela dure encore longtemps.

Pour 4 Events Pacific, un rendez-vous inoubliable
Comment s'est créé le contact avec Charles Aznavour?

Avec notre partenaire basé en Nouvelle Calédonie, nous avons proposé à son management de faire un concert sur Nouméa et sur Tahiti. L’idée a très vite séduit car cela était la première qu’il allait pouvoir chanter à Tahiti, et c’était une concrétisation pour lui car il était déjà venu en vacances il y a bien longtemps, mais n’avait jamais chanté.

Combien de temps est-il resté à Tahiti?

Il est resté 4 jours à Tahiti. Il arrivait de Nouvelle Calédonie et repartait vers Los Angeles où il avait un Rendez-vous. Son emploi du temps était très rempli, car il préparait d’autres concerts en Europe.

Avait-il des conditions particulières à sa venue à Tahiti?

La première condition demandée était de pouvoir se reposer un jour entier avant de pouvoir se produire, ce qui semble juste normal au vu de l’âge de l’artiste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le concert avait eu lieu le dimanche.
La seconde était d’avoir un piano électronique dans sa chambre d’hôtel pour pouvoir travailler. Malgré son énorme expérience et son âge respectable, il travaillait encore énormément, c’était un bourreau de travail.

Est-il venu avec des membres de sa famille, des amis, combien de musiciens?

Il est venu avec 7 musiciens, 7 techniciens, et 4 personnes de l’équipe de Management.
Dans sa proche équipe, il y avait son fils et sa belle fille qui étaient ses managers. Cela lui permettait de travailler en confiance et aussi un moyen pour son fils de veiller sur lui.

S'est-il exprimé sur son concert à Toa'ta? était-il satisfait du public, de l'ambiance?

Il était ravi de pouvoir se produire enfin à Tahiti. Il attendait cela depuis très longtemps. Il était satisfait de l’ambiance et du public Polynésien qui reprenait les chansons avec lui.

As-tu une anecdote à partager? un souvenir particulier?

Le souvenir que nous pouvons retenir, c’est son arrivée à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, où juste après lui avoir remis son collier, il nous a remercié. Il était tellement heureux de revenir au fenua et de pourvoir y chanter, qu’il nous a remercié, notre partenaire de Nouvelle Calédonie et nous, en nous précisant « c’est grâce à vous que je peux enfin chanter à Tahiti. Sans vous, je n’y aurais peut être jamais chanté ».

Très sincèrement quand on est face à une légende vivante, cela est surprenant d’être remercié à son arrivée. En général c’est plutôt l’inverse.

C’était quelqu’un de très gentil, de très smart et un travailleur comme rarement nous avons vu. Ce n’est pas hasard si sa carrière fut autant couronnée de succès et si longue.

Toute l’équipe de 4 Events Pacific a eu l’immense plaisir d’avoir pu produire ce grand artiste au fenua et tenons à remercier l’ensemble des spectateurs qui avaient assisté au concert.

Nous souhaitons nos sincères condoléances à la Famille de Charles Aznavour ainsi que tous ses proches.



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Le ministre de la Culture s’entretient avec la consule générale adjointe de Nouvelle-Zélande

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Le ministre de la Culture s’entretient  avec la consule générale adjointe de Nouvelle-Zélande
Papeete, le 1er octobre 2018- Dans le cadre du plan conjoint de coopération entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande signé en juillet 2017, le ministre de la Culture et de l’Environnement, en charge de l’artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est entretenu, vendredi 28 septembre, avec la consule générale adjointe de Nouvelle-Zélande, qui est basée en Nouvelle-Calédonie, Alice Feslier Holmes.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les opportunités culturelles entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française, mais également, de discuter des enjeux écologiques et environnementaux auxquels doivent faire face les pays du Pacifique.
Ils se sont également accordés sur la nécessité d’entretenir un dialogue et une bonne coopération entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande.

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Prise illégale d'intérêts : Conroy fait citer Fritch et plusieurs ministres devant le tribunal

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Prise illégale d'intérêts : Conroy fait citer Fritch et plusieurs ministres devant le tribunal
PAPEETE, le 1er octobre 2018 -En avril dernier, Yves Conroy avait entamé une procédure de citation directe à l’encontre d’Edouard Fritch et de plusieurs de ses ministres. Il leur reprochait alors d’avoir utilisé des fonds publics dans le cadre d’une tournée du gouvernement lors de la dernière campagne des élections territoriales. Le tribunal fixera demain le montant de sa consignation.

Dans le cadre de cette citation directe, Yves Conroy avait saisi le tribunal en dénonçant Edouard Fritch, Jean-Christophe Bouissou, ministre du logement, Thierry Nhun Fat, conseiller spécial du président, Luc Faatau, ministre de l’équipement, Tearii Alpha, ministre des Ressources primaires et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture.

Le plaignant reprochait aux membres de l’ancien gouvernement d’avoir utilisé des déplacements sur les îles de Rikitea, Katiu, Makemo et Hao à des fins électorales lors des dernières élections territoriales.

Le tribunal fixera demain le montant de la consignation que devra verser Yves Conroy. Cette somme doit garantir le paiement éventuel d’une amende si Yves Conroy est condamné pour procédure abusive.

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Nuit du Droit : focus sur les métiers de la Justice

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Nuit du Droit : focus sur les métiers de la Justice
PAPEETE, le 1er octobre 2018 -Dans le cadre de la nuit du Droit, qui se tiendra le 4 octobre prochain, Tahiti infos vous propose une série d’articles liés à l'évènement. Aujourd’hui, nous abordons les métiers du Droit. Juge d’instruction, procureur, avocat : découvrez leurs compétences.

Le magistrat
La magistrature française regroupe deux catégories de magistrats : ceux du siège et ceux du parquet. Au cours d'une carrière, on peut passer d'une fonction à l'autre.

Le magistrat du siège est juge. Selon sa spécialisation, il est juge des enfants, aux affaires familiales, d'instance, d'instruction, d'application des peines ou encore juge des libertés et de la détention. Indépendant et inamovible, il tranche les conflits entre les personnes (famille, logement, consommation...) et sanctionne les auteurs d'infractions pénales, tout en veillant aux intérêts des victimes et de la société. Il rend des décisions conformément au droit. Il est garant du bon déroulement des procès.

Le magistrat du parquet est procureur. Il ne rend pas de jugement. Représentant la société, il est chargé de la défendre. Il dirige l'action de la police judiciaire, décide des suites à donner lorsqu'une infraction est commise et veille à l'exécution des peines. Au cours des audiences, il propose au juge une peine au nom de la société. Il s'assure également que les droits des personnes vulnérables soient garantis. Placé sous l'autorité du garde des Sceaux, le procureur intervient surtout en matière pénale.

Le juge d’instruction
Dans la procédure pénale, le juge d’instruction est un magistrat chargé de rassembler l'ensemble des éléments d'une infraction pour permettre l'éventuel jugement de son auteur. Il est obligatoirement saisi lorsqu’un crime est commis et souvent pour les délits graves et complexes.

Le juge d’instruction est un magistrat du tribunal de grande instance. Il est indépendant et inamovible. Il ne décide pas de l’ouverture d’une enquête et ne peut agir que sur les faits dont il est saisi.

Il procède, sous le contrôle de la chambre de l'instruction de la Cour d’appel, à tous les actes qui permettent la manifestation de la vérité. Il rassemble tous les éléments de l'affaire, qu'ils soient à charge ou à décharge.

Lorsque son travail lui paraît terminé, le juge d'instruction peut rendre une ordonnance de non-lieu ou renvoyer la personne mise en examen devant la cour d'assises ou le tribunal correctionnel pour y être jugée.

Compétences : Il peut décider la mise en examen d'une personne ou l'entendre comme témoin assisté. S'il l'estime nécessaire, le juge d’instruction peut placer le mis en examen sous contrôle judiciaire et fixe, dans ce cadre, les obligations à respecter. Il peut également saisir le juge des libertés et de la détention pour lui demander le placement du mis en examen en détention provisoire à l’issue d’un débat contradictoire.
Le juge d’instruction procède aux interrogatoires des personnes contre lesquelles des indices ont été recueillis, entend les témoins, désigne des experts, ordonne des perquisitions et des saisies, des écoutes téléphoniques...
Le juge d'instruction peut ordonner aux services de police ou de gendarmerie de procéder à des actes d'enquête sous sa direction au moyen d'une commission rogatoire.

Le procureur
Lorsqu'une infraction est commise, le procureur de la République peut poursuivre son auteur devant un tribunal ou une cour d'assises. Il déclenche alors l'action publique.

Magistrat, membre du Parquet, le procureur de la République représente le ministère public devant toutes les juridictions de l'ordre judiciaire. Suivant le principe d'indivisibilité du Parquet, chacun de ses membres peut se substituer à un autre à n'importe quel stade de la procédure.

Le procureur de la République est placé sous l'autorité du procureur général (chef du Parquet auprès de la cour d'appel) et du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés. Le Parquet a une organisation hiérarchisée.

Les procureurs Généraux sont nommés en Conseil des ministres à Paris. Les procureurs de la République sont nommés par décret du président de la République sur avis simple du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Compétences : Le procureur de la République intervient sur information des services de police, de gendarmerie, mais également des services de l'Etat ou à la suite d'une plainte d'un particulier, lorsqu'une infraction est commise dans le ressort du tribunal de grande instance dans lequel il exerce ses fonctions.

Il procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des auteurs d'infractions pénales. A cette fin, il dirige l'activité de la police judiciaire. Il contrôle les placements et les prolongations de garde à vue, les interpellations...
Le procureur a l'opportunité des poursuites. Il peut en effet, s'il estime cette solution opportune, engager les poursuites lorsque l'infraction est établie. Plusieurs possibilités s'offrent à lui :
- Il peut classer l'affaire sans suite, notamment quand l'auteur de l'infraction n'est pas identifié ou est irresponsable (démence).
- Préalablement à sa décision de déclencher l'action publique, il peut mettre en œuvre des mesures alternatives aux poursuites : rappel à la loi, composition pénale, mesure de réparation des dommages ou médiation pénale entre l'auteur des faits et la victime, orientation de l'auteur des faits vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle...
- En matière de contravention ou de délit, il peut renvoyer l'auteur devant un tribunal (tribunal pour enfant, juridiction de proximité, tribunal de police, tribunal correctionnel).
- En matière de crime ou de délit complexe, il peut ouvrir une information par la saisine du juge d'instruction qui est alors chargé de l'enquête.
Le procureur présente oralement ses réquisitions devant les tribunaux et les cours mais n'assiste pas au délibéré.

Comment saisir le procureur ?


Toute personne victime d'une infraction peut déposer plainte auprès des services de police ou de gendarmerie, qui la transmettront ensuite au procureur. La plainte peut également être adressée directement au procureur de la République.

Le greffier
Présent au sein des juridictions de l'ordre judiciaire, le greffier est un acteur essentiel du bon fonctionnement du service public de la justice qui assiste le magistrat et authentifie les actes juridictionnels.

Compétences : Maillon essentiel du fonctionnement de la justice, il enregistre les affaires, prévient les parties des dates d’audience et de clôture, prépare les dossiers pour les magistrats, prend note du déroulement des débats, rédige les procès-verbaux, met en forme les décisions, etc. Tout acte accompli en son absence peut être frappé de nullité.
Le greffier joue aussi un rôle d’intermédiaire entre les avocats, le public et les magistrats.
Il renseigne, oriente et accompagne les usagers dans l’accomplissement des formalités ou procédures judiciaires.


Lieutenant de police ou officier de police judiciaire (OPJ)
Anciennement inspecteur de police, il exerce différentes missions : interrogatoires, filatures, arrestations, enquêtes, renseignements…. Il porte une arme et travaille en uniforme ou en civil selon le service dans lequel il est affecté.

Compétences : Dans le cadre de la sécurité publique, il peut remplir de multiples fonctions. En tant que responsable d'un secteur de police, il dirige une équipe chargée de la prévention, de la lutte contre la petite et de la moyenne délinquance. Officier de quart, il assure le suivi judiciaire des interventions de police secours. Officier d'ordre public et de sécurité routière, il coordonne l'action des gardiens de la paix dans le domaine de la circulation et du maintien de l'ordre. Il peut également être affecté dans une unité d'investigation ou responsable d'une unité chargée de la recherche et de l'analyse de renseignements dans les domaines économiques et sociaux.

Dans les services de la police judiciaire (PJ), il est chargé de la recherche des crimes et délits commis par les professionnels du banditisme ou de trafics illicites (stupéfiants, prostitution, vol d'œuvres d'art, fausse monnaie…). Exemples de titres : enquêteur, adjoint au chef d'unité dans une antenne de police judiciaire.
Il peut aussi être affecté dans une compagnie de CRS, à la police des frontières (PAF), à la préfecture de police de Paris ou dans des services spécialisés (DCRI - direction centrale du renseignement intérieur, surveillance des établissements de jeux et des champs de course, DST - Direction de la surveillance du territoire, services des transmissions, service informatique, service de protection des hautes personnalités).

L’avocat
Un avocat défend les intérêts de personnes, des entreprises ou des collectivités qu’il représente dans le cadre de différentes procédures.

Compétences : l’avocat apporte des conseils à ses clients en amont de l’engagement de procédures judiciaires ou justement pour les éviter. Il est notamment amené à mener des négociations ou à servir de médiateur entre les différentes parties concernées. L’avocat peut également apporter des conseils concernant le cadre et les répercussions juridiques de certaines actions ou décisions.
Il rédige certains actes juridiques tels que les contrats de travail ou les statuts d’une entreprise, contrat de bail par exemple ou un contrat de propriété intellectuelle.
Il assiste ses clients en cas de garde à vue


L’aide juridictionnelle (Source : site Conseil de l’ordre) :
Si vous êtes admis au bénéfice de l’aide juridictionnelle, l’Etat prendra en charge la totalité ou une partie des frais de justice et des honoraires de votre avocat. L’aide juridictionnelle dispense du paiement, de l’avance ou de la consignation de ces frais.
Conditions : si vos ressources mensuelles sont inférieures ou égales à 120 167 francs, vous avez le droit à l’aide juridictionnelle totale.
-Si vos ressources mensuelles sont comprises entre 120 168 et 180 191 francs, vous avez le droit à l’aide juridictionnelle partielle.





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Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude

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Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
TAUTIRA, le 1er octobre 2018 - Quatre ans après, la demande du collectif 808 à faire de Tautira, une commune à part entière, la procédure reprend son cours. L'enquête publique a démarré ce lundi, et elle durera tout le mois d'octobre. Tous les habitants pourront donc donner leur avis sur le sujet, et le commissaire enquêteur mènera, de son côté, ses investigations.

Ils attendaient ce moment depuis quatre ans, et aujourd'hui, l'enquête publique a enfin été lancée. Elle durera donc tout le mois d'octobre, les habitants pourront donner leur avis sur le sujet : "Oui ou contre la défusion de Tautira ?"

Et pour le premier jour de l'enquête, il y avait du monde à la mairie annexe de Tautira. Les personnes rencontrées ont toutes été unanimes, elles sont pour la défusion. Les motifs se rejoignent également et l'envie de se développer personnellement sans passer par Taravao, se fait sentir (lire les interviews ci-dessous).


Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
JEAN-PIERRE VOISIN, NOMMÉ COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Le commissaire enquêteur n'est autre que Jean-Pierre Voisin, celui qui a également travaillé sur Hitiaa o te Ra. Et selon lui, ce ne sont pas uniquement les habitants de Tautira qui devront se prononcer, mais ceux aussi des autres communes associées de Taiarapu Est.

Si un cahier est mis à la disposition des habitants dans leurs mairies respectives, pas question pour Jean-Pierre Voisin de rester sans rien faire.

Jusqu'à la fin du mois d'octobre, il mènera son enquête sur le terrain, en allant à la rencontre des sapeurs-pompiers, pour le chapitre sécurité, il inspectera les volets eau, déchet, éducation, finances… "Ensuite, il faut faire une synthèse et voir si la commune pourra s'en sortir financièrement", déclare Jean-Pierre Voisin.

Le commissaire enquêteur rendra son rapport au haut-commissaire, le 26 novembre.


"NOUS SOMMES ABANDONNÉS"

De son côté, le collectif 808 se dit soulagé, mais pas tout à fait. "C'est grâce à notre avocat, et non à l’État, que la procédure a été enclenchée", déclare Arnold Toheira, coordinateur du collectif 808. Autre problème soulevé par Arnold Toheira, les rencontres entre le commissaire enquêteur et les habitants de Tautira. "80 % de nos habitants ne parlent pas bien le français, et lui (le commissaire enquêteur NDLR) ne parle pas le tahitien. Comme va-t-il se faire comprendre ?" Avant de reprendre : "Le commissaire enquêteur sait déjà ce qu'il va décider. Il n'acceptera pas cette défusion, et c'est ça qui est malheureux. Donc, ça ne sert à rien qu'il vienne faire son cinéma ici. Ce n'est pas grave, nous avons notre avocat et quel que soit sa décision, si elle est justifiée, c'est bon. Mais si ce n'est pas le cas, eh bien, on ira jusqu'à Paris."

Pour les habitants, il est nécessaire que Tautira se reprenne en main, parce que "nous sommes abandonnés". L'état de la marina laisse à désirer, l'eau sale devient de plus en plus insupportable et les prises de décision du tāvana de Taravao commencent sérieusement à agacer.

Si beaucoup d'habitants de Tautira sont pour la défusion, certains affirment, cependant, être contre ce projet. Les taxes seraient leur cheval de bataille, mais Arnold Toheira tient à rectifier le tir : "On paye déjà des taxes, comme l'eau ou la poubelle". Le problème de personnes serait également au centre des désaccords, ce que regrette le collectif 808.

Tautira compte aujourd'hui 2 500 habitants, dont plus de 200 qui vivent au fenua 'aihere. La commune bénéficie, selon la maire déléguée, d'un budget annuel à hauteur de 250 millions de francs.


Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Infos pratiques

Pour remplir le cahier mis à votre disposition, dans le cadre de l'enquête publique, vous pouvez vous rendre dans les mairies de 8 heures à 12 heures, de lundi à vendredi, jusqu'à fin octobre.


LA PAROLE A QUELQUES HABITANTS
Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Pauline
Mère de famille du fenua aihere

"Il faut penser aussi à nous, les habitants du fenua 'aihere"


"Je suis pour la défusion. Je vis au fenua 'aihere et j'estime que notre site n'est pas bien exploité. Ensuite, nos enfants viennent en bateau jusqu'à la marina, mais pendant les intempéries, ils n'ont pas d'abris, et ça me fait mal au cœur. Mon fils s'abrite sous les arbres. Il est temps que Tautira se prenne en main, et il faut penser aussi à nous, les habitants du fenua 'aihere."



Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Voltaire
Habitant de Tautira

"Ça fait deux ans que nous attendons cette procédure"


"C'est un grand soulagement, c'est une procédure qui fait partie des différentes étapes de la défusion. Ça fait deux ans que nous attendons cette procédure. Finalement, le haut-commissaire a dénié ouvrir cette enquête publique. La commune de Taiarapu-Est a été créée en 1972 et en 1988, les élus avec Tutaha Salmon en tant que tāvana ont pris une délibération demandant la défusion des quatre communes associées. En 1995, Tutaha Salmon a sollicité encore les services de l’État sur ce sujet. Mais, les représentants de l’État n'ont jamais bougé le doigt, et une troisième délibération a été mise en place en 2001 avec Sylvain Perry. En 2014, c'est la population de Tautira qui s'est engagée dans la procédure. Ce n'est qu'une suite de ce qu'avaient entamé les élus."


Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Terautahi Pifao
Habitante de Tautira

"J'ai envie que nous gérions nous-mêmes notre budget"


"Je suis pour la défusion, parce que j'ai envie que nous gérions nous-mêmes notre budget. Notre eau est chocolatée, notre marina est sale... Taravao ne s'occupe pas de nous. En plus, nos jeunes errent dans les rues, ils n'ont pas de travail. Peut-être que si nous gérions nous-mêmes notre budget, on pourra donner du travail à nos jeunes. La majorité de la population veut la défusion, mais il y a certaines personnes qui veulent gouverner cette commune, eh bien, qu'ils viennent, c'est le moment de réagir."



Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Thomas Ruaroo
Habitant de Tautira

"Ils ne font pas attention à nous, on nous a oubliés"


"Je suis pour la défusion, parce que je vois que rien ne bouge chez nous. Je parle de notre quotidien, des moyens mis à notre disposition, de l'eau… Voilà pourquoi nous voulons cette défusion. Ils ne font pas attention à nous, on nous a oubliés. Nous sommes la plus grande commune, et nous pouvons faire plusieurs projets pour développer notre commune. Mais aujourd'hui, on ne peut rien faire sans l'aval de Taravao, c'est là le problème. Comment voulez-vous qu'on se développe si on ne nous aide pas ?"


LA PAROLE AUX AUTORITÉS
Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Jean-Pierre Voisin
Commissaire enquêteur

"Je prends, j'écoute, je regarde et je veux voir tout ce qu'on me dit"


"Il semblerait que sur l'ensemble de la commune, il y aurait des problèmes, comme pour l'eau. Ce n'est pas facile à régler puisque les investissements dépassent les 4 milliards de francs, il y a un programme qui est en cours, etc. Donc, pour le moment, ça pose des problèmes de fonctionnement, en ce qui concerne surtout les cantines qui doivent faire à manger… je constate que l'équipement des cantines est très bien. La personne qui est chargée des cantines se débrouille avec les moyens du bord, je lui tire mon chapeau, parce qu'elle n'a pas de déficit. Elle équilibre son budget.

Donc, je prends, j'écoute, je regarde et je veux voir tout ce qu'on me dit, parce qu'on s'aperçoit souvent que ce sont des problèmes de personnes. Il semblerait qu'il y a un gros problème de personne sur la commune de Tautira, c'est trop tôt pour vous donner mon jugement. Ensuite, il va falloir que je me penche sur les finances de la commune, il y a aussi Secosud, il faut savoir ce qui se passera si la défusion est actée. Est-ce que Secosud continuera à fournir de l'électricité et à quelles conditions ? Il y a aussi les problèmes des ordures, les problèmes de sécurité… Il ne faut pas oublier qu'à Taravao, il y a une activité commerciale importante, avec des banques également… Donc, une partie des taxes que ces organismes payent, va dans la caisse de la commune qui sert un peu à tout le monde. Et à Tautira, il n'y a qu'un magasin et une station d'essence. Donc, il faut être réaliste. Pour le moment, je n'en sais strictement rien. Il faut que je voie les problèmes qu'il y a…
"


Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Patricia Lenoir
Maire délégué de Tautira

"Nous n'avons pas beaucoup de ressources"


"Au départ, j'étais pour la défusion et aujourd'hui, je ne sais plus où j'en suis. Il faut penser à l'avenir aussi de notre commune associée. Le fait d'être géré par Taravao ne me gêne pas. Je sais que Tautira pourra s'autogérer, mais pendant combien de temps. Nous n'avons pas beaucoup de ressources, nous n'avons qu'un seul magasin et une station de service. Les ressources que nous bénéficions, viennent du pays et de l’État."

L'INTERVIEW DU COLLECTIF 808
Défusion : les habitants de Tautira partagés entre joie et incertitude
Arnold Toheira
Coordinateur du collectif 808

"Nous ne supportons plus tout ce qui se passe"


Votre sentiment sur cette enquête publique ?

"Pour l’État, c'est un avis défavorable, parce qu'on sait qu'en métropole, l’État fait tout pour fusionner les communes, c'est malheureux, parce qu'ils se permettent de décider pour un peuple. Mais aujourd'hui, c'est un peuple qui se lève et qui demande à être défusé. Pourquoi ne pas écouter cet appel, alors que nous sommes dans un pays démocratique. La France prône l'égalité, la fraternité, et quand on regarde ce qu'elle fait, eh bien, elle n'applique pas ce qu'elle dit."

Selon le commissaire enquêteur, l'avis sera demandé aussi aux habitants de Pueu, Afaahiti et Faaone. Qu'en pensez-vous ?


"Quand on lit l'article du Code général des collectivités territoriales (CGCT), l'enquête se fait dans la section de commune qui demande la défusion. Donc, il n'y a pas besoin d'aller à Pueu, à Faaone, à Afaahiti. À Taravao oui, parce que c'est la commune principale."

Sur les réseaux sociaux, on voit des désaccords entre les habitants de Tautira voire même des problèmes de personnes. Est-ce normal ?

"Au lieu d'attaquer sur le fond du problème, c'est-à-dire sur la défusion, ils s'attaquent à des familles, à des personnes. Ce sont des personnes jalouses qui ont, depuis des années, tenté de courir aux élections municipales et qui n'ont jamais atteint le 2ème tour. Aujourd'hui, ils se vengent en mettant en avant les histoires de personnes."

Pourquoi la défusion de Tautira est-elle importante pour vous ?

"Taravao ne fait pas attention à Tautira. Tautira est abandonné, c'est un dépotoir. La marina, qui est revenue dans la gestion de la commune, n'est même pas entretenue. Nos routes intérieures, c'est l'habitant qui recouvre avec du béton, et non la commune. On paye l'eau, mais elle n'est pas potable. Ce qui nous fait mal, c'est cette école maternelle, qui a plus de 30 ans et qui est délabrée. Quand il pleut, l'eau remonte par les toilettes, tout déborde. Ce qui nous attriste aussi, c'est que l'administrateur est venu aussi sur Taiarapu Est pour valider la demande de Taravao, celle de rénover l'école de Hei Tama Here. C'est bien, on n'est pas contre, mais cette école a à peine 10 ans d'existence et ils ont injecté 150 millions de francs dedans. Et encore à Taravao, avec la reconstruction de l'école Ohiteitei pour 845 millions de francs. Voilà pourquoi nous ne supportons plus tout ce qui se passe."



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