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Retraites : vers la fin du régime d’exception des élus de Tarahoi

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Retraites : vers la fin du régime d’exception des élus de Tarahoi
PAPEETE, 27 septembre 2018 - La proposition de loi portant affiliation des représentants de l’assemblée de la Polynésie française au régime de retraite des travailleurs salariés pourrait être examinée en séance plénière le 18 octobre prochain à Tarahoi.

Cette proposition de loi souhaite traduire "la volonté unanime des représentants à l’assemblée de (…) participer à l’effort collectif de rétablissement de l’équilibre financier du régime polynésien de retraite", précise l’exposé des motifs. Le texte devait être présenté aux élus de Tarahoi, dans la foulée de l’adoption de la loi réformant les paramètres du système de retraites par répartition des salariés, le 21 septembre dernier. Son entrée en vigueur est programmée pour le 1er juillet 2019, simultanément avec la nouvelle réglementation applicable pour l’ensemble des travailleurs salariés.

En raison des délais imposés par la saisine du Conseil économique social et culturel (CESC) pour avis, ce texte ne pourra techniquement être examiné en séance plénière que mi-octobre au plus tôt.

En effet, la proposition de texte a été transmise au CESC pour avis le 7 septembre dernier avec le caractère d’urgence, appelant un avis sous quinzaine. Mais la 4e institution, réinstallée le 18, pour la nouvelle mandature, n’aurait disposé que de deux jours se prononcer, ce qui était "matériellement impossible", nous indique-t-on sur place. En dépit de ce quiproquo institutionnel, l’avis du CESC est pourtant aujourd’hui réputé rendu.

La proposition de loi attend maintenant d’être étudiée par la commission de la Santé, à Tarahoi, avant d’être examinée en séance plénière au moins 12 jours plus tard et au mieux à partir du 18 octobre prochain.

Mesure "symbolique" et imparfaite
Il demeure que pour la caisse de retraites des salariés, l’apport financier prévisible par cette nouvelle mesure sera d’ordre homéopathique. Le déficit cumulé en 9 ans par l’assurance vieillesse des salariés polynésiens devrait atteindre 36,5 milliards fin 2018. En année pleine, à compter de 2020, les recettes nouvelles liées à la cotisation des 57 représentants de Tarahoi devrait représenter 42,9 millions Fcfp. On est loin du compte, mais il s’agit d’une question de principe : "Cela fait des années que les syndicalistes réclament que les élus qui votent les textes sur la retraites soient également concernés. C’est une mesure symbolique ; mais elle est importante", explique un membre de l’assemblée.

Cette proposition de loi mettant fin au régime d’exception actuellement en vigueur pour les représentants prévoit que tous les élus de Tarahoi cotisent obligatoirement, à partir du 1er juillet 2019, au régime de retraite de base des travailleurs salariés de la CPS, et dans les conditions prévues par la loi de Pays adoptée le 21 septembre dernier.

Le régime complémentaire de capitalisation individuel déjà en place en 1990 pour les représentants serait cependant maintenu.

La proposition de loi établit les nouvelles obligations de principe pour les élus mais le texte reste à parfaire. Il induit plusieurs inégalités de traitement. Ainsi, les élus détachés de la fonction publique de l’Etat ne seraient pas contraints de cotiser, "sous réserve de la production d'une attestation délivrée par la caisse métropolitaine, apportant la preuve du maintien au régime de base métropolitain", comme le stipule l’article 1er de la proposition.

En revanche, les élus retraités de l’Etat seraient contraints de cotiser de même que les élus déjà retraités à la CPS. Mais cette contribution serait pour eux à fonds perdu.

Enfin, un élu qui n’aurait jamais cotisé au régime des salariés et qui cotiserait pendant 5 ans au titre de cette nouvelle proposition de loi, se trouverait à terme en position de liquider une pension inférieure au minimum vieillesse automatiquement ramenée au plancher de 80 000 francs de cette prestation versée par la Caisse de prévoyance sociale. Cette proposition de loi devrait encore être amendée au moins en commission législative, si ce n'est le 18 octobre prochain en séance plénière.

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La cellule emploi de Papeete un accélérateur vers le monde du travail

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La cellule emploi de Papeete un accélérateur vers le monde du travail
PAPEETE, le 27 septembre 2018 -  La cellule emploi de Papeete, dirigée par Rodolphe Tutairi, a présenté ce jeudi les 38 jeunes demandeurs d'emploi qui débuteront lundi prochain leur contrat en CAE, en CVD, et en stage d'insertion en entreprise. Depuis le début de l'année la cellule emploi a permis à 266 personnes de s'insérer dans le monde du travail.

Vehia débutera lundi au poste d'étalagiste dans un grand commerce de la place. Teahi sera de son côté caissière à l'imprimerie officielle et Marie occupera un poste de serveuse dans un restaurant bien connu de Papeete. En tout 38 jeunes demandeurs d'emploi, principalement résidents des quartiers prioritaires de Papeete, débuteront lundi prochain leur contrat en CAE, CVD ou en stage d'insertion en entreprise. 

Ils ont été présentés ce jeudi matin par Rodolphe Tutairi responsable de la cellule emploi de la mairie de Papeete, en présence de Michel Buillard, maire de la commune.  "On assiste petit à petit à une reprise de l'activité économique, et vous avez la chance de vivre à Papeete qui rassemble un grand nombre d'entreprise" a insisté l'édile de la capitale. Avant d'ajouter, "vous êtes aujourd'hui un exemple à suivre pour tous les jeunes des quartiers prioritaires de notre commune qui souhaitent s'en sortir."

VISER LE CDI

Depuis 2008 et la création de la cellule emploi de la mairie de Papeete près de 3 000 personnes ont pu s'insérer durablement sur le marché du travail. "Le CAE ou le CVD que ces jeunes ont obtenu aujourd'hui ce n'est pas la finalité de notre action que l'on mène également avec le Sefi" a indiqué Rodolphe Tutairi. "Quand je vais démarcher les entreprises, j'insiste auprès des patrons pour obtenir une promesse d'embauche. C'est le cas pour la majorité d'entre-eux qui débuteront lundi dans leurs entreprises respectives." 

Pour permettre une insertion optimale, Rodolphe Tutairi se rend dans les entreprises une à deux fois par mois pour évaluer le comportement du travailleur : "généralement les deux premiers mois se passent plutôt bien. Après certains se laissent souvent aller et enchaînent les arrêts maladies, ou les retards. J'essaye de remobiliser le jeune et de régler avec lui le problème. Mais si il y a une faute grave je laisse tomber et je passe à autre chose."  

Terii de son côté ne compte laisser passer sa chance. Il débute lundi prochain en CAE dans un bar de Papeete. "Je suis vraiment content d'avoir décroché ce contrat, et je sais qu'il y a une promesse d'embauche. Je vais tout faire pour décrocher un contrat de travail."

A noter que la cellule emploi démarche les entreprises de façon régulière afin de recenser le plus d'emplois possible à proposer aux demandeurs d'emploi qui font appels à eux. Ainsi depuis le début de l'année 266 personnes ont été insérées sur le marché de l'emploi grâce au travail de Rodolphe Tutairi et de son équipe.



La Parole à
La cellule emploi de Papeete un accélérateur vers le monde du travail
Maruata, 27 ans, en CVD à la Fédération tahitienne de cyclisme
"Deux mois après on m'a rappelé"

 
Ça fait presque deux ans que je cherche un emploi. C'est une copine qui m'a orienté vers la cellule emploi de la mairie de Papeete. J'ai déposé un dossier au mois de janvier et deux mois après on m'a appelé pour me dire qu'il cherchait d'abord un CAE qui a ensuite débouché sur un CVD. Evidemment ça me fait plaisir d'avoir pu décrocher ce contrat parce que j'ai un enfant aussi et c'est pour lui que j'ai souhaité décroché ce travail. A la Fédération de cyclisme je serai secrétaire administrative et chargé de communication.

La cellule emploi de Papeete un accélérateur vers le monde du travail
Fred, 24 ans, en CAE dans un restaurant
"Se bouger un peu"

 
Ça s'est très bien passé avec la cellule emploi. Ils m'ont contacté plusieurs fois pour me proposer des offres de travail, que j'ai refusé avant d'accepter celle qui m'a plu. Je vais faire un petit peu de tout là-bas. Je serai commis de cuisine, je vais assurer aussi le service à table. C'est le métier idéal pour moi parce que j'ai fait une formation au lycée hôtelier. On va dire que ça fait un an et demi que je cherche activement du travail. En attendant je vendais des firi-firi, de plats pour avoir un peu d'argent. Mais je me suis dit que pour m'en sortir il va falloir que je me bouge un peu.

La cellule emploi de Papeete un accélérateur vers le monde du travail
Tepa, 21 ans, en CVD chez SPEED
"J'ai passé beaucoup d'entretiens"

 
J'ai fini mes études en BTS électrotechnique l'année dernière et depuis je cherche du travail. J'ai passé beaucoup d'entretiens embauche avec des entreprises mais aucune réponse positive. Et quand j'ai su qu'il y aurait encore des CVD un copain m'a dit que la cellule emploi pourrait m'aider dans mes démarches. J'ai déposé mes CV, et Rodolphe m'a orienté vers la société SPEED. J'ai déposé mon dossier CVD et il a été accepté dans cette société. D'après Rodolphe il y a une promesse d'embauche.

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Le marquisien Puarani Vahaputona s'envole pour le Trophée des chefs ultramarins

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Le marquisien Puarani Vahaputona s'envole pour le Trophée des chefs ultramarins
Papeete, le 27 septembre 2018 - Le jeune chef de cuisine Puarani Vahaputona a été sélectionné pour représenter la Polynésie française à la 5e édition du Trophée des chefs ultramarins, le 12 octobre prochain en Guadeloupe. Pour ce grand rendez-vous gastronomique unique en outre-mer, le jeune chef du Méridien Tahiti devra faire saliver le jury en confectionnant une recette de cuisine typique de la Polynésie, l'une version classique et l'autre en la revisitant !

Sélectionné parmi plusieurs chefs tahitiens pour représenter le fenua, Puarani Vahaputona, le jeune chef du Méridien, originaire de Hiva Oa, s'apprête à partir au Trophée des Chefs ultramarins en Guadeloupe, le 12 octobre prochain. Organisé par l’Institut Culinaire Caribbean Food, ce concours, présidé par le chef renommé Alain Le Cossec, rassemble des cuisiniers professionnels issus de La Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de Saint-Barthélemy. L'idée de ce concours est de faire connaître la richesse de la cuisine ultramarine, de la transmettre et de la faire vivre. Ainsi pendant trois heures, Puarani Vahaputona et ses compères devront réaliser une recette typique de leurs terres d'origines, l'une en version traditionnelle et l'autre en la revisitant.

"JE SAIS DANS MA TETE CE QUE JE VAIS FAIRE"
Si Puarani ne peut dévoiler sa recette afin de laisser planer le mystère vis-à-vis des autres concurrents, le marquisien, âgé de 27 ans, avoue être très fier de représenter le fenua et de faire découvrir la cuisine polynésienne à travers le monde. "C'est une recette que je mangeais environ un dimanche sur deux le midi chez mes parents", lâche tout de même Puarani timidement. Toutefois, nous n'en saurons pas plus !
Mais Puarani -en professionnel qu'il est- ne nous laisse pour autant pas sur notre faim et nous avoue qu'il s'entraîne depuis un mois environ à raison de plusieurs fois par semaine. Les critères importants de sélection le jour J seront l'originalité, le respect du timing et bien sûr, le goût.
"Avec le chef exécutif du Méridien, Jérémy Martin, on teste, on essaye de revisiter la recette", note Puarani, qui assure que pour l'instant il n'a "pas encore le tract". "Je sais dans ma tête ce que je vais faire", assure-t-il encore. Et si le cuisinier reste serein, c'est qu'il sait qu'il peut compter sur la force de son travail et sur de solides bases qu'il a construites au fil des années.

UN ANCIEN FRIGORISTE
Le marquisien Puarani Vahaputona s'envole pour le Trophée des chefs ultramarins
"Au départ, j'étais frigoriste et je ne trouvais pas de job. J'ai vu qu'il y avait du travail dans le domaine de la restauration, alors, j'ai décidé de suivre une formation dans ce domaine", explique Puarani Vahaputona. Et c'est ainsi que cet ancien frigoriste a quitté les Marquises pour venir passer un CAP Cuisine au lycée du Taaone pendant un an. "J'ai fait six mois de cours et six mois de stage au Méridien", explique-t-il.
Puis, petit à petit, à force d'enchaîner les extras, le Marquisien a été embauché et s'est fait une place. Il a gravi les échelons passant de commis, à chef de partie, à junior chef pour occuper actuellement la place de sous-chef au Méridien, soit l'un des deux adjoints du chef exécutif de l'hôtel.
Avec ce concours, Puraani se lance dans un nouveau challenge. Et il peut compter sur sa "force tranquille" et sur le soutien inconditionnel de son archipel d'origine : "Tout le monde me soutient aux Marquises", esquisse le chef dans un sourire pudique.


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Kid reporters : les enfants tendent le micro

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Kid reporters : les enfants tendent le micro
PAPEETE, le 27 septembre 2018 - Hélène Leroyer, journaliste, vient de lancer l’aventure "Kid reporters". Celle-ci consiste en la réalisation de modules vidéos par et pour des enfants. Les vidéos sont menées de bout en bout par des binômes de kids de 6 à 12 ans : de la conférence de rédaction au montage en passant par les déplacements et les interviews.

Depuis quelques jours des reporters en herbe sillonnent Tahiti avec la journaliste Hélène Leroyer. Ce sont les kids reporters. Leurs missions ? Réaliser en binôme des reportages et modules vidéo pour les enfants. "Le fait de travailler en binôme leur permet de se sentir moins seuls face aux adultes", précise celle qui est à l’initiative du projet.

Les kids reporters ont entre 6 et 12 ans, ils se glissent dans la peau de journalistes à leur propre demande et en dehors de leur temps scolaire. "Je les implique dans toutes les étapes de la réalisation du reportage, c’est-à-dire qu’ils proposent le sujet, imaginent les questions, réfléchissent aux personnes à interviewer." Les sujets pouvant illustrer des thèmes variés : la culture, l’environnement, la nature le sport, la présentation d’un métier…

Puis l’équipe (Hélène et les enfants) se rend sur le terrain, pose les questions. Le tournage se fait façon Mojo (Journalisme mobile) en 4K avec un Iphone X. "En rentrant, on derushe, c’est-à-dire qu’on regarde les images filmées et on les sélectionne, on prépare et on enregistre les voix, on monte." Les journalistes en herbe s’impliquent, ils n’en perdent pas une miette. "Je suis agréablement surprise par leur implication et parfois leur pertinence."

Cinq sujets sont actuellement en cours préparation. Ils seront mis en ligne petit à petit sur la page Facebook du projet (voir encadré contact). Les enfants, en plus de passer du bon temps, travaillent leur confiance en eux, la prise de parole, ils découvrent les techniques de tournage et de montage télévisuels.

L’aventure Kid reporters fait suite au documentaire Les Frérots de la véla, deux frères, un voilier, une transat. Un documentaire de 24 minutes, signé Hélène Leroyer, qui suit les propres enfants de la journaliste âgés de 5 et 6 ans lors de la traversée de l’Atlantique qu’ils ont effectuée en famille.

Aux origines de l'aventure

Hélène Leroyer, après avoir obtenu une maîtrise de lettres modernes a monté avec une amie le projet Mode sans frontières : un tour du monde d’un an à la rencontre de 40 créateurs de mode. Des défilés de mode ont été organisés et ont permis de financer des programmes humanitaires dans la couture.

Elle a enchaîné avec un DESS en Développement coopération internationale et Action humanitaire à la Sorbonne, avant de partir travailler en Indonésie avec une organisation non gouvernementale (ONG). "J’ai, à cette période là, participé à l’organisation de régates, puis de défilés de mode avec des robes en voiles de bateaux", ajoute-t-elle.

"Nous avons ensuite navigué deux ans sur notre voilier Mandragore." Partis de Noirmoutier, Hélène Leroyer et son mari ont rejoint Tahiti en 2009. "J’ai travaillé pour une agence de communication, puis j’ai rejoint le groupe France Télévisions au sein de la station Polynésie 1ère." Après la communication, elle a gagné l’antenne internet comme éditrice web avant d’être mutée en 2016 à France 3 Côte d’Azur. "Là-bas j’ai suivi une formation de journaliste." Avant même que cette formation ne se termine "l’appel de l’outremer a eu raison de mon mari qui a saisi une opportunité de travail sur Tahiti." C’est sur le chemin du retour en Polynésie que le documentaire Les frérots de la véla a vu le jour.

"Dans le cadre de ma formation de journaliste, il me fallait préparer un mémoire de fin de formation. Venant du web, j’avais envie de tourner et monter un produit filmé façon Mojo en 4K avec un Iphone X. Initialement mon mari devait emmener notre bateau avec un ami. Au dernier moment, avec les enfants, nous avons pu rejoindre l’équipage aux Canaries. Ce sont les enfants qui ont été tour à tour acteurs et reporters."

17 jours de navigation vus par deux enfants

"Parfois je filmais sans rien dire, le plus discrètement possible. Parfois au contraire, je leur demandais de m’expliquer ce qu’ils faisaient, ce qu’ils voyaient…" Hélène Leroyer a profité de ses quarts de nuit pour imaginer la trame du documentaire qui devait initialement se découper trois modules : la visite du bateau, le fonctionnement d’un voilier, et la vie à bord. "Finalement au montage le format documentaire long nous a paru plus cohérent pour mieux ressentir la mer et les 17 jours de navigation."

À son arrivée à Tahiti, l’aventure Kid reporters s’est mise en place tout naturellement. Les jeunes reporters devraient, en collaboration avec des enseignants, réaliser également des modules vidéos sur des thèmes abordés en classe de français, maths, histoire-géo, sciences. "J’aimerais que ce projet puisse vivre dans les écoles ainsi que dans les centre hospitaliers au sein des services des enfants hospitalisés en longue durée par exemple. Nous n’en sommes qu’au tout début ! "

Contact

Mail : contactkidreporters@gmail.com
Tél. : 87 31 69 25
Facebook : Kid Reporters


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La mairie de Pirae fermée le 28 septembre

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La mairie de Pirae sera exceptionnellement fermée vendredi 28 septembre en raison de la participation des agents et des élus de la commune à une journée sportive interservices, sur le complexe sportif communal Afareri’i, sur le site de Aora’i Tini Hau et à la plage de Ta’aone.

Pour permettre une continuité du service public, le service de la sécurité publique et civile assurera une permanence et le bureau des affaires civiles sera ouvert au public de 7 h 30 à midi.

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Run & Bike - Transtahitienne : Retour aux sources pour le VSOP

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Le club VSOP organise samedi la Transtahitienne qui fêtera ses dix ans cette année. Cette course mythique consiste en une traversée Papenoo-Mataiea en pleine nature. Les 37 km pourront être bouclés en course à pied, en binôme run & bike, en vtt ou en vae. Les inscriptions seront possibles jusqu'à vendredi soir. Pas moins de 400 participants se sont déjà inscrits.
Run & Bike - Transtahitienne : Retour aux sources pour le VSOP
Suite au succès de la Transtahitienne, le club VSOP avait décidé de se lancer dans l’organisation de Xterra, triathlon nature parfaitement adapté à la Polynésie. Mais les amoureux du run & bike sont restés attachés à la formule « classique », une course traversière en binôme (course à pied et vtt) d’environ 37 km, le deux équipiers devant rester au contact.
 
Jean-Michel Monot, membre fondateur passionné du VSOP, a présenté aux médias ce jeudi matin la 10e édition de la fameuse course. Si le parcours de 37 km est unique, quatre possibilités sont offertes aux participants pour l’effectuer : course à pied en individuel, « run & bike » en binôme, vtt ou vélo à assistance électrique.
 
Les inscriptions seront clôturées ce vendredi à 17H. Plusieurs gués seront à franchir. Les prévisions météo sont plutôt bonnes. Le départ sera donné à partir de 8H au niveau de la TEP, peu après l’entrée de la Papenoo, avec une arrivée située aux alentours de la mairie de Mataiea. Le dénivelé positif total sera d’environ 1000 mètres. Après une partie difficile en montée jusqu’au tunnel, le reste sera effectué en descente, avec des points de ravitaillement tous les cinq kilomètres. SB

Infos : xterratahiti.com

 

Run & Bike - Transtahitienne : Retour aux sources pour le VSOP
Parole à Jean-Michel Monot :
 
Un retour aux sources ?
 
« Ce sont les coureurs qui nous ont sollicités. C’est vrai que ce sont des investissements énormes pour un petit club comme le VSOP. Maintenir le Xterra au mois de mai et relancer quelques mois plus tard une Transtahitienne, c’est énorme. C’est vrai que sans l’appui de nos partenaires fidèles comme Marama Nui et sans nos sportifs, on aurait pas organisé cette course traversière qui sonne comme un défi. »
 
« Ce qui nous a surpris, c’est le nombre de participants, environ 400 seront au rendez-vous. Cela prouve qu’il y a une demande pour ce genre de long défi dans la nature. Je pense qu’on avait mis le doigt il y a dix ans sur quelque chose de bien, une course dans la nature. Sur le plan touristique, il y a encore plus à faire, il faut entretenir des parcours de randonnée…Il faut que nos touristes puissent profiter de nos lagons mais aussi de nos belles montagnes. »
 
Vous espérez que des sociétés privées prennent un jour le relais ?
 
« Le hasard a voulu que les membres du VSOP sont des chefs d’entreprise. Tout lâcher pour devenir organisateur à plein temps n’était pas pensable. En dix ans, on a donné le meilleur de nous-mêmes mais je pense qu’on arrive à un niveau de performance où il faudrait se professionnaliser. Je lance un appel à des sociétés créatrices d’évènements, si un partenaire privé veut se lancer dans l’organisation de courses, c’est le bon moment. On aurait l’expérience pour l’accompagner. Les billets d’avion ont baissé donc on peut faire venir de plus en plus d’étrangers. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci à tous, c’est sûr qu’on a créé une ambiance qui plait aux sportifs mais on est pas seuls. Merci à Marama Nui, à la Brasserie de Tahiti qui est là depuis le début, et bien sûr à Air Tahiti Nui partenaire majeur du Xterra, sans oublier les médias que l’on remercie. » Propos recueillis par SB

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Nicole Bouteau reçue à la direction générale de Pôle emploi

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Nicole Bouteau reçue à la direction générale de Pôle emploi
PARIS, 27 septembre 2018 - La ministre en charge du Travail, Nicole Bouteau, a rencontré la direction générale de Pôle emploi, ce jeudi à Paris.

Premier acteur du marché du travail en France avec 54 000 collaborateurs, plus de 1000 agences et relais de proximité ainsi qu’un réseau de partenaires sur l’ensemble du territoire, Pôle emploi œuvre au quotidien pour faciliter le retour à l’emploi des demandeurs et offrir aux entreprises des réponses adaptées à leurs besoins de recrutement.

Un programme de coopération a été initié en 2015 entre les ministères polynésien et national du travail, soulignant un engagement fort de la part de Pôle emploi vis-à-vis du Service pour l'Emploi, la Formation et l'Insertion (SEFI). Cette coopération bilatérale en matière d’emploi est montée en puissance ces deux dernières années. Elle s’est articulée autour de deux axes :

- la montée en compétences des conseillers à l’emploi, par le transfert et l’adaptation de méthodes et d'outils de travail, le renforcement, l'amélioration et le développement de compétence ;
-l'appui conseil pour l'organisation et les process du service.

Plus concrètement, les objectifs opérationnels visés ont été notamment la professionnalisation des agents d’accueil, la mise en place de la gestion des demandeurs d'emploi par portefeuille et le repositionnement du SEFI comme acteur incontournable de l'emploi en Polynésie.

Ainsi, chaque année, depuis 2015, des actions de formation continue des agents du SEFI, ont été dispensées, par le biais d’experts de pôle emploi, afin de renforcer et développer les compétences des agents relatives à l’analyse du profil du demandeur d’emploi, à l’utilisation des outils en particulier le Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME).

C’est dans la volonté de poursuivre ces efforts, en matière d’acquisition de compétences, pour une administration plus performante afin de répondre aux problématiques des usagers que la ministre du Travail est allée à la rencontre de Pôle emploi. Aujourd’hui, la Polynésie souhaite une convention-cadre triennale afin de pérenniser et renforcer ce partenariat avec Pôle emploi à l'instar des accords de coopération développés en Europe ou auprès de pays d'Afrique où Pôle emploi met à disposition un résident permanent pour des missions de deux à trois ans.

Nicole Bouteau et Annie Gauvin, directrice des affaires et relations internationales de Pôle emploi, ont longuement échangé sur l'évolution des pratiques grâce au numérique qui pourrait également faire l'objet d'un accompagnement en Polynésie. Pôle emploi a adapté son offre de services afin de fluidifier les échanges avec les demandeurs d’emploi et aussi pour s’adapter aux évolutions des pratiques des employeurs.

Depuis 2015, Pôle emploi a gagné en crédibilité sur le digital, notamment au travers d’une plateforme de services numériques : l’Emploi store. En matière de digital, Pôle emploi s’appuie sur un existant déjà reconnu : la transparence du marché du travail (agrégation d’offres d’emploi de partenaires), le site pole-emploi.fr (plus de 40 millions de visiteurs chaque mois) et des applications mobiles innovantes qui proposent des compétences et des habiletés, en dehors des contraintes habituelles du CV, en phase avec les attendus des employeurs.

Cette transformation se matérialise par un véritable accompagnement déployé par les conseillers qui travaillent avec les demandeurs et les entreprises et notamment grâce à des agents de service civique qui accompagnent, les demandeurs d’emploi les moins autonomes, sur ces nouveaux outils. L'ambition de Pôle emploi est de faire de l’Emploi Store, la plateforme de référence en matière d’emploi, en référençant des services de qualité répondant aux besoins des personnes en recherche d’emploi et des recruteurs. Pôle emploi s’est donné comme ligne de conduite de déployer des services numériques, tout en maintenant un accompagnement renforcé et personnalisé, adapté aux besoins de des demandeurs d’emploi et entreprises.

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Yepo, vainqueur du Tahiti Comedy Show découvre les scènes parisiennes

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Yepo, vainqueur  du Tahiti Comedy Show découvre les scènes parisiennes
PAPEETE, le 27 septembre 2018 - En mars dernier, elle s’est fait remarquer au Tahiti Comedy Show. Yepo a en effet remporté la quatrième édition de l’événement après avoir gagné, l’année précédente, le premier prix aux côtés de Maud Teraiamano. Les deux jeunes femmes formant le duo les Pukan’s Prada. En guise de récompense, Yepa a reçu un chèque de 120 000 Fcfp ainsi qu’un aller-retour pour Paris qu’elle découvre actuellement.

Yepo de son vrai nom Teipotemarama Tetoe a conquis les membres du jury et le public du Tahiti Comedy Show en mars dernier. Cette jeune femme de 27 ans, originaire de Paea, s’était présentée avec sa meilleure amie, Maud Teraiamano au Tahiti Comedy Show – Pūte ‘Ata 2017 en formant le duo Pukan’s Prada. Elles avaient remporté le premier prix.

Cette année, c’est un doublé pour Yepo puisqu’elle a remporté de nouveau la première place en open avec les Pukan’s Prada mais aussi le premier prix en stand up. Elle s’est vu remettre un chèque de 120 000 Fcfp et un billet aller-retour Papeete-Paris pour une formation et des prestations en France et un coaching. Elle a décollé de Papeete pour Paris le vendredi 21 septembre.

Premières !


Cette aventure est un véritable challenge pour Yepo qui s’envole pour la première fois et qui va se confronter au public français. Avec Léonore Canéri, son coach, elle s’est préparée et a pu faire des prestations sur des scènes locales, apprendre à gérer son stress. Elle a écrit plusieurs de ses sketchs et a travaillé la mise en scène avec l’aide de Léonore qui ne l’a pas ménagée.

Ce mercredi, Yepo était aux Mureaux pour ses premières activités officielles. Elle a visité la médiathèque, le centre de danse, le château et pu participer à un master class. Elle raconte : "journée très chargée!!! Visite des Murreaux!!! J'ai bien mangée avec les autorités de la mairie!!! J'ai visité un château !! Assisté à un cours de danse classique... rencontré des personnes merveilleuses. Lucia a chanté pour moi... trop top... Un accueil Super chaleureux!!! Des jeunes talentueux au théâtre... mais que diiiiiire!!! Une journée riche en rencontre et culture !!! "

Pour la suite, le programme sera chargé. Des scènes sont notamment prévues au 33 Comedy Club, au théâtre de Gennevilliers (pour une soirée polynésienne), au Labo du rire… Le retour sur Tahiti se fera le 7 octobre.

Yepo, vainqueur  du Tahiti Comedy Show découvre les scènes parisiennes

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Il bat sa femme et appelle Gaston Flosse pour s'excuser

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Il bat sa femme et appelle Gaston Flosse pour s'excuser
PAPEETE, le 27 septembre 2018 -Le prévenu, fâché de la demande de divorce de sa femme qu’il soupçonne d’être infidèle, l'aurait violemment battue alors qu’il était en état d’ébriété. Déjà quatre fois condamné à de légères peines, il a cette fois écopé de quatre mois d'emprisonnement avec sursis.

Les faits se sont déroulés l'année dernière alors que le prévenu avait attendu sa femme toute la nuit. C'est très éméché qu'il l’aurait "accueillie" en l'accusant de l'avoir trompé avant de l'attraper par la gorge et de la jeter par terre. Il lui aurait donné des coups de pieds et des coups de poing. Il l'aurait ensuite tirée par les cheveux jusqu'à l'étage pour lui arracher sa culotte et vérifier si elle n'avait pas eu de relations sexuelles pendant la nuit. D'après la victime, leur maison était sens dessus dessous et tous ses vêtements étaient dans la piscine. Il aurait ensuite continué de boire et appelé son ami Gaston Flosse, avec qui il entretient des liens spéciaux pour "s'excuser". La victime en ressort avec de nombreuses ecchymoses, un hématome au visage et une semaine d'incapacité totale de travail.

"Je sais que j'ai fait quelque chose de très contraire à la loi, mais je l'aime monsieur le juge…" explique le prévenu au tribunal. Pour sa défense, il ajoute qu'il ne lui a pas donné de coups de poings, car si c'était le cas, "elle n'aurait plus de visage". S'il ne nie pas entièrement les faits, l’homme demande cependant plus d'honnêteté de la part de sa femme, qui ne réclame aucun dommage et intérêt, simplement que le prévenu ne puisse plus s'approcher d'elle. "J'aimerais que ma femme soit honnête. On a fait l'amour hier monsieur le juge" raconte l'intéressé. En effet, l’homme habite encore chez sa femme avec laquelle il est marié depuis 2004. La victime aurait pourtant déjà entamé plusieurs procédures de divorce, sans succès car comme elle le dit: "On n'arrive pas à se séparer".

D'après le juge, les précédentes peines pour violences dont le prévenu a fait l'objet sont "d'une faiblesse exceptionnelle pour les faits". Le magistrat condamne le mari jaloux à quatre mois de prison avec sursis.

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Les inscriptions au Fifo 2019 jouent les prolongations

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Les inscriptions au Fifo 2019 jouent les prolongations
PAPEETE, le 27 septembre 2018 - La prochaine édition du festival, la 16e, se tiendra du 2 au 10 février 2019 a la Maison de la Culture de Papeete. Les inscriptions de films sont ouvertes depuis le 1er avril 2018. La clôture des Inscriptions est, quant à elle, prolongée jusqu’au lundi 15 octobre 2018 à 12h (heure de Tahiti).

Le règlement et les formulaires d’inscription sont téléchargeables sur le site internet du FIFO ou disponibles sur simple demande adresse mail du festival.

Les films documentaires

L’AFIFO invite les réalisateurs et producteurs de films documentaires à inscrire leurs œuvres pour le prochain festival sous certaines conditions. Les documentaires doivent avoir été produits après le 1er janvier 2016, la durée du film doit être comprise entre 15 minutes et 90 minutes pour la catégorie en compétition, les films peuvent traiter de l’Océanie et/ou du Pacifique insulaire sous tous les points de vue (social, économique, culturel, historique, scientifique, artistique, politique…).

Tous les documentaires sélectionnés concourront pour le prix du public. Seuls les films en compétition seront présentés a un jury charge de décerner 4 prix.

Les courts-métrages de fiction

Les réalisateurs de courts-métrages de fiction sont également invites à inscrire leurs œuvres pour le Fifo 2019 si les films n’excèdent pas 30 minutes. Dans ce cas, toutes les thématiques sont acceptées. Les films sélectionnés seront présentés lors de la 10e Nuit de la Fiction du FIFO proposée en OFF du festival. Ils concourront tous pour le prix de la meilleure fiction océanienne du FIFO 2019.

Renseignements et contacts

Mareva Leu, déléguée générale de l’AFIFO
Mail : organisation@filmfestivaloceanie.org
Tél. : 87.277.333
Vaeoho Tepehu, assistante organisation
Mail : assistantdg.fifo@gmail.com
Tél. : 87.70.70.16

Site Internet
FB : FIFO Tahiti


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Nuit du droit : Les compétences de l'assemblée de la Polynésie française

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Nuit du droit : Les compétences de l'assemblée de la Polynésie française
PAPEETE, le 27 septembre 2018 -  Dans le cadre de la Nuit du droit, qui se tiendra le 4 octobre au fenua, Tahiti Infos vous propose une série d'article pour présenter les missions et les compétences de chaque institution du pays. Aujourd'hui nous abordons le cas de la troisième institution : l'assemblée de la Polynésie française.

Seule institution élue au suffrage universel direct, l’organisation et le fonctionnement du pouvoir de l’assemblée de la Polynésie française (APF) sont régis par les dispositions des articles 102 à 146 de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 modifiée portant statut d’autonomie de la Polynésie française. L'APF est également soumise à son règlement intérieur, défini par la délibération n° 2005-59 du 13 mai 2005. Elle vote le budget et approuve les comptes de la collectivité.

L’assemblée délibère sur toutes les matières pour lesquelles le territoire est compétent et qui ne sont pas dévolues au gouvernement.  Elle examine et adopte durant ses sessions les projets de délibération présentées par le gouvernement ainsi que les projets de "lois du pays".  Elle donne également son avis sur les projets de loi métropolitains qui introduisent ou modifient des dispositions applicables en Polynésie française. Elle vote les  'lois de pays" et les délibérations dans les domaines de compétence de la Polynésie française.

ELECTION

L'assemblée de la Polynésie française est composée de cinquante-sept membres élus pour cinq ans et rééligibles. Ils sont élus au scrutin de liste à deux tours, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation.

La Polynésie française forme une circonscription électorale unique, composée de huit sections, et chacune dispose d'un minimum de représentation qui est fixé à trois sièges. Ce qui est le cas pour les Tuamotu de l'ouest et de l'est, des Marquises, et des Australes. 

Les trois premières sections qui rassemblent toutes les communes de Tahiti et de Moorea  ont droit de leurs côtés à 27 sièges. Une fois élus les 57 représentants procèdent ensuite à bulletin secret à l'élection du président de l'assemblée, et ensuite à l'élection du président du pays.

SANCTION DU GOUVERNEMENT

Par ailleurs, le statut d'autonomie prévoit la responsabilité de l’exécutif devant l’assemblée, conformément au régime parlementaire classique. Le gouvernement peut être ainsi renversé par une motion de défiance. Elle doit être signée au moins par un tiers des représentants du pays.

Elle doit indiquer les motifs pour lesquels elle est présentée et mentionner le nom du candidat appelé à exercer les fonctions de Président du Pays, si la motion est adoptée.  La motion peut être déposée lors des sessions ordinaires ou à l’occasion d’une session ouverte à cet effet. Chaque représentant ne peut signer par année civile plus d’une motion de défiance. Elle est considérée comme adoptée si elle a été votée par la majorité des 3/5 des représentants de l’assemblée. Dans cette situation, le gouvernement sanctionné cesse d’exercer ses fonctions.

L’assemblée exerce également son pouvoir de contrôle par le biais de divers mécanismes, comme les  questions au gouvernement, ou encore par la création de commissions d’enquêtes. 



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Un guichet unique étudiant d'ici deux ans

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Un guichet unique étudiant d'ici deux ans
PAPEETE, le 27 septembre 2018. Patrick Capolsini, président de l'université de la Polynésie française, a fait le bilan ce jeudi sur les temps forts de cette rentrée universitaire et les projets à venir. Il a annoncé la préparation d'un guichet unique étudiant, qui devrait voir le jour d'ici deux ans pour les élèves du fenua.

A l'occasion de la rentrée solennelle, Patrick Capolsini, président de l'université de la Polynésie française a fait le bilan de l'année universitaire passée et sur les projets à venir. Cette rentrée a été marquée par la mise en place de la plateforme « ParcourSup ». Il est revenu sur "l’aspect le plus positif de cette réforme", "la mise en place de parcours aménagés". "Pour l’UPF, ce sont trois parcours, un par grand département d’enseignement, qui donnent aux lycéens les plus fragiles une véritable chance de réussite dans une formation postbac", a-t-il souligné. "Ces jeunes qui, a priori, avaient très peu de chances de réussir dans nos formations classiques de licence se voient proposer une opportunité de parfaire leurs connaissances et leurs méthodes de travail dans un parcours original, très encadré mais restant fortement adossé à la formation de leur choix. (…) Si nous arrivons à 'mettre sur les bons rails' ces quelques dizaines d’étudiants, alors nos efforts n’auront pas été vains."

Le Guichet unique étudiant
Aujourd'hui, les étudiants ont souvent besoin d'aller à droite et à gauche et de rencontrer de nombreux interlocuteurs pour réaliser toutes leurs démarches administratives. Un vrai casse-tête notamment pour les jeunes non véhiculés. C'est pour cela qu'un projet de guichet unique étudiant est en préparation. Une réunion de lancement a eu lieu ce mois-ci. Deux ans de préparation sont prévus pour mettre en place "une structure permettant de proposer une solution globale de prise en charge à nos étudiants, qu’il s’agisse de bourse, de logement, de transport, de mobilité internationale, de santé ou bien encore de sport et de culture", a indiqué Patrick Capolsini.

Une étude sur l'impact des stupéfiants
Le président de l'université a aussi annoncé que la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique allait démarrer plusieurs études. Une "s’attachera aux différentes formes de violences dans la société polynésienne contemporaine". Une autre traitera de "l’impact sociétal des produits stupéfiants et des addictions qui leur sont liées". Les résultats de cette étude seront regardés avec beaucoup d'intérêts au vu des trafics d'ice qui se sont multipliés ces derniers mois au fenua.

Comprendre les phénomènes touristiques
Patrick Capolsini a terminé son discours en évoquant la création du « Centre d’Etude du Tourisme en Océanie/Pacifique » ou CETOP. "Il s’agit de disposer d’outils de compréhension et d’étude approfondie des phénomènes touristiques en Polynésie française en ayant une vision à l’échelle du bassin pacifique", a-t-il précisé.




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Université : les 13 meilleurs élèves récompensés

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Université : les 13 meilleurs élèves récompensés
PAPEETE, le 27 septembre 2018. Les meilleurs élèves de l’université ont été récompensés ce jeudi après-midi. Ils ont reçu chacun 100 000 Fcfp pour les licences et 50 000 Fcfp pour les DUT de la part d’une entreprise les parrainant.
Un bon coup de pouce pour continuer ces études ou se lancer dans la vie active. C'est aussi l'occasion de donner envie aux élèves en première ou deuxième année de licence de réussir.

Ouverts en 2016 en partenariat avec l’IUT de Bordeaux, les DUT Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO) et Techniques de Commercialisation (TC) ont célébré leurs premiers diplômés en juin 2018 avec un taux de réussite de 95%. C'est donc la première fois qu'il y avait les DUT à cette cérémonie des majors.


Anuata Tetuanui, major de la licence d'histoire
Université : les 13 meilleurs élèves récompensés
"Je conseille aux étudiants d'aller à tous les cours"

"J'ai toujours été dans les premiers depuis que j'ai commencé ma licence. Quand j'ai appris qu'il y avait cette cérémonie pour les majors, cela m'a motivé pour devenir major à mon tour. L'aide financière et la reconnaissance que cela procure m'ont aussi encouragée.
Je conseille aux étudiants d'aller à tous les cours même ceux qui ne sont pas obligatoires. Certains ne vont qu'aux TD et ne vont pas aux cours magistraux. Il faut aussi travailler à la maison.
Pour réussir, il faut aussi aimer la discipline qu'on a choisie.
Je souhaite devenir professeur d'histoire-géographie pour continuer à apprendre l'histoire tout au long de ma carrière.
J’entre en première année de master métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) Second degré d’Histoire-Géographie à l’Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education.
Avec l'aide financière, je vais m'acheter un nouvel ordinateur."

Les majors
Droit : Juliette Tissot
Economie-gestion : Manuia Tetauira
DUT GACO : Kévin William
DUT TC : Lindsay Mama
Anglais : Victoria Petit
Géographie et aménagement : Mariana Ropati
Histoire : Anuata Tetuanui
LEA : Mehau Colombani
Lettres et arts : Maëlis Baron
Mathématiques : Maihea Taimana
Informatique : Clément Saint-Marc
Physique-chimie : Teheiura Vii
Sciences de la vie : Poetea Guehenneuc


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L'enseignement favorise les produits locaux

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L'enseignement favorise les produits locaux
FAA'A, le 27 septembre 2018 - La 33è foire agricole a ouvert ses portes ce jeudi matin, à Vaitupa. Plus de 310 exposants vous proposeront leurs produits jusqu'au 7 octobre. Parmi eux, on retrouve le lycée agricole d'Opunohu et différents Centres pour jeunes adolescents. Ces établissements scolaires sont venus présenter leurs mixtures à base de produits locaux.

La foire agricole, un moment que tout le monde au fenua attend avec impatience. C'est l'occasion de retrouver tous les produits locaux, que ce soit des plantes, des fleurs, des légumes ou encore des fruits. Durant dix jours, plus de 310 exposants vous proposeront leurs produits. Les animaux n'ont pas été oubliés, des poulets, à la chèvre, en passant par les lapins et les canards, il y en a pour tous les goûts.


L'enseignement favorise les produits locaux
AU CJA DE PIRAE, ON PRÉPARE DES ENGRAIS

Mais la foire agricole, c'est l'occasion également de découvrir des produits assez originaux. C'est notamment le cas des Centres pour jeunes adolescents (CJA) et plus particulièrement de celui de Pirae. Tama Haia, moniteur en agriculture est venu présenter ses différents engrais, produits essentiels pour le développement d'un arbre ou d'une plante. Mais la particularité de ces engrais, c'est qu'ils ont été faits avec des produits locaux, sans produits chimiques.

"Pour la nutrition des plantes, il y a trois éléments essentiels : l'azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K)", explique Tama Haia. "Pour avoir de l'azote qui va développer tout ce qui est tige et feuilles, comme les salades et les pota, on va utiliser un engrais à base d'algues. Ensuite, le phosphore va induire la floraison quand la plante est à maturité, et il va aussi permettre de développer tout ce qui est racinaire. Donc, la résistance aux maladies également. On en retrouve dans les poissons, ceux du lagon sont plus riches que ceux du large. Le dernier élément, le potassium va permettre à la plante de faire des réserves qui vont être stockées sous forme de fruits. Plus l'engrais va être riche en potassium, plus on va avoir des fruits plus sucrés et plus gros", rajoute le moniteur d'agriculture du CJA de Pirae. La fermentation des engrais s'est faite pendant trois mois dans des fûts.

Une fois que les fruits sont arrivés à maturité, place à la récolte, et au lycée agricole de Moorea, les fruits sont transformés en confiture, en jus ou en pâte de fruits.


L'enseignement favorise les produits locaux
LE LYCÉE AGRICOLE ET SES PETITS TRÉSORS

Pour cette foire agricole, le directeur de l'établissement est venu présenter leurs confitures. Que ce soit à la goyave, à la mangue, à la banane, et même à la fleur de la tiare tahiti. En tout, ce sont entre 15 et 20 parfums qui sont proposés à la vente.

"Sur 8 hectares, on a essentiellement de l'ananas et en agrume de la pamplemousse, petits et gros citrons et mandarines avec un peu d'oranges. On a aussi des bananeraies, des corossols, des papayes, des goyaviers et on a des fruits de la passion aussi, des pommes étoile…", décrit Philippe Mahe, directeur de la ferme agricole du lycée d'Opunohu.

Mélissa et Tiniarii vous feront goûter les différentes confitures exposées pour la foire. Passionnées, ces deux jeunes demoiselles veulent travailler dans l'agriculture (lire leurs interviews ci-dessous).

"Nous transformons les produits végétaux depuis 15-20 ans", indique Guy Sommer, proviseur du lycée agricole d'Opunohu.

Le lycée agricole propose également d'autres formations, "en production horticole, en aménagement paysager et la vente des produits alimentaires", assure Guy Sommer.

Un parcours intéressant pour leurs homologues du Pacifique. D'ailleurs, le proviseur du lycée agricole de Wallis et Futuna est sur le territoire.


L'enseignement favorise les produits locaux
LE LYCÉE AGRICOLE DE WALLIS ET FUTUNA CHERCHE DES STAGES AU FENUA

Le chef de l'établissement scolaire de Wallis et Futuna est à la recherche de stages. "Des stages dans le cadre du passeport mobilité qui sont en Terminale Bac Pro", indique Dominique Villé, proviseur du lycée de Wallis et Futuna.

Ce seront donc 4 à 6 élèves qui pourraient venir au fenua. "Et si ça marche bien avec les tahitiens, eh bien, on essayera de faire ça souvent pour entretenir des liens avec tout le Pacifique. On est déjà sur la Nouvelle-Calédonie, l'idée est que les trois lycées agricoles du Pacifique se rencontrent régulièrement", poursuit-il.

Le lycée de Wallis et Futuna compte 74 élèves, il propose trois formations bien distinctes : "Une formation polyculture et élevage, une formation en agro équipement et une formation en Sapat (service au territoire et à la personne). Nous avons une grande serre de 350-400 m², où on fait de la tomate sous serre, mais en pleine terre… On a aussi de la salade, on a de la culture plein champ avec le manioc, l'igname… La nouvelle directrice de l'exploitation expérimente des cultures, comme le poireau, les haricots pour essayer de diversifier. Mais, ce qui marche bien là-bas, c'est la tomate et la salade."

Avec l'ouverture de la foire agricole, Dominique Villé découvre la diversité de nos produits. Et cette année, les organisateurs ont mis un point d'honneur sur l'agro transformation. Divers concours, animations et conférences seront ainsi organisés sur toute la durée de la foire agricole.


LA PAROLE À
L'enseignement favorise les produits locaux
Philippe Mahe
Directeur de la ferme agricole du lycée de Opunohu

"On fait essentiellement des confitures"


"On a un fare confiture qui est équipé pour faire tout ce qui est transformation de nos fruits. On fait essentiellement des confitures et nous avons 15 à 20 parfums différents, la partie commune étant la vanille et le citron, puisque ce sont les deux éléments que nous mettons dans toutes les confitures, avec une particularité qui est la tiare tahiti et qui est très appréciée par les touristes. Autrement, nous faisons un peu de pâte de fruits et des jus à base d'ananas entre autres. En ce moment, nous avons un jus qui a été fait avec de la tomate, pamplemousse, citron et basilique."


L'enseignement favorise les produits locaux
Mélissa
Elève en BTS DARC (Développement de l'Agronomie des Régions Chaudes)

"Je veux en faire mon métier"


"L'agronomie, c'est l'étude du sol et du vivant. On apprend à gérer un écosystème et à développer la vie pour que tout respecte le cycle de la vie. On a besoin d'étudier tout ce qu'un fruit ou un légume a besoin pour pousser et donner une récolte. Le climat en Polynésie est différent de la France métropolitaine. Ici, il y a beaucoup plus de périodes de récoltes, c'est plus petit. Les fruits sont totalement différents. La nature, on en a tous besoin pour se nourrir, c'est quelque chose de fondamentale et s'il n'y a pas de gens passionnés par cela, eh bien, on ne pourra plus se nourrir, et moi, ça me passionne réellement et je veux en faire mon métier."


L'enseignement favorise les produits locaux
Tiniarii
Elève en Terminale STAV (Sciences Technologies et Agronomies du Vivant)

"On a tellement de fruits, fleurs et de légumes qu'on ne les valorise pas assez"


"J'ai beaucoup appris au niveau de l'agronomie et de la transformation, et comment on cultive chaque fruit et légumes, dans chaque île, parce que la composition de la terre n'est pas la même. J'aime parce que j'apprends beaucoup de choses sur notre fenua. Sur la transformation, on a appris quelques règles, comme le taux de sucre, il faut faire attention aux produits chimiques. Ce sont plutôt celles et ceux qui sont en vente qui se chargent de cela, moi, je ne fais que de la théorie. Je suis en plein dans l'agronomie.
Ici, on a tellement de fruits, fleurs et de légumes qu'on ne les valorise pas assez. Dans cette filière, eh bien, on les met en avant. On apprend à fabriquer nos propres produits, comme cela, on ne prendra plus ce qui vient de l'extérieur.
"


L'enseignement favorise les produits locaux
Guy Sommer
Directeur du lycée agricole de Opunohu

"Un travail de reconversion vers une agriculture raisonnée et biologique"


"Depuis un an et demi, nous essayons de faire évoluer nos techniques de production, de limiter au maximum l'utilisation d'intrants, dont les désherbants. Certes, certaines productions sont beaucoup moins propres qu'ailleurs, mais, elles sont nettement plus saines. Donc, c'est tout un travail de reconversion vers une agriculture raisonnée et biologique."


L'enseignement favorise les produits locaux
Dominique Villé
Proviseur du lycée agricole de Wallis et Futuna.

"Une priorité est donnée au développement du secteur primaire"


"C'est un tout petit lycée mais qui a un enjeu important sur le territoire de Wallis et Futuna, puisqu'il y a une priorité qui est donnée au développement du secteur primaire, qui, pour l'instant est une agriculture familiale. Elle n'est pas très organisée, on ne peut pas dire qu'il y a de vraies filières, comme à Tahiti. Ça reste une agriculture dispersée dans toutes les familles. Le lycée agricole essaye d'apporter aux jeunes, qui veulent développer leurs petites structures, des formations continues sur le site. Il y a aussi la formation initiale de nos jeunes qui sont appelés à devenir de futurs agriculteurs. Ce n'est pas facile et j'espère que l'installation sur le territoire de nos jeunes va s'améliorer puisque le foncier est très important là-bas. Maintenant, c'est au territoire aussi à aider ses jeunes à s'installer et à revenir sur le territoire pour développer l'agriculture."



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D'amuseur public à idole, le parcours de Microman, catcheur nain mexicain

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D'amuseur public à idole, le parcours de Microman, catcheur nain mexicain
Mexico, Mexique | AFP | vendredi 27/09/2018 - Des muscles, de la puissance, de l'audace et seulement 90 centimètres de hauteur: c'est Microman, le plus petit des catcheurs mexicains. A 19 ans, il est la nouvelle star au Mexique de ce mélange de sport et de spectacle de cirque, véritable catharsis collective pour les fans.

"Microman est un catcheur qui appartient à tous", se vante l'athlète, parlant de lui à la troisième personne, conscient de l'aventure exceptionnelle qu'il vit. 
Sans crainte, il monte au plus haut point du ring - plus de trois fois sa hauteur - pour se lancer au cou de son rival. Il bloque ses adversaires avec des clés de bras ou utilise les cordes pour se faire tourner comme une hélice.
Microman a acquis une certaine notoriété depuis le lancement l'an dernier de la catégorie des "micro estrellas" (micro-étoiles) au sein du catch mexicain, à laquelle il participe avec sept autres athlètes de petite taille.
Depuis, il se produit régulièrement dans la salle de l'Arena de Mexico, le "temple" de la "lucha libre", le catch mexicain.
Microman entre en scène avec les autres "micro-étoiles" sur une passerelle illuminée, sous les vivats de la foule. Les petits catcheurs s'échauffent, font quelques pas de danse ou des acrobaties, qui provoquent les rires des spectateurs.
Quelques minutes plus tard, la férocité et vivacité de Microman sur le ring font taire les moqueries et le jeune homme emporte l'adhésion du public. Les sifflets redoublent quand un rival l'attaque et les spectateurs le soutiennent quand c'est lui qui passe à l'offensive.
 

- "Zéro gravité" -

 
"Il est très jeune et se bat bien, il se déplace avec agilité", commente Felipe Escorza, un spectateur de 30 ans qui découvre Microman.
Le jeune catcheur est même capable de faire la figure du "zéro gravité", se tenant à la verticale au-dessus du ring, mains agrippées aux cordes, avant de basculer ses jambes dans le vide autour de son adversaire. 
"Il le fait extrêmement bien", analyse Juan Carlos Elizalde, un ouvrier du bâtiment de 28 ans venu admirer le spectacle avec des amis.
Pour en arriver là, Microman a dû combattre les préjugés qui le condamnaient à jouer les seconds rôles.
"Mon père m'a donné des conseils et m'a aidé, sans tenir compte du qu'en-dira-t-on", raconte celui qui est le fils de Kemonito, autre personnage célèbre du catch mexicain.
Durant 30 ans, Kemonito a fait office de mascotte dans les spectacles de catch professionnel, vêtu d'un costume de fourrure bleu et jaune. C'était alors la seule place qu'un nain pouvait espérer occuper. Si on l'autorisait à combattre, c'était uniquement dans des affrontements inégaux destinés à amuser la galerie.
"Il y a 20 ans, on les jetait (sur le ring) face à des catcheurs pouvant mesurer jusqu'à deux mètres, ils sortaient de là avec des blessures", déplore Catalina Gaspar, 45 ans, militante pour les droits des personnes de petite taille. 
"Certains sont restés paralysés, d'autres sont morts (...) il y en a un qui s'est suicidé", se souvient-elle. 
 

- De bouffons à idoles -

 
La nouvelle génération est entraînée comme les autres professionnels.
"On les voit comme des idoles, et non plus comme des animaux de compagnie ou des bouffons", se réjouit Mme Gaspar.
La ligue leur prodigue des soins médicaux en cas de blessures et les soutient financièrement durant leur convalescence. 
En temps normal, s'ils n'ont pas de salaire fixe, ils ont l'assurance de participer à au moins deux spectacles par mois rémunérés.
Catalina Gaspar milite pour qu'ils bénéficient aussi d'un logement et d'un soutien financier "lorsqu'ils se retireront des rings".
"Microman est le plus petit de tous, mais c'est la plus grande star des micro-étoiles", commente Ultimo Guerrero (Dernier guerrier), ancien catcheur et créateur de ce groupe de combattants dont la taille ne doit pas dépasser 1,20 m.
La première apparition de Microman sur le ring avec les micro-étoiles, dont le vaniteux Guapito et le clown diabolique Chamuel, en avril 2017, est restée gravée dans les mémoires.
"C'était de la folie", se souvient Mme Gaspar. A tel point que l'idée d'en faire une compétition régulière est née.
"Je ne m'attendais pas à ce que les gens m'accueillent de cette manière, me soutiennent autant sans me connaître", confie Microman. "C'est le moment le plus heureux que j'aie vécu" dans l'univers du catch, confie-t-il.
Son mentor Ultimo Guerrero partage cette joie et estime être à l'origine de cette évolution. "C'est quelque chose dont je suis très fier", que ces catcheurs de petite taille "puissent se réaliser sur un ring", conclut-il.

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Les banques australiennes éreintées pour leur "cupidité" et des pratiques malhonnêtes

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Les banques australiennes éreintées pour leur
Sydney, Australie | AFP | vendredi 27/09/2018 - Les banques australiennes engluées dans les scandales ont été clouées au pilori vendredi par un rapport d'enquête qui les accuse de faire passer leurs bénéfices avant les intérêts de leurs clients et d'être dépourvues "de l'honnêteté la plus élémentaire". 

Dans un rapport intermédiaire de près de 1.000 pages, la Commission d'enquête royale accable le secteur financier pour avoir prélevé des frais à des clients morts depuis dix ans ou toléré en son sein des employés qui accordaient des prêts douteux en échange d'argent liquide. 
Les banques, les assurances et autres entreprises financières recherchent "les bénéfices à court terme au détriment des règles d'honnêteté les plus élémentaires", affirme la Commission, qui a entendu pendant plusieurs mois une centaine de témoins et examiné 10.000 rapports.
S'interrogeant sur ce qui a pu motiver ces pratiques, le rapport conclut: "trop souvent, la réponse semble être l'appât du gain". 
L'Association de la banque australienne a fait preuve de contrition. "Ne vous y trompez pas, aujourd'hui est un jour de honte pour les banques australiennes", a dit sa directrice générale Anna Bligh. "Nous avons perdu la confiance du peuple australien et devons tout faire pour la regagner".
Les "Big Four" -la Commonwealth Bank, la NAB, ANZ et Westpac- font partie des institutions financières les plus prospères au monde, réputées pour avoir bien mieux su gérer la crise financière mondiale que leurs concurrentes américaines ou européennes.
La Commission royale a également accusé les régulateurs de complaisance. "Quand des manquements ont été révélés, ils sont restés impunis. La plupart du temps, il ne s'est pas produit grand chose, à part des excuses".
Les enquêteurs n'ont pas émis de recommandations pour corriger le tir, soulignant qu'il fallait tirer un trait sur une culture rappelant l'avidité des traders du film Wall Street, sorti dans les années 1980.
Le gouvernement de centre-droit, qui avait traîné des pieds avant d'accepter la création de la Commission royale en fin d'année dernière, a pris acte de conclusions, tout en s'abstenant d'annoncer de nouvelles régulations. 
A la Bourse de Sydney, les titres du secteur financier ont pris quasiment 2% après les commentaires du ministre, les investisseurs étant probablement rassurés par l'absence de nouvelles mesures.

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N-Calédonie: la crise dans les cantines scolaires prend de l'ampleur

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N-Calédonie: la crise dans les cantines scolaires prend de l'ampleur
Nouméa, France | AFP | vendredi 27/09/2018 - Quatre nouvelles suspicions d'intoxications alimentaires ont été répertoriées cette semaine dans des écoles du Grand Nouméa en Nouvelle-Calédonie, soit douze en trois mois, sans que les causes de cette crise ne soient jusqu'à présent élucidées, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.     

Vendredi, une trentaine d'enfants ont été pris de maux de ventre et de vomissements dans deux écoles maternelles et primaires de Païta (banlieue) tandis que lundi et jeudi, dans une école de Nouméa et une autre de Dumbéa (banlieue), plusieurs enfants avaient eu les mêmes symptômes après avoir mangé à la cantine, a indiqué l'association "Une cantine responsable pour nos enfants".     
Depuis le 28 juin, ce scénario s'est produit en tout douze fois dans différentes écoles primaires et maternelles publiques de Nouméa et sa banlieue, suscitant l'inquiétude et la colère des parents.     
Mardi soir, la mairie de Nouméa a pris la décision radicale de suspendre le service de cantine dans ses 52 écoles, au nom "du principe de précaution".     
"Trop, c'est trop. Demain, un enfant plus fragile qu'un autre pourrait être victime de déshydratation et de symptômes plus graves, être en réanimation, voire pire. La mairie de Nouméa ne veut pas prendre ce risque", a déclaré Jean-Pierre Delrieu, premier adjoint à la maire de la capitale.        
Le marché des cantines scolaires de cette zone, soit 8.000 repas par jour, est assuré par un seul prestataire, Newrest, filiale d'un groupe français.              
Si les investigations en cours ont décelé dans deux cas une "forte contamination bactérienne d'un fond de sauce déshydraté", acheté à un fournisseur et utilisé dans la préparation d'un plat, les autres intoxications sont pour l'heure inexpliquées.     
"On s'interroge sur le silence du gouvernement calédonien qui s'est contenté de deux communiqués en dix semaines de crise et ne répond pas aux sollicitations des journalistes. Il y a une certaine opacité", a déclaré à l'AFP un responsable d'une "Cantine responsable pour nos enfants".
Dans un communiqué, la société Newrest a dénoncé "l'acharnement" dont elle se dit victime de la part des familles ou des institutions alors que "tous les éléments de suspicion d'intoxication alimentaire se sont avérés ne pas être de notre responsabilité".  
Dans l'attente d'analyse complémentaires envoyées en Métropole, le gouvernement local, la mairie de Nouméa et la province sud ont "imposé à Newrest une fermeture et une désinfection complète de ses cuisines les 29 et 30 septembre, suite auxquelles des contrôles seront opérés".     
"Si la conformité des locaux est validée", la ville de Nouméa rouvrira ses cantines le 4 octobre.      
L'association "Une cantine responsable pour nos enfants", qui avant même cette crise dénonçait la mauvaise qualité des repas servis aux enfants, a porté plainte contre X pour blessures involontaires. De son côté, Newrest, qui n'exclut pas "un acte de malveilance", a porté plainte contre X pour empoisonnement.

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Un avion de ligne plonge dans un lagon du Pacifique

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Un avion de ligne plonge dans un lagon du Pacifique
Majuro, Iles Marshall | AFP | vendredi 27/09/2018 - Un avion de ligne a plongé vendredi dans un lagon sur une île reculée du Pacifique mais passagers et équipage ont été sauvés de l'appareil à moitié submergé par des habitants arrivés à bord d'une flottille de petits esquifs.

Le Boeing 737 d'Air Niugini a raté la piste d'atterrissage de l'aéroport de Weno, île de Micronésie, pour se retrouver dans le lagon Chuuk, où il a immédiatement commencé à couler et a fini partiellement englouti.
Quelques minutes plus tard, les habitants se sont pressés sur les lieux à bord de petites embarcations pour récupérer les 35 passagers et 12 membres d'équipage de l'avion en perdition.
D'après Air Niugini, compagnie de Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'avion effectuait la liaison entre Port-Moresby et Pohnpei, île principale de Micronésie, avec une escale prévue à Weno. 
L'appareil a toutefois "touché terre avant d'atteindre la piste d'atterrissage" de l'aéroport de Weno, a expliqué la compagnie, ajoutant qu'il n'y avait pas de blessés graves. 
"Air Niugini peut confirmer que toutes les personnes à bord ont pu être évacuées en toute sécurité". La compagnie "fournit tous les efforts pour assurer la sécurité et les besoins immédiats de nos passagers et membres d'équipage".
Air Niugini ne donne pas d'indications sur les causes de l'accident, survenu vers 09H30 (23H30 GMT jeudi).
"La météo était très mauvaise avec de fortes pluies et une visibilité réduite", signale-t-elle toutefois.
 

- "Surréaliste" -

 
Bill Jaynes, rédacteur en chef du journal Kaselehlie Press de Pohnpei qui se trouvait à bord, a raconté qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'il y avait eu un accident avant de voir l'eau s'engouffrer à travers le fuselage.
"C'était surréaliste", a-t-il dit à Bible Baptist Radio Chuuk, peu après être sorti de l'hôpital avec une coupure sur le front. 
"J'ai cru qu'on avait eu un atterrissage un peu rude quand j'ai vu un trou dans le côté de l'avion et de l'eau qui rentrait. Je me suis dit, +c'est pas comme ça que ça devait se passer+".
M. Jaynes a rendu hommage aux habitants pour leur réaction rapide. "Ils ont immédiatement commencé à arriver avec des bateaux. Ils étaient fantastiques et j'ai vraiment été impressionné".
D'après un témoin, l'avion a approché l'aéroport à "très basse" altitude avant de tomber à l'eau. 
La piste, comme souvent dans le Pacifique Nord, est relativement courte, mesurant 1.831 mètres de long. Elle est entourée d'eau sur trois côtés.
Le lagon Chuuk a été le site d'une féroce bataille navale pendant la Seconde guerre mondiale. Des dizaines d'avions et de vaisseaux japonais gisent par le fond. Le site est aujourd'hui une attraction touristique pour les plongeurs.
En 2008, un avion cargo d'Asia Pacific Airlines, un Boeing 727, était sorti de piste à l'aéroport de Pohnpei. Le train d'atterrissage avant s'était également retrouvé dans un lagon.
La Commission d'enquête papouasienne (AIC) sur les accidents a annoncé l'envoi prochain d'enquêteurs au lagon Chuuk, selon un porte-parole.
Air Niugini n'a qu'un seul 737-800 sur une flotte totale de 21 appareils, indique son site internet.
D'après l'AIC, l'appareil accidenté a subi une collision en mai, quand un Hercules a heurté une aile, provoquant "des dégâts significatifs". L'enquête est toujours en cours. 

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Humans de Yann Arthus-Bertrand projeté à Vaiete

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Humans de Yann Arthus-Bertrand projeté à Vaiete
PAPEETE, le 28 septembre 2018. Le film Humans de Yann Arthus-Bertrand sera projeté gratuitement ce vendredi soir, place Vai’ete, à Papeete à 20 heures.


Yann Arthus-Bertrand, photographe, réalisateur et président de la fondation GoodPlanet, est arrivé le week-end dernier en Polynésie française. Ce vendredi soir, les Polynésiens pourront découvrir gratuitement son film Humans sur la place Vaiete.

Dans ce film, le réalisateur Yann Arthus-Bertrand et son équipe ont interrogé deux mille personnes de soixante pays différents sur des sujets divers, de la petite histoire du quotidien aux récits de vie les plus incroyables. Les témoignages de demandeurs d'asile à Calais, de combattants d'Ukraine, de travailleurs du Bangladesh, de paysans au Mali ou encore de condamnés dans le couloir de la mort aux États-Unis sont entrecoupés d'images vues du ciel qui ont rendu célèbre le réalisateur. La parole des hommes, l'écho de la planète et le lyrisme de la musique : ces trois voix sont rassemblées par Yann-Arthus Bertrand dans une réflexion sur le sens même de l'existence, au gré de ces rencontres poignantes.


Yann Arthus-Bertrand était aussi présent ce jeudi à la présidence pour la Journée mondiale du tourisme. Le président Edouard Fritch a prononcé un discours d’ouverture. Le président du Pays a rappelé que l’organisation mondiale du tourisme (OMT) consacre, depuis 38 ans, une journée pour célébrer et réfléchir au développement touristique.

Il a souligné le fait que le tourisme était en plein progression en Polynésie. « Nous dépassons 200 000 touristes sur un cumul sur une année, et cela depuis 4 mois consécutifs. Ce seuil n’a été franchi que 8 années dans toute l’histoire de notre Pays. Ce n’est pas anodin. Et c’est un seuil essentiel pour construire la suite », a déclaré Edouard Fritch.

De nouvelles compagnies aériennes, French Bee et bientôt United Airlines, s’engagent pour desservir la Polynésie et dans le même temps Air Tahiti Nui va se doter progressivement de nouveaux appareils. En outre, la saison croisière de 2018 s’avère être la meilleure depuis 15 ans. Il y a également en perspective le développement de l’hébergement touristique, avec le Village Tahitien, à Punaauia, mais en comptant aussi sur des structures telles que les pensions de famille.

La Polynésie doit aussi faire en sorte de devenir une « Smart destination », en développant le dispositif de connexion de haut débit à la fois pour la population et les visiteurs. C’est ce qui est mis en œuvre, notamment, avec le câble Natitua, pour les Tuamotu et les Marquises. Saluant le travail du ministère du Tourisme et de Tahiti Tourisme, le Président a en outre souhaité que Yann Arthus-Bertrand devienne, au terme de son séjour en Polynésie, un ambassadeur enthousiaste de nos îles.

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Lutte contre la fraude fiscale : une convention entre la direction des impôts et la CPS

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Lutte contre la fraude fiscale : une convention entre la direction des impôts et la CPS
PAPEETE, le 27 septembre 2018 – Pour lutter contre la fraude fiscale, la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) et la Caisse de prévoyance sociale (CPS) ont signé une convention pour permettre les échanges de données dans le cadre du droit de communication.

Cette convention, signée ce jeudi, a pour but d’organiser et de faciliter les échanges d’informations et de données entre la DICP et la CPS et d’inscrire ces échanges dans un cadre juridique consolidé et sécurisé.

La DICP et la CPS développent et sécurisent ainsi leurs moyens d’agir avec efficacité pour détecter et contrôler les fraudeurs qui font le choix de ne pas participer à l’effort commun au détriment de la collectivité publique.

Le droit de communication : outil indispensable à la lutte contre la fraude
Cette convention s’inscrit dans le cadre du droit de communication conféré à la DICP et à la CPS, délégataire d’un service public, par lois du pays. Pour la DICP, le droit de communication a pour objet de permettre le recueil des informations et données nécessaires à l’établissement, au contrôle de l’assiette des impôts dont elle assure la gestion, ainsi qu’au recouvrement des impôts pour lesquels elle assure cette mission.

Pour la CPS, le droit de communication permet d’obtenir des informations et données nécessaires au contrôle des conditions d’ouverture ou de renouvellement des droits au régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF), au régime des salariés (RGS) et au régime des non salariés (RNS), ainsi que tous éléments permettant d’apprécier, a priori ou a posteriori, la situation des ressortissants (bénéficiaires et contributeurs) des régimes dont elle assure la gestion au regard des dispositions dont ils relèvent.

Dans cette optique, la DICP et la CPS s’engagent à échanger toutes les informations utiles à l’exercice de leurs missions respectives, dans le cadre de la législation en vigueur. Des échanges de données dont les modalités sont fixées par un protocole technique Un protocole technique précise les modalités opérationnelles d’échanges d’information entre la DICP et la CPS : personnes nominativement habilitées, modalités pratiques de consultation sur place ou d’envoi sécurisé des données, délais de réponse, conditions et durée de conservation des données.

Pratique
Pour la DICP :
Le guichet fiscal unifié de la DICP (service clientèle) est ouvert en journée continue, du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et jusqu’à 13h30 le vendredi. Il est accessible au premier étage du bâtiment administratif situé 11 rue du commandant DESTREMAU à Papeete. Il fait l’objet d’une fermeture comptable et administrative une fois par mois.
Les usagers-clients peuvent joindre le service clientèle de la DICP par téléphone au 40.46.13.13, fax au 40.46.13.01, courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf, ou prendre rendez-vous avec un conseiller sur le site internet www.impot-polynesie.gov.pf.

Pour la CPS :
L’accueil du public est ouvert du lundi au jeudi de 07h30 à 15h30 et jusqu'à 14h30 le vendredi, à Tahiti et dans les îles. Les usagers peuvent joindre la Caisse par téléphone au 40.41.68.00 ou par courriel infoconseil@cps.pf

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