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La France joue la carte de la diplomatie militaire en Asie-Pacifique

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La France joue la carte de la diplomatie militaire en Asie-Pacifique
Paris, France | AFP | samedi 08/06/2018 - Passage de navires de guerre en mer de Chine, exercice aérien en Asie du Sud-Est...: la France joue la carte de la diplomatie militaire dans la région indo-Pacifique, pour y préserver ses intérêts et contribuer à contrer les velléités territoriales de Pékin.

Un bâtiment de projection (BPC) français, le Dixmude, escorté d'une frégate, a croisé fin mai en mer de Chine méridionale, revendiquée en quasi-totalité par Pékin en dépit d'un arbitrage international de 2016 qui lui a donné tort.
Pour appuyer leurs prétentions dans cette zone stratégique qui voit passer un tiers du commerce mondial, les Chinois construisent des installations en dur sur îlots et récifs, comme sur les îles Spratleys, où les Américains l'accusent d'avoir déployé des moyens militaires.
"Notre patrouille consistait à passer à proximité de ces îlots, pour collecter du renseignement avec tous les senseurs qu'il est possible d'utiliser dans les eaux internationales", a expliqué jeudi par visioconférence le commandant du Dixmude, le capitaine de vaisseau Jean Porcher, en évoquant des "contacts radio courtois" avec "des bâtiments chinois présents sur zone, jusqu'à notre sortie".
En août, la France effectuera également une mission aérienne d'une envergure inédite en Asie du Sud-Est ("Pegase"): 3 Rafale, un avion de transport militaire A400M, un A310 et un ravitailleur voleront d'Australie en Inde, avec de multiples étapes dans des pays partenaires, pour "contribuer à renforcer la présence de la France dans cette zone d'intérêt stratégique".
Une diplomatie militaire en ligne avec l'objectif affiché par le président français Emmanuel Macron lors de sa visite en Australie en avril: "construire un axe indo-pacifique" pour "faire respecter la liberté de navigation et de circulation aérienne", sans agir contre Pékin mais pour éviter une "hégémonie".
Des propos qui font écho aux inquiétudes des alliés régionaux de la France face à l'influence grandissante de la Chine dans le Pacifique. 
 

- Gros marché export -

 
"Le président Macron semble analyser de manière réaliste le défi chinois. C'est un changement bienvenu comparé à ses prédécesseurs, qui étaient captivés par les opportunités commerciales en Chine", salue Jonas Parello-Plesner, expert américain à l'Hudson institute.
La posture de Paris a commencé à évoluer il y a quelques années. Depuis 2014, la France fait régulièrement patrouiller ses navires en mer de Chine méridionale pour marquer son attachement à la liberté de navigation. Et en 2016, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, appelait les marines européennes à "une présence aussi régulière et visible que possible dans les espaces maritimes en Asie".
Outre le refus du "fait accompli" qui pourrait mettre en danger tout le système international du droit de la mer, Paris met en avant son statut de pays riverain, avec 1,5 million de citoyens répartis dans la région indo-Pacifique sur cinq territoires d'Outre-mer, et ses 9 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive. 
"Cette région, c'est chez nous aussi", affirmait début juin à Singapour la ministre française des Armées Florence Parly. 
"Jusqu'alors, on avait l'impression que seul Washington s'engageait dans la zone", commente Valérie Niquet, experte Asie/Pacifique à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). La marine américaine conduit régulièrement depuis des années des opérations baptisées "Liberté de navigation" en mer de Chine méridionale.
"Ce sont évidemment les Etats-Unis qui jouent un rôle essentiel de dissuasion face à la Chine mais ce n'est pas inutile ou anodin qu'une puissance comme la France, membre permanent du Conseil de sécurité, se positionne fermement sur le plan des principes et déploie des actions concrètes", estime-t-elle, en jugeant que "cela permet de délégitimer, marginaliser un peu plus les positions chinoises".
Autre facteur-clé: les intérêts commerciaux de la France dans cette région où elle a conclu ces dernières années de très gros contrats d'armement, impliquant une forte coopération militaire: vente de 36 Rafale en Inde, commande de 12 sous-marins nouvelle génération par l'Australie...
"Cela pousse aussi sans doute la France à être beaucoup plus ferme sur des thématiques qui, il y a encore peu, étaient abordées avec beaucoup plus de prudence", souligne Valérie Niquet.

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Un F-15 américain s'abîme en mer au sud du Japon

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Un F-15 américain s'abîme en mer au sud du Japon
Tokyo, Japon | AFP | lundi 10/06/2018 - Un chasseur américain F-15 s'est écrasé en mer lundi matin au sud du Japon, a annoncé le ministre japonais de la Défense, mais le pilote est parvenu à s'éjecter et a été secouru par les forces japonaises.

Le pilote "qui est rattaché à la base aérienne américaine de Kadena, s'est éjecté alors qu'il se trouvait à environ 80 km au sud" de Naha, la capitale régionale de l'île d'Okinawa, à l'extrême-sud du Japon, a déclaré Itsunori Onodera à la presse. 
Environ une heure après avoir été alertée, l'armée japonaise a repéré le pilote et lui est venu en aide, a ajouté le ministre. Sa vie n'est pas en danger. 
Selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK, il a eu une jambe cassée.
La cause de l'accident n'est pas connue à ce stade. "J'ai demandé à l'armée américaine de nous faire part de ses conclusions et de prendre des mesures de sécurité pour éviter que cela ne se reproduise", a insisté M. Onodera.
Kadena est la plus grande base militaire américaine au Japon, pays où sont stationnés environ 47.000 soldats américains. 
La récurrence d'accidents d'avions ou hélicoptères et de faits divers impliquant les militaires américains attise depuis des années les tensions entre les forces américaines et les habitants d'Okinawa.

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Un mort dans un incendie à Faa'a

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Un mort dans un incendie à Faa'a
PAPEETE, le 11 juin 2018 - Dimanche, un important incendie s'est déclaré dans une pension à Faa'a, dans le quartier de Nuutania, faisant un mort.

Dimanche, un important incendie s'est déclaré au troisième étage d'un bâtiment à Faa'a dans le quartier de Nuutania. L'incendie aurait démarré au troisième étage d'une pension qui accueillait des personnes handicapées. Lorsque les pompiers de la caserne de Faa'a sont intervenus, ils ont constaté l'embrasement généralisé du troisième étage. L'incendie s'est rapidement propagé. Selon les informations de TNTV, pour maîtriser l'incendie, les pompiers de Faa'a ont dû faire appel aux casernes de Papeete et de Punaauia.

Lors de l'intervention, les pompiers se sont assurés auprès des propriétaires de la pension qu'aucun hôte n'était resté à l'intérieur. Cependant, une fois le feu éteint, les pompiers ont retrouvé un corps calciné lors de l'inspection du bâtiment.

La victime n'a toujours pas été identifiée. La gendarmerie recherche les causes de la mort. Une enquête pour homicide involontaire pourrait être ouverte.

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Mont Marau : Un pique-nique se transforme en journée de sauvetage

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PAPEETE, le 11 juin 2018 - Une journée de pique-nique au mont Marau a tourné au cauchemar samedi matin pour un couple quand leur 4*4 a décidé de finir sa route dans le ravin en contre-bas.

C'était une journée ensoleillée. Le temps idéal pour aller pique-niquer sur le mont Marau. Le conducteur gare son 4*4 au bord du ravin avec la marche arrière enclenchée. Avec son amie, ils déchargent, la nourriture, les boissons, le peue. Une fois que tout est en place, il demande à sa compagne de mettre le contact de la voiture pour allumer la musique. Cette dernière allume la voiture qui se met à reculer droit dans le ravin. L'homme est bousculé et tombe, le 4*4 lui roule sur les jambes sans le blesser, car la terre molle s'enfonce.

Sa compagne arrive de justesse à se jeter hors du véhicule avant qu'il ne tombe dans le ravin et qu'il ne s'arrête quelques mètres plus bas.

Vers 9h00, le couple appelle les pompiers les secours. Les pompiers spécialisés dans les secours en milieu périlleux arrivent en compagnie de la remorqueuse aux alentours de 10heures du matin. Le mauvais temps n'est pas de leur côté. Entre temps, le vent s'est levé, il pleut par intermittence et il y a du brouillard. Sur la montée la remorqueuse s'enlise dans un caniveau. Une fois sur place les pompiers sécurisent les remorqueurs dans leur descente. Après plusieurs tentatives, la Jeep est enfin remontée. Mais à la descente, le remorqueur s'enlise à nouveau dans un fossé.

L'opération s'est fini vers 17h30, une journée mémorable pour le couple qui voulait simplement pique-niquer en montagne

Mont Marau :  Un pique-nique se transforme en journée de sauvetage

Mont Marau :  Un pique-nique se transforme en journée de sauvetage

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Le Pacifique sud insulaire a mis le cap sur les assises de la plaisance et du nautisme

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Le Pacifique sud insulaire a mis le cap sur les assises de la plaisance et du nautisme
Papeete, le 11 juin 2018- La première édition des assises nationales de la plaisance et du nautisme a réuni pas moins de 480 professionnels les 29 et 30 mai à La Rochelle. Ces deux jours ont été l'occasion pour l'association "South Pacific Sailing Network", qui rassemble des acteurs du secteur de la plaisance de Tahiti, de Fidji, de Tonga, de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie, de promouvoir le bassin de navigation du Pacifique sud.

Créée en septembre 2017 et domiciliée à Tahiti, l'association South Pacific Sailing Network (SPSN) réunit des acteurs du secteur de la plaisance de Tahiti, de Fidji, de Tonga, de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie. L'association a pour but de développer des synergies sectorielles et de promouvoir ensemble le bassin de navigation du Pacifique sud. Une telle synergie entre les îles du Pacifique insulaire doit permettre, de manière progressive, de multiplier les flux de plaisance et de développer les offres de services à une clientèle cible.

LA DYNAMIQUE DU TOURISME NAUTIQUE DE POLYNESIE
La coordinatrice de la SPSN à Tahiti, Stéphanie Betz, s’est rendue, avec le soutien du ministère du Tourisme, à ces premières assises de la plaisance, les 29 et 30 mai. Stéphanie Betz a profité de sa venue pour communiquer auprès des intervenants et participants, tant sur les actions de la SPSN et ses objectifs à l’échelle du bassin de navigation, que sur la dynamique du tourisme nautique de Polynésie (Route des 36 mois, nouvelles marinas, Tahiti Pearl Regatta…).
Cette première édition des assises a réuni 480 professionnels pendant deux jours à La Rochelle, 52 intervenants ont échangé sur des thèmes d’actualité autour du développement et de l’innovation dans le secteur de la plaisance. Parmi eux, Yves Lyon-Caen, président de la Confédération du nautisme et de la plaisance, Serge Pallarès, président de la Fédération française des ports de plaisance ou encore Hervé Gastinel, président du groupe Bénéteau. Pour Yves Lyon-Caen : "Ces Assises ont été une magnifique occasion de nourrir les réflexions et d’échanger sur nos projets entre tous les membres de notre vaste communauté".
Durant ces assises, les membres de la SPSN de Tahiti et de Nouvelle-Calédonie, ont multiplié les discussions informelles avec les acteurs-clés de la plaisance, allant des chantiers navals, organismes de formation, représentants de groupe de presse, à des gestionnaires des politiques nationales et européennes dans le secteur de l’économie bleue. A titre d'exemple, on peut citer, M. Voskarides de la direction des affaires maritimes de la Commission européenne, le directeur du lycée maritime de La Rochelle et le cabinet de consulting Odyssée Développement sur les perspectives de collaboration avec la Polynésie, le conservateur du musée maritime de La Rochelle sur l’espace consacré à Bernard Moitessier lorsqu’il vivait sur l’île de Ahe aux Tuamotu, ou encore le Président du Cluster Maritime Français, sur les travaux portés par son homologue de Polynésie française sur les bateaux en fin de vie.

LE PACIFIQUE SUD SERA DAVANTAGE ASSOCIE DANS LE FUTUR
Le Pacifique sud insulaire a mis le cap sur les assises de la plaisance et du nautisme
Mais l’objectif était également de positionner la dynamique plaisance dans le Pacifique Sud afin que les prochaines assises de la plaisance puissent inclure pleinement les actions de la SPSN et des acteurs du nautisme en Polynésie. Jean-Marie Biette, organisateur et personnalité emblématique du nautisme hexagonal, ainsi que Yves Lyon-Caen, ont ainsi assuré que des intervenants de nos îles seront associés aux débats et présenteront les actions structurantes et exemplaires menées en outre-mer.

Le Pacifique Sud a donc confirmé qu’il serait au rendez-vous des prochaines assises nationales de la plaisance et du nautisme, et pourrait une fois encore, témoigner de son dynamisme et des initiatives, parfois exemplaires, dont il est capable.

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Foot féminin - Coupe du monde : Rani Perry en Russie pour un séminaire

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Décidément, rien ne semble arrêter Rani Perry dans sa progression. Elle a été invitée par la Fifa pour participer à un séminaire qui se déroulera en Russie en marge de la Coupe du monde de football. Le séminaire, prévu les 27 et 28 juin, s'appelle " Capitaines d'aujourd'hui, leaders de demain ", et vise à fournir des compétences utiles sur le terrain comme en dehors.
Foot féminin - Coupe du monde :  Rani Perry en Russie pour un séminaire
Rani Perry n’a que 20 ans mais sa passion pour le football semble ne pas avoir de limites. Elle a monté une équipe féminine au sein de l’as Pirae en septembre 2017 qui a terminé à la deuxième place du championnat proposé par la fédération tahitienne de football. Avec son équipe de futsal Hamuta Val, elle est arrivée troisième lors du Festival des îles en mars dernier.
 
Elle joue également au beach soccer avec son équipe des Tiki Tama, nous l’avons rencontrée lors d’un entrainement en fin de semaine dernière. Elle est également une des arbitres de la fédération tahitienne de football. Elle a aussi arbitré en Nouvelle Zélande pour la confédération océanienne de football (OFC).
 
Elle a été invitée par la Fifa pour participer à un séminaire réservé au football féminin et à son développement. Le programme vise à réunir les capitaines des seize équipes participant à la Coupe du monde féminine U-20 de la Fifa qui se tiendra en Bretagne en août prochain, ainsi qu’une arbitre prometteuse de chaque fédération. Le séminaire se déroulera les 17 et 18 juin en marge de la Coupe du monde de la Fifa.
 
L’objectif du séminaire est de « fournir à ces jeunes talents des compétences supplémentaires afin qu’elles puissent surmonter tous les défis auxquels elles seront confrontées sur le terrain mais aussi de les renseigner sur les opportunités qui s’offrent en dehors du terrain. » SB / FTF

Foot féminin - Coupe du monde :  Rani Perry en Russie pour un séminaire
Parole à Rani Perry :
 
Quelques mots sur ton parcours ?
 
« J’ai grandi dans le quartier Perry à Pirae, un quartier familial. Je suis venue au football grâce à mon père qui est joueur de football, éducateur et arbitre. J’ai commencé à jouer à l’âge de huit ans. Après, il n’y a plus eu de football féminin donc j’ai joué avec les garçons. Je me suis tournée ensuite vers le futsal à l’âge de 16 ans. En parallèle, j’ai commencé à m’intéresser à l’arbitrage. »
 
Tes débuts dans l’arbitrage ?
 
« Mes premiers formateurs ont été Jean Claude Perrard et Alain Devienne. Il y a eu ensuite Raimana Tauotaha, Stéphane Tetauira, Yvonnick Faatau et Charles Ariiotima. Au départ c’était pour mieux comprendre le jeu, pour avoir une vision moins critique envers les arbitres. J’ai aimé faire ça donc j’ai continué. J’ai passé beaucoup de formations, mises en place par la Ftf et la Fifa tous les ans. C’est ce qui m’a permis de progresser, avec bien sûr la pratique sur le terrain. Au fil du temps, on apprend de plus en plus, de match en match. »
 
Il faut également un certain caractère ?
 
« C’est sûr qu’il faut un certain caractère, car à Tahiti on arbitre les hommes. Peut-être qu’ailleurs certaines n’arbitrent que des femmes mais ici à Tahiti, avec le manque d’arbitres, on est obligées d’essayer d’arbitrer les hommes et donc il faut s’imposer, en tous cas on essaye. On essaye de faire respecter les règles du football en faisant du mieux que l’on peut à chaque fois. »
 
Que ressens-tu à l’idée de partir ?
 
« J’ai un peu peur parce que je pars toute seule. Mais cela va me permettre de découvrir un nouveau pays. Le sujet du séminaire me parle beaucoup parce qu’ici à Tahiti on rencontre beaucoup de difficultés pour nous les femmes. Cela va me permettre de m’exprimer avec eux et d’apprendre. Merci à Kevin Stotelckamp, à Charles Ariiotima, à Moeama Mu, à Thierry Ariiotima, à mon père, à ma famille et à mes amis. » Propos recueillis par SB

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La Dépêche de Tahiti placée en redressement judiciaire

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La Dépêche de Tahiti placée en redressement judiciaire
PAPEETE,11 juin 2018 - La société mère du groupe La Dépêche de Tahiti a été placée lundi en redressement judiciaire sur décision du tribunal mixte de commerce de Papeete et à la demande de la CPS. En cause, près de 90 millions Fcfp d’impayés de cotisations sociales.

La procédure de conciliation entre la Société d'information et de communication, détentrice du titre La Dépêche de Tahiti, et la Caisse de prévoyance sociale (CPS), au sujet de près de 90 millions de francs d’arriérés de cotisations sociales, a débouché sur une impasse après un rendez-vous manqué, ce vendredi. Ultime opportunité laissée dans le cadre de l’accord amiable, "un apport financier était attendu vendredi soir et n’est pas arrivé", nous indique-t-on.

Faute d’entente, lundi matin c’était au tribunal mixte de commerce de Papeete de se pencher, à la demande de la CPS, sur la situation du groupe de presse de la Fautaua en cessation de paiement. L’audience s’est tenue en chambre du conseil. Après en avoir délibéré, le tribunal a rendu en début d’après-midi un jugement d'ouverture de redressement judiciaire concernant La Dépêche de Tahiti.

Cette décision marque l’ouverture d’une période d’observation de quatre mois, éventuellement renouvelable. Durant cette phase de la procédure l'entreprise poursuivra son activité d’édition. Patrick Ancel a été désigné représentant des créanciers (BP 3658, 98713 Papeete - Tél. : 40 42 42 00).

L'ouverture de cette procédure stoppe le cours des intérêts et des majorations, liées à la créance de La Dépêche auprès de la CPS. Cette période d'observation entraîne aussi la suspension des poursuites et met à l’abri la société d’édition de la survenue de nouvelles actions en justice ou d’éventuelles saisies pour faire exécuter des décisions déjà rendues.

Pendant la période d'observation, seuls peuvent être prononcés des licenciements économiques, s’ils sont reconnus indispensables.

"Ce n’est pas la mort d’être en RJ (Redressement judiciaire, NDLR), a commenté lundi Me Jean-Michel Vergier, l'avocat du groupe de presse. "On peut en sortir de RJ avec un plan de continuation et l’apport financier nécessaire. C’est plus contraignant comme procédure que dans le cadre d’un accord amiable. Mais à l’impossible, nul n’est tenu".

Mi-octobre prochain, à l’issue de cette période d'observation si l'entreprise est jugée viable, le tribunal pourra décider de la mise en place d'un plan de redressement, limité à 10 ans, permettant à l’entreprise le règlement de ses dettes et la poursuite de son activité. Une cession partielle ou totale de la société La Dépêche de Tahiti peut également être acceptée, si un acquéreur se manifeste dans le laps de temps.

Mais le cas échéant, il pourra aussi s’agir de l'ouverture d'une liquidation judiciaire si la situation de l'entreprise ne permet d'envisager aucune amélioration. Cette dernière hypothèse sonnerait le glas du plus ancien groupe de presse de Polynésie française.

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Lutte contre les feux de forêts : quinze pompiers en formation

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Lutte contre les feux de forêts : quinze pompiers en formation
PAPEETE, le 11 juin 2018 - Deux sessions de formation ont été organisées, la semaine dernière, par le Centre de gestion et de formation (CGF), à destination de quinze sapeurs-pompiers permanents. La première session concernait les feux de forêts de niveau 1 (pour 10 sapeurs-pompiers) et la seconde de niveau 2 (pour 5 sapeurs-pompiers).

Pour les stagiaires de niveau 1, la formation a été axée sur le rôle de l'équipier feu de forêt. "Comment intervenir lors des opérations de secours feux de forêts, et comment maîtriser son comportement en situation de stress", indique un communiqué. "Les dix participants de la session ont ensuite été formés aux techniques d’établissements et d’extinctions, c’est-à-dire comment intervenir lors des opérations de secours feux de forêts et comment mettre en œuvre les matériels de lutte contre les feux de forêts."

Pour les cinq autres sapeurs-pompiers de niveau 2, "en plus de savoir maîtriser les techniques d’établissements et d’extinctions et les tactiques de lutte contre les feux de forêts, ils ont, quant à eux, été avisés sur la manière d’encadrer et de commander un groupe d’intervention feux de forêts."

Durant cette semaine de formation, "les stagiaires ont démontré leur capacité à intervenir sur un incendie, urbain ou de brousse, lors des mises en situation très intenses pendant deux jours et demi."

Vendredi, les quinze stagiaires ont été évalués par un jury. "Pour l’occasion, une simulation feux de forêts a été élaborée sur les hauteurs de la commune de Mahina. Tous les stagiaires, vêtus de leur tenue de feu, couverts de la tête aux pieds, devaient courir en portant une charge de 25 kilos sur le dos afin de maîtriser le feu. "Lorsque nous intervenons sur les lieux, nous devons prendre en compte tous les contextes que ce soit météorologique, géographique… afin de pouvoir gérer l’incendie sans risquer la vie des sapeurs-pompiers et de la population. Le but c’est de minimiser les dégâts. Plus vite on intervient, moins il y aura de dégâts" - (Richard HAUPUNI, chef de centre de secours de la commune de Mahina)", indique le communiqué du Centre de gestion et de formation.

Et le communiqué de conclure : cette formation a réuni "des sapeurs-pompiers permanents de Tahaa, Moorea-Maiao, Papara, Papeete et Pirae. Dix ont été récompensés pour la session FDF1 et quatre pour la session FDF2."


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Un nouveau préau pour l’école primaire de Taiohae

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Un nouveau préau pour l’école primaire de Taiohae
NUKU HIVA, 11 juin 2018 - Le président Edouard Fritch a inauguré, samedi, le nouveau préau de l’école primaire de Taiohae sur l’île de Nuku Hiva.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment, de Tearii Alpha, ministre de l’Economie verte et du domaine, et de Jacques Raynal, ministre de la Santé et de la prévention.

Monseigneur Pascal Shan Soi était également invité à cette cérémonie et a ainsi béni cette nouvelle bâtisse. L’ancien préau a été supprimé pour laisser la place à cette nouvelle structure de près de 500m2 adaptée aux 300 élèves actuels de l’école. Cette construction a nécessité un investissement de 32 millions Fcfp financés par le Fonds intercommunal de péréquation.

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Regards croisés des enseignants-chercheurs et des acteurs locaux sur le tourisme

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Regards croisés des enseignants-chercheurs et des acteurs locaux sur le tourisme
Papeete, le 11 juin 2018 - L'Université de Polynésie française organise le jeudi 14 juin, en partenariat avec Tahiti Tourisme et l’International Association for Tourism Economics (IATE), une conférence à la présidence de l’Université sur l’observation quantitative de l’économie et le management du tourisme. Cette conférence sera l'occasion de croiser les regards entre enseignants-chercheurs et acteurs locaux du tourisme et de l’économie locale.

"On profite de la dynamique intéressante du Qatem qui se tiendra jeudi après-midi et vendredi à l'Université pour proposer au public une conférence sur l’observation quantitative de l’économie et le management du tourisme. L'idée est d'aller un peu plus loin que l'observation classique des pouvoirs publics dans ce domaine", indique Sylvain Petit, l'organisateur de la conférence et du Qatem Workshop (Quantitative Approaches in Tourism Economics and Management).
Et effectivement, Sylvain Petit, maître de conférences en économie et responsable de la licence professionnelle hôtellerie-tourisme à l'Université de Polynésie française (UPF) profite du passage d'enseignants-chercheurs, venus à l'occasion du 6e Qatem à l’Université, pour les faire échanger avec les acteurs locaux du tourisme.
Le Qatem réunit des enseignants-chercheurs d’horizons différents (Polynésie française, France, Japon, Chine, Portugal, Nouvelle Calédonie, Nouvelle-Zélande, Espagne), ils présenteront les dernières méthodes statistiques et mathématiques appliquées à la recherche en économie-gestion du tourisme. Les précédentes éditions ont eu lieu à Perpignan, Corte, Chiba (Japon) et Potchefstroom (Afrique du Sud).

ADAPTER CERTAINES METHODES
Ainsi, jeudi de 8 à 15 heures, enseignants-chercheurs et acteurs locaux du tourisme vont partager et échanger sur l’observation quantitative de l’économie et le management du tourisme. La conférence débutera par un état des lieux des observations réalisées par l’Institut de la Statistique de la Polynésie française sur le tourisme. Puis, trois interventions suivies de tables rondes ponctueront cette journée. Elles ont pour objectif de présenter des méthodes utilisées par des chercheurs pour observer l’activité touristique. Les discussions qui suivront permettront d’étudier comment ces méthodes peuvent être adaptées sur le Fenua. Les trois thématiques abordées seront les suivantes : Mesure de la performance des organismes de gestions des destinations, des prix d’un séjour touristique et d’une échelle du tourisme durable. "On souhaite adapter certaines méthodes sur des cas concrets ici en Polynésie", souligne Sylvain Petit.
Cette conférence s’inscrit dans une période de fort dynamisme scientifique et pédagogique en économie et management du tourisme à l’UPF avec notamment la ré-ouverture de la licence professionnelle tourisme-hôtellerie, la création du centre d’étude sur le tourisme en Océanie-Pacifique (CETOP), le projet de création d’un diplôme universitaire de guide touristique, la venue d’enseignants-chercheurs spécialisés dans ces thématiques pour l’année 2018-19 et enfin, la place du tourisme dans la conférence du PIURN (réseau de recherche des universités du Pacifique insulaire) à venir.


Avec communiqué

Infos pratiques :
Jeudi 14 juin de 8 à 15 heures au Fare Pote’e de la Présidence de l’université
La conférence est ouverte à tous, à condition de s’acquitter des frais d’inscription de 5000 Francs. Les modalités d’inscription sont à prendre directement auprès de Sylvain Petit (organisateur de la conférence et du Workshop QATEM) : sylvain.petit@upf.pf.
Les acteurs locaux de l’économie et du tourisme sont particulièrement les bienvenus.


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Entretien avec une délégation chinoise de la ville de Beihai

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Entretien avec une délégation chinoise de la ville de Beihai
PAPEETE, 11 juin 2018 - Raymond Yeddou, l'administrateur des subdivisions des Îles du Vent et des Îles Sous-le-Vent, représentant le haut-commissaire de la République, s’est entretenu, ce lundi, avec une délégation chinoise du gouvernement populaire municipal de Beihai en visite en Polynésie française tout au long de cette semaine.

Cette délégation était composée de M. Liu Xiang, vice-maire, gouvernement populaire municipal de Beihai, M. Shen Zuliang, directeur, bureau de la qualité et de la supervision technique du gouvernement populaire municipal de Beihai, M. Xie Wen, directeur, bureau des sciences et de la technologie de Beihai, gouvernement populaire municipal de Beihai, M. Lan Wei, directeur, affaires étrangères set d’outre-mer, bureau des affaires de Hong-Kong et de Macao du gouvernement populaire municipal de Beihai, Mme Chen Jingyan, secrétaire général adjoint, gouvernement populaire municipal de Beihai, Mme He Ruqing, directrice adjointe, bureau du commerce de l’administration municipale de Beihai, M. Wang Shiquian, président de la chambre de commerce des perles de Beihai, Mme Wang Li, conseil du président du Beihai Pearl Royal Jewelry Co. Ltd et M. Zhong Fudian, coordinateur, accompagnée de M. Cyril TETUANUI, maire de la commune de Tumaraa.

Cet entretien qui s’inscrit dans le cadre d’un projet de jumelage initié en novembre 2017 avec la communauté de communes Hava’i aux Îles sous-le-Vent, a été l’occasion d’évoquer les coopérations possibles notamment dans les domaines de la perliculture et de la pêche.

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Jiu Jitsu Brésilien - Final Block : Manatua Lie et Toanui Langomazino au top

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La fédération tahitienne de lutte et disciplines associées a proposé samedi 9 juin le " Final Block ", le point culminant de la saison 2018 de jiu jistu brésilien. Les deux premiers de chaque catégorie se sont affrontés tout au long de la soirée, il y avait au total environ 80 combattants.
Jiu Jitsu Brésilien - Final Block : Manatua Lie et Toanui Langomazino au top
Le jiu jitsu brésilien connaît toujours autant de succès à Tahiti. La soirée du « Final Block » s’est déroulée samedi 9 juin à Mahina, elle a réuni environ 80 combattants parmi les meilleurs de Polynésie française. Les combats ont opposé les deux meilleurs de chaque catégorie à l’issue des deux journées de championnat proposées par la FDLDA, la fédération présidée par Hiro Lemaire.
 
Dans la catégorie « adulte 2 » réunissant les athlètes confirmés, du plus lourd au plus léger, à noter la victoire de Manatua Lie (+100 kg) et de Toanui Langomazino (-100 kg) les deux champions de la Tahitian Top team. Rumia Teinauri (-94 kg) du club Papara JJ Old School, qui avait tout gagné lors du championnat de Tahiti de beach wrestling, s’impose également. Tehau Sanford (-88kg) gagne sous les couleurs du team Millénium.
 
Tumaui Nordman (-82 kg), du club Press Kill Submission, récent médaillé d’or lors des Océania de lutte à Guam, est également sacré champion. Steven Pierson, ancien surfeur des WQS et ambassadeur du sport polynésien, n’a pas pu s’imposer face à Tevaitau Faterehia (-76 kg) du club Tahitian Top Team. Maui Lacaze (-70 kg) s’est imposé face à son sparring partner du team Millenium Marunui Le Cail, qui accédait au Final Block pour la première fois.
 
Du côté des femmes, victoire de la redoutable Sarry Pahape de la Tahitian Top Team en +75 kg, de Raruna Jaquot en -75 kg, toujours de la Tahitian Top Team, et victoire enfin de la judokate Poerava Temakeu en – 68 kg, du club Vénus BJJ. SB

Jiu Jitsu Brésilien - Final Block : Manatua Lie et Toanui Langomazino au top
Steven Pierson, finaliste en – de 76 kg :
 
« Je suis déçu car je m’entraine dur malgré mes diverses obligations : mon école de surf, ma vie de famille…mais la défaite fait partie de l’apprentissage et il faut l’accepter. J’ai pourtant tenté beaucoup de choses mais avec des erreurs. J’ai beaucoup appris dans ce combat, j’étais prêt physiquement, merci à Maxime Haroud pour m’avoir aidé à améliorer ma condition physique. »
 
« Félicitation à Tevai pour cette victoire, merci à tous mes amis et à ma team pour le soutien. Merci également à Bernard Di Rollo, à Heiata Roura, à l’organisation, aux arbitres et à toutes les petites mains pour avoir fait de cette soirée une réussite. Sans oublier les partenaires et sponsors Air Tahiti Nui, Teva Import et Stc Nutrition. »

Jiu Jitsu Brésilien - Final Block : Manatua Lie et Toanui Langomazino au top

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Documentaire - 700 requins dans la nuit : " Une fierté pour toute la Polynésie "

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Le plongeur Laurent Ballesta tenait à montrer le film en Polynésie avant de le montrer ailleurs. " Si cela étonne sur place, cela veut dire qu'on est sur la bonne voie " avait-il retenu de ses participations aux productions de Nicolas Hulot. Le documentaire est effectivement étonnant, voire époustouflant. A voir en replay sur Arte absolument.
Documentaire - 700 requins dans la nuit :
Le documentaire fait déjà sensation en métropole, alors que le public vient de le découvrir sur la chaine Arte. Le plongeur Laurent Ballesta avait tenu à la projeter jeudi, juste avant, dans une salle de cinéma de Papeete. Les quelques personnes présentes ont trouvé le film fascinant. Il permet au spectateur de rentrer dans l’intimité des requins gris, les raira, qui vivent en groupe au fond de la passe de Fakarava, aux Tuamotu.
 
En raison de ses courants faibles, cette passe propose une configuration de vie unique pour la faune sous-marine. Pas moins de 700 requins gris ont été comptés. Laurent Ballesta a pu mener à bien une expédition d’une vingtaine de scientifiques visant à filmer et à tenter de comprendre les chasses nocturnes de ce regroupement de requins.
 
Horde sauvage ou meute organisée ? Grâce aux prises de vue utilisant les dernières technologies, comme une arche munie de Gopro permettant de visualiser une scène en 3D, les scientifiques ont permis de montrer que les requins fonctionnent souvent en binôme. Le premier requin débusque la proie et c’est systématiquement le deuxième ou le troisième qui l’avale, preuve d’une intelligence « de groupe. »
 
Une maquette en 3D de la passe a été acheminée jusqu’à Fakarava, rendant très visuelle et instructive toute cette aventure. Le documentaire met également en valeur la beauté des Tuamotu avec des images prises en drone. Un documentaire à ne pas rater (en replay sur arte) qui montre à quel point notre faune sous-marine est préservée, une « fierté pour toute la Polynésie », selon Laurent Ballesta. SB

Le replay

Documentaire - 700 requins dans la nuit :
Parole à Laurent Ballesta :
 
Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce film ?
 
« On était venus à Fakarava en 2014 uniquement pour le rassemblement de mérous puis on a découvert ces chasses nocturnes qui nous ont fascinés. C’était tellement énorme, on osait pas s’approcher. On est revenus l’année d’après et, petit à petit, on est passé de la fascination à la volonté de compréhension. On a compris qu’on était pas des cibles mais des obstacles dans leur chasse et qui si on restait calmes, il ne nous arriverait rien de grave et qu’on pourrait faire des observations inédites. On a enchainé comme ça, une année, puis une autre, puis je me suis dit qu’il y avait une vraie étude à faire. Ailleurs, il faut une vie pour voir ce qu’on voit en une plongée à Fakarava. »
 
Ce qui est unique, c’est cette chasse de groupe ?
 
« Oui, les requins chassent de nuit, jusqu’à présent on ne savait pas grand-chose de ces chasses nocturnes. Les rassemblements de nuit ne se retrouvaient pas ailleurs. On supposait des chasses solitaires où des petits sous-groupes, là on vient de montrer qu’il y a des sous-unités et qu’il y a quelque chose de particulier à Fakarava où ils restent tous ensemble. »
 
Quelques mots sur la mise en scène ?
 
« Il y a eu un énorme travail de réalisation. Les sept semaines de tournage, les huit mois de montage, c’est énorme. C’est un peu notre marque de fabrique que de rester parfaitement honnêtes avec ce qu’on a vécu, que cela marche ou pas, de montrer nos relations comme elles sont, parfois tendues, parfois très franchouillardes. Pas de mise en scène mais une grande aptitude du réalisateur et du cadreur d’aller capturer des moments authentiques. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Qu’un tel lieu - cette passe de Fakarava -, qu’un tel événement - ces chasses nocturnes - existent encore, bien sûr que cela nous fait un peu peur mais cela doit nous rassurer que ça existe encore parce qu’il y a tellement d’endroits où c’est terminé cette vie sauvage. Cela doit être une fierté pour les gestionnaires de la réserve et pour toute la Polynésie qui a su au XXIe siècle conserver des lieux où il y a une vie sauvage pareille. » Propos recueillis par SB

Documentaire - 700 requins dans la nuit :

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Alterocéan, première SARL polynésienne inspirée du modèle ESS (économie sociale et solidaire)

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Alterocéan, première SARL polynésienne inspirée du modèle ESS (économie sociale et solidaire)
PAPEETE, le 11 juin 2018 - Les trois lettres ESS se rapportent à l’économie sociale et solidaire. Reconnue par la loi du 31 juillet 2014 en France, ces lettres sont associées à des structures qui cherchent à concilier utilité sociale, solidarité, performance économique et gouvernance démocratique. Jusqu’alors inconnue par la loi polynésienne, l’économie sociale et solidaire fait ses premiers pas sur le territoire avec Alterocéan.

En métropole, il n’existe pas de forme juridique particulière d’entreprise sociale. Toutefois, une entreprise sociale peut prendre la forme d’une structure de l’économie sociale et solidaire comme l’association ou la société commerciale coopérative (Scop, Scic), elle peut aussi se constituer sous la forme d’une société commerciale classique comme la SA, la SAS ou la SARL.

Elle applique alors les principes de l’ESS (économie sociale et solidaire) qui sont : l’utilité sociale, la gouvernance participative, la lucrativité limitée.

En Polynésie cela n’est pas possible. Ou plutôt cela n’était pas possible. Audrey Lachaud prouve le contraire avec son entreprise Alterocéan.

Plusieurs statuts de société existent au fenua. Et notamment la SARL et la SAS. La première est plus accessible financièrement, mais aussi plus figée. L’écriture des statuts de la SAS est beaucoup plus libre mais reste très couteuse. Audrey Lachaud a reçu à monter une SARL dont elle a choisi les statuts. Une première au fenua !

"Je me suis inspirée de l’économie sociale et solidaire", rapporte celle qui s’est battue plusieurs mois avant d’arriver à ses fins. Elle a remué ciel et terre, a fait appel à un avocat. Finalement Alterocéan a vu le jour en janvier 2018.

Reprenant les principes métropolitains de l’ESS, Audrey Lachaud énumère : "Alterocéan a une utilité sociale, elle rend service à la communauté, aux gens. Sa lucrativité est limitée. Les bénéfices ne seront donnés aux actionnaires mais réinvestis, enfin, elle repose sur une gouvernance participative. Producteurs, salariés, associations se réuniront deux fois par an et pourront partager leur vision pour réorienter la stratégie vers plus d’éthique, au besoin". Et tout cela est inscrit dans les statuts.

Cook & FoodLab


Alterocéan porte le projet Cook & FoodLab. Un projet qui, concrètement, est en train de voir le jour à Moorea. Cinq containers ont été déposés et sont en cours d’aménagement. Ils forment un U et deviendront bientôt un ensemble de bâtiments eco-responsables divisés en trois parties.

L’une sera mise à disposition de producteurs locaux. "Food & CookLab les accompagnera sur la partie recette, formulation notamment", précise Audrey Lachaud. L’idée est de valoriser les produits animaux ou végétaux du territoire. "Le foodLab sera un outil collaboratif de transformation agroalimentaire pour les producteurs et professionnels. Vous n’aurez pas de charges d’entretien, pas de droits d’entrée. Seule l’envie et la créativité comptent", peuvent lire les internautes sur le site Food & CookLab.

Ce laboratoire suivra un cahier des charges rigoureux. Concrètement il consistera en 75 mètres carrés, composés de huit espaces qui permettront à deux ou trois personnes d’évoluer sans difficultés : réception, vestiaire, réserve, préparation froide, légumerie, plonge, cuisson, conditionnement (avec autoclave, capsuleuse, étuve, unité de séchage).

Expérience culinaire, formation, éducation

Une deuxième partie servira à la mise en place d’expériences et ateliers culinaires à destination des touristes mais aussi des amateurs locaux. Les expériences culinaires raconteront les histoires des produits, leurs usages, leur cueillette. "Vous découvrirez des savoir-faire très ancrés dans la culture polynésienne, découvrirez l’usage des plantes et des parties végétales dans les préparations et les cuissons".

Pour les ateliers, "on aura des thèmes comme la boulangerie, la viennoiserie, les plats vegan, les repas pas chers, la conserverie, la charcuterie", annonce Audrey Lachaud.

Enfin, Food & CookLab comportera un troisième volet, celui de la formation, de l’éducation à la santé, au bien-être local. Le site devrait ouvrir ses portes en octobre prochain.

Pratique

Facebook : Food & CookLab Tahiti
Site internet Food & CookLab

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Viol à Moorea : le mis en cause placé en détention provisoire

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Viol à Moorea : le mis en cause placé en détention provisoire
PAPEETE, le 11 juin 2018 - L’individu, âgé de 18 ans, a de nouveau comparu devant le juge de la liberté et de la détention (JLD) ce lundi. Poursuivi pour « viol », « tentative de viol », « violences » et « violation de domicile », le jeune homme, qui reconnaît les faits, a été placé en détention provisoire.

Le 6 juin dernier, lors de sa première présentation devant le JLD, le mis en cause avait demandé un débat différé afin de pouvoir remplir les conditions d’une éventuelle assignation à résidence sous surveillance électronique (ARSE.) De nouveau présenté ce lundi devant le magistrat, le jeune homme, à peine majeur, a été placé en détention provisoire. L’enquête de faisabilité n’a pas permis de trouver un endroit pour le recevoir.

Le jeune homme est poursuivi pour un viol, une tentative de viol et des violences commis sur son ex-compagne, âgée de 17 ans, les 12 avril et 3 juin derniers.

Le procureur de la république, estimant que l'individu avait déjà été mis en garde, a requis le placement en détention provisoire : « les gendarmes vous avait déjà prévenu. De plus, la famille de la victime est très remontée et cela présente des risques pour votre sécurité physique. » Le prévenu a indiqué que ses quatre premiers jours de détention avaient été un « véritable calvaire » : « à Nuutania, les gens sont violents. »

Pour la défense du jeune homme, son avocat a tenté d’expliquer les raisons du passage à l’acte : « il y a cette addiction à la victime et ce jeune homme a déjà été complètement abandonné par ses parents. Il n’a pas supporté la séparation. »

Après en avoir délibéré le JLD a ordonné le placement en détention provisoire du mis en cause qui venait de réussir les examens pour entrer au RSMA.


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Déterminée, Samantha se lance dans la confection de plats

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Déterminée, Samantha se lance dans la confection de plats
PAPEETE, le 11 juin 2018. Aidée par l'Adie et l'association Te U'i Rau, Samantha démarre une vente de plats à base de poulets. Son projet est né il y a un an. Après beaucoup de travail, elle se met aux fourneaux à partir de ce mardi. Huit personnes travaillent avec elle.

Ce lundi, Samantha termine son installation dans la cuisine agréée de l'association Te U'i Rau. A partir de ce mardi, les casseroles ne vont pas désemplir et les feux seront allumés pour préparer des plats à base de poulet à toutes les sauces : façon chao men, citron, haricots… Les plats seront livrés ensuite par un chauffeur livreur.

A 24 heures du jour J, Samantha ne s'arrête pas et bouillonne d'énergie. C'est alors qu'elle travaillait dans la restauration à Fare Ute, à Papeete, que l'idée de se lancer dans la vente de plats lui est venue. Encouragée par son ancien patron et forte d’une longue expérience dans les cuisines, elle sollicite l'aide de l'Adie (association pour le droit à l'initiative économique). Ce qui lui a permis de réunir 800 000 Fcfp. De quoi acheter le nécessaire pour cuisiner et les matières premières.


Déterminée, Samantha se lance dans la confection de plats
Ce lundi, Samantha est entourée de huit personnes qui travailleront avec elles. « Chacun a son rôle bien précis », souligne la jeune femme déterminée. Pour se faire connaître, elle compte sur le bouche à oreille et ne manque pas de parler de son initiative dès qu'elle va en ville.

Pour réussir cette nouvelle aventure professionnelle, Samantha a demandé un soutien auprès de Te U'i rau. Cette association lui a mis sa cuisine agréée à disposition pour un an. Le temps qu'elle fasse ses preuves.
Te U'i Rau aide les personnes en difficulté

Habituellement, l'association Te U'i Rau, présidée par Aldo Tirao, s'occupe d'aider les jeunes en difficulté (SDF, ancien détenus…) à trouver du travail.

L’association a été créée en 1988 à l’initiative des services sociaux. Trente ans après, neuf personnes travaillent pour l'association, dont six encadrants, qui ont été des anciens « usagers » de l'association. « On a mis en place une activité de jardinage, car cela ne demande pas de compétences trop importantes. On leur apprend à respecter les horaires, le matériel et avoir un comportement adapté et à être propre. »

Le local, situé à quelques mètres de la maison d'arrêt de Nuutania, dispose de douche. Ce qui permet à tous de se laver avant d'aller travailler. Rémunéré au Smig horaire, chaque travailleur est payé le jour-même de son travail. "Le soir, il rentre chez lui avec de l'argent. Cela change tout", souligne Aldo Tirao. L'association travaille régulièrement avec des sociétés ou des mairies et des particuliers.

Te U'i Rau est basée à Faa'a, mais a aussi une antenne sur Pirae. Dans les prochains mois, une autre antenne devrait ouvrir à Moorea et s'occuper des jeunes du sud de l'île, de Teavaro à Afareaitu. « On a déjà environ 70 jeunes inscrits. Nous travaillons en collaboration avec la mairie de Moorea », explique Aldo Tiroa. Sur l'île sœur, l'association va développer un service de ménage et de repassage pour s'adresser davantage aux filles.

Contacts
Samantha : 89 53 22 30
Association Te U'i rau : 40 82 06 98

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Affaire « Kikilove » : l’argent généré par le paka était réinjecté dans l’ice

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Affaire « Kikilove » : l’argent généré par le paka était réinjecté dans l’ice
PAPEETE, le 11 juin 2018 - Le procès de l’affaire dite « Kikilove » a débuté ce lundi par l’audition des protagonistes du volet « paka » du dossier. Durant quatre jours, les 21 prévenus comparaîtront pour répondre de leur implication dans de très lucratifs trafics d’ice et de cannabis. Les plus impliqués encourent jusqu’à dix ans de prison.

Moins d’un an après l’arrestation d’André Tiniraurii et de son associé dans le centre-ville de Papeete en possession de 5, 7 kilos d’ice, le procès de l’affaire dite « Kikilove » s’est ouvert ce lundi en présence de nombreux proches des prévenus. L’ex-guide touristique et vingt autres individus sont poursuivis dans le cadre d’un dossier comportant deux volets : l’un consacré à l’importation et au trafic d’ice, l’autre à la production et à la revente de paka.

Appât du gain
Plusieurs revendeurs de paka ont défilé à la barre. Tous avaient reconnu leur implication dès les premières heures de garde à vue. Ils avaient également dénoncé Teheimanu A comme étant le boss d’un réseau générant pas moins de 100 millions de Francs par an. Longuement interrogé par le tribunal, ce dernier, qui s’était livré de lui-même à la gendarmerie suite à l’arrestation de Kikilove, a reconnu qu’il était dealer de paka depuis de nombreuses années. Il a indiqué qu’il avait commencé à acheter de l’ice à André Tiniraurii en août 2017 car il souhaitait « gagner plus. » la drogue était payée en numéraire avec des fonds issus du trafic de paka. Selon ses différents revendeurs, Teheimanu A était considéré comme le « boss » du réseau : « il donnait de l’argent à beaucoup de gens dans le quartier pour aller chez le médecin ou autre. Quand il déjeunait, il invitait tous les autres. » Alors que l’un des magistrats l’interrogeait sur le « quotidien d’un trafiquant de drogue », Teheimanu A a expliqué que cela lui permettait de « bosser tranquille » : « c’est différent, on se lève quand on veut, on déjeune quand on veut. » Concernant le trafic d’ice, l’homme a déclaré que cela avait du « bon » et du « mauvais » : « ce qui est bien, c’est que ça rapporte. Mais ça envoie en prison. »

En fin de journée, Rautahi Voirin, l’associé de Kikilove dans le volet de ce dossier consacré à l’ice, a été appelé à la barre. L’homme avait rencontré André Tiniraurii alors qu’il était agent de sécurité dans un établissement du centre-ville de Papeete. Le guide l’avait convaincu de se joindre à lui et de le former au milieu touristique. Face au tribunal, le prévenu a réitéré les déclarations qu’il avait faites lors de sa garde à vue et a évoqué ses débuts dans le trafic : « je voyais que Kiki dépensait beaucoup d’argent (…) Je lui ai demandé, il m’a expliqué et, de fil en aiguille, j’ai commencé à en vendre. »

Kikilove est ensuite venu confirmer les propos de son associé en expliquant qu’ils avaient pour but final d’importer 50 kilos d’ice en Polynésie. Les deux hommes souhaitaient investir les sommes gagnées avec la vente de la drogue dans un commerce dédié au cannabis dans l’état du Nevada. L’on a également appris qu’au cours de l’année 2017, le guide avait fastueusement vécu en dépensant des centaines de milliers de Francs dans des hôtels, des restaurants ou des boites de nuit. Kikilove avait pour habitude de laisser des pourboires compris entre 5000 et 10 000 Francs.

Le procès devrait s’achever ce jeudi avec les plaidoiries de la défense.

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Une tête de requin empalée sur une façade en Australie

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Une tête de requin empalée sur une façade en Australie
Sydney, Australie | AFP | mardi 11/06/2018 - Une tête de requin a été empalée sur la façade d'une organisation de sauveteurs en mer en Australie, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux sur le sens de cette mise en scène macabre.

Les volontaires de l'organisation locale de secours en mer de Shellharbour, à une centaine de kilomètres de Sydney, ont fait la découverte morbide dimanche matin.
Il s'agit d'un requin mako, considéré comme l'un des poissons les plus rapides au monde, qui peut faire jusqu'à quatre mètres de long. Sa gueule était remplie de mégots et d'ordures. 
Bruce Mitchell, responsable des secours en mer, a décidé de pas signaler l'incident à la police. "Peut-être que quelqu'un est venu pendant la nuit, l'a trouvée et a pensé que ce serait drôle", se dit-il interloqué.
Son organisation a cependant publié la photo sur les réseaux sociaux, les internautes s'interrogeant depuis sur le "sens de cet humour macabre".
En Australie comme ailleurs, les attaques de squales sont en augmentation du fait de la popularité croissante des sports nautiques et du rapprochement de certains poissons des rivages.

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Face à Trump, le Canada veut ratifier le partenariat transpacifique

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Face à Trump, le Canada veut ratifier le partenariat transpacifique
Ottawa, Canada | AFP | lundi 11/06/2018 - Le Canada va "rapidement" déposer un projet de loi pour ratifier l'accord de libre-échange transpacifique (TPP) avec dix pays des deux rives du Pacifique, pour atténuer les effets du conflit commercial avec les États-Unis, a indiqué lundi le ministre du Commerce international.

"Ratifier le TPP est une priorité absolue et nous allons agir rapidement pour présenter le projet de loi avant" les vacances parlementaires, qui débutent le 22 juin, a déclaré François-Philippe Champagne devant la Chambre des communes. 
Signé en mars sans les États-Unis, le TPP doit entrer en vigueur 60 jours après sa ratification par au moins six des 11 pays signataires (l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam).
Face au repli protectionniste des Etats-Unis, voulu par le président Donald Trump, Ottawa compte sur "ce bon accord qui va ouvrir des marchés" aux entreprises canadiennes, a noté M. Champagne.
M. Trump a confirmé la semaine dernière l'imposition de taxes douanières sur l'acier et l'aluminium canadiens et menacé de s'attaquer au secteur automobile, ce qui marquerait une réelle escalade.
Premier partenaire commercial des États-Unis, le Canada peine à renégocier l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), qui le lie à Washington et Mexico depuis 1994, et compte donc sur de nouvelles alliances commerciales pour diversifier ses marchés.
Représentant au moins 15% du PIB mondial, le TPP apparaît donc plus que jamais stratégique pour le Canada, qui réalise plus des deux tiers de tout son commerce international avec les États-Unis.
Promu par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, cet accord de libre-échange est vu comme un contrepoids à l'influence croissante de la Chine, mais Donald Trump l'avait abruptement abandonné après son élection à la Maison Blanche. 
Le TPP se veut un pacte ambitieux qui va bien au-delà de la simple levée des barrières douanières.
Il prévoit aussi la levée de barrières non-tarifaires, comme l'ouverture des appels d'offres nationaux par les pays membres aux entreprises étrangères sans avantages indus pour leurs propres entreprises publiques, la détermination de normes communes pour le commerce électronique et les services financiers, le respect du droit du travail selon les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a multiplié les accords de libre-échange dans les derniers mois, celui avec l'Union européenne (CETA) étant en vigueur depuis l'automne. En outre, Ottawa a lancé en mars des négociations pour conclure un accord de libre-échange avec les quatre pays sud-américains du Mercosur.

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Serbie: un coiffeur dessine Messi et Ronaldo sur les crânes

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Serbie: un coiffeur dessine Messi et Ronaldo sur les crânes
Novi Sad, Serbie | AFP | mardi 12/06/2018 - Un coiffeur serbe propose à ses clients de leur dessiner aux ciseaux, à l'arrière du crâne, les portraits des superstars du football Leo Messi et Cristiano Ronaldo, à l'occasion du Mondial en Russie. 

Cela fait neuf ans que Mario Hvala laisse libre cours à sa créativité depuis qu'il a sculpté aux ciseaux une tarentule sur le crâne d'un client à qui il avait au préalable annoncé: "Faisons quelque chose de différent". 
A l'occasion du Mondial en Russie, il propose dans son salon de Novi Sad (nord), à des dingues de foot de faire la même chose avec les deux superstars mondiales du foot, l'Argentin Leo Messi et le Portugais, Cristinao Ronaldo. 
"Les portraits sont ce qu'il y a de plus compliqué dans le +tatouage capillaire+, cela dure entre 5 et 7 heures", dit Mario Hvala, 35 ans.
"Je suis convaincu que les clients seront ravis. Lorsque j'ai fait Ronaldo, les gens étaient très contents, j'ai reçu de nombreuses critiques positives", poursuit-il. 
Cela lui prend près de sept heures pour achever son oeuvre qui, une fois le client dans la rue, suscite souvent les regards étonnés des passants ou les demandes de photographies. 
Mario Hvala ne veut pas donner le montant de ces coupes originales, assurant qu'en ce qui concerne Sreten Pantic, 35 ans, qui a choisi Ronaldo, et Aleksa Maricevic, 27 ans, plus fan de Messi, c'était gratuit, à but promotionnel.
"C'est la deuxième fois que je me fais un tatouage capillaire. La première, c'était le président russe Vladimir Poutine", dit Aleksa Maricevic.

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