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Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants

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Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants
ARUE, le 7 juin 2018. Des habitants du vallon Terua à Arue se réunissent samedi pour dénoncer un projet de construction de 224 logements. Ils ont adressé un courrier au président du Pays. La mairie de Arue a aussi émis des réserves sur ce projet. Le gouvernement assure que « ce projet ne peut se faire que si on est en accord avec les réserves formulées par la commune de Arue ».


Les habitants du quartier situé derrière le camp militaire à Arue ont découvert avec étonnement le projet de grande envergure de « résidence OPH », dont le maître d'ouvrage est la SCI Terua et le maître d'ouvrage délégué est la Sedep, dont le P-dg est Dominique Auroy. L'architecte Teiva Raffin a réalisé l'assistance à maîtrise d'ouvrage. L'étude d'impact était consultable jusqu'à ce milieu de semaine.

Le projet de lotissement Terua vise à créer pas moins de 224 logements (40 F2, 76 F3, 68 F4 et 32 F5) répartis sur 27 bâtiments. Le projet est situé entre les lotissements Nohoarii et Erima. Aujourd'hui seule une petite piste actuellement non viabilisée permet de rejoindre la parcelle concernée par le projet.

Les représentants des propriétaires des lotissements Erima, Terua, Tamahana, Nohoarii, les familles Bonno et Vernaudon ont adressé un courrier le 29 mai au président du Pays. La dimension du projet et la présence de petites fourmis de feu les inquiètent : « son aménagement nécessitera d'importants travaux de terrassement et des transports de déblais à risque », mettent-ils en avant dans cette lettre. « Ce projet correspond à la création d'une 'agglomération' de plus de 1500 personnes, soit 15% de la population de la commune de Arue, en dehors de toute infrastructure publique dimensionnée en conséquence (route, école, transport...). Le projet, sans être soumis aux mêmes contraintes que les lotissements résidentiels voisins, est surdimensionné pour pouvoir s'intégrer harmonieusement dans le milieu d'habitat individuel existant et s'oppose à toute mixité sociale. »

Cette population des zones avoisinantes et les familles propriétaires s'opposent donc « formellement à ce projet en l'état ». C'est pourquoi ils ont décidé de se réunir samedi matin à 9 heures sur le parking de la médecine du travail.
Ce projet important est prévu pour s'étaler sur trois phases de 16 mois. La première et la seconde concerneront chacune 80 logements. Lors de la troisième phase, 64 logements seront construits. Cela représente pas moins de quatre ans de travaux. « La quasi totalité du terrain est en pente », souligne l'étude d'impact, réalisée par Fenua environnement. « Il y a quasiment 70 mètres de dénivelé. En ce sens, des terrassements importants seront nécessaires », souligne l'étude. Celle-ci précise qu'outre le risque de propagation de petites fourmis de feu, il y a aussi le « risque d'altération de la qualité des eaux de baignade en aval et d'atteinte à l'écosystème lagonnaire en l'absence de gestion adéquate des terres découpées et des déchets ».

L'étude d'impact souligne aussi que le projet est « localisé en zone d'aléa de mouvement de terrain moyen et fort ».
Le maître d'ouvrage devra donc prendre une série de mesures pour limiter ces impacts. Il faudra ainsi "prévoir un entretien régulier des terrassements afin de garantir une meilleure pérennité des talus vis-à-vis de l'érosion. Le cours traversant le talweg devra être aussi très sécurisé car il est "potentiellement très dangereux" souligne l'étude d'impact.



Les réserves de la mairie de Arue
Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants
Le projet ne fait pas non plus l'unanimité du côté de la mairie de Arue, qui a émis de nombreuses réserves sur ce projet et ne cache pas son inquiétude. Du côté de l’ancienne Saintonge, on s'inquiète notamment de l'impact d'une telle construction lors des fortes pluies. « C'est un quartier qui est souvent inondé en cas de fortes pluies », souligne-t-on.



Des logements sociaux
Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants
Ce projet fait suite à l'appel à projet lancé par l'OPH l'an dernier. Cet appel avait pour but d'identifier un ou plusieurs programmes immobiliers sous le régime de la vente d'immeuble à construire dans lesquels l'Office polynésien de l'habitat serait susceptible d'acquérir des logements. C'est ainsi que la SCI Terua a obtenu une demande d'agrément relatif aux organismes privés de logement social. « Deux promoteurs, un à Tipaerui et un à Arue, ont fait des propositions intéressantes. Ce promoteur sur Arue a fait une proposition de vente de 100 logements », explique Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement. « La réglementation prévoit en effet que l'OPH ne peut pas acheter la totalité d'un programme. Pour nous, il faut privilégier la mixité sociale. » Le ministre veut rassurer la population. « Ces projets ne peuvent se faire que si on est en accord avec les réserves formulées de la commune de Arue. Je voudrais tranquilliser les populations. Il ne s'agit pas pour nous, ni pour l'OPH de venir imposer la construction de logements. On le fait car il y a beaucoup de familles qui attendent un logement social mais il faut le faire avec les services de la commune et le soutien de la municipalité. Nous sommes aujourd’hui sur une étude des projets. Il n'y a pas eu de signature de contrat. »
Nous n'avons pu contacter le maître d'ouvrage délégué, la Sedep, les directeurs sont absents jusqu'à la fin du mois du fenua. La SCI Terua n'a, elle, pas souhaité nous répondre.




Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants

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Le 46e salon des Marquises ouvre ses portes

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Le 46e salon des Marquises ouvre ses portes
PAPEETE, le 07 juin 2018 -Le 46ème salon des Marquises a ouvert ses portes jeudi matin. 120 artisans de l'archipel exposent leur création sur le site de l'ancien hôpital de Mamao jusqu'au dimanche 17 juin prochain.

Des tikis sculptés, colliers et boucles d'oreilles en or, pierres taillées, oeuvres modernes, les Marquises sont à l'honneur pendant deux semaines au parc expo Mama'o. Le 46ème salon des Marquises a ouvert ses portes jeudi matin, sur le site de l'ancien hôpital. Cette manifestation organisée par la fédération artisanale Te tuhuka o te henua enana, présidée par Stéphane Tuhoe, a lieu deux fois par an.

Le Président Edouard Fritch et le ministre de la Culture et de l’environnement, en charge de l’artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, et le Haut-commissaire, René Bidal étaient présents pour l'occasion. A cette occasion, Stéphane Tuohe, président de la fédération artisanale « Te tuhuka o te henua enana », a en outre été élevé au grade de chevalier dans l’ordre de Tahiti Nui


Le 46e salon des Marquises ouvre ses portes
120 artisans originaires de six communes ont fait le déplacement depuis l’archipel des Marquises pour dévoiler leurs œuvres. Le visiteur pourra également découvrir sur les 71 stands des créations spécifiques aux différentes îles des Marquises comme le tapa de Fatu Hiva, la pyrogravure sur bambou, spécialité de Hiva Oa ou bien les produits sculptés et gravés sur os de Tahuata, des colliers et parures en graines pour Nuku Hiva, ou encore sculptures en pierres fleuries pour Ua Pou, tandis que les artisans de Ua Huka sont réputés pour leurs sculptures en roche basaltique.

Cette diversité démontre toute l’habilité et la créativité des artisans marquisiens. Ainsi pendant deux semaines l'artisanat et l'art culinaire Marquisiens seront mis à l'honneur à Mamao. Tous les jours des démonstrations de danses marquisiennes animeront le salon, sans oublier les ateliers de peinture et sculpture.


Le 46e salon des Marquises ouvre ses portes
Par ailleurs, des démonstrations de sculpture, de fabrication et de teinture de tapa ainsi que de confection de colliers en graines, sont programmées durant le salon. Il y sera aussi présenté la préparation du kumu hei, ou «bouquet d’amour», en raison des senteurs aphrodisiaques qu’il dégage et qui parfument la chevelure des Marquisiennes.

Les salons des marquises auraient générés 250 millions de francs dont 120 millions pour les artisans marquisiens. Selon les estimations, environ 50% de ces revenus sont retournés aux îles Marquises. Ainsi, les salons comme celui-ci permettent de faire vivre l'archipel marquisien et participent à sa vie économique.


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De quoi Papy Fat est-il décédé ?

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De quoi Papy Fat est-il décédé ?
PAPEETE, le 7 juin 2018 - Lors de cette quatrième journée de procès dans l’affaire de la mort de Papy Fat, la cour s’est longuement entretenue avec un expert résidant en métropole. Le médecin légiste a indiqué que la version des accusés indiquant que le vieil homme était mort de froid était « impossible. »

A la veille de sa disparition brutale, Papy Fat présentait un état de santé « remarquable ». Tel est le constat qui est ressorti ce jeudi matin de la longue audition du médecin légiste entendu durant plusieurs heures par la Cour d’assises. Le spécialiste, qui a étudié le dossier médical du vieil homme, a indiqué que ce dernier aurait pu mourir d’une hémorragie interne provoquée par un coup ou d’un « stress intense » induit par la situation dans laquelle il se trouvait. Il n’aurait en aucun cas, comme le déclare tous les accusés, pu « mourir de froid. » Selon le médecin légiste, les privations de soins et de secours après les coups ont joué un « rôle déterminant » dans la survenue du décès. Il a, par ailleurs, expliqué à la Cour d’assises que le lien entre les faits et la mort était tout à fait « compatible. »

Après l’audition de l’expert, les quatre accusés ont été appelés à la barre puis interrogés sur les faits. Malgré de multiples questions posées par la présidente de la Cour, les mis en cause n’ont pas répondu de manière claire, expliquant qu’ils ne savaient pas où ne se souvenaient pas car les faits avaient eu lieu « il y a déjà longtemps. » Les accusés ont cependant expliqué qu’ils ne s’étaient pas présentés à la gendarmerie le soir des faits car ils pensaient qu’ils ne seraient pas crus.

Le procès s’achèvera ce vendredi après les réquisitions de l’avocat général et les plaidoiries de la défense.

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Des soldats fêtent les 130 ans des troupes de montagne en escaladant le "Crayon"

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Des soldats fêtent les 130 ans des troupes de montagne en escaladant le
Lyon, France | AFP | mercredi 06/06/2018 - Ils ne lavaient pas les vitres mais fêtaient leur anniversaire: des soldats du 7e régiment du matériel, une unité des troupes de montagne créées voilà 130 ans, ont escaladé mercredi une tour emblématique du quartier de la Part-Dieu à Lyon.

Quatre militaires se sont relayés en "escalade libre", c'est-à-dire sans utiliser de matériel pour s'aider, sauf des cordes pour s'assurer. Ils ont utilisé une des fissures architecturales de la façade alvéolée pour fixer des points d'ancrage mécaniques, garants de leur sécurité, avant de se lancer dans l'ascension.
Construite dans les années 70 à l'emplacement d'une ancienne caserne, la tour de la Part-Dieu est surnommée le "Crayon" par les Lyonnais en raison de sa forme caractéristique. Elle culmine à 165 mètres.
"Même si l'on est ici un peu loin des sommets, c'est une action de rayonnement pour faire connaître notre régiment, le seul implanté à Lyon, en montrant l'un de nos savoir-faire: le franchissement vertical à mains nues", a expliqué le colonel Laurent Kuntzmann, chef de corps du 7e RMAT qui rassemble environ 650 personnes, dont 30% de civils.
Cette unité de maintenance et de soutien opérationnel aux troupes de la 27e brigade d'infanterie de montagne, dont font partie les chasseurs-alpins, était engagée "massivement" au Mali en 2016, après l'Afghanistan en 2011/2012. Ses soldats-mécaniciens "alimentent aussi régulièrement les flux de renforts envoyés à travers le monde", selon la même source.
C'est le sergent Denis qui a gravi les 35 premiers mètres. "Notre champ d'action ordinaire, c'est la montagne mais on va s'adapter", a-t-il dit avant de placer le bout de ses doigts, protégés par des straps, dans la fissure de 5 centimètres de large et de commencer à se hisser, de côté et en prenant appui sur des pans de la façade avec les pieds.
Mais dès le 2e grimpeur, le vent, source de déséquilibre, a compliqué la tâche et il a fallu changer de technique pour escalader de face en introduisant aussi les orteils dans la fissure, la progression étant ainsi plus difficile.
"Les rafales sont de plus en plus fortes, le 3e essaie quand même, c'est le job! Ils ne veulent rien lâcher. Ils m'ont dit: t'annule pas!", a souligné l'adjudant Raphaël, guide de haute montagne et responsable technique au sein du régiment, après un nouveau relais.
"Ce qui est rigolo, c'est que la tour bouge un petit peu, on le sent quand on a les doigts dans la fissure", a-t-il noté. 
Le 4e grimpeur a dû se déporter sur la gauche pour boucler l'ascension entre deux lettres du logo de la banque LCL - le "Crayon" est historiquement la tour du Crédit lyonnais - au sommet de l'édifice.
Mission accomplie, au final, en moins de 45 minutes.

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Australie: une Sud-coréenne retrouvée saine et sauve six jours après une chute en montagne

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Australie: une Sud-coréenne retrouvée saine et sauve six jours après une chute en montagne
Sydney, Australie | AFP | vendredi 07/06/2018 - Une touriste sud-coréenne de 25 ans a été retrouvée jeudi "en bonne santé", malgré six jours passés sans manger à des températures inférieures à 10 degrés, après une chute dans un ravin depuis le sommet d'une montagne en Australie, ont déclaré les autorités.

"Selon toutes les données connues, dont celles de la police, c'est une première pour quelqu'un dans ces conditions, avec des températures qui sont tombées en dessous de 10 degrés" celcius, a déclaré Hannah Gaulke, le médecin qui s'est occupé de Joohee Han. 
Pour les sauveteurs, les chances de survie de Joohee Han étaient "presque nulles" dans cet environnement inhospitalier.
Après avoir été hélitreuillée et placée en sécurité, la touriste de 25 ans, qui ne souffre que de blessures mineures, a été transférée dans un hôpital local.
Mme Han avait disparu le 1er juin, après avoir dit à ses amis qu'elle allait escalader le Mont Tyson, dans le bush au sud de Cairns, dans l'Etat du Queensland (nord-est), a dit la police. 
Elle n'a été portée disparue que mercredi. La police, les soldats et les équipes d'urgence ont alors lancé les recherches et jeudi, ils ont retrouvé Mme Han coincée dans un ravin profond près une chute d'eau. 
Elle a indiqué aux sauveteurs qu'elle avait glissé alors qu'elle prenait des photos. Après la chute, elle est restée inconsciente plusieurs heures. 
"Elle a réussi à trouver de l'eau courante qui tombait le long de la paroi rocheuse du ravin (...). Elle n'avait pas de nourriture du tout", a expliqué Hannah Gaulke. 
"Elle n'avait que très peu de matériel de survie et, pour cette période, ses chances de survie étaient presque nulles, a-t-elle dit. 

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La présence de chats harets est supposée, sera-t-elle confirmée ?

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La présence de chats harets est supposée, sera-t-elle confirmée ?
PAPEETE, le 8 juin 2018 - Le chat domestique est classé parmi les 100 pires espèces invasives dans le monde. Cette espèce est largement introduite de par le monde, généralement de manière volontaire. Des populations indépendantes de l’homme alimentaire se sont établies. Ces chats redevenus sauvages, dits harets, jouent souvent le rôle de super-prédateurs au sein des écosystèmes insulaires. Ils se régalent, notamment, d’oiseaux mais aussi de reptiles dont certains sont menacés. Leur présence est supposée sur des sites de Tahiti et Moorea. Pauline Palmas est sur leurs traces.

"On va voir Estelle ?", lance Pauline Palmas à l’attention de Jean-Yves Meyer. Estelle, c’est le nom donné à un appareil photos attaché au pied d’un arbre sur le mont Marau. Il se déclenche en cas de mouvement devant l’objectif et est capable de prendre des clichés de jour comme de nuit.

Pauline Palmas est docteur en Biologie des Populations et Ecologie. Elle effectue son post-doctorat en Polynésie avec une mission intitulée : Etude de l’écologie et des impacts du chat haret, espèce invasive, sur la biodiversité des îles. Jean-Yves Meyer est le délégué à la recherche, il apporte son soutien dans ce projet lancé en mars 2018 et co-financé par la Délégation à la recherche de la Polynésie française. "Ma mission" précise enfin Pauline Palmas "est un travail mené par des unités mixtes de recherche, l’IMBE-IRD et l’EIO-UPF".

La Polynésie française, un hotspot de biodiversité

Mais pourquoi s’intéresser aux chats harets ? Parce que : "les îles de Polynésie françaises sont inclues dans un des 36 hotspots mondiaux de biodiversité et abritent une biodiversité unique, notamment au niveau de son avifaune avec une majorité d’espèces endémiques". Or, cette biodiversité est menacée (perte d’habitat, pollution, prélèvements, le réchauffement climatique, espèces invasives).

Les chats harets sont des chats redevenus sauvages. Le chat domestique (Felis silvestris catus) est classé parmi les 100 pires espèces invasives dans le monde. Cette espèce est largement introduite de par le monde, généralement de manière volontaire, et a ainsi établi de nombreuses populations férales.

Le chat, un super-prédateur

Une espèce férale est une espèce qui s’échappe d’un espace où elle était cantonnée, s’établit dans un autre espace où elle se reproduit. Les populations de chats harets, indépendantes de l’homme sur le plan trophique jouent souvent le rôle de super-prédateurs au sein des écosystèmes insulaires. Ils consomment des oiseaux, des reptiles.

Le chat est au moins en partie responsable de 26% des extinctions modernes de vertébrés (oiseaux, mammifères et reptiles). Aujourd’hui, dans les îles du monde le chat haret consomme au moins 65 espèces menacées (classées vulnérables, en danger et en danger critique d’extinction dans la liste rouge UICN).

Ce chiffre était arrêté à 45 avant que Pauline Palmas et son équipe s’installent en Nouvelle-Calédonie. Après avoir mené une étude comme celle qu’elle mène en Polynésie française, l’équipe de scientifiques affirmé que le chat haret consommait non pas 45 mais 65 espèces menacées (oiseaux, lézards, chauves-souris). À chaque nouvelle étude dans une île, la liste des espèces menacées consommées fait un bond.

Pauline Palmas est en Polynésie car la présence de chats harets est supposée. "À Tahiti et à Moorea on trouve des fèces, c’est-à-dire des crottes de chat haret, ce qui est un indice de présence indéniable", affirme-t-elle. "Je dois désormais acquérir des éléments de connaissances sur la distribution et les abondances des populations de chats harets sur différentes îles."

Appâtés au saumon

Pour ce faire elle utilise des pièges photographiques ou caméra comme Estelle. Au total, elle dispose de 20 appareils qu’elle installe à la base des arbres, à l’abri des regards indiscrets. Elle asperge la zone alentour d’huile de saumon concentrée pour attirer les chats puis, après 15 jours, elle récupère les données.

Elle a posé une première série de caméras fin mai sur le mont Marau et est allée les récupérer mercredi matin. En fin de journée elle annonçait : "A priori il n’y a pas de chats sur la zone, mais il faut le vérifier sur un plus grand écran que celui de l’appareil. Néanmoins il y a pas mal de rats". Cette semaine, elle placera ses caméras à Moorea, puis dans les semaines à venir aux Marquises, dans deux îles des Marquises.

Choix des sites d'échantillonnage

Les sites d’échantillonnage ont été identifiés via le croisement de différents critères, à savoir : la présence d’espèces natives (oiseaux) menacées d’extinction ou à fort enjeu de conservation, des situations contrastées tant du point de vue géographique qu’écologique ou d’invasion (différentes espèces de rongeurs introduits : rat du Pacifique Rattus exulans, rat noir Rattus rattus, rat surmulot Rattus norvegicus, souris Mus musculus) et l’absence de gestion opérationnelle des populations de chats harets ou de rongeurs introduits.

En plus d’acquérir des éléments de connaissance sur la distribution et l’abondance, Pauline Palmas devra : "déterminer le régime alimentaire des chats harets sur les sites sélectionnés à différentes saisons contrastées de façon à identifier les groupes de proies les plus impactés".

Ce sont les fèces de chats qui révèlent ces précieuses informations, par les plumes écailles griffes de proies que l’on peut trouver à l’intérieur une fois de retour au laboratoire. Pour cela, elle est aidée d’une collègue basée en France. Actuellement, Hélène de Méringo, Ingénieure d’étude CNRS l’accompagne pour sillonner pistes et chemins à la recherche de crottes de chats et participera à l’analyse des échantillons une fois de retour au laboratoire.

Enfin, en croisant les résultats obtenus, "on pourra caractériser et évaluer plus précisément la menace des chats harets sur différentes composantes de la biodiversité, notamment la biodiversité indigène".


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Les appels d'urgence de Pirae et Arue traités dans un centre unique

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Les appels d'urgence de Pirae et Arue traités dans un centre unique
PIRAE, le 8 juin 2018. Le Centre de Traitement des appels (CTA) de Arue et Pirae, basé au Centre hospitalier de Taaone, a été inauguré ce vendredi matin en présence du maire de Arue, du président du Pays et maire de Pirae et du haut-commissaire. Les appels d'urgence de Pirae et Arue sont désormais traités dans un centre unique.



Jusqu'à présent quand vous appeliez les pompiers depuis Pirae ou Arue, votre appel était reçu par la caserne la plus proche de vous. Désormais ce sont les pompiers du centre de traitement des appels, situé au CHPF, qui traitera ces appels. Situé sur la même plateforme que le Samu, les pompiers pourront décider d'envoyer directement le SAMU si la situation le nécessite sans devoir attendre l'appel des pompiers après être arrivés sur place. "Désormais, les équipes sont unifiées et coordonnées pour une plus grande efficacité opérationnelle, car les appels sont reçus par les opérateurs Pompiers ou Samu, qui travaillent ensemble et disposent de toutes les prérogatives pour engager soit les moyens des pompiers soit ceux du Samu. Leur présence sur un même site favorise ainsi la fusion des savoir-faire et le partage des spécificités, permettant à l’ensemble des intervenants d’optimiser sa vision des secours et donc d’accroître l’efficacité du groupe, au bénéfice des populations. Le nouveau centre de traitement et de régulation des appels bénéficie des dernières innovations technologiques. Le logiciel utilisé permet une meilleure gestion opérationnelle alliée à des éléments cartographiques et géographiques", a souligné le haut-commissariat.

Par la suite, d'autres communes pourront intégrer ce système de traitement des appels. Initialement, la commune de Mahina devait faire partie de ce projet mais elle s'est finalement retirée. Vendredi matin, le haut-commissaire René Bidal a exprimé son regret d’avoir à constater le retrait, qu’il espère temporaire, de la commune de Mahina du dispositif, alors que cette collectivité était initialement prévue et il a suggéré, en outre, que de nouvelles communes adhèrent au CTA.

Le CTA, dimensionné pour réceptionner les demandes de secours en provenance d’autres communes de Polynésie française, est le fruit d’une mobilisation collective associant l’Etat, le Pays et les communes. Le projet a été cofinancé à hauteur de 64,1 millions de francs pacifique par le fonds intercommunal de péréquation (FIP) et la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

Les appels d'urgence de Pirae et Arue traités dans un centre unique

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Visite de structures publiques du ministère de la famille et des solidarités

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Visite de structures publiques du ministère de la famille et des solidarités
PAPEETE, 8 juin 2018 - Isabelle Sachet s’est rendue jeudi, dans deux structures publiques placées sous sa tutelle afin de faire le point sur les activités de ces dernières et de rencontrer le personnel.

La ministre de la famille et des solidarités, en charge de l’égalité des chances a tout d’abord participé aux journées portes ouvertes de l’antenne de Paea de l’institut d’insertion médico-éducatif (IIME), en compagnie de la déléguée interministérielle au Handicap, Sylvia Berteil. L’institut est notamment chargé d’assurer la prise en charge des enfants et adolescents présentant un handicap mental, avec éventuellement un autre handicap associé ou encore des enfants et adolescents dont la sévérité de la déficience intellectuelle et/ou motrice implique des prises en charge adaptées à leur handicap. Ces journées portes ouvertes sont l’occasion de faire connaître au public les activités de l’IIME mais également de mettre en valeur les créations des jeunes accueillis au sein des centres.

A cette occasion, Isabelle Sachet a tenu à souligner le fait que ce rendez-vous annuel est l’occasion de sensibiliser et de mettre à l’honneur les compétences des cinquante adolescents porteurs de handicap. Elle a également rendu hommage au travail de soutien des parents et familles qui sont les piliers du développement de ces futurs citoyens. Aux côtés de la déléguée interministérielle au handicap, elle a rappelé l’engagement du gouvernement à encourager, renforcer et intensifier les événements visant la promotion des droits et la participation de tous les citoyens à la vie en société.

Par la suite, la ministre de la Famille et des solidarités est allée à la rencontre du personnel de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité des chances (DSFE). Il ressort de ce premier contact un état des besoins, notamment en termes de personnel.

Les actions et les aides sociales contribuent pour nombre de familles à maintenir temporairement un minimum vital. Elles comblent la différence entre les besoins essentiels des ménages et les ressources dont ils disposent. Elles font, a minima, office "d’amortisseur" et permettent également de répondre aux situations d’urgence et/ou exceptionnelles (incendies, inondations, intempéries, etc.). Les aides les plus sollicitées restent les aides de première nécessité (aides alimentaires, aides vestimentaires, produits d’hygiène et d’entretien). Les publics vulnérables (personnes âgées, personnes porteuses de handicap) mais également les mineurs en difficulté sont également accompagnés par la DSFE. En 2017, ce sont 6716 personnes qui ont été reçues au siège de la DSFE.

Le ministre de la Famille et des solidarités en charge de l’égalité des chances, soucieuse d’entendre les professionnels de proximité, entend se rendre la semaine prochaine dans l’ensemble des circonscriptions d’action sociale.

Visite de structures publiques du ministère de la famille et des solidarités

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Un trio de Tahiti aux 24 heures rollers du Mans

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Un trio de Tahiti aux 24 heures rollers du Mans
PAPEETE, le 8 juin 2018 - L’événement, les 24 heures rollers du Mans, auront lieu le 30 juin et le 1er juillet, soit deux semaines après les voitures et motos. Pour cette édition 2018, Pierre Saint Blanca de Tahiti et ses deux enfants Tiphaine et Fabien seront sur la ligne de départ. Rencontre.

"Bonjour ! Formidable, votre équipe de Tahiti et en famille ! Nous vous attendons dans un mois sur le circuit du Mans …Pour le départ nous avons dans le protocole à -3min une remontée de la ligne de départ juste avant que je donne le départ… seriez-vous ok pour y participer ? Ce serait une formidable occasion de mettre Tahiti en avant à travers vous."

Voici le message que Christophe Audoire, l’organisateur qui est déjà venu à Tahiti en 2002 faire un marathon en rollers à Moorea, a envoyé à Pierre Saint Blanca dans l’attente de sa venue.

Pierre Saint Blanca est un sportif : course à pieds, vélo, roller, hockey, marathon, trail, escrime. En octobre dernier par exemple, il a participé à la Diagonale des fous sur l’île de la Réunion. Les 15 et 16 juin prochain il participera au championnat de France d’escrime avec Jean Cunéo et Bruno Sanchez. Avec ses deux enfants, Tiphaine et Fabien, il sera cette année sur la ligne de départ des 24 heures rollers du Mans.

"On a commencé le roller en 2001 avec mon fils Fabien", raconte le sportif. "À cette époque-là, Eddy Madzer, champion du monde de la discipline était passé en Polynésie. On avait alors pas mal d’endroits où nous entraîner, à la Punaruu, à Vairao ou bien encore à Moorea. C’était une activité vraiment ludique, on a accroché et on a fait plusieurs courses." Son fils, depuis, a grandi. Il a aujourd’hui 27 ans et vit à Paris.

L’endurance ne fait peur à personne

Sa fille, Tiphaine, 22 ans, en 5e année de médecine à Bordeaux, a lancé le projet. Elle pratique aussi le roller. "En janvier elle nous a demandé si on n’aimerait pas faire les 24 heures rollers du Mans ensemble." Pierre et Fabien ont accepté sans hésitation. "Ça va être vraiment sympa de nous retrouver ensemble, l’ambiance a l’air très festive sur place." Depuis, le trio s’entraîne, chacun dans son coin du monde. L’endurance ne fait peur à personne.

Les 24 heures rollers du monde se déroule traditionnellement la 26e semaine de chaque année sur le circuit Bugatti des 24 heures du Mans. Un circuit long de 4,185 kilomètres qui se trouve dans la ville... du Mans, en France. L’objectif est de parcourir la plus grande distance possible en 24 Heures, en se relayant (sauf catégorie Solo).

100 000 personnes en 18 ans

Les 24 heures rollers du Mans consistent à faire des tours en relais par équipe de deux à douze coureurs et en Solo. Elle est ouverte à tous les patineurs, compétiteurs licenciés ou non-licenciés loisirs.

Depuis 2000 (c’est la 18e édition cette année), plus de 100 000 personnes ont déjà participé à cet événement axé autour de la découverte et la promotion du roller, le mélange des genres et des pratiques (loisirs, compétitions, démonstrations…). Tous les univers y sont présents (rollers fitness, street, initiations, salon, …).

La compétition repose sur dix valeurs : aventure, jeunesse, dynamise, écologie, liberté, grand rassemblement, fête, modernité, sport et loisir. Ces valeurs, choisies parmi 40 items proposés, ont été choisies par les participants.


Le Mans en chiffres

De 3 à 10 personnes pour le comité d’organisation à 150 bénévoles le week-end des 24 heures.
500 000 km parcourus par les patineurs sur le circuit Bugatti soit plus de 12 fois le tour de la terre !
Le record en solo est actuellement de 611 km – 25,4 Km/h de moyenne.
En équipe les distances moyennes parcourues sont de 500 km et le record établie par l’équipe pro.
Le Powerslide est de 916,5 Km 38,1 km/h de moyenne sur les 24 heures.
Le record du monde du Bugatti (4, 185 Km) est détenu par le Belge Bart Swings en 5 min 32sec à plus de 45 km/h de moyenne. À comparer aux 5 min 14 sec réalisés lors des 24 heures vélo soit 47,9 km/h.



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Marc Tschiggfrey est muté à la préfecture de la région Occitanie

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Marc Tschiggfrey est muté à la préfecture de la région Occitanie
PAPEETE, 8 juin 2018 - Un cocktail a été organisé vendredi au Haut-commissariat, à l’occasion du départ de Marc Tschiggfrey. Le secrétaire général du Haut-commissariat quittera la Polynésie française ce dimanche 10 juin à 23 h 45 pour prendre les fonctions de directeur de cabinet du préfet de la région Occitanie, à Toulouse où il est attendu le 18 juin prochain.

Marc Tschiggfrey est muté à la préfecture de la région Occitanie

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Des jeunes "croisiéristes" célèbrent la Journée de l'océan avec la Brigade verte

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Des jeunes
Papeete, le 8 juin 2018- Dans le cadre des "Journées mondiales de l'environnement et de l'océan", le collectif citoyen des Brigades vertes a organisé vendredi 8 juin une croisière entre Tahiti et Moorea pour 200 élèves polynésiens. L'occasion pour ces jeunes de se plonger, le temps de la traversée, au fond des problématiques de l'océan.

"Combien pèse un baleineau à la naissance ?", "Quel est le pourcentage de coraux morts dans le monde ?", "Qu'est-ce que l'assainissement des eaux ?", etc. Les questions ont fusé hier matin pour les 200 élèves des établissements scolaires d’Anne-Marie Javouhey et de La Mennais présents à bord du ferry Aremiti. Invités par le collectif de citoyens des Brigades vertes à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, les élèves ont enchaîné les réponses -souvent bonnes- posées par les bénévoles des associations, venus montrer leurs activités dans différents ateliers.
Il faut dire que ces élèves, de 6e à la 1ère, qui sont pour une très grande majorité d'entre eux, les éco-délégués de leur classe, sont très motivés à la cause environnementale. "Chaque mardi midi depuis le début de l'année, on a suivi des ateliers sur l'environnement. La brigade verte est venue nous faire des démonstrations et nous a expliqué par exemple qu'avec 10 000 canettes en aluminium, on pouvait faire un catamaran", explique tout sourire la jeune Manon, élève de 6e au collège de La Mennais, qui prend son rôle d’éco-délégué avec beaucoup d'implication.

UNE EVIDENCE DE FETER CETTE JOURNEE SUR L'EAU
Des jeunes
Et la jeune fille ne semble pas être une exception parmi les élèves présents à cette matinée de travail un peu particulière où le tableau noir de la classe est remplacé par le bleu de l'océan Pacifique.
"Cela nous paraissait une évidence de fêter la journée mondiale de l'océan sur l'eau", remarque Ludovic Bardoux, coordinateur du collectif citoyen la Brigade Verte, qui s'est chargé d'organiser cet évènement pour sensibiliser les jeunes générations à l'environnement.
Et en bon "capitaine", Ludovic Bardoux et son équipe de Brigades vertes, a emmené à bord du navire plusieurs associations spécialisées dans le monde marin pour animer la croisière. Ainsi, les bénévoles de la jeune association Moorea Coral Gardners, passionnés par le surf et la pêche qui œuvrent pour la protection du corail, ou l'association Mata Tohora, Te Mana O Te Moana, Sea Shepherd, ou encore Océania, tous se sont donnés à fond pour permettre aux jeunes élèves une immersion totale dans le milieu marin.

Des jeunes
La société La Polynésienne des Eaux était également présente pour expliquer aux enfants comment fonctionne l'assainissement des eaux. "On commence par une partie théorique où on leur montre comment cela marche puis on les fait participer à un jeu de l'oie un peu modifié portant sur l'assainissement. On leur pose des questions, avec les bons et les mauvais gestes que l'on peut avoir. Attention, un geste pas écolo pour la planète peut faire reculer de trois cases ! Certains élèves connaissaient toutes les réponses", détaille Mehiata Riaria, de La Polynésienne des eaux.

LES ELEVES ONT PU SURFER D’UN ATELIER A UN AUTRE
Des jeunes
Et après deux heures de navigation où les élèves ont pu surfer d’un atelier à un autre, les jeunes semblaient encore plus prêts à sauter "dans le grand bain" et à agir pour protéger l'environnement. "C'est important d'adopter les bons gestes pour sauver l'océan", déclare Manea, du collège Anne-Marie Javouhey, convaincu que "chacun doit jouer son rôle dans la protection l'environnement".
"On espère que cette journée et les différentes opérations coups de poings que nous menons comme le Clean Up Day (…), interpellent les jeunes générations sur la problématique des déchets... qu’elles servent de déclic, qu’elles puissent entraîner des nouvelles vocations. Notre plus grande satisfaction est quand les jeunes deviennent bénévoles des Brigades vertes, la relève est alors assurée ! On a n'a qu'une planète, on n'a pas de planète B"
, conclut Ludovic Bardoux.

Programme
-Samedi 9 juin de 12h à 17h au Parc Paofai :
-Grand village d'associations de protection et promotion de l'environnement marin ;
-Jeu de piste Moana Quizz avec 40 lots à gagner offerts et un billet d'avion Air Tahiti
-Cinéma sur écran géant "Les nouveaux Héros" le samedi 9 juin 2018 à 17h45 dans les jardins de Paofai.

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Dengue de type 2 : la Polynésie placée en alerte sanitaire

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Dengue de type 2 : la Polynésie placée en alerte sanitaire
PAPEETE, 8 juin 2018 - Le bureau de veille sanitaire déclare vendredi une alerte de niveau 2 sur le territoire de la Polynésie française, après le diagnostic d'un cas de dengue 2 autochtone, cette semaine à Raiatea.

La dengue 2 n'a pas circulé en Polynésie française depuis l'an 2000. En conséquence la population est faiblement immunisée. L’introduction de la dengue 2 sur le territoire peut être à l’origine d’une épidémie de grande ampleur.

La maladie est transmise par les moustiques. Pour limiter la survenue de nouveaux cas, la population doit s’impliquer :
- éliminez les gites larvaires
- protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
- en cas de fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin.

Les services de santé du pays mettent tout en oeuvre pour limiter la survenue d’une épidémie.
Des actions de démoustication par pulvérisation pourront être effectuées. Pour protéger les abeilles, les personnes détentrices de ruchers doivent se déclarer à la direction de l’agriculture.

Contacts à la Direction de la santé :
Bureau de Veille Sanitaire Tél. : 40 488 201
Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique Tél. : 40 503 745

Dengue de type 2 : la Polynésie placée en alerte sanitaire

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Papy Fat : les accusés condamnés à des peines comprises entre 15 et 20 ans de prison ferme

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Papy Fat : les accusés condamnés à des peines comprises entre 15 et 20 ans de prison ferme
PAPEETE, le 8 juin 2018 - Au terme de cinq jours de procès et de plusieurs heures de délibération, les jurés de la Cour d’assises ont rendu leur verdict dans l’affaire de la mort de Chong Sing Thong Fat. Les quatre accusés, dont deux étaient mineurs à l’époque des faits, ont été condamnés à des peines comprises entre 15 et 20 ans de prison.

Peu avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, les quatre accusés se sont succédé à la barre où ils étaient appelés à s’exprimer pour la dernière fois. Tremblant de tout son corps, Nick M, considéré comme le « référent », le « leader » du groupe le jour des faits, s’est tourné vers la famille de Chong Sing Thong Fat. « Je suis sincèrement désolé de ce que l’on a fait. J’ai honte. Je m’excuse aussi pour cette longue attente que vous avez vécue » a-t-il déclaré face aux enfants de la victime qui, tout au long de cette pénible semaine, auront fait preuve d’une extrême dignité. Face à ces propos, l’une des filles de Chong Sing Thong Fat a d’ailleurs acquiescé en silence, montrant ainsi qu’elle avait entendu ces excuses. Et c’est certainement l’une des images que l’on retiendra de ce procès qui aura été marqué par les souvenirs confus des accusés, par l’épreuve du temps et par les incertitudes concernant les causes précises de la mort de la victime.

Lors de ses réquisitions, l’avocat général avait tenu à hiérarchiser le « niveau de responsabilité de chacun ». Vingt ans de prison ont été requis contre Nick M, « celui qui porte la plus grande responsabilité, celui qui a giflé Papy Fat et qui a profané son corps, le « référent » vers lequel les autres se tournaient. » Le représentant du ministère public a qualifié les accusés de « gens frustres qui ont du mal à s’exprimer », indiquant qu’à l’époque des faits, les quatre jeunes passaient leur journée à « fumer du paka » et à « surveiller leur territoire. » Quinze ans ont été requis à l’encontre de Sylvestre P qui avait « déclenché l’emballement des violences. », puis dix ans de prison contre Johnson P, « le maillon faible, le seul chez lequel on a senti un sursaut d’humanité » et Rainui, le « suiveur de cette équipée qui ne s’était pas interposé face aux violences. »

Tous les avocats de la défense ont plaidé en faveur d’un acquittement. Chacun aura tenté de s’engouffrer dans les incertitudes du dossier, de démontrer, à l’image de Me Huguet, « l’absence totale d’éléments intentionnels. » Me Lavoye, qui intervenait pour la défense de Johnson P, a évoqué un « procès des peut-être, un procès des hypothèses » : « lorsque l’on ignore la cause exacte du décès de quelqu’un, comment peut-on accuser un individu de l’avoir tué ? »

Après en avoir délibéré, la Cour d’assises a condamné Nick M à 20 ans de prison, Sylvestre et Johnson P à des peines de 18 ans de prison et Raunui F à 15 ans de prison.



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Rassemblement contre un vaste projet immobilier au vallon de Terua

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Rassemblement contre un vaste projet immobilier au vallon de Terua
ARUE, 9 juin 2018 - Plusieurs dizaines de riverains du vallon de Terua se sont rassemblés samedi matin, derrière l’ancien camp d’Arue, pour manifester leur opposition au projet de 27 immeubles que porte la SCI Terua.

Près de 200 riverains du vallon de Terua ont manifesté leur opposition à un imposant projet de résidence mixte qui pourrait voir le jour d’ici 2022 dans leur quartier.

Situé entre les lotissements Nohoarii, Terua I et II, Temahana, les quartiers Vernaudon, Bonno et en bordure de Erima, uniquement accessible par une petite piste actuellement non viabilisée, le projet de lotissement Terua vise à créer 224 logements (40 F2, 76 F3, 68 F4 et 32 F5) répartis sur 27 bâtiments. Il s’agit d’une "résidence OPH", dont le maître d'ouvrage est la SCI Terua et le maître d'ouvrage délégué est la Sedep, dont le P-dg est l'homme d'affaires Dominique Auroy. Une centaine de logement pourraient être acquis par l’Office polynésien de l’habitat, le reste étant commercialisé sur le principe de la vente en était futur d’achèvement (Vefa). Si le projet obtient toutes les autorisations administratives, la livraison est prévue en plusieurs phases durant les quatre prochaines années.

> Lire : Un projet de 224 logements à Arue inquiète les habitants

La mairie d’Arue a émis de nombreuses réserves quant à ce projet : problème d’assainissement, étroitesse de la voie d’accès.

Sur place les riverains sont unanimes pour rejeter le projet en bloc : "On est dans des quartiers résidentiels, soumis à des règles de construction très strictes et là, tout d’un coup, on voudrait nous imposer 28 immeubles, dans un trou situé au milieu", s’indigne Emmanuel, un riverain. "Le promoteur agit aujourd’hui sous couvert du critère social. On n’est pas contre un lotissement social, mais il faut penser que si on reloge des gens dans des cages en béton, dans 10-15 ans ce sera une poudrière pour toute la commune d’Arue. On parle ici de loger 1500 à 2000 personnes de plus sur la zone. Il s’agit d’une augmentation de 15 % de la population d’Arue. Mais on ne prévoit pas d’école, ni de dispensaire. La route est dimensionnée pour un trafic de quelques centaine de personnes. On va créer un véritable goulot d’étranglement. Là, il n’y a pas de place pour tracer une route et des assainissements adaptés aux futurs besoins. Il faudrait exproprier".

"Ça va Auroy, il n’a pas besoin de ça pour s’enrichir", intervient Hinanui, agacée. "Qu’il aille mettre son projet sur sa colline ! On est d’accord ?"

> Voir aussi : Facebook du Collectif du vallon de TERUA

Une pétition mise en circulation contre le projet de la SCI Terua a reçu le soutien de plus de 400 signataires en quelques. "Elle a été transmise au président Fritch et à tous les ministères. Je pense que tout le monde est d’accord pour marquer son opposition à ce projet. Notre mobilisation montera en puissance", assurent les riverains.

Rassemblement contre un vaste projet immobilier au vallon de Terua

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Houle et vents violents : les Australes en vigilance orange

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Houle et vents violents : les Australes en vigilance orange
PAPEETE, 10 juin 2018 - Un système dépressionnaire provoque de fortes houles et des vents violents, dimanche et lundi sur l'archipel Australes. Le train de houle est attendu lundi sur l'archipel de la Société.

Dimanche matin, Météo-France a placé Rapa et les îles des Australes Centre en vigilance orange "fortes houles" pour une période de 24 heures. Les Australes Ouest sont placées en vigilance jaune "fortes houles".

L'île de Rapa et l'archipel des Gambier font également l’objet d’un appel à la vigilance pour "vents violents".

Un système dépressionnaire au large Sud de Rapa génère des vents violents qui sont à l'origine d'une mer forte à très forte sur les Australes dimanche, parfois même grosse à Rapa dimanche soir.

Cette houle longue de 3 à 4 mètres en journée s'amplifie dimanche soir pour atteindre près de 6 mètres à Rapa et 5 mètres sur les îles du Nord. Combinée à une mer du vent forte, elle donne des creux de 5 à 6 mètres et jusqu'à 7 mètres à Rapa dimanche soir. 


Les vents forts peuvent causer des chutes et projections d'objets, en particulier toitures, tôles, branches, etc. Des coupures d'électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution. La circulation routière peut être perturbée par les chutes et projections.

La forte houle est susceptible de provoquer le remplissage des lagons entrainant des courants forts, en particulier dans les lagons de faible largeur et dans les passes.

Ce train de houle se propage sur l'Ouest et le Sud Tuamotu, les Gambier et est attendu sur les îles de la Société lundi.

CONSEILS DE COMPORTEMENT
Dans un communiqué diffusé dimanche matin par le Haut-commissariat, René Bidal annonce que "cette vigilance météorologique (le) conduit à alerter les maires concernés et à appeler la population à respecter strictement les consignes de sécurité diffusées par Météo-France".

Le haut-commissaire communique notamment les recommandations suivantes :
- Restez à l'écoute des messages météorologiques (le site www.meteo.pf, le serveur vocal de Météo-France au 44 27 08, radio, bulletin TV) ;
- Soyez prudents aux abords des plages ou du littoral. Les courants observés en lagon peuvent être à l'origine d'accidents.
- Soyez prudent sur les routes en bordure de mer ;
- Limitez vos déplacements ;
- Limitez votre vitesse sur route, en particulier si vous conduisez un véhicule sensible aux effets du vent : voiture avec remorque, camions, etc ;
- Soyez vigilants face aux chutes possibles d'objets divers.

Pour les propriétaires d'embarcations :
- Vérifiez les amarres de vos embarcations ou mettez-les à l'abri ;
- Limitez les sorties en mer.

Pour les habitations en bord de mer le long des côtes exposées à la houle :
- Surveillez la montée du niveau de la mer.

Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche :
- Évitez les interventions sur les toitures ;
- Ne touchez en aucun cas un fil électrique même tombé au sol ;
- Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d'être endommagés.


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Un mammographe inauguré à l'hôpital de Nuku Hiva

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Un mammographe inauguré à l'hôpital de Nuku Hiva
PAPEETE, 10 juin 2018 - Un appareil de mammographie destiné à la prévention du cancer du sein a été inauguré, samedi, à l’hôpital Louis Rollin de Taiohae sur l’île de Nuku Hiva.

L'appareil a été inauguré samedi par le président Édouard Fritch, accompagné du ministre de la santé, Jacques Raynal. Tous deux ont également visité l’hôpital et les parties qui sont en cours de rénovation, notamment les chambres de la maternité.

Le dépistage des cancers est un des axes clés de la Stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et du Plan cancer 2018-2022. Ces deux documents sont des composantes des récents documents de cadrage de la politique de santé du Pays que sont les Orientations stratégiques 2016-2025 et le Schéma d’organisation sanitaire 2016-2021.

L’objectif principal de la stratégie de dépistage proposée est de réduire le taux de mortalité spécifique par cancer. Pour cela, il est nécessaire que le taux de participation de la population cible s’améliore.

Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, l’objectif est de faciliter l’accès au dépistage à l’ensemble des femmes de la Polynésie française âgées de 50 à 74 ans. Ces femmes peuvent bénéficier d’un examen gratuit tous les deux ans dans le cadre de la prévention du cancer du sein. Peuvent aussi bénéficier de cette prise en charge, toutes les femmes qui ont une suspicion de cancer du sein ou celles suivies dans le cadre d’une prise en charge.

La stratégie polynésienne de lutte contre le cancer et le Plan cancer 2018-2022 portent une attention particulière aux femmes des îles.
Jusqu’à aujourd’hui, les femmes de l’archipel des Marquises ne pouvaient bénéficier de cet examen que dans le cadre d’une évacuation sanitaire pour un autre motif, ou d’un déplacement personnel à Papeete.

La convention État-Pays relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française a permis, aujourd’hui, d’équiper l’hôpital de Taiohae d’un mammographe.

Le coût de cet équipement s’élève à 25 millions Fcfp. Son installation a nécessité des travaux au sein de l’hôpital de Taiohae.

Désormais, les femmes de l’archipel des Marquises pourront bénéficier d’un meilleur accès au dépistage du cancer du sein. Des missions seront organisées dans un cadre conventionnel afin qu’un radiologue soit présent pour assurer l’interprétation de l’examen.

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L’inquiétant état de santé de nos adolescents

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L’inquiétant état de santé de nos adolescents
PAPEETE, 10 juin 2018 - 43% des adolescents âgés de 13 et 17 ans sont en surpoids, 44% ont bu de l’alcool au cours des 30 derniers jours, 29% déclarent avoir consommé de la drogue et 14% ont envisagé sérieusement de se suicider...une enquête révèle le mauvais état de santé physique et mentale de nos adolescents.

"Une grosse partie de la jeunesse polynésienne est en souffrance". Le constat du docteur Marie-Françoise Brugiroux, responsable du centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie, est confirmé par une enquête sur les comportements de santé des jeunes âgés de 13 à 17 ans scolarisés en Polynésie française. L’étude constate que 43% des adolescents sont en surpoids parmi lesquels, 20% sont obèses ; 26% de nos ados ont consommé du tabac et 44% ont bu de l’alcool au cours des 30 derniers jours ; 29% déclarent avoir consommé de la drogue au moins une fois dans leur vie. Côté sexualité, ce n'est pas beaucoup mieux, seuls 50% des 13-17 ans actifs sexuellement utilisent un préservatif. Mais surtout, 14% ont envisagé sérieusement de se suicider au cours des 12 derniers mois.

Si le constat de cette enquête est inquiétant, il est pourtant bien représentatif de la jeunesse polynésienne puisque 3 216 adolescents ont répondu au questionnaire, soit 10% de la population ciblée. Ce rapport publié, le jeudi 7 juin 2018, par la direction de la Santé et le ministère de l'Éducation, dresse un tableau édifiant de la santé physique et mentale des adolescents du fenua.


Le surpoids
L’inquiétant état de santé de nos adolescents
En Polynésie française, 43,2% des élèves âgés de 13 à 17 ans sont en surpoids, dont 19,8% au stade de l’obésité. Bien que ces données soient inférieures aux autres territoires du Pacifique (Wallis et Futuna, 62.6% des élèves sont en surpoids et 32.3% des enfants sont en état d’obésité), ils n’en restent pas moins inquiétants. "Ces chiffres ne sont pas étonnants, même s’ils sont malgré tout alarmants. Si 70% des adultes sont en surpoids, il me paraît cohérent que 40% d’adolescents soient dans le même cas. Nous pouvons déjà être satisfaits d’avoir une stabilisation de l’indice et non une poursuite de l’augmentation de ces chiffres, indique Vaea Terorotua, médecin responsable du centre de consultations spécialisées en hygiène et santé scolaire. Ces données montrent clairement que l’obésité chez l’enfant constitue l’un des plus grands défis en santé publique pour la Polynésie française. En effet, "Si elle n’est pas prise en charge, elle risque d’entraîner l’apparition de pathologies à l’âge adulte telles que les maladies cardiovasculaires, diabète, troubles musculo-squelettiques et certains types de cancer (de l’endomètre, du sein ou du colon). L’obésité peut également avoir un impact négatif psychologique et social et ainsi affecter la scolarité et la qualité de vie de l’adolescent", précise le rapport. Ce à quoi la coordinatrice de l’étude ajoute "Nous sommes très inquiets et nous allons réfléchir à de nouvelles stratégies et de nouvelles approches environnementales plus sévères et innovantes. La corpulence chez nous et dans le Pacifique est un souci prioritaire de santé et de société".
Ces résultats sont évidemment corrélés à de mauvaises habitudes alimentaires, par exemple, 45,8 % des élèves déclarent boire des sodas gazeux sucrés au moins une fois par jour, ainsi qu’à une sédentarité anormale pour des adolescents. 11,7% des élèves polynésiens âgés entre 13 et 17 ans font moins d’une heure de sport par semaine. Seul 36,6% des adolescents ont été physiquement actifs (une heure minimum dans la journée) au moins cinq jours au cours des sept derniers jours.

Comportements sexuel inquiétants
L’inquiétant état de santé de nos adolescents
Environ 40% des élèves polynésiens âgés de 13 à 17 ans déclarent avoir déjà eu des rapports sexuels, 36% ont eu leur premier rapport avant l’âge de 14 ans. À peine plus de la moitié des adolescents ont utilisé un préservatif au cours de leur premier rapport sexuel.
Si 76% Polynésiens âgés de 13 à 17 ans ont utilisé au cours de leur dernier rapport sexuel une méthode contraceptive, seulement 50% ont eu recours an préservatif lors de leur dernier rapport. Ces résultats sont inquiétants notamment du point de vue des Infections sexuellement transmissible (IST) qui sont en forte recrudescence sur le territoire notamment la syphilis.
Les chiffres montrent néanmoins que 3,5 % des filles déclarent avoir été enceintes au moins une fois et 3,2 % des garçons déclarent avoir été l’auteur d’une grossesse au moins une fois.

Conduites addictives
L’inquiétant état de santé de nos adolescents
"La particularité de la Polynésie française, c'est le jeune âge de consommation des produits que ce soit le tabac, l'alcool ou le paka. Au fil des années, il y a un rajeunissement de l'âge de la première consommation pour l’alcool et le cannabis et une amélioration concernant le tabac", explique le Dr Brugiroux. L’étude montre qu’environ 26% des élèves polynésiens âgés de 13 à 17 ans ont consommé du tabac, 44% des élèves consomment de l’alcool et près d’un sur trois (29 %) déclare avoir déjà consommé de la drogue au moins une fois dans sa vie.

L’âge de début d’expérimentation du tabac a reculé (77,5% avaient déclaré avoir fumé la première fois avant l’âge de 14 ans en 2009 contre 65,5% en 2016) malgré une réglementation en vigueur interdisant la vente de tabac aux mineurs en Polynésie française. "Cette prévalence élevée de fumeurs chez les jeunes Polynésiens âgés de 13 à 17 ans est inquiétante. Les fumeurs multiplient leurs risques de cancer, plus particulièrement de cancer du poumon, et courent plus de risques d'avoir des maladies cardiovasculaires, attaques cérébrales, emphysème et beaucoup d'autres maladies mortelles ou non. S'ils mâchent du tabac, ils risquent d'avoir un cancer ORL", constate le rapport.

Sans oublier la consommation d’alcool qui se déclare de plus en plus tôt. Environ 58% des jeunes Polynésiens qui ont consommé de l’alcool l’ont fait avant l’âge de 14 ans. Et 40,9% des adolescents ont déjà été ivres au moins une fois dans leur vie. "En matière d'alcool, je suis toujours inquiète parce que la consommation d'alcool reste très importante, toujours avec des phénomènes d'ivresse et des prises de risques très importantes (Rapports sexuels non protégés, à la merci de n'importe qui, conduite de vélo, scooter…). Ce ne sont pas de petites consommations, mais plutôt du « binge drinking », une consommation massive d’alcools forts dont le but est l’ivresse. Il y a beaucoup de jeunes en difficulté morale et ils vont rechercher, dans ces produits-là, un soulagement". Les problèmes liés à l'alcool peuvent nuire au développement psychologique des adolescents et influencer négativement le milieu scolaire ainsi que le temps de loisirs. Par ailleurs, bien que la vente d’alcool soit interdite aux mineurs depuis 1959, 10% des élèves l’achètent en magasin. Plus inquiétant, presque 40% se procurent l’alcool par la famille et 32% par les amis. "La famille ne joue pas son rôle protecteur vis-à-vis de l’alcool", s’inquiète Marie-France Brugiroux.

Les drogues ne sont évidemment pas en reste. Les résultats de l’enquête montrent que 29 % des élèves âgés de 13 à 17 ans déclarent avoir déjà consommé au moins une fois dans leur vie de la drogue (marijuana-paka, ICE, cocaïne, substances inhalées, solvants). Parmi eux, 37% l’ont fait avant l’âge de 14 ans, les garçons, 41%, plus que les filles, 34%. Si on compare avec les résultats de l’Enquête sur les Conduites addictives des Adolescents polynésiens de 2009, la tendance semble se stabiliser : l’expérimentation du cannabis (avoir consommé au moins une fois dans a vie) passe de 29,3% en 2009 à 27,1% en 2016 et l’usage récent du cannabis (avoir consommé au moins une fois dans le mois) passe de 13,1% à 15,5%. Néanmoins, le produit semble devenir plus accessible sur le marché (22,3% trouvent facile de se procurer du cannabis en 2009 contre 33,7% en 2016). "Le pourcentage de consommateur de paka n'a pas augmenté, mais l'accès au paka se rajeunit et se facilite", confirme la responsable du centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie. Elle ajoute qu’il "est vraiment grand temps qu'on fasse en sorte que la famille reprenne un rôle protecteur, c'est-à-dire, un rôle d'exemple positif (les adultes doivent se contrôler dans leur consommation et prendre conscience que ce qui peut être fait pour eux, n’est pas forcément fait pour un enfant)." Par ailleurs, la spécialiste en conduite addictive alerte les jeunes consommateurs et leurs parents : "Le cerveau des adolescents mature jusqu'à l'âge de 25 ans. C’est un cerveau fragile. La consommation de cannabis entraîne une perte de QI, mais surtout un retard de la maturation émotionnelle et des risques psychiatriques". L’enquête note également l’arrivée de l’ice avec 3% des adolescents qui avouent avoir consommé cette drogue. En termes d’addictologie, les données pour la Polynésie française sont plus inquiétantes que celles des autres pays du Pacifique.

Jeunesse en dépression
"Les grosses consommations sont souvent corrélées à un état psychologique de souffrance", explique le Dr. Brugiroux. Et en effet, on peut dire que la jeunesse polynésienne a le blues.
10,8% des adolescents se sont senti seuls la plupart du temps ou tout le temps, au cours des 12 derniers mois. 2,9% n’ont aucun ami proche et 13,1% se sont senti angoissés ou déprimés la plupart du temps ou tout le temps. Plus grave encore, environ 14,4% des élèves âgés de 13 à 17 ans ont envisagé sérieusement de se suicider, les filles plus que les garçons (20,1% contre 8,8%). Par ailleurs, un peu moins de 10% déclarent avoir fait au moins une tentative de suicide. Enfin, 17% ont réfléchi à la manière de se suicider. "Ce que ce rapport m'inspire, c'est qu'une grosse partie de la jeunesse polynésienne est en souffrance. Ils prennent ce qu'ils ont sous la main pour arriver à se soulager. Pour moi, il y a urgence à travailler avec les parents. Les parents doivent reprendre leur rôle", indique l’addictologue.

Ce tableau inquiète également Vaea Terorotua : "Je ne m’attendais pas à ce que les conduites suicidaires et tout ce qui tournait autour du comportement suicidaire soient aussi marqués. L’état est alarmant. (…) Cette prévalence est vraiment inquiétante".

Constat alarmant
L’inquiétant état de santé de nos adolescents
L’étude laisse présager un avenir bien sombre de la santé des adolescents d’aujourd’hui. En effet, entre le surpoids, la consommation de stupéfiants, d’alcool et de tabac, nos adolescents ont de grandes chances de développer des pathologies lourdes telles que des troubles psychiatriques, cardiopathies, diabète, insuffisances rénales, entre autres… Si effectivement, les chiffres sont "stables", il n’en reste pas moins mauvais. Ils traduisent un échec des campagnes de préventions et de communications menées contre l’alcool, les produits stupéfiants, les infections sexuellement transmissibles et le surpoids et l’obésité. "On ne peut pas reprocher à un seul ministère de ne pas avoir de résultats sur une problématique de société", déclare Vaea Terorotua qui se dit pour un travail interministériel de fond. Par ailleurs, la responsable du centre de consultations spécialisées en hygiène et santé scolaire et le Dr. Brugiroux s’accordent à dire que ces chiffres traduisent également un désengagement de la part des parents. "Nous allons redonner leur place aux parents, en renforçant la parentalité", martèlent-elles.

Ces résultats alarmants peuvent également être la conséquence du fiasco de l’Établissement public chargé de la prévention (l’EPAP). Cette entité a définitivement fermé en décembre 2010, privée de budget, après huit ans d’une activité en faveur de la prévention dont on peine à sentir la pertinence. L’établissement semble avoir été dévoyé de ses missions originelles et avait servi à tout sauf aux campagnes de prévention. L’Epap avait, ainsi, englouti près de 12 milliards de francs en huit ans. Les taxes qui avaient été créées pour financer les actions de prévention en Polynésie française (taxes sur les boissons sucrées, les alcools, le tabac, etc.) se sont, à la suite du démantèlement de l’EPAP, retrouvées noyées dans le budget général du Pays.
Si le Pays a mis en place le Fonds de prévention sanitaire et sociale (FPSS), afin de prendre en charge les campagnes de prévention sanitaire en Polynésie française en début d’année 2018, ce dernier démarre son activité avec, seulement, un budget de 100 millions de francs. Ce fonds doit être abondé dans le courant du premier semestre par des taxes nouvelles sur les boissons alcoolisées, les produits sucrés, une taxe spécifique pour la prévention et une nouvelle taxe à l’importation.

Il devra financer la prévention des addictions au tabac, à l’alcool, aux drogues, et la lutte contre la surconsommation de produits vecteurs d’obésité. Soit exactement les secteurs qui mettent à mal la santé de nos jeunes, reste à savoir quelle sera la rapidité de mise en place des différents dispositifs de prévention. Parce que si, le FPSS pourrait avoir à gérer entre 2 et 3 milliards de francs en année pleine, pas sûr que la santé de notre jeunesse puisse attendre que le fonds remplisse ses caisses.

Toujours est-il que le gouvernement doit urgemment trouver les moyens financiers et techniques pour inverser ces tendances chez nos adolescents. Comme dit l’adage "s’il faut tout un village pour élever un enfant", les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain et cet échec de la prévention risque de nous coûter très cher après-demain.

"Nous sommes dans l’obligation d’essayer de faire quelque chose"
Quatre questions au Vaea Terorotua, médecin responsable du centre de consultations spécialisées en hygiène et santé scolaire

L’enquête a-t-elle fait ressortir des éléments auxquels vous ne vous attendiez pas ?
Oui. Je ne m’attendais quand même pas à ce que les conduites suicidaires et tout ce qui tourne autour du comportement suicidaire soient aussi marqués chez nos adolescents. L’état est alarmant. Cette prévalence est vraiment inquiétante parce que la santé mentale joue sur tous les comportements dits à risque. Avoir des troubles anxio-dépressifs, une mauvaise estime de soi et des faiblesses narcissiques sur leur façon de se voir va fatalement amener des conduites à risque, impacter l’alimentation, le fait de faire du sport. C’est un souci. Être mal dans sa tête génère des conséquences sur tous les comportements favorables à la santé que nous essayons d’accompagner, de promouvoir.

Les données de l’hygiène des mains m’ont fortement impacté. Que 5% des enfants ne se lavent jamais les mains après être allé aux toilettes est choquant, surtout dans un pays à fort taux de pathologies infectieuses comme le nôtre.

Je ne m’attendais pas non plus à ce que 45,2% des adolescents dorment moins de 8 heures par nuit. Quand on sait que le sommeil est essentiel au développement des capacités cognitives, à la régulation de toutes les fonctions du corps chez les enfants, le manque de sommeil est un vrai souci.

Y a-t-il des éléments de satisfaction ?
Oui. Concernant le tabac, on gagne un peu de terrain. Nous sommes plutôt satisfaits, les jeunes commencent le tabac plus tard. Même si les résultats sont meilleurs, nous sommes encore beaucoup trop dans le rouge. Nous devons travailler sur la parentalité. Le fait que les parents fument est un facteur de risque pour les jeunes.

Cette stabilisation du surpoids n’est-elle pas un échec des dix dernières années de prévention contre l’obésité et le surpoids ?
C’est vrai, mais on ne peut pas reprocher à un seul ministère de ne pas avoir de résultats sur une problématique de société.
Pour le bien de notre population, nous sommes dans l’obligation d’essayer de faire quelque chose. Cela nécessite un vrai travail de fond. Nous devons aussi faire attention à ne pas stigmatiser les gens, ce serait aggraver le problème. En même temps, il faut faire la promotion d’environnements et de comportements favorables à la lutte contre l’obésité. Nous nous devons d’en faire encore plus. Nous devons changer notre stratégie et travailler en collaboration avec l’agriculture, l’éducation, la solidarité, les communes, les industries agroalimentaires. Le chantier est énorme.
On peut déjà être satisfait qu’on ait une stabilisation et non un maintien de l’augmentation de ces chiffres. Nous sommes très inquiets et nous allons réfléchir à de nouvelles orientations et différentes approches environnementales plus sévères et innovantes. La corpulence chez nous et dans le Pacifique est un souci prioritaire de santé, mais aussi de société.


Que va mettre en place le ministère pour faire évoluer de façon positive les différents indicateurs de cette enquête ?
Cette enquête nous sert de T-0 à la mise en route de notre schéma de prévention 2018-2025. Nous regarderons de façon objective et mesurée à T-5 si la politique qui a été mise en place a porté ses fruits. C’est une base. Elle a pour vocation d’être reconduite périodiquement pour mesurer et réajuster nos programmes et devrait être complétée par des enquêtes ciblées.
Nous allons mettre en place plusieurs dispositifs afin de tenter d’inverser les tendances. En effet, le développement des compétences psychosociales des jeunes par un parcours santé intégré est en train d’être amorcé par la DGEE dès la maternelle.
Nous devons redonner leur place aux parents, en renforçant la parentalité. Nous allons également renforcer nos actions auprès des familles et des communes.
Enfin, nous avons prévu de mettre en place un vrai travail interministériel sur toutes les thématiques afin d’améliorer les indicateurs. C’est une bataille que nous devons mener sur plusieurs fronts pour faire évoluer la société.


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Tetiaroa: Onze personnes secourues après l’échouement d’un catamaran

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Tetiaroa: Onze personnes secourues après l’échouement d’un catamaran
Tetiaroa, le 10 juin 2018- Le samedi 9 juin 2018, à 21h52, le JRCC Tahiti a été informé par le capitaine d’un catamaran effectuant des sorties touristiques sur l’atoll de Tetiaroa qu’il s’était échoué sur le récif au sud de l’atoll. Onze personnes se trouvaient alors à bord, dont deux membres d’équipage. Aucun blessé n’était à déplorer.

Le propriétaire du navire a rapidement mobilisé un autre catamaran de la compagnie pour se rendre à Tetiaroa où il est arrivé le dimanche 10 juin à 3h30 du matin. Les neuf passagers accompagnés d’un membre d’équipage ont été pris en charge par ce deuxième catamaran dans la matinée et ramenés à Tahiti où ils sont arrivés en milieu d’après-midi. Le capitaine du navire, resté sur place, a regagné Tahiti par un autre moyen.

Une évaluation visuelle a été conduite en fin de matinée de ce dimanche par un hélicoptère Dauphin inter-administrations de la flottille 35F, permettant de localiser précisément le voilieret de noter que sa coque paraissait visuellement intègre. L’ensemble de ces opérations a été supervisé par le JRCC Tahiti.
Le catamaran impliqué étant échoué sur le récif, les services de l’Etat ont sans délai informé les autorités du Pays.

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Rugby - Championnat de Tahiti : Pirae rejoint Faa'a en finale

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La deuxième demi-finale du championnat de Tahiti 2018 de rugby à 15 à eu lieu samedi 9 juin à Fautaua. Après un match serré, le RC Pirae a pu finalement s'imposer 8 à 6 contre le Papeete RC. Pirae retrouvera Faa'a en finale le 23 juin à 20H. L'équipe de Faa'a, invaincue cette année, avait battu 36 à 6 le Punaauia RC jeudi soir.
Rugby - Championnat de Tahiti : Pirae rejoint Faa'a en finale
La grande finale du championnat de Tahiti de rugby à 15 opposera Faa’a à Pirae le 23 juin prochain. Après la large victoire de Faa’a jeudi, invaincu lors de ce championnat 2018 et grand favori, le Pirae RC affrontait le Papeete RC en demi-finale ce samedi soir. Le match a été plaisant et serré au niveau du résultat. Pirae s’est finalement imposé 8 à 6 contre son adversaire Papeete.
 
Le match a été plutôt tendu. Les deux équipes n’ont rien lâché et un seul essai a été marqué. Papeete a été le premier à ouvrir le score grâce à une pénalité transformée par Antony Hourtal. Pirae a pu ensuite mener 5 à 3 en marquant un bel essai grâce à Tamatoa Delorme qui perce la défense de Papeete sur le côté gauche. Papeete a ensuite repris l’avantage 6-5 grâce à une nouvelle pénalité d’Antony Hourtal, encore lui.
 
Mais c’est ensuite Pirae qui transforme une pénalité par l’intermédiaire de Tetuanui Maamaatuaiahutapu pour s’envoler vers la victoire. Score final, 8 à 6. On aura remarqué la présence sur le banc du RC Pirae de Teiva Jacquelain et Makalea Foliaki. Actuellement en trêve, jouant respectivement pour le RC Grenoble et les espoirs du RC Toulon, nos jeunes prodiges étaient là pour encourager leurs anciens camarades de club. SB
 

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Parole à Teiki Dubois Manager du RC Pirae :
 
Ton analyse du match ?
 
« C’était un match tendu, équilibré. On s’y attendait parce que les deux équipes sont assez proches. On est un peu déçus parce qu’on a pas réussi à imposer le rythme de jeu qu’on aurait voulu. Il y a des faits de jeu qui ont été un peu en notre défaveur et en face il y avait une bonne équipe avec du répondant. Là où je suis content des garçons, c’est que quand il y a eu des difficultés qui se sont présentées, ils ont su avoir la lucidité pour aller chercher les points quand il le fallait, pour s’imposer. »
 
Papeete avait déjà battu Pirae cette saison ?
 
« C’était la belle, Papeete avait gagné le match aller, Pirae le match retour et il manquait la belle. Ce qui était important, c’était de se maintenir au niveau des finales. Pour ce qui est de la finale contre Faa’a, qui est le favori, invaincu, il nous reste deux semaines pour travailler. En rugby, sur un match tout est possible. On va travailler sérieusement pour aller titiller Faa’a qui est l’équipe qui domine actuellement. »
 
L’idéal aurait été de pouvoir compter sur Teiva Jacquelain ?
 
« Quand on est un club formateur, on sait qu’une fois qu’on a fait atteindre un certain niveau à certains de nos joueurs, ils volent sous d’autres cieux. Cela laisse l’opportunité à d’autres jeunes de pouvoir justement s’exprimer. On ne veut prendre aucun risque avec nos joueurs qui ont une belle carrière qui les attend. »

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C’est le début du retour de Pirae ?
 
« Etant un club formateur, on a nos jeunes qui sont régulièrement repérés par des clubs de métropole. Les meilleurs suivent une carrière professionnelle, les autres semi-professionnelle. L’année dernière, on est arrivés un peu à une fin de cycle, donc on avait pas fait les finales pour la première fois depuis très longtemps. Cette année, on a redémarré un nouveau cycle, le bureau a voulu mettre une base saine à travers un déplacement en Nouvelle Zélande.  »
 
« Pendant dix jours, on a été pris en charge par un ancien des All Blacks, avec un entrainement tous les matins et des visites culturelles. On est parti s’imprégner du pays du rugby. Les garçons ont été sérieux du début à la fin, on a fait un séjour également en académie et on a pu se confronter à un rugby de très haut niveau. On a permis aux joueurs d’observer des matchs du super 18, où cela va à 2000 à l’heure, pour qu’ils se rendent compte du fossé, pour qu’ils voient qu’il faut travailler pour tendre vers quelque chose. »
 
« Ce déplacement a été fédérateur, il a été une base saine sur laquelle on a pu construire le reste de la saison. Là, on a un nouveau groupe qui est en train de prendre forme. On sait qu’on pourra travailler ce groupe pendant un an et demi ou deux ans, jusqu’à ce que certains brillent et soient récupérés par d’autres clubs. Notre rôle, en tant qu’anciens, c’est de transmettre à cette jeunesse. Ce n’est que comme ça qu’on arrivera à tirer le rugby polynésien vers le haut. »
 

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Un plaisir d’avoir ce soir Makalea Foliaki et Teiva Jacquelain ?
 
« Makalea a fait une très belle saison avec les espoirs de Toulon. Là, il vient de signer un nouveau contrat où il a été bien valorisé. L’année prochaine, il fera certainement des apparitions avec l’effectif du Top 14. Je pense qu’à l’issue de l’année prochaine, il pourra lui aussi avoir un contrat professionnel en Top 14. En sport, cela va vite, il a des qualités qui ont été décelées. Il fait partie du groupe de l’équipe de France à 7. Ça c’est une très bonne nouvelle. Il a fait dernièrement un tournoi avec l’équipe de France « développement », sorte d’équipe de France B. Nos jeunes polynésiens ont un sacré potentiel, ils peuvent arriver au plus haut niveau. »
 
« Pour Teiva, c’est une fierté de voir qu’il a pu rejoindre l’équipe de France à 7. Là, on sera tous derrière pour son arrivée dans le Top 14 avec Grenoble. Il y a eu des rumeurs, tout le monde voyait Teiva sur le terrain ce soir mais je pense qu’il faut savoir être sage. Ils ont des objectifs plus grands, nous on est là pour les accompagner. » Propos recueillis par SB

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Penka, la vache fugueuse sortie de l'UE, échappe à l'abattoir

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Penka, la vache fugueuse sortie de l'UE, échappe à l'abattoir
Sofia, Bulgarie | AFP | lundi 11/06/2018 - Penka, une vache bulgare vouée à l'abattoir pour être passée par mégarde en Serbie, hors de l'UE, avant de revenir dans son pays d'origine, aura finalement la vie sauve, ont annoncé lundi les autorités vétérinaires bulgares, à l'issue de tests favorables.

Les analyses de laboratoire effectuées sur cette vache rousse originaire de l'ouest du pays, d'où elle avait franchi la frontière avec la Serbie, "sont négatives pour toutes les maladies testées", a fait savoir lundi l'Agence bulgare de sécurité des aliments. 
"Elle ne sera pas abattue et retrouvera son troupeau d'ici la fin de la semaine", a confirmé à l'AFP Ekaterina Stoilova, porte-parole de l'agence.
Penka s'était offert une petite fugue le 12 mai alors que son troupeau paissait près du village bulgare de Kopilovtsi. Ses pérégrinations l'avaient conduite jusqu'en Serbie toute proche. Recueillie par un fermier serbe qui l'avait identifiée grâce à son badge, elle avait été rendue quinze jours plus tard à son propriétaire, Ivan Haralampiev.
C'est là que les ennuis de Penka avaient commencé: les règles européennes, particulièrement strictes en matière d'importation d'animaux vivants, exigeaient que la vache dispose d'un certificat vétérinaire attestant sa parfaite santé avant son retour dans l'UE. Faute d'un tel document, les autorités bulgares avaient exigé qu'elle soit abattue.
Son propriétaire avait alors lancé un appel public pour la sauver et l'histoire de Penka avait fait le tour des médias européens et des réseaux sociaux.
Plus de 25.000 personnes ont signé une pétition en ligne adressée aux institutions européennes. L'ancien Beatle Paul McCartney avait pris fait et cause pour le bovin sur les réseaux sociaux sous le hashtag #SavePenka. L'affaire avait même été longuement évoquée lors d'un briefing quotidien de la Commission européenne.
La vache a cependant passé cette période en quarantaine, loin de la pression médiatique.
Ivan Haralampiev a confié son émotion lundi aux médias bulgares: "Je suis très reconnaissant envers tous ceux à l'autre bout du monde qui ont défendu mon pauvre animal, vous n'avez aucune idée du stress que cela m'a causé, mais ça en valait la peine".
Ce modeste fermier a bien l'intention de récompenser la fugueuse avec du "fourrage de luxe" et "beaucoup de caresses" maintenant qu'elle est devenue "très spéciale" pour la famille.

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