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Australie: 12 ans de prison pour avoir en plein vol menacé de faire exploser un avion

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Australie: 12 ans de prison pour avoir en plein vol menacé de faire exploser un avion
Melbourne, Australie | AFP | jeudi 06/06/2018 - Un Sri-Lankais sous l'influence de la drogue, qui affirmait avoir une bombe et avait menacé en 2017 de faire exploser en plein vol un avion de Malaysia Airlines, a été condamné jeudi à 12 ans de prison par un tribunal australien.

Les faits remontent à mai 2017, quand le vol MH128 à destination de Kuala Lumpur était revenu à Melbourne après que l'accusé, Manodh Marks, eut affirmé que l'enceinte portable reliée à une batterie qu'il détenait était une bombe.
L'homme de 25 ans avait pris de la métamphétamine alors qu'il se rendait à l'aéroport et était victime d'hallucinations. Il avait tenté de pénétrer dans le cockpit tout en menaçant de "détruire" l'avion avec une bombe.
"Il est évident que les passagers étaient non seulement inquiets mais aussi convaincus que vous étiez en possession d'une bombe", a déclaré le juge du tribunal du comté de Victoria, Michael McInerney.
Des passagers étaient parvenus à plaquer Manodh Marks au sol et lui avaient lié les mains.
Le tribunal a estimé que rien ne permettait de penser que l'action était préméditée ou que l'accusé avait un quelconque mobile terroriste.
"Cependant, ce sont ses propres actions qui ont entraîné son état psychotique", a dit Michael McInerney. "Ce crime est évidemment très grave."
Etudiant, Manodh Marks était sorti quelques heures avant les faits de soins psychiatriques. Il avait plaidé coupable de tentative de prise de contrôle d'un avion. Il purgera un minimum de huit années derrière les barreaux, sur les douze de sa condamnation.
C'est la première fois en Australie que tombe une condamnation pour ce type de crime.
Il y avait 220 personnes à bord de l'avion, qui évait été pris d'assaut par les policiers à son arrivée à Melbourne.
A l'époque des faits, le commissaire Andy Langdon a déclaré que les occupants de l'avion avaient vécu une expérience "très traumatisante", ajoutant que les passagers et l'équipage avaient été "héroïques".

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Crossfit - Crossfit Pop Contest : Plus de 80 athlètes ont participé

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Les amateurs de crossfit ont répondu en nombre à l'appel de Crossfit Pop samedi 2 juin. Au total, ils étaient 81 à participer au Crossfit Pop Contest. Dix équipes étaient inscrites en catégorie Élite et 17 en catégorie Novice. Le rendez-vous est un véritable succès pour les responsables de la salle Heitiare Tribondeau et Vincent Heyman.
Crossfit - Crossfit Pop Contest : Plus de 80 athlètes ont participé
Samedi, Crossift Pop a organisé son premier Crossfit Pop Contest. Une journée pour se retrouver, pour créer du lien au sein de la communauté mais aussi pour s’évaluer. Elle a commencé à 8 heures avec la présentation de deux wod de qualifications. Ces deux wod ayant duré chacun 12 minutes.
 
Les athlètes présents se sont inscrits soit en catégorie Novice soit en catégorie Élite. Ils étaient nombreux, pas moins de 27 équipes de trois, soit 81 athlètes, hommes et femmes. Le public lui aussi était là, venu soutenir les athlètes tout au long de la journée.
 
Pour les organisateurs, cette journée est mémorable. Ils ont tenu à le faire savoir : « merci à tous les clubs, associations, salle de sport, salle de muscu, gym… peu importe comment vous appelez ça, merci tout le monde d’avoir fait de ce premier Contest Crossfit POP un moment exceptionnel. Vous êtes tous des champions et vous représentez bien la discipline qu’est le Crossfit, merci encore ! »
 
Kealii Garbutt, 35 ans, en équipe avec Cédric Pujol et Stéphanie Morant, a participé à l’évènement. « On s’entraîne tous les trois dans la même salle. On y vient tous les jours de la semaine alors, à force, on devient amis, il y a des affinités qui se créent. Avec Stéphanie, nous sommes complémentaires, c’était une évidence de participer à la compétition ensemble. »

Crossfit - Crossfit Pop Contest : Plus de 80 athlètes ont participé
Un vrai challenge !
 
Le trio savait que le niveau en catégorie Élite « était très élevé. Ici on a les meilleurs de toutes les box de Tahiti, on va s’y confronter. On n’a pas le même niveau mais ça va nous obliger à donner le meilleur, c’est un vrai challenge. On va devoir se dépasser ».
 
Après la présentation du premier wod, ils se sont réunis« On a chacun nos forces et nos faiblesses, on a cherché la meilleure organisation en fonction de ça et en fonction du temps de passage. Le wod était sur 12 minutes, il fallait qu’on fasse le max de répétitions, cadencer au mieux nos passages. »
 
Non loin, Gilles Matys, le coach de Kealii Garbutt se préparait lui aussi à passer. Il s’est inscrit à la compétition avec Hanohano Snow et David Tahi. « L’idée c’était de participer à l’activité de la box, de montrer l’exemple, d’encourager les autres, de promouvoir ce genre d’événement ».

Crossfit - Crossfit Pop Contest : Plus de 80 athlètes ont participé
Entretenir l’esprit de communauté
 
D’après Gilles, le Crossfit est une communauté, pour entretenir cet esprit de communauté et faire parler du crossfit, les rendez-vous comme ceux de samedi sont indispensables. « Et puis c’est ce que les gens recherchent », pense-t-il. Le premier wod présenté était un bel entraînement. « Il a permis aux gens de mettre en avant leurs points forts. Les wod comme ça, ça cible ! » Un troisième et dernier wod de dix minutes a été dévoilé dans l’après-midi pour départager les finalistes. Delphine Barrais / Tahiti Fit
 
RÉSULTATS
 
Podium Novice : 1er Reva, 2e Varua, 3e No doubts, 4e Thako.
Podium Élite : 1er Metcon, 2e Crossfit Pop Freedom, 3e Varua ni et 4e Varua Freedom.
 
CONTACT
 
Page Facebook : CrossFit POP

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Rugby - Championnat de Tahiti : Les demi-finales prévues ce soir et samedi

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Rugby - Championnat de Tahiti : Les demi-finales prévues  ce soir et samedi
EN BREF – Les demi-finales du championnat de Tahiti 2018 de rugby à XV auront lieu jeudi (ce soir) et samedi au complexe sportif Napoléon Spitz, à Pirae. Faa’a Rugby Aro sera opposé au Punaauia RC jeudi 7 juin à 19H00 alors que le Papeete RC sera opposé au RC Pirae le samedi 9 juin à 19H00. La grande finale aura lieu le samedi 23 juin à 20H, précédée de la petite finale à 18H. Le championnat de Tahiti de rugby est proposé par la fédération polynésienne de rugby. Le tenant du titre est l’équipe de Faa’a, parviendra-t-elle à conserver son titre ? SB

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Sup - Alexy Berthet : " Des fonds prévus pour développer la discipline en 2019 "

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Le Stand Sup Paddle poursuit son développement en Polynésie française. Une centaine d'hommes et une vingtaine de femmes figurent dans le classement du championnat de Polynésie qui comporte 13 courses. Pour la première fois, des financements spécifiques à la discipline ont été programmés par le Pays pour 2019. Nous avons pu faire le point avec Alexy Berthet, président de la commission SUP au sein de la fédération tahitienne de surf qui gère la discipline.
Sup - Alexy Berthet :
Le stand up paddle race est une discipline qui se développe en Polynésie française. Pas moins de treize courses sont au programme du championnat fédéral avec des leaders qui se disputent le titre : Georges Cronsteadt, Niuhiti Buillard, Enzo Bennett, Ricky Aitamai…Plusieurs jeunes sont très prometteurs, notamment Keoni Sulpice ou encore Tiavairau Chang.
 
Le classement mondial de la Paddle League comporte plus de 1000 athlètes. 24 courses sont au programme de 2018. Après la mise à jour du classement le 4 juin dernier, les meilleurs Tahitiens à l’international sont Enzo Bennett 15e, Georges Cronsteadt 17e, Steeve Teihotaata 19e, Niuhiti Buillard 27e, Manatea Bopp du Pont 30e, Rete Ebb 33e, Hapowa Mai 43e…mais certains n’ont fait qu’une ou deux courses, ce qui en dit long sur le potentiel tahitien.
 
Pour la première fois, une course tahitienne – la Air France Paddle - a fait cette année l’ouverture du championnat du monde. Tahiti est devenue une des destinations incontournables de la discipline. Son vivier de watermen-surfeurs, de rameurs issus du va’a est important. Ses lagons aux couleurs uniques en font une destination de rêve pour cette discipline, tant pour la compétition que pour la pratique de loisir.
 
Le prone paddle board et le sauvetage côtier sportif sont également en train d’émerger en Polynésie, en suivant ce qui se passe dans certaines autres régions du monde tournées vers l’océan comme la Nouvelle Zélande, l’Australie, la métropole, la Californie…SB

Sup - Alexy Berthet :
Parole à Alexy Berthet :
 
Peux-tu te présenter ?
 
« Je m’appelle Alexy Berthet, je vis et je travaille à Papara. J’ai commencé à faire du paddle il y a trois-quatre ans, du prone paddle board, pas du stand up. Je suis rentré dans la fédération tahitienne de surf en tant que représentant pour le prone. Cette année, j’ai pris la fonction de président de la commission de stand up paddle board, prone paddle board, stand up paddle surf et bodysurf. »
 
Qu’est ce qui t’a motivé à t’investir cette année ?
 
« On m’avait demandé il y a quelques années de donner un coup de main. J’ai quelques capacités d’organisation que j’ai voulu mettre à profit. Cette année, on a travaillé pour obtenir des financements auprès du ministère de la jeunesse et des sports pour la discipline stand up paddle et prone paddle board. »
 
« Il n’y en avait jamais eu depuis que la fédération tahitienne de surf a la délégation de service public. On a pu faire des demandes spécifiques pour accompagner le championnat fédéral, pour accompagner les jeunes et moins jeunes aux championnats du monde ISA et pour organiser un système de formations pour permettre aux gens du stand up de passer des diplômes pour travailler avec cette activité. Ces aides devraient se concrétiser en 2019. » 

Sup - Alexy Berthet :
Quelques mots sur le championnat ?
 
« L’année dernière on avait 18 courses, cette année on en a que 13. On est en discussion avec les affaires maritimes pour des questions de sécurité des courses en dehors du lagon, - le long du récif et lors des traversées inter-îles -. C’est par rapport à ça que certains organisateurs se sont retirés car on avait pas encore de solutions par rapport aux affaires maritimes. Cela permettra, pour 2019, d’avoir un plus gros calendrier et de relancer les courses inter-îles. »
 
« Les participants doivent faire sept courses au minimum pour valider le championnat qui devrait être clôturé le 15 août. Certaines courses sont organisées par des clubs de surf, d’autres par des clubs de kayak, de va’a et il y a le Waterman Tahiti Tour qui organise ses courses. On a regroupé ces organisateurs pour leur proposer un championnat fédéral. Le premier de chaque course à 1000 points, le deuxième 860 points…on additionne les cinq meilleurs résultats pour avoir le classement. »
 
Pourquoi c’est la fédé de surf qui gère, n’est-ce pas une discipline d’endurance ?
 
« Penser que c’est uniquement une discipline d’endurance est une fausse idée. Il y a des courses de sprint, des courses techniques où il faut passer des vagues, contourner des bouées, les « beach race »…Il y a des moyennes distances avec 8-10 km, des longues au-delà de 15 km…Le championnat regroupe tous ces formats. On a des athlètes bons en sprint et moins bons en longue distance et vice-versa. »
 
« Au niveau mondial, le SUP est géré par l’ISA (International Surfing Association), toutes les fédérations nationales y sont affiliées. On a donc pas de raisons de quitter la fédération tahitienne de surf qui nous accompagne. L’année dernière, on était 150 athlètes, la FTS a bien compris qu’on pesait de plus en plus et qu’il fallait que l’on ait des financements adéquats, qu’il fallait qu’il y ait une réelle politique d’accompagnement de cette discipline. »

Sup - Alexy Berthet :
Le Sup surf à l’international en est où ?
 
« On a demandé à intégrer le Sup surf cette année pour tenter de redonner un peu de dynamisme à cette discipline. Elle ne compte pas énormément d’adhérents, au niveau mondial, c’est un peu pareil en termes de représentativité. Elle fait partie d’une des nombreuses disciplines liées à l’esprit «waterman ». Un waterman, c’est celui qui va pouvoir s’adapter aux conditions météorologiques pour pratiquer diverses disciplines liées à l’océan. »
 
Les échéances internationales ?
 
« Il y a les championnats du monde ISA qui restent la référence de la discipline et où nos Tahitiens peuvent gagner des titres de champions du monde comme Hira Teriinatoofa en surf, Michel Demont en longboard, Poenaiki Raioha en Sup Surf ont pu le faire…Ce sont des titres de prestige qui ont contribué aux carrières de ces sportifs. »
 
« Il y a ensuite les Pacific Paddle games en Californie qui sont le rendez-vous du monde professionnel. Les sportifs qui y participent peuvent s’y faire des contacts et peuvent même revenir avec des contrats de sponsoring. Malheureusement cette année, les budgets pour participer aux deux rendez-vous internationaux sont encore incertains, on y sera mais on ne sait pas encore comment, ni dans quelle mesure. La discipline est jeune, elle est en cours de développement mais nous sommes optimistes. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci à tous ceux qui participent aux courses, à la fédération tahitienne de surf qui nous accompagne, qui nous fait confiance. Merci aux personnes qui sont au sein de la commission, Thomas Bourgeois, Thierry Tching, Pascal Luciani... On a pour rêve de faire venir les championnats du monde de prone paddle board en 2020, on verra bien si on y parviendra. » Propos recueillis par SB

Sup - Alexy Berthet :

Sup - Alexy Berthet :
Lexique :
 
Stand up paddle ou SUP : se pratique debout sur la planche
Prone paddle board ou prone : se pratique à plat ventre sur la planche
Sup race : course de Sup
Sup surf : surf avec une planche de Sup
Downwind : course de Sup sur longue distance
Beach Race : Course de Sup technique, sur courte ou moyenne distance
Paddle League : championnat mondial

Sup - Alexy Berthet :

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Ono'u: Papeete toujours plus colorée

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Ono'u: Papeete toujours plus colorée
PAPEETE, le 7 juin 2018 - Les artistes invités à s'exprimer dans le cadre du 5e festival Ono'u ont offert de nouvelles œuvres à la ville. Cette année les femmes sont à l'honneur, en couleur et en noir et blanc, en petit ou grand format.

Le 5e festival Ono'u s'est installé dans les rues de Papeete cette semaine. Les artistes ont laissé libre court à leur imagination du 2 au 6 juin. Ils sont désormais à Raiatea, sur le port d'Uturoa où ils resteront jusqu'à dimanche. À partir de lundi, ils seront à bora bora puis à partir du jeudi 14 juin, à Moorea.

À Papeete, ce sont l'italien Pixel Pancho, l’Américaine Christina Angelina et la française Vinie qui ont travaillé sur trois murs du centre-ville. Pixel Pancho a signé une œuvre rue Albert Leboucher, Christina Angelina et Vinie rue du général de Gaulle.


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Aurélien Arnold, photographe, imprime ses clichés sur du bois

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Aurélien Arnold, photographe, imprime ses clichés sur du bois
PAPEETE, le 7 juin 2018 - "Pourquoi ne pas combiner le bois et la photo", s'est un jour demandé Aurélien Arnold. Il aime la photographie depuis toujours, considère le bois comme une "matière noble" et, depuis quelques mois, marie l'un et l'autre pour créer des œuvres originales. À découvrir tous les dimanches matins à l'Intercontinental à partir du 10 juin ou à Mo'o boutique et gallery de Moorea.

Aurélien Arnold, breton de naissance, a débarqué à Tahiti en juillet 2017, en famille. "Voilà presque 20 ans que je travaille au sein de la marine nationale. J'ai été essentiellement à Paris mais j’ai aussi eu la chance d’obtenir un poste de trois ans à New York." Aujourd'hui, il est en congé sans solde qu'il a pris pour mener un projet personnel.

Passionné de photos

"J’ai toujours aimé la photo", indique-t-il, "mais j’ai commencé à m’y mettre sérieusement il y a environ 6 ans." Il s'est formé seul aux techniques de cet art. "J’ai aussi des amis qui partagent ma passion pour la photo et on s’échange régulièrement avis et conseils. J’aime particulièrement la photo de paysages et les sujets forts et singuliers. J’aime aussi de temps en temps m’essayer aux portraits", indique-t-il. Ses clichés sont mis en ligne sur sa page Facebook.

En parallèle, il a toujours été attiré par les matières nobles, et notamment, le bois. "Alors je me suis dit pourquoi ne pas combiner bois et photo? " Il s'est mis à l'œuvre il y a quelques mois. "J’utilise en fait un vernis colle pour contrecoller mes photos sur du bois soigneusement poncé."

Il a appris le procédé de contrecollage par lui-même, en s’aidant de tutoriels trouvés sur le net et en surfant sur des forums spécialisés. "Je pèle la cellulose puis je vernis afin de protéger le tout et y accroche un système de fixation. Il n’y a plus qu’à mettre au mur."

Des œuvres locales…

Ses premiers tableaux ont été réalisés à partir de photos prises à Tahiti, Moorea et Raiatea, sur du pin des landes. "Mais je veux donner une touche encore plus fenua à mes tableaux alors j’ai commencé à travailler avec l’équipe d'une entreprise locale pour utiliser du bois polynésien. On teste ensemble différentes essence et pour le moment le pin des Caraïbes offre d’excellents résultats. Mais je suis certain qu’on va pouvoir faire de belles choses avec d’autres essences locales, comme l’acajou par exemple."

Le système de contrecollage ne permet pas d’obtenir une adhérence totale de la photo sur le bois. Certaines parties peuvent s’effacer lors de la phase du pelage de la cellulose. "Ce qui donne un côté vintage que j’aime beaucoup, d’autant que je travaille le bois pour le vieillir. On obtient donc un résultat rustique plutôt sympa."

… personnalisables

Arnold Arnaud vend désormais ses tableaux sous différents formats : format plein, triptyque, petite taille, grande taille. "Je peux aussi personnaliser le cadre avec une photo de particulier en fonction de la résolution et avec un texte choisi par le commanditaire."

Aurélien Arnold, photographe, imprime ses clichés sur du bois
Contacts

Facebook : Aurélien Arnold Photographies
Tél.: 89 50 62 29
Mail : kenavo92240@gmail.com
Les œuvres d'Aurélien Arnold seront exposées à l'Intercontinental tous les dimanches matins à partir du 10 juin. Elles sont également disponible à Mo'o boutique et gallery de Moorea.
Facebook : Moo Boutique & Gallery, Moorea
Tél.: 87 78 12 12


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Le site Internet de Tahiti Nui Hélicoptères est ouvert

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Le site Internet de Tahiti Nui Hélicoptères est ouvert
PAPEETE, le 7 juin 2018 - Vols panoramiques, transports Inter-îles, travail aérien ou activités spéciales, les quatre hélicoptères de la société Tahiti Nui Hélicoptères proposent aujourd'hui des prestations à la carte, disponibles sur leur tout nouveau site Internet


Tour découverte
Le site Internet de Tahiti Nui Hélicoptères est ouvert
Découvrez le coeur de Tahiti comme vous ne l'avez jamais vu. Décollage depuis l’aéroport de Tahiti Faa’a en direction de la légendaire vallée de la Fataua. Découvrez les reliefs escarpés et vertigineux de cette vallée luxuriante. Admirez de plus près le col de Tiara et ses 1050 mètres d'altitude. Vous terminerez par un survol du port de Papeete. Pendant 10 minutes, vous allez en prendre plein la vue pour un budget démarrant à 16 000 Francs... Tahiti Nui helicoptère propose également des vols panoramiques sur Moorea, Bora-Bora.. à découvrir ici

Transferts Inter-îles
Le site Internet de Tahiti Nui Hélicoptères est ouvert
Les transfert Inter-îles en vol charter donnent une bonne alternative aux lignes régulières , sachant qu'un hélicoptère peut transporter jusqu'à 6 personnes, le tarif est dans ce cas divisé par le nombre de passagers. L'hélicoptère offrant en plus une plus value certaine quant aux conditions de vol, et un gain de temps considérable, pour mieux profiter de son séjour dans les îles.

Tahiti Nui helicoptère propose sur son site un outil de simulation pour calculer les tarifs des transferts privés entre les îles suivantes:
Tahiti
Moorea
Bora Bora
mais également entre :
Huahine
Raiatea
Maupiti
Tahaa
Maiao
Mehetia

Transferts possibles vers les îles de l'archipel des Tuamotu après étude par TNH

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Takanini sur la scène de Vaiete ce vendredi

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Takanini sur la scène de Vaiete ce vendredi
PAPEETE, le 7 juin 2018 - Le groupe marquisien chante, mais jamais sans raison. Lorsqu'il monte sur scène, qu'il écrit, compose, enregistre, c'est pour pointer du doigt des dysfonctionnements, parler de la richesse de sa terre, de sa culture. Il protège l'environnement en général, celui des Marquises en particulier. Dans le cadre de la journée de l'océan, il monte au créneau contre le projet de pêche industrielle dans son archipel.

"Tant que le mal n'est pas fait, on peut toujours trouver des solutions. Et des solutions, il y en a, beaucoup", indique véronique. Elle s'exprime au nom du groupe Takanini qui sera sur scène ce vendredi dans le cadre de la journée mondiale des océans.

"On veut protéger les Marquises pendant qu'il est encore temps, faire rayonner la Polynésie avec tous ses atouts en envisageant un tourisme durable, respectueux de l'environnement plutôt qu'en industrialisant la pêche."

Le groupe de musique marquisien va proposer un concert d'environ 2h30 au programme : 22 à 25 compositions. Le groupe en a un peu plus d'une trentaine. "Ils seront neuf sur scène, avec deux choristes, Ludo et Moya qui revient."

Parmi les compositions présentées se trouvera Pluie de sang sur la terre. Une chanson née en 2012, juste après la signature du chantier de ferme aquacole à Hao. "Takanini, ne s'exprime pas, en général sur ce qui ne le concerne pas, sur ce qui se passe ailleurs qu'aux Marquises, il ne se permet pas, mais ce projet l'avait inspiré. " Le texte reste d'actualité.


Pratique

Vendredi 8 juin, place vaiete, à partir de 19 heures.
Entrée libre.
Pour les amateurs, les disques du groupe sont disponibles au magasin Pedron en centre-ville à Papeete.

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1792 : Bennelong, premier « Abo » à Londres

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1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Décembre 1792 : le trois mâts Atlantic, battant pavillon britannique, lève l’ancre dans la rade de Port Jackson (aujourd’hui Sydney). A son bord un gouverneur anglais fatigué, Arthur Phillip, emmenant dans la lointaine Angleterre deux Aborigènes de la nation Eora, Woollarawarre Bennelong (parfois orthographié Baneelon) et son complice et ami Yemmerrawanne (qui décèdera une fois à Londres). Arthur Phillip part avec le sentiment du devoir accompli : c’est lui qui a donné corps à la première implantation coloniale anglaise en Australie et si les débuts de cette colonisation furent chaotiques, il quitte l’île continent, et plus particulièrement la Nouvelle Galles du Sud en laissant un territoire en ordre, peuplé de 4 221 personnes, dont 3 099 bagnards…


Bennelong, à bord de la HMS Atlantic, savait que le voyage jusqu’à Londres serait très long. De fait, l’arrivée du navire se fit à Falmouth en mai 1793 ; pour un Aborigène n’ayant connu que de petits déplacements en pirogue dans sa région natale, une navigation de cinq mois représentait une aventure extraordinaire dans tous les sens du terme ; mais une fois habitué à la vie à bord, Bennelong eut à relever un nouveau défi : se faire accepter, avec son ami, dans la bonne société anglaise de l’époque.
Mais qui donc était ce « sauvage » comme les bagnards qualifiaient alors les Aborigènes occupant l’actuelle région de Sydney et qui, aujourd’hui, ont presque tous disparu ?


Annexion de l’Australie sans accord
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Lorsque la First Fleet parvint à Botany Bay en janvier 1788 dans le but d’entamer la colonisation de l’Australie, Arthur Phillip jugea le mouillage peu pratique et choisit, à peu de distance, la rade de Port Jackson. Les Anglais avaient beau considérer que cette terre était complètement vierge de toute occupation, il n’empêche que la nation Eora était installée là depuis des milliers et des milliers d’années. Les plus vieux outils retrouvés lors de fouilles datent de 40 000 à 50 000 ans. Les Eora de la seule région de Sydney, qui regroupaient vingt-neuf tribus d’environ cinquante personnes, étaient donc à peu près mille cinq cents, vivant essentiellement de la pêche côtière et de ce qu’ils pouvaient récolter sur les rochers en bord de mer ; ils ne cultivaient pas la terre et n’élevaient aucun animal pour se nourrir.
Si la Grande-Bretagne décida d’annexer purement et simplement l’Australie sans passer aucun accord avec les peuples qui y vivaient (au contraire de ce que les Anglais firent en Nouvelle-Zélande par exemple, ou, plus tard, en Nouvelle-Guinée), Arthur Phillip n’était ni aveugle ni borné. Il voyait quotidiennement des indigènes autour de l’embryon de colonie anglaise, mais ceux-ci évitaient les nouveaux venus, ne manifestant ni agressivité ni même le moindre intérêt. En fait, et cela agaçait prodigieusement Phillip, les Aborigènes semblaient ne même pas voir ces envahisseurs et ne tenaient, en tous les cas, aucun compte de leur présence récente, refusant tout contact.


Les ravages de la grippe
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Sans le savoir, les Eora avaient adopté le seul comportement qui leur donnait une chance de survivre. Les Blancs étaient en effet porteurs de maladies et de virus inconnus des indigènes et la suite de leur cohabitation, avec des contacts plus étroits, s’avéra désastreuse pour eux. Avant 1800, on estime qu’un peu plus de dix mille Eora, de Sydney et d’au-delà, moururent à cause d’épidémies de grippe, une fois les relations établies avec les colons.
Mais à l’époque de leur installation, les Anglais, qui étaient confrontés à de très nombreux problèmes, notamment de disette, ne parvenaient pas à nouer de liens avec leurs voisins. Après plusieurs tentatives infructueuses, Phillip se résolut à faire enlever des Aborigènes, espérant, en les maintenant en détention, apprendre leur langue ou leur apprendre l’Anglais de manière à d’établir des échanges qu’il voulait fructueux pour les deux groupes humains.
En novembre 1789, Phillip faisait capturer un dénommé Arabanoo, qui ne survécut pas longtemps, terrassé par la grippe. Beaucoup de ses proches, vivant à proximité immédiate des colons, étaient eux aussi passés de vie à trépas à cause de cette maladie bénigne chez les Anglais, mais mortelle pour les Aborigènes. En décembre 1789, Bennelong et un autre indigène, Colbee, sont à leur tour capturés. Si Colbee s’échappa très vite, Bennelong choisit de rester, curieux du mode de vie de ces étrangers. Il avait à peu près vingt-cinq ans, il était solidement bâti et mangeait comme quatre : ses geôliers constatèrent que leur ration d’une semaine ne suffisait pas pour une seule journée de leur captif qu’il devaient évidemment soigner. Quant à ses centres d’intérêts, ces mêmes geôliers estimèrent qu’à part les femmes et la guerre avec d’autres clans, il ne s’intéressait pas à grand-chose.
Six mois après sa capture, jugeant sans doute qu’il en savait assez sur ces envahisseurs, le prisonnier s’échappa à son tour malgré les bonnes relations entretenues avec Arthur Phillip, très désappointé par cette évasion.








A l’emplacement de l’opéra de Sydney
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Tout était à refaire, pensa le gouverneur, mais très curieusement, Bennelong revint et expliqua qu’il n’était pas contre échanger avec les Anglais, mais à condition de demeurer libre de ses mouvements. Phillip n’en demandait pas tant et accepta les conditions du jeune Abo. Celui-ci essaya de présenter les Anglais aux clans de la région, mais parfois, tout ne se passa pas comme prévu : ainsi à Manly, Phillip fut-il blessé à l’épaule par une lance ; sagement, il comprit qu’il y avait un malentendu et interdit à ses hommes de riposter. Bennelong était convaincu que son nouvel ami était sincère vis-à-vis de son peuple et leur amitié alla se renforçant, d’autant que le gouverneur fit construire à Bennelong une cabane sur ce qui fut de suite appelé Bennelong Point (et que toute la planète connaît aujourd’hui puisque, à la place de la cabane, se dresse l’opéra de Sydney).
Si ses relations avec les Anglais s’intensifièrent, Bennelong bénéficia, au sein de son peuple, d’une indiscutable aura. Il était celui qui parlait avec les Blancs, qui mangeait avec eux, qui vivait près d’eux ; non seulement il avait un statut de chef au sein de son clan, le clan Wangal, mais il était aussi reconnu par toute la nation Eora. Ses deux sœurs, Carangarang et Warreeweer, furent en effet mariées à d’autres chefs de la région ce qui fit de Bennelong un décideur respecté au sein de sa communauté.


Une sanglante révolte
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Les envahisseurs, les Aborigènes l’ont bien compris grâce à Bennelong, étaient décidés à rester (ils n’étaient pas en escale comme le fut James Cook par exemple) et finalement leur nombre (1 336 personnes arrivés avec la First Fleet dont 772 bagnards) était supportable. Ne serait-ce la grippe qui décimait les clans, ce voisinage aurait été acceptable et de toutes les façons, l’armement des étrangers était tel qu’il fallait bien se résoudre à vivre avec eux.
Il y eut, malgré les bonnes relations de Phillip et de Bennelong, plus d’un incident entre Anglais et Eora et même une révolte, celle de l’Aborigène Pemulwuy, appartenant au clan des Bidjidal. Fin décembre 1790, celui-ci entama une véritable guérilla contre les nouveaux venus, guerre d’embuscades, d’abattage de bétail, d’arrachage de cultures, qui dura une douzaine d’années puisque le meneur de la révolte ne fut tué que le 2 juin 1802. Dans la seule bataille de Parramatta, en mars 1797, on compta treize soldats anglais et un peu plus de trente Aborigènes tués.



De la musique « abo » à Londres
La seconde flotte de bagnards parvint à Port Jackson en juin 1790, avec son chargement de condamnés aux travaux forcés. Le rythme devait être de deux convois par an, avait averti Londres.
Autant dire que Phillip avait fort à faire pour parvenir à rendre la colonie autosuffisante au moins sur le plan alimentaire. Dès 1790, le gouverneur fit savoir qu’il était prêt à rentrer à Londres. Mais finalement, ce ne fut qu’à la fin de l’année 1792 qu’il put embarquer à bord de la HMS Atlantic, avec une collection d’échantillons de flore et de faune et surtout deux Aborigènes, Woollarawarre Bennelong et Yemmerrawanne.
Lorsque le bateau quitta la rade de Port Jackson, la colonie anglaise comptait 4 221 personnes dont 3 099 bagnards.
Une fois en Angleterre, les deux indigènes furent habillés et préparés à faire leur entrée dans la bonne société britannique. On dit qu’ils furent présentés au roi George II, mais en réalité, rien n’est moins sûr. En revanche, on multiplia les sorties, activités et découvertes à l’intention des deux visiteurs (Tour de Londres, cathédrale St Paul, balade sur la Tamise, spectacles, etc.). En échange de quoi, les deux indigènes offrirent à leur tour un récital à leurs hôtes (dont la musique et les paroles furent d’ailleurs retranscrites et ont été conservées).
Malheureusement, Yemmerrawanne tomba malade en septembre 1793. Amaigri, il se blessa à une jambe en octobre de la même année et ne parvint jamais à recouvrer la santé. Bien au contraire, l’hiver 1793-1794 fut très éprouvant pour le malade qui décéda le 18 mai 1794 d’une infection pulmonaire, à l’âge de 19 ans. Il fut enterré en Angleterre et malgré plusieurs tentatives pour ramener ses restes dans son pays natal, rien ne put se faire. Au fil du temps, le cimetière a été remodelé et la tombe de l’Aborigène a disparu.


Hostilité des colons face aux « sauvages »
Bennelong pour sa part était bien vivant, mais lui aussi voyait sa santé se détériorer de jour en jour. Coup de chance, au début de l’année 1795, la HMS Reliance partait pour l’Australie, embarquant Bennelong et le chirurgien et explorateur George Bass. Bennelong, très fatigué, arriva à Port Jackson le 7 septembre 1795. Il maîtrisait alors très bien la langue anglaise et fut chaleureusement accueilli par le nouveau gouverneur d’alors, John Hunter. Toute l’habileté de Bennelong se manifesta à cette époque ; malgré la guérilla de Pemulwuy, il sut mener sa barque pour redevenir l’incontournable interlocuteur des Anglais et en même temps le chef respecté d’une centaine de clans de la région.

Daniel Pardon




L’impossible cohabitation Blancs/Aborigènes
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Certes, Bennelong n’arrêta pas l’invasion britannique sur les terres de ses ancêtres, certes il ne put rien faire face aux ravages des maladies importées (dont la terrifiante grippe qui décima son peuple), mais du moins parvint-il à marginaliser Pemulwuy et fit-il tout ce qui était en son pouvoir pour que les deux communautés, blanche et aborigène, parviennent à vivre en bonne harmonie.
Malheureusement pour lui, durant les dernières années de sa vie, il se retira de l’avant-scène diplomatique au fur et à mesure de l’intensification de la pression des colons sur les terres de la nation Eora. Les Européens, de plus en plus nombreux, de plus en plus agressifs envers ces « sauvages », multiplièrent les incidents et les relations entre les deux peuples ne firent que se détériorer au fil du temps. Du moins Bennelong eut-il le mérite de tendre la main à ceux qui allaient ensuite la lui manger et manger celle de tous les Aborigènes…
Bennelong mourut le 3 janvier 1813 à Kissing Point, sur la rivière Parramatta et sa dépouille fut enterrée avec tous les égards dus à son rang dans l’exploitation agricole de son ami James Squire.
Sa tombe a été retrouvée en 2011 dans un lotissement aujourd’hui urbanisé. Il reposerait avec sa femme et un autre Aborigène, Nabaree, ainsi qu’avec un neveu de Nabarre, appelé Colebee (décédé en 1821).



Pemulwuy, l’anti Bennelong
1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Pemulwuy, auquel nous avons fait référence dans cette évocation de la vie de Bennelong, était, lui aussi, natif de la région de Port Jackson. Appelé également Bimblewove et Bumbleway, il était originaire du clan des Bidjigal et s’affirma très vite comme un opposant radical aux Anglais, choisissant la voie inverse de celle de Bennelong.
C’est ainsi que sa méfiance envers les envahisseurs le poussa à blesser mortellement d’un coup de lance le garde-chasse du gouverneur Phillip, John McIntyre. Celui-ci ne décéda pas sur le coup mais mourut des suites de l’infection provoquée par sa blessure, ce qui mit Phillip dans une colère noire. Il décida d’organiser de suite un raid de représailles, mais la troupe envoyée sur place fit chou blanc et ne retrouva pas Pemulwuy, qui allait s’avérer insaisissable des années durant.
Dès 1792, alors que Bennelong partait pour l’Angleterre, Pemulwuy entama une série de raids contre les colons de Prospect, de Toongabbie, de Georges River, de Parramatta, de Brickfield Hill et de Hawkesbury. Il réussit, semble-t-il, à agréger autour de lui d’autres clans plus éloignés, comme les Woodman qui s’attaquèrent eux aussi aux Anglais l’année suivante, alors qu’ils n’étaient pas en contact direct avec ceux-ci.
Il semblerait que le 25 janvier 1795, Pemulwuy fit partie d’une vaste cérémonie d’initiation fédérant les Aborigènes contre les Européens. Les indigènes avaient compris que les cultures étaient vitales pour leurs ennemis, de même que leur bétail et c’est à ces biens qu’ils s’en prirent en priorité ; les colons, de leur côté, ne ménageaient pas leur peine pour traquer les « sauvages » qui les harcelaient mais beaucoup de raids aborigènes ne furent en réalité que des vengeances contre des Blancs ayant commis des atrocités ou ayant enlevé de jeunes enfants Abos.


1792 : Bennelong, premier  « Abo » à Londres
Mort ou vif !

Face à cette montée permanente de la violence, le gouverneur n’eut d’autre solution que de lancer l’armée dans la bataille.
En mars 1797, Pemulwuy attaqua une ferme du gouvernement à Toongabbie. Traqué à son tour par les colons, Pemulwuy fut rattrapé vers Parramatta et grièvement blessé par de la chevrotine. Hospitalisé, il parvint à s’évader malgré une pièce de fer attachée à l’une de ses jambes, pour l’empêcher de fuir justement. L’apparente résistance de l’insoumis fit naître, au sein de la communauté aborigène, une croyance, à savoir que Pemulwuy ne pouvait pas être atteint par les balles et que les armes à feu ne pouvaient rien contre lui. Ce qui ne fit qu’enhardir les Aborigènes multipliant les destructions de champs de maïs notamment.
Le 1er mai 1801, lassé de cette guérilla qui pourrissait l’ambiance de la jeune colonie, le gouverneur King décréta que les Aborigènes de la région de Parramatta, George River et Prospect pouvaient être abattus sans autre forme de procès.
La guerre se durcit encore lorsque en novembre, le même gouverneur offrit une prime à qui lui ramènerait, mort ou vif, Pemulwuy.
La chasse au rebelle s’intensifia et il finit par être abattu le 1er juin 1802 par un dénommé Henry Hacking. Sa tête fut ramenée au gouverneur qui, dit-on, l’expédia à Londres (où, à ce jour, elle n’a jamais été retrouvée).
Un peu plus tard, son fils Tjedboro, surnommé Tedbury, tenta de reprendre le flambeau, mais il fut abattu dès 1810 à Parramatta.
C’en était fait de la résistance des Aborigènes dans la région de l’actuelle Sydney, de nombreux historiens considérant que le seul vrai leader indigène de l’époque à s’être opposé aux Anglais fut Pemulwuy. Au fur et à mesure de la montée en puissance de ce dernier, on peut remarquer que Bennelong pour sa part s’effaça de plus en plus jusqu’à finir par se retirer des affaires publiques.
Il avait sans doute compris que l’arrivée d’étrangers ne cesserait pas et que la grippe tuant plus encore que les envahisseurs, son peuple n’avait plus aucune chance…








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"Je dépasse, je m'écarte", un panneau pour protéger les cyclistes

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PAPEETE, le 7 juin 2018- Le ministre de l’Equipement et des transports, René Temeharo, a participé, jeudi matin, à l’inauguration du premier panneau routier relatif à la sécurité des cyclistes, à l’entrée de la commune de Faa’a, en présence notamment du capitaine Vigneux, de la gendarmerie nationale, de Teva Bernardino, président de la Fédération Tahitienne de Cyclisme (FTC), et d’un représentant de la commune de Faa’a.

Afin de lutter contre l’insécurité routière et la hausse de la mortalité des usagers vulnérables sur les routes, la Direction de transports terrestres, en partenariat avec la Gendarmerie Nationale, la Direction de la santé publique (DSP), le comité des sociétés d’assurance (COSODA) et la Fédération tahitienne de cyclisme (FTC), a en effet décidé de lancer une campagne de sécurité routière sur le thème du « partage de la route ».

A cet effet, plusieurs actions ont été menées depuis le deuxième semestre de l’année 2017 :
- la large diffusion en milieu scolaire de deux affiches, l’une sur « les sens de circulation », et la seconde sur « le dépassement du vélo et la traversé du passage piéton » ;
- la projection de deux animations des affiches précédemment citées dans toutes les salles de cinéma ;
- la réalisation d’une vidéo sur les règles d’usage et de partage de la route ;
- la fabrication de panneaux routiers sur le dépassement du cycliste.

La Direction des transports terrestres, avec le soutien de la Direction de l’équipement, met désormais en œuvre le dernier point de cette campagne, soit l’implantation de 15 panneaux routiers sur lesquels figure le message « je double, je m’écarte » accompagné de pictogrammes indiquant aux conducteurs de laisser une distance de sécurité d’un mètre minimum entre leur véhicule et les cyclistes lors d’un dépassement. Ces derniers seront implantés sur les routes de ceintures de Tahiti et de Moorea.

Les emplacements de ces panneaux routiers ont été choisis en fonction des zones qui représentent le plus de risques pour les cyclistes, comme le col du Tahara’a ou le tunnel Arahoho à Tiarei.


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Va'a - Championnats du monde de vitesse : " Le plus gros événement sportif depuis 1995 "

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La Polynésie française s'apprête à accueillir les 18e championnats du monde de va'a vitesse. Le " plus gros évènement sportif en Polynésie française depuis 1995 ", qui a pu compter sur un budget de plus de 300 millions xpf, se déroulera à Pirae du 19 au 26 juillet. Le comité organisateur local (COL) présidé par Jean Chicou a reçu mercredi la visite du Président Edouard Fritch qui s'est montré " bluffé " par la jeunesse de l'équipe impliquée dans l'organisation. Tahiti Infos est partenaire de cet évènement.
Va'a - Championnats du monde de vitesse :
Les 18e championnats du monde de va’a vitesse auront lieu du 19 au 26 juillet prochains à Pirae. Le comité organisateur local (COL), présidé par Mr Jean Chicou, avait organisé les 1ers championnats du monde de va’a marathon en juin 2017. L’événement avait attiré pas moins de 32 pays en provenance de cinq continents différents. Cette année, la fête devrait être encore plus belle.
 
Au niveau sportif, lors des championnats du monde de va’a marathon, Tahiti s’était octroyée la part du lion, ce qui n’était pas surprenant puisque le va’a marathon n’est pas encore très pratiqué dans le monde. La concurrence devrait être plus rude lors de ces championnats de vitesse prévus dans la rade du Taaone sur 250, 100, 500 ou 1000 mètres, notamment face à la Nouvelle Zélande.

Va'a - Championnats du monde de vitesse :
Un événement organisé par des jeunes
 
L’équipe dirigeante du COL, composée de Jean Chicou, Hana Chicou et Tiphaine Gribelin, a pu proposer au Président une présentation du projet. Le Président était accompagné de son conseiller Thierry Nun fat, de la Ministre des sports Christelle Lehartel et de Cécile Tiatia, conseillère technique auprès de la ministre. Une vingtaine de jeunes, tous membres de l’organisation, étaient présents dans les locaux du COL.
 
Le Président Edouard Fritch s’est adressé à eux en fin de réunion pour leur témoigner sa confiance dans la réussite du projet, proposant de se revoir après l’événement pour un débriefing. Pas moins de 33 pays seront confrontés. Comme à chaque édition, il y aura un championnat « élite » et un championnat « clubs ». L’événement sera retransmis en direct sur TNTV.

Va'a - Championnats du monde de vitesse :
Accès gratuit à la fan zone
 
Plus de 1700 personnes sont attendues sur la fan zone, sur le site de l’ancienne salle Aorai Tini Hau, qui proposera des stands, un va’a center, un centre culturel, une boutique officielle, un espace dédié à la restauration…L’accès à cette fan zone sera gratuit.
 
En plus des gradins installés face à la mer, il sera possible de suivre les courses pendant le live retransmis sur un écran géant. Orero et remise des prix viendront animer la scène après les courses. Des documentaires du FIFO ainsi que la version tahitienne du film « Vaiana » seront projetés sur le grand écran.
 
Une application mobile permettra l’accès à de nombreuses informations. Qu’il s’agisse de la compétition (programme, avancement, résultats) ou encore des animations de la fan zone (ateliers, projections, forum culturel, jeux...), l’objectif est que le plus grand nombre de personnes puissent être informées en temps réel.
 
Le « Va’a mata’eina’a Contest » permettra aux quartiers prioritaires des 13 communes de Tahiti et Moorea de prendre part aux championnats du monde de va’a à travers une course. Douze d’entre elles ont confirmé leur participation : Arue, Faaa, Mahina, Moorea-Maiao, Paea, Papara, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i uta et Hitia’a o te ra. Cet évènement se tiendra le 23 juin dans la baie de Taaone pendant les championnats et sera également retransmis en live. SB / COL

Va'a - Championnats du monde de vitesse :
Parole au Président du Pays Mr Edouard Fritch :
 
Quelles sont vos impressions après cette réunion ?
 
« Je suis venu voir si ce que me disait Mr Jean Chicou, le coordinateur du COL, tenait la route. Je ne peux que constater qu’au niveau du traitement des sportifs, accueil, repas, hébergement, tout semble bien calé par une équipe de très jeunes, comme on peut le voir. Certains sont encore des stagiaires, mais l’attaque des problèmes s’est faite dans les détails, je crois qu’il n’y aura pas de surprise. Je suis étonné, cela m’a bluffé de voir une équipe aussi jeune monter une opération aussi grosse. 2000 sportifs, 4000 personnes sur le site avec les coachs et les accompagnateurs…Cela a l’air de tenir la route, chapeau, c’est bien. »
 
Le Pays mise sur la promotion du va’a ?
 
« Sur le côté communication, on met le paquet en interne avec les télévisions locales mais nous avons également les télévisions étrangères avec l’Afrique du Sud, Hawai’i, la Nouvelle Zélande…Sur internet également avec des newsletter…Il faut communiquer parce que je pense que les images prises pendant cette semaine de compétition devraient convaincre ceux qui hésitent encore à choisir la Polynésie comme destination. Il faut souhaiter qu’il fasse très beau, que le site soit coloré, que tout se passe dans une bonne ambiance parce que, malgré tout, ce qui touche nos touristes, c’est surtout la sympathie des gens, c’est cette fête permanente de la communauté polynésienne. » Propos recueillis par SB

Va'a - Championnats du monde de vitesse :
Parole à Jean Chicou :
 
Comment se passe la dernière ligne droite ?
 
« Les gros soucis que l’on a pu avoir, financiers comme techniques, sont résolus. Il reste des détails à régler comme dans toute organisation. Globalement, on est confiants. Cela se passe bien dans tous les domaines notamment au niveau fréquentation. On a 2050 athlètes inscrits, cela fait environ 1700-1800 étrangers qui vont venir sur le site. On aura 33 Pays. Le COL va héberger 500-600 athlètes, les autres seront hébergés un peu partout. Cela va faire marcher l’économie du Pays avec les hôtels, Airbnb, les pensions…Ça, c’est calé. Le matériel est prêt, toutes les pirogues sont prêtes, l’installation du plan d’eau commence à se faire depuis quelques jours. »
 
Vous avez une équipe très jeune ?
 
« C’est un challenge. L’idée c’était de faire confiance à nos jeunes, de les motiver à venir travailler pour voir ce qu’est le monde du travail. On a pris un gros risque, on a eu beaucoup plus de travail en tant que responsables parce qu’il a fallu les former mais l’efficacité, le rendement est vraiment à la hauteur de ce qu’on attendait de ces jeunes. Ces jeunes des quartiers ont cru à la réussite de ce projet exceptionnel. On les a mis en situation de se rendre utile. On est pas le ministère du travail mais on espère que les formations vont leur ouvrir les yeux vers quelque chose de plus intéressant plus tard. On essaye déjà d’imaginer la suite pour eux, pour éviter qu’ils ne retombent dans l’oisiveté. C’est le côté solidaire du projet. »
 
Vous avez pu bénéficier d’un budget de plus de 300 millions ?
 
« Oui, cette année c’est plus de 300 millions et en 2017 également. C’est un gros budget mais c’est un événement mondial. C’est le plus gros événement sportif en Polynésie française depuis 1995. La répartition se fait quasiment à part égales entre le Pays, l’Etat, les communes et les partenaires privés, on ne ponctionne pas 300 millions, comme certains on a pu le dire, au Pays. On a une subvention du Pays qui représente 1/3 ou ¼ du montant global, on a des fonds propres, on met en place des systèmes pour constituer notre budget. Il y a les dépenses mais aussi les retombées économiques. Ces 1800 personnes qui vont venir à Tahiti sur huit jours vont dépenser de l’argent et faire tourner l’économie. Cela va équilibrer un peu l’argent reçu. » Propos recueillis par SB

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Téléphonie : Vini a 3 mois pour "déverrouiller le marché"

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Téléphonie : Vini a 3 mois pour
PAPEETE, 7 juin 2018 - L’Autorité polynésienne de la concurrence laisse trois mois à la société Vini pour remédier à ses pratiques anticoncurrentielles sur le marché de détail de la téléphonie mobile. Exit la différenciation tarifaire abusive en fonction des opérateurs, sur le marché local ; fin également d’une politique de fidélisation visant à "verrouiller les clients".

La décision rendue jeudi par l'Autorité polynésienne de la concurrence (APC) fait suite à une saisine assortie de la demande de mesures conservatoires formulée par la société PMT-Vodafone, le 17 octobre dernier. Cette saisine du gendarme de la concurrence dénonce diverses pratiques mises en œuvre par l'Office des postes et télécommunications (OPT) et sa filiale Vini, en abus de position dominante sur le marché polynésien de la téléphonie mobile.

> Décision n° 2018-PAC-01 du 6 juin 2018 relative à des pratiques mises en oeuvre dans le secteur de la téléphonie mobile à destination de la clientèle résidentielle

> Voir la synthèse de la décision : ICI

> Lire aussi : L'autorité de la concurrence a lancé six enquêtes contre des entreprises polynésiennes

Dans les faits cette saisine dénonçait l'abus de sa position dominante par Vini, sur les marchés de la distribution des abonnements et des cartes prépayées. L’accès des concurrents à ces marchés étant empêché par l’intermédiaire de contrats d’exclusivité avec ses revendeurs. Par ailleurs, il était aussi reproché à Vini d'abuser de sa position dominante sur le marché de détail de la téléphonie mobile d’une part, en pratiquant une discrimination tarifaire selon que ses clients adressent des SMS aux abonnés de son réseau ou aux abonnés des réseaux concurrents et d’autre part, en limitant la mobilité des abonnés vers l’opérateur concurrent notamment par le biais d’une période minimale d’abonnement lors de la souscription des contrats et d’une obligation de réengagement en cas de migration en cours de contrats entre ses différentes offres.

L'APC constate que ces pratiques commerciales de la part de la société Vini, sur un marché aujourd'hui "mature", en Polynésie française, affaiblissent la capacité des concurrents à animer la concurrence, à conquérir des parts de marché, à investir, et qu'elles protègent ainsi artificiellement la position dominante de l'opérateur historique. Ces pratiques ont pour conséquence d'augmenter artificiellement le coût des concurrents, rendent les clients captifs et élèvent artificiellement des barrières à l'entrée sur le marché polynésien de la téléphonie mobile.

"Le développement de Vodafone, moins important que ce qu’elle prévoyait, résulte de sa seule stratégie (capacités techniques, couverture du réseau, types d’offres proposées, etc.), tacle l'OPT, jeudi.

Pour échapper à une procédure contentieuse, l'opérateur historique a cependant pris sept engagements (voir encadré) "dans une démarche d’ouverture pour le plus grand bénéfice des consommateurs", souligne l'OPT dans un communiqué diffusé jeudi après-midi. L'APC lui donne en attendant trois mois, d'ici le 7 septembre prochain, pour les mettre en application. La SAS Vini restera en outre sous surveillance de l'APC pendant 10 ans.

Surtout, dans la décision rendue jeudi l'APC établit une chronologie pour en garantir l’efficacité : "il convient d’articuler la mise en œuvre des engagements définitifs de Vini en deux temps ; dans un premier temps, il convient de déverrouiller le marché, c’est-à-dire d’y rétablir un degré de fluidité suffisant, notamment en rendant aux consommateurs une possibilité d’arbitrage et de faire jouer la concurrence. La mise en œuvre des engagements n° 2 à 7 contribuent à atteindre cet objectif. Dans un second temps, sur le marché qui sera alors davantage propice à l’exercice de la concurrence, les consommateurs seront en mesure d’accueillir de nouvelles offres de la part de Vini, prévues par l’engagement n° 1, et pourront arbitrer entre ces offres et celles des concurrents de Vini. Le regain de fluidité du marché obtenu dans le premier temps permettra en outre de faciliter la migration des clients de Vini qui le souhaitent vers ses concurrents. Cette chronologie de mise en œuvre des engagements est d’autant plus nécessaire que le marché est mature et que, sur un tel marché, la conquête de clients se fait davantage auprès de la clientèle des concurrents qu’auprès d’une demande jusqu’à lors non satisfaite", précise la décision rendue jeudi à l'encontre de la société Vini.

> Lire aussi : Vers une troisième licence d’opérateur de téléphonie mobile

Les engagements de Vini
La SAS Vini a pris sept engagements pour remédier à des pratiques commerciales reconnues par l’APC comme étant des abus de position dominante sur le marché de la téléphonie mobile polynésien.

1. Commercialiser des nouvelles offres dans lesquelles les minutes d’appels et les SMS proposés en illimité vers Vini seront aussi valables vers Vodafone.

2. Tous les clients des gammes Premium, Izi, Taurea et Metua qui ne sont plus sous engagement bénéficieront automatiquement des nouvelles offres équivalentes.
3. Pour les clients encore sous engagement, les bonus voix et SMS inclus dans les gammes Premium, Izi, Taurea et Metua seront également valables vers Vodafone grâce à une option gratuite activée automatiquement sur la ligne du client.
4. Les points de bienvenue du programme Vini Ura pourront être utilisés à la fois pour l’acquisition d’un téléphone subventionné contre réengagement mais aussi pour bénéficier de cadeaux non réengageant comme des minutes, des SMS, de la data offerts.
5. Lors de l’achat d’un nouveau téléphone subventionné en utilisant les points de fidélité de plusieurs lignes, seule la ligne bénéficiant du transfert de points sera réengagée.
6. Les points de fidélité pourront être utilisés en contrepartie d’une subvention sur un téléphone avec ou sans réengagement.
7. Vini fera bénéficier ses clients s’engageant ou se réengageant sur 12 mois, sans bénéficier d’une subvention pour l’achat d’un téléphone, d’une heure gratuite de communication vers Vini ou vers Vodafone pendant les trois premiers mois d’abonnement ou de réabonnement.

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Fritch à Frébault :« Ce n'est pas moi qui vais vous apprendre à faire votre travail »

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Fritch à Frébault :« Ce n'est pas moi qui vais vous apprendre à faire votre travail »
PAPEETE, le 7 juin 2018. Le représentant orange Angélo Frébault a interpellé le président du Pays sur la « méthodologie » à mettre en œuvre par les représentants sur la réforme de la protection sociale généralisée. « Ce n'est pas moi qui vais vous apprendre à faire votre travail » , a-t-il insisté. « Je n'ai pas de feuille de route à vous imposer. »

Le 24 mai dernier, dans son discours lors de l'ouverture de la session administrative à l'assemblée, Edouard Fritch est revenu sur la réforme de la protection sociale généralisée, « la première » à mener « avec en priorité l’indispensable réforme du régime des retraites ». S'adressant aux représentants, il avait indiqué que « Le projet de texte est sur le bureau de votre assemblée. Il vous appartient de vous organiser pour reprendre rapidement les consultations avec les partenaires sociaux en vue d’aboutir à la rédaction d’une proposition de loi du pays. Je souhaite, et la majorité est d’accord avec moi que ce texte puisse être soumis à l’assemblée en septembre. »

« Si votre choix peut paraître surprenant de prime abord, il concède finalement aux élus de l’Assemblée que nous sommes, le pouvoir exécutif normalement dévolu au Gouvernement »,
a souligné Angélo Frébault ce jeudi dans l'hémicycle en s'adressant au président du Pays.

L'ancien porte-parole de l'intersyndicale qui avait mené le mouvement de grève générale contre la réforme de la protection sociale demande généralisée a donc demandé à Edouard Fritch s'il souhaitait proposer « une méthodologie qu’il convient de mettre en place, dans le cadre des travaux qui vont être menés par notre Assemblée, dans les trois mois à venir ». Angélo Frébault a également demandé à Edouard Fritch s'il pouvait « indiquer la feuille de route qu’il (lui) paraît opportun d’adopter, pour que la proposition de loi que nous rédigerons, fasse le consensus autour des partenaires sociaux, afin d’éviter les mouvements sociaux que notre Pays a connu ces derniers mois. »

Lors de sa réponse, le président du Pays est d'abord revenu sur le mouvement de grève contre la réforme des retraites mené début mars. « Le mouvement syndical  avait des visées politiques qui ont été confirmées par votre présence sur la liste en position éligible sur la liste du Tahoera'a Huira'atira », a-t-il souligné avant de noter qu'il avait décidé de « surseoir à l’examen du texte » « pour que la population, en particulier celle des archipels, et l’économie n’aient pas à subir les conséquences de blocages et de pénurie ». Il a ensuite rappelé qu'il avait alors précisé qu'il « appartiendra aux représentants de poursuivre le dialogue et d’examiner les propositions qui leurs seront faites sur la base du texte qui leur avait été transmis par le gouvernement ».

« Le gouvernement est allé au bout de sa mission », a constaté Edouard Fritch ce jeudi matin. « Il appartient désormais à l'APF, dans le cadre de son travail législatif de reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, il semble que vous ne compreniez pas ce travail législatif. »

« Ce n'est pas moi qui vais vous apprendre à faire votre travail » , a-t-il insisté. « Vous êtes suffisamment adultes. Je n'ai pas de feuille de route à vous imposer. L'assemblée est souveraine. » Pour terminer sa réponse, Edouard Fritch a mise en avant que « siège dans cet hémicycle une majorité qui a été largement élue sur un programme dans lequel figurait la réforme de la retraite. La majorité sait donc ce qu'elle a à faire ».

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Expulsion à Outumaoro : les familles accompagnées pour trouver un logement

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Expulsion à Outumaoro : les familles accompagnées pour trouver un logement
PAPEETE, le 7 juin 2018. Eliane Tevahitua a interpellé le président du Pays pour lui demander que deviendront les familles installées sur les remblais du littoral de Outumaoro et concernées par une procédure d'expulsion. « 40 familles sont actuellement accompagnées par TNAD et l'OPH pour trouver une solution définitive de relogement », a assuré Teva Rohfritsch.

Les associations familiales à caractère foncier de Outumaoro ont alerté les représentants à l 'assemblée sur la procédure d'expulsion en cours pour les familles installées sur les remblais du littoral de Outumaoro dans le cadre du projet du Village tahitien. « Cette décision d’expulsion ordonnée par le président du tribunal de Papeete consécutive à une requête déposée par le Pays vise une nouvelle fois les familles qui résident, pour certaines depuis 40 ans, sur les remblais du littoral de Outumaoro au droit des terres Tunaiti, Teiviroa 1 et Atiio 2 », a souligné ce jeudi matin Eliane Tevahitua. « La justice française requière leur expulsion de manière imminente et leur enjoint de faire place nette dans les plus brefs délais. » Selon la représentante Tavini, « près de cinquante familles, comprenant adultes et enfants » sont concernées par cette procédure.

L'élue a ensuite rappelé que « ces remblais, dont la genèse remonte aux années 1970, proviennent en réalité des travaux d’aménagement de la route de dégagement ouest (RDO) entrepris il y a cinquante ans ». « Ils ont été déposés arbitrairement et en toute illégalité sur le bord de mer des terres précitées sans que le consentement préalable des propriétaires, en l’occurrence les consorts Irea, Ariipeu et Maau, n’ait été recueilli. »
« Quel sort comptez-vous réserver aux 50 familles qui vont être expulsées par la puissance publique. Iront-elles rejoindre la cohorte des sans abris et sans domicile fixe dont nous sommes devenus les témoins coutumiers ? »,
a-t-elle demandé au gouvernement.

Teva Rohfritsch, vice-président, a répondu que 40 familles sont actuellement accompagnées par TNAD et l'OPH pour trouver une solution définitive de relogement. « 31 sont susceptibles d'être bénéficiaires d'un logement OPH ou de bons d'aide à l'amélioration de l'habitat individuel (AAHI) », a noté Teva Rohfritsch avant de préciser qu'une « dizaine de familles sont récalcitrantes à toute proposition de relogement par le Pays » . « Nos services continueront de privilégier le dialogue individualisé pour trouver une solution avec ces familles », a-t-il conclu.


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Unanimité contre la réforme des institutions de Macron

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Unanimité contre la réforme des institutions de Macron
PAPEETE, le 7 juin 2018. Les représentants ont voté ce jeudi matin à l'unanimité contre le projet de loi organique prévoyant la réforme des institutions au niveau national. Ce texte prévoit notamment une diminution de 30 % des parlementaires.

Une fois n'est pas coutume. Les représentants à l'assemblée ont donné à l'unanimité un avis défavorable au projet de loi organique présenté par le gouvernement central. Ce texte prévoit notamment 30% de parlementaires en moins, 15% de proportionnelle aux législatives et trois mandats consécutifs maximum.

Philip Schyle, rapporteur du projet d'avis, a regretté « qu'aucune étude d’impact n’accompagne les présents projets de texte, empêchant ainsi de cerner leur incidence et les mesures d’application nécessaires ». « Certains éléments majeurs de la réforme, nécessaires à la bonne compréhension du dispositif, ont été renvoyés à l’adoption d’ordonnances », a-t-il ajouté.

En effet, ce texte ne permet pas de connaître le nombre de députés ou de sénateurs qu'aura à l'avenir la Polynésie. Le texte permet simplement de savoir que le nombre de députés et de sénateurs élus ne peut être inférieur à un pour chacune des collectivités. La Polynésie française devrait donc bénéficier au moins d’un député élu et d’un sénateur selon cette méthode. Pour rappel, aujourd'hui, les Polynésiens sont représentés par trois députés et deux sénateurs. « Il importe de rappeler que la Polynésie française a un territoire aussi vaste que l’Europe et est très éloignée du territoire national. Aussi, ces critères mériteraient d’être pris en compte pour la détermination du nombre de ses parlementaires », a souligné Philip Schyle.

« Pourquoi c'est l’État français qui décide de réduire le cumul de mandats de notre président du Pays et du président de l'assemblée ? », a interpellé le représentant du Tavini, Oscar Temaru. « Le statut d'autonomie de notre Pays n'est qu'une façade. Notre pays n'est pas un pays autonome au sens des réalités onusiennes. C'est la France qui fait la pluie et le beau temps chez nous. »

Le prévoit aussi un encadrement du droit d’amendement des parlementaires. Une mesure qui fait bondir Lana Tetuanui, représentante mais aussi sénatrice. « Je compte sur les cinq parlementaires pour défendre notre cause », a-t-elle souligné. "Les amendements sont des opportunités pour réagir en temps et en heure et pour corriger (…) Il est impensable qu’on nous supprime notre droit. »


Que prévoit la réforme des institutions ?
30% de parlementaires en moins, 15% de proportionnelle aux législatives et trois mandats consécutifs maximum sont les points les plus emblématiques de la réforme des institutions.

"Il s'agit de réformes ambitieuses qui vont permettre de changer totalement notre panorama politique", a assuré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, lors de la présentation des deux projets de loi.

Ces textes prévoient une réduction de 30% du nombre de parlementaires pour aboutir à 404 députés (contre 577 actuellement) et 244 sénateurs (contre 348).

Si le chef de l'Etat défend "un Parlement moins nombreux mais renforcé dans ses moyens", droite et gauche critiquent une diminution créant des députés "hors sol", "dans des circonscriptions XXL".

La révision institutionnelle comprend trois projets de loi, mais seul le projet de loi constitutionnelle devrait être débattu par les députés avant la pause estivale, probablement fin juin en commission et début juillet en séance. Les autres textes (notamment le texte controversé sur l'organisation du travail des parlementaires) devraient être examinés à la rentrée.

Un 3e mandat de président pour Fritch ?
La réforme des institutions prévoit de limiter à trois fois consécutive les fonctions de chef de l’exécutif d'une collectivité territoriale. Si ce texte était donc adopté tel quel Edouard Fritch pourrait donc de nouveau prétendre au fauteuil de président du Pays après les élections territoriales de 2023. Aujourd'hui, le statut du Pays limite à deux le nombre de mandats successifs.
Ce projet de loi porte à trois le nombre de mandats maximum aussi pour les maires des communes de plus de 9 000 habitants. Treize communes seraient ainsi concernées par cette interdiction (Papeete, Faa'a, Arue, Bora Bora, Mahina, Moorea, Punaauia, Paea, Pirae, Papara, Hitia'a O Te Ra, Taiarapu-Est et Teva i Uta). Si le texte est adopté, cette limite sera applicable au terme des trois prochains mandats des maires. « Limiter dans le temps le mandat des élus communaux pour les communes de plus de 9000 habitants c'est le jumelage de la démocratie », a regretté Lana Tetuanui.

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Contrôle médical des assurés et professionnels de santé à la CPS

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Le contrôle médical de la Caisse de Prévoyance Sociale souhaite rappeler à l’ensemble des assurés et des professionnels de santé ses modalités de fonctionnement et d’accueil.

Pour les professionnels de santé et les assurés, à partir de 7h30, sont faits au guichet du contrôle médical :

- l’accueil,
- le dépôt de pièces,
- la prise de rendez vous, auprès d’un praticien conseil ou d’un responsable administratif.

Peuvent être consultés à compter de 8h, du lundi au vendredi :
- Les médecins conseils toute la journée, uniquement sur rendez vous.
- Le pharmacien conseil et le chirurgien dentiste conseil toutes les matinées, avec ou sans rendez vous.
Enfin, à compter du 11 juin 2018, les responsables du service administratif recevront avec ou sans rendez vous, toute la journée, les mardis et jeudis, à partir de 7h30.

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Donner au patient polynésien une chance de vivre grâce à la technique de l'Ecmo

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Donner au patient polynésien une chance de vivre grâce à la technique de l'Ecmo
Papeete, le 7 juin 2018- Deux spécialistes de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris dispensent jusqu'au 8 juin une formation à une trentaine de médecins et infirmiers de l'hôpital du Taaone sur une technique de circulation extra corporelle complexe, appelée Ecmo. Déjà utilisée au Taaone, cette technique, qui permet de suppléer la fonction respiratoire et/ou cardiaque pendant plusieurs jours ou semaines, pourra être bientôt mise en place lors d'une évasan vers Paris, à des patients qui seraient sinon condamnés.

"Cette technique de l'Ecmo, que nous pratiquons depuis 2001, a été une vraie révolution, elle tend à se développer de plus en plus. Actuellement, environ 500 Ecmos sont effectuées à la Pitié chaque année ", explique le Pr Alain Combes, chef de Service de Réanimation à la Pitié-Salpêtrière. L'hôpital parisien est l'un, si ce n'est l'hôpital le plus expérimenté en Europe dans cette pratique. Venus spécialement à Tahiti, le Professeur Combes, accompagné de son collègue parisien, le Dr Mathieu Schmidt, dispensent pendant une semaine cette technique complexe qu'est l'Ecmo, dans le cadre d'un diplôme universitaire. Une première session avec deux autres spécialistes de la Pitié a déjà eu lieu en février dernier. A l'issue de ces sessions, la trentaine de médecins et d'infirmiers seront titulaires du DU d'Ecmo de l'Université de Paris-La Sorbonne (Paris VI).

ENVIRON 60% DES PATIENTS MIS SUR ECMO SURVIVENT
Donner au patient polynésien une chance de vivre grâce à la technique de l'Ecmo
L’Ecmo n’est pas un traitement curatif, elle permet de mettre au repos sur une période de plusieurs jours, voire pendant plusieurs semaines les organes défaillantes. Cette technique de circulation extra corporelle, qui vise à suppléer la fonction respiratoire et/ou cardiaque de patients dans un état très grave, permet à des patients, qui seraient condamnés, de leur donner du temps. "Environ 60% des patients mis sur Ecmo survivent, sans cette technique, ils ne surviraient pas", précise le Dr Schmidt.
Ce temps donné permet "soit d'attendre la récupération du fonctionnement des organes défaillants (cœur ou poumon), soit dans de très rares cas, lorsque l’atteinte cardiaque est irréversible, de sauver ces patients en les adressant vers le centre de référence de la Pitié en vue d’une transplantation cardiaque ou de la mise en place d’une assistance cardiaque prolongée", détaille le Dr Eric Bonnieux, du service de Réanimation du Centre Hospitalier de Polynésie française (CHPF).
Cette technique, pratiquée depuis 2011 au CHPF, se fait de façon percutanée au lit du patient et nécessite des connaissances et des gestes précis.


UNE EVASAN DE 30 HEURES
En 2017, ce sont pas moins de onze patients qui ont été placés sous Ecmo au CHPF. Grâce à ces deux sessions très complètes de formation, une trentaine de médecins et infirmières exerçant principalement à l'hôpital en réanimation et en cardiologie, mais également un médecin d'Europ Assistance, sauront désormais à même de pratiquer cette technique complexe. Et surtout ces personnes seront capables d'accompagner tout patient, qui nécessite d'être evasané sous Ecmo de Tahiti vers la Pitié. Jamais une telle evasan sous Ecmo aussi longue, à l'exception d'une déjà pratiquée vers l'Australie par une compagnie privée il y a 18 mois environ, n'a jamais été réalisée. "Entre le départ de l'hôpital de Tahiti et l'arrivée à la Pitié Salpêtrière, il faut compter environ une trentaine d'heures, cela mobilise deux médecins et deux infirmiers", note le Dr Bonnieux qui travaille à ce projet depuis plusieurs mois. "Il y a quelques temps, un patient jeune a failli partir sous Ecmo, cela nous a permis de faire accélérer toute les démarches administrative et logistique, auprès de la compagnie aérienne, du ministère de la Santé, de la CPS… Finalement, le patient s'est rétabli, mais tout était prêt pour le départ", souligne le Dr Bonnieux.
Ce type d'evasan sous Ecmo devrait concerner entre deux ou trois patients polynésiens par an et donner à ces personnes une chance de vivre.

Deux types d'Ecmo :
ECMO VV assistance respiratoire, en cas d’oxygénation insuffisante (hypoxémie) réfractaire, elle représente environ 2/3 des Ecmo réalisées en CHPF.
ECMO VA assistance cardio-respiratoire en cas de défaillance cardiaque (choc cardiogénique) réfractaire, elle représente environ 1/3 des Ecmo réalisées en CHPF.

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41 élèves polynésiens récompensés au concours du Mot d'or

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41 élèves polynésiens récompensés au concours du Mot d'or
Paeete, le 7 juin 2018- La remise des prix du concours du Mot d'or a eu lieu mercredi 6 juin à la Maison de la Culture de Papeete. Quarante-et-un élèves ont été récompensés pour leur prestation lors de ce concours visant à promouvoir non seulement le français, mais également le tahitien des affaires.

Le suspens était intense mercredi 6 juin à la Maison de la Culture lors de la cérémonie récompensant les lauréats au concours du Mot d'or, organisé par l'association pour promouvoir le français des affaires (Apfa-Polynésie), sous l’égide du ministère de l’Education de Polynésie française et en collaboration avec le vice-rectorat. La remise des prix s'est déroulée en présence de Michel Roger, président de l’association, de Manuel Sanquer, directeur de cabinet de la ministre de l'Education, de Philippe Couturaud, vice-recteur et de Thierry Delmas, Directeur général de l'éducation et des enseignements.
Créé en 1988 à l’initiative de l'Afpa, ce concours se déroule actuellement dans plus de 40 pays dans le monde et s’adresse aux élèves et étudiants des filières économie et gestion. Ce challenge n'avait pas eu lieu à Tahiti depuis 30 ans. Ce concours a pour objectif de promouvoir les candidats - tant francophones que francophiles – à étudier et à utiliser une terminologie correcte dans la langue maternelle de chacun, à mieux maîtriser l’anglais des affaires afin d'éviter le mélange des langues par les mauvaises traductions et utilisations des mots. Il s’agit de montrer que chaque langue est susceptible de traduire les termes du monde des affaires.
"On a souhaité mettre à l'honneur les élèves d'enseignement professionnel et technologique ainsi que le travail sur les langues française, anglaise et tahitienne. Cela fait plaisir, car 30 ans après, les élèves et les enseignants sont toujours aussi impliqués et passionnés. J'ai pu voir les copies, elles étaient d'un très bon niveau. C'est une belle initiative qui aura notre soutien l'an prochain", évoque avec enthousiasme Philippe Couturaud, vice-recteur de la Polynésie".

540 ELEVES ONT PARTICIPE
41 élèves polynésiens récompensés au concours du Mot d'or
Concrètement lors de ce concours, ce sont environ 540 élèves des séries tertiaires ou étudiants de la filière économie-gestion, répartis selon leur parcours scolaire qui ont planché sur quatre épreuves différents : la création de mots nouveaux en langue française ou tahitienne, la connaissance de définitions, la traduction d’un texte comportant des mots étranges ou étrangers en français ou en tahitien et la présentation d’un projet de création d’entreprise. Et à l'issue de ces épreuves, c'est le jeune Tamatai Tevaerai du lycée professionnel de Aorai de Pirae, élève en 1re Sciences et Technologies du Management et de la Gestion (STMG), qui s'est révélé le plus adroit. Très ému, le jeune lauréat est reparti avec un billet d'avion et un séjour d’études pour 10 jours à Paris.
Quant aux 40 autres lauréats primés, ils semblaient tous partants pour relever le défi l'an prochain… et qui sait peut-être de nouveaux mots viendront bientôt enrichir nos dictionnaires d'ici quelques temps !

Les lauréats par établissements
Tamatai Tevaerai LPO Aorai
Gibson Christopher La Mennais
Lihoreau Cassidy Taravao
Janvion Tia LP Faa'a
Marere Hivarereata Raapoto
Niuaiti Amareta Uturoa
Taero Nooroa St-Jospeh
Bassez Elodie UPF

Prix Projet d'entreprise
Bopp Du Pont Iarau Taravao

Meilleure participation à l'enrichissement de la langue tahitienne
Tehevini Tehere Raapoto



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Multiples fractures pour le motard, lors d'un accident à Arue

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Multiples fractures pour le motard, lors d'un accident à Arue
PIRAE, 7 juin 2018 - Il était près de 13 h 50, jeudi lorsque le choc s’est produit. Une voiture venant de Papeete s’engageait pour rejoindre le parking du magasin Leaa, lorsqu’elle a été violemment percutée par une moto qui circulait en sens inverse.

Le conducteur de l’automobile est indemne. En revanche, le motard, un homme de 24 ans, souffre d’une fracture des deux avant-bras et pourrait avoir le bassin fracturé, également. Il a de multiples brûlures sur le corps causées par le contact avec le goudron, à la suite du choc.
Les pompiers de Pirae sont intervenus dans les 5 minutes à la suite de l’accident. Le motard a été évacué vers l’hôpital du Taaone. Son pronostic vital n'est pas engagé.

Multiples fractures pour le motard, lors d'un accident à Arue

Multiples fractures pour le motard, lors d'un accident à Arue

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Déclaré irresponsable en raison de sa schizophrénie

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Déclaré irresponsable en raison de sa schizophrénie
PAPEETE, le 7 juin 2018 - L’individu présenté ce jeudi en comparution immédiate était poursuivi pour des violences commises sur ses parents. Le tribunal avait demandé une expertise psychiatrique afin de déterminer si le discernement de l’homme, qui souffre de troubles psychiques, était altéré. Les magistrats ont finalement déclaré l’individu « pénalement irresponsable » et ont ordonné son hospitalisation.

Les faits reprochés au prévenu avaient commencé dans la nuit du 2 au 3 février, alors qu'il entendait la voix d'une certaine Esther. Suite à une dispute provoquée par le repas du soir, le prévenu avait agressé sa mère et l’avait menacée avec un couteau de boucher. La victime avait été obligée de s'enfermer dans la salle de bain pour échapper à la fureur de son fils qui se déchainait sur la porte.

Le lendemain, c'est à son père qu'il s'en prenait violemment, sans qu'il puisse se souvenir de la raison de sa colère. Le papa, victime d'un AVC un an auparavant, était resté handicapé. Et le sort s'acharne sur lui puisque c'est son propre fils qui l’avait attaqué ce jour-là, avec le tripode qu'il utilise comme déambulateur. Le père avait été victime de multiples blessures légères qui l’avait laissé avec une ITT de trois jours

Lors d’une première comparution, durant laquelle le prévenu s’était montré très agité, le tribunal avait demandé un report de l’affaire dans l’attente de son expertise psychiatrique. Le document, lu ce jour par le président du tribunal, a permis d’éclaircir l’état mental du jeune homme : « il présente des troubles psychiques qui ont gravement aboli son discernement. Le jour des faits, ces troubles ont envahi sa personnalité. »

A la barre du tribunal ce jeudi, le prévenu, qui a repris un traitement médicamenteux, s’est montré beaucoup plus calme. Interrogée par le tribunal, sa mère, qui a demandé un Franc symbolique, a constaté un « grand changement » : « c’est comme cela que je voudrais le voir à la maison, sa colère est partie. »

Le procureur de la République, à l’appui de l’expertise psychiatrique, a demandé à ce que le prévenu soit déclaré irresponsable : « la justice n’est pas l’institution la plus appropriée pour les personnes malades et dont les familles sont démunies. »

Le conseil du prévenu a plaidé qu’il était « évident » que sa place était en hôpital psychiatrique. 

Après en avoir délibéré, les magistrats ont déclaré l’individu « pénalement irresponsable. »


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