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Le Plan de relance : 50 mesures en 3 axes

PAPEETE, le 10 avril 2014. Le président de la Polynésie française, Gaston Flosse, a pris la parole ce jeudi pour l'ouverture de la session administrative de l'assemblée territoriale. Le président a d'abord fait une longue introduction de 15 minutes, très politique, commentant les résultats des élections municipales : "Selon les derniers pointages fournis, sur 45 maires désignés jusqu’à présent 30 sont Tahoeraa Huiraatira, soit les deux tiers. Trois sont Tavini, 7 sont ATP et 5 n’appartiennent à aucun mouvement. Est-ce là la soi disant demi défaite qui nous aurait été infligée comme ont tenté de le dire les médias ? Des défaites comme celle là j’aurai voulu en connaître tout au long de ma carrière politique. En fait, et quoique nos détracteurs en disent les municipales ont témoigné du maintien de la confiance populaire vers notre majorité, une nouvelle marque de confiance après les législatives et les territoriales. Pour moi, le débat artificiellement provoqué par les médias sur les résultats de ces élections est clos".

Le président Gaston Flosse a ensuite abordé la partie économique de son discours. A propos du Plan de relance très attendu, il a juste déclaré que ce plan comporterait 50 mesures "retenues par le Conseil des ministres" et qui se déclinent en trois axes principaux : favoriser la création d'emploi, dynamiser les potentialités économiques du Pays et renforcer la compétitivité du territoire. Puis Gaston Flosse est rentré dans le détail des grands projets : le Mahana Beach de Punaauia ou de Moorea, la recherche d'investisseurs pour le golf d'Atimaono et le projet d'aquaculture à Makemo avec les investisseurs chinois de Tian Rui International.

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PAPEETE, le 10 avril 2014. Pour revoir les discours du président de l'Assemblée de Polynésie française et du président du Pays, Gaston Flosse ce jeudi matin en ouverture de la session administrative, suivez la chaîne YouTube de l'assemblée. Le discours de Gaston Flosse est à suivre à partir de 42'55.

Pour lire le discours de Gaston Flosse, CLIQUER ICI

Pour lire le discours d'Edouard Fritch, CLIQUER ICI

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La machine à tatouer : laisseriez-vous un robot marquer votre peau ?

PAPEETE, le 10 avril 2014 – L’appareil « 3D Printer X Tatoo Machine » sera-t-elle le début d’une révolution dans le monde du tatouage ? Cet enchevêtrement de câbles et d’engrenages semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, mais pourtant ce prototype serait totalement fonctionnel. Il a été développé par une équipe de trois étudiants français de l’Ecole Nationale Supérieur de Création Industrielle (ENSCI Les Ateliers).

Leur aventure commence en octobre 2013, alors que leur école héberge un atelier organisé par le ministère de la Culture et sponsorisé par un revendeur d’imprimantes 3D et expert en production industrielle, le FabShop. Alors que les autres équipes restent dans la banalité, un groupe de trois étudiants a l’idée d’utiliser une des imprimantes 3D disponible et de la détourner pour en faire un robot tatoueur. « Ils ont appris des représentants de FabShop que leur concept était plus que faisable. Ils pouvaient en faire un prototype eux-mêmes, en utilisant les équipement de leur école » explique le compte-rendu du projet. En 8 heures de travail lors de l’atelier, ils « hackent » l’imprimante et mettent au point un prototype qui dessine un tatouage au stylo sur un volontaire. De quoi éveiller leur soif d’innovation. Ils continuent donc de développer leur projet pendant leur temps libre avec l’aide de leurs profs de d’autres étudiants.

Ils trouveront finalement un pistolet de tatouage prêtée par un tatoueur amateur, et l’installeront sur leur robot. Les premiers tests sur de la peau artificielle se déroulent sans problème, et ils font alors appel aux volontaires pour tester leur invention. Le but est de dessiner un cercle parfait, une tâche presque impossible pour un humain mais parfaitement à la portée d’une machine. Et les étudiants se bousculent pour avoir une chance d’être le premier à être encré par un robot. C’est finalement Antoine Goupille qui entrera dans l’histoire. Il reste quelques réglages, par exemple comment configurer la machine pour « imprimer » sur une surface molle et courbe (c-à-d le volontaire). Finalement un système de sangles est élaboré. Si l’on en croit les premières vidéos publiées par les étudiants, l’expérience a fonctionné même s’ils n’ont pas encore révélé d’image du tatouage final.

Malgré cette prouesse documentée en détails, ce premier prototype n’est pas encore prêt de remplacer nos artistes tatoueurs actuels. Mais si cet appareil est un aperçu de l’avenir, un jour, peut-être que le métier de tatoueur sera un job de geeks qui créeront des dessins sur ordinateur et les imprimeront sur leurs clients à l’aide de robots automatiques.

Imprimantes 3D : la révolution est en marche

Les imprimantes 3D sont acclamées comme les outils de la troisième révolution industrielle qui est censée transformer le monde dans la décennie à venir. Elles peuvent déjà presque tout imprimer, que ce soit des objets du quotidien (couverts, vases…), des pièces de rechange, des constructions massives (des maisons), en passant par des organes humains (des oreilles ou des dents sont ainsi déjà imprimées dans les cercles de la recherche médicale).

Ca va changer totalement le sens du tatouage

Aroma, le guitariste du groupe Tikahiri et un tatoueur très connu localement, a réagi à la nouvelle : « C’est très futuriste. Ca va changer totalement le sens du tatouage, surtout si il y a moins de douleur. Mais il y en a comme moi qui resteront puristes, attachés au sens du mot « Tatau » dans le dictionnaire. Ceux-là garderont leurs tatoueurs et continueront à aller les voir avec leurs propres designs. » Le musicien est tatoué des pieds au cou. Il explique que ses encrages aux jambes ont été faits au peigne traditionnel, et le reste à la machine. Mais ce n’est finalement pas tellement la technique utilisée qui lui importe mais les évolutions dans les dessins : « Les tatoueurs modernes ont des dessins avec plus de reliefs et des ombrages, leurs designs donnent l’impression d’être posés sur la peau au lieu de venir de l’intérieur, comme les tatouages polynésiens. »

Les vidéos de l'imprimante 3D

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Surf Tour ASP : Michel Bourez qualifié pour les quarts de finale du Margaret River Pro !

AUSTRALIE, le 9 avril 2014. Michel Bourez, 13ème au classement ASP, participe actuellement à la deuxième étape du championnat du monde de surf qui se déroule en Australie, le Drug Aware Margaret River Pro.

Le spot australien appelé 'The Box' accueille pour la première fois une étape du tour pro. Ce spot sauvage qualifié de ‘slab’ (dalle en anglais) est un spot de récif dangereux, une vague tubulaire puissante qui casse sur une dalle, un spot réputé pour le ‘surf de gros’. Michel, reconnu pour son surf tout en puissance et qui surfe dans ce cas face à la vague, y a donc un peu plus ses chances qu’ailleurs.

Au round 1, il avait terminé dernier de sa série derrière Kai Otton et Mike Krews, contraint de passer par les repêchages. Contrairement à l'autre Français Jérémy Florès qui se fera éliminer au round 2, Michel sort victorieux de sa série de repêchages en éliminant Travis Logie.

Après trois jours d’attente, au round 3 man-on-man, il se retrouve encore face à Kai Otton mais cette fois-ci il parvient à le sortir avec un total de 12.87 contre 9.70. Au round 4 non éliminatoire, il termine à nouveau dernier de sa série face à Nat Young et Adriano De Souza. Il doit donc passer par le round 5 de repêchages face à Adriano de Souza, actuellement 3ème au classement mondial.

Sur 5 confrontations en championnat du monde, Adriano totalisait 3 victoires et Michel 2.

Adriano prend une vague notée 5.17 puis Michel prend une vague tubulaire notée 6.50 et prend la tête de la série. Adriano enchaîne avec une vague notée 6.33, il totalise donc 11.50 sur ses deux vagues. Michel prend alors une magnifique droite, il se cale bien profond dans le tube et obtient une note de 7.83 pour un total de 14.33 ce qui lui permet d'accéder aux quarts de finale. Il se retrouve face à Nat Young actuellement 9ème au classement ASP. SB

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Gaston Flosse ne détaille pas le plan de relance

PAPEETE, le 10 avril 2014. Pour l’ouverture de la session administrative de l’assemblée de Polynésie française, le président du Pays, Gaston Flosse a prononcé un discours fleuve de près d’une heure ce jeudi matin
devant les 57 représentants de l’assemblée et devant certains des maires de Polynésie française réélus récemment. Un discours en trois parties : un bilan d’un an de mandature puisque la majorité Tahoeraa est aux affaires du territoire depuis le 5 mai 2013, une ébauche du plan de relance du gouvernement et une dernière partie, plus lyrique, sur les «rêveries d’un vieil homme» dont les ambitions pour la Polynésie française sont de la replacer au centre du nouvel équilibre planétaire qui met enfin, le Pacifique «sur la nouvelle route des échanges entre l’Asie et l’Amérique latine».

Niché au cœur de son discours, le président de Polynésie française a abordé le plan de relance du Pays. C’était le sujet attendu de cette rentrée parlementaire des représentants polynésiens. Ce chapitre commençait bien : plutôt que de plan de relance, il est question «d’un véritable plan de refondation de l’environnement économique», mais cette satisfaction a été de courte durée puisque Gaston Flosse n’a pas souhaité donner le détail des 50 mesures qui constituent ce plan de relance et s’est borné à « exposer la philosophie».

Quelques mesures concrètes ont été néanmoins abordées en ce qui concerne l’impulsion que le gouvernement veut embrayer afin de favoriser l’emploi. Mais il s’agit de dispositions qui vont dans le sens d’une certaine précarisation de l’emploi, avec notamment la création du contrat de chantier. «Celui-ci proportionne la durée du contrat à celle du chantier pour lequel on embauche une personne. La relance de l’emploi passe également par l’assouplissement de l’utilisation du chèque emploi/service. Un projet de loi du pays permettra de déplafonner le nombre d’heures mensuelles autorisées afin de permettre un mi-temps. Une autre loi du pays en préparation aura pour objet de fixer un cadre réglementaire incitatif aux sociétés de placement de personnes». En matière de la dynamisation des potentialités du territoire, Gaston Flosse a longuement détaillé chacun des grands projets en cours du Pays : Mahana Beach, ferme aquacole de Makemo notamment. Le 3e axe de ce plan de relance intitulé : renforcer la compétitivité a permis de revenir vers des annonces : «encourager l’initiative privée constitue un autre objectif de ce troisième volet. Deux mesures s’inscrivent dans cet ordre de préoccupation : un dispositif de financement des petites et très petites entreprises et la mise au point d’un cadre législatif fait pour encadrer le partenariat public – privé. L’instauration d’une fiscalité plus favorable à l’initiative figure également parmi les projets à l’étude».

Les 50 mesures du Plan de relance figureront dans un document imprimé, «elles seront également présentées aux chefs d’entreprises et au public lors d’une réunion au cours de laquelle le vice-président, les ministres et moi-même leur exposeront en détail les dispositions arrêtées».

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Le 23 avril à la Maison de la Culture : 100 musiciens sur scène !

PAPEETE. 10 avril 2014 - Suite au succès en 2013 des concerts dédié aux Beatles, le Conservatoire Artistique de la Polynésien française, prépare un concert grandiose appelé « Concert des 4 orchestres » sera présenté au grand théâtre de la Maison de la Culture. Le récital regroupera les 4 formations orchestrales de l’établissement.

Les organisateurs composés de la direction du Conservatoire artistique, et des professeurs des différentes sections orchestrales l’ont assuré : « le concert prévu sera unique et surtout impressionnant.» Et pour cause, le jeu d’orchestre sera mis en valeur. Les deux premiers orchestres regroupent professeurs, élèves de haut niveau et musiciens invités : il s'agit de la grande harmonie, dirigée par Colin Raoulx et de l'ensemble instrumental à cordes, dirigé par Frédéric Rossoni. Pour le premier, 40 élèves interpréteront des airs de blues, des reprises de grand Ray Charles, le célèbre « What a Wonderful world » de George David Weiss, mais feront un clin d’œil à l’opéra avec une composition de Guiseppe Verdi intitulée « La force du destin ». Cette pièce touchera certainement les plus sentimentaux puisque cette belle mélodie met en scène deux amoureux que la jalousie, la condition sociale et surtout la vengeance empêcheront de vivre leur histoire. Frédéric Rossoni fera intervenir, quant à lui, un quatuor jazz (composée d’un piano, d’une batterie, d’une basse et d’un saxophone) formé de musiciens chevronnés du fenua. Ils seront accompagnés de vingt élèves de la section « cordes ».

Les deux autres formations, qui intègrent des musiciens plus jeunes mais néanmoins déterminés sont la petite harmonie, dirigée par Sébastien Vignals. Cette section accueille des musiciens en herbe dont certains sont débutants et ayant six mois à 4 ans de pratique. Elle est également la petite sœur de la grande harmonie et rassemble 45 élèves d’instruments à vent et à percussion. Cela comprend la clarinette, le saxophone, la flûte, trompette, trombones, tubas et les percussions (timbales, cymbales et triangles). Le petit orchestre à cordes, dirigé par Simon Pillard est à l’instar de la petite harmonie, la cadette du grand orchestre. Vingt élèves débutant pour la plupart en alto, violoncelle et violon. Ils interpréteront un concerto de Vivaldi, mais reviendront au vingtième siècle pour des airs plus modernes, tels qu’une musique de film ou une chanson du répertoire du groupe anglais Britpop the verve , « bitter sweet symphony » sorti en 1997.

A noter également la présence d’élèves du collège de Tīpaeru’i issus de classes de 6ème et 5ème CHAM (Classes à Horaires Aménagés Musique). Ils seront une douzaine à participer au concert. Le Conservatoire mettra ainsi en avant un travail de longue haleine (puisqu’une grande partie des musiciens sont élèves depuis plusieurs années déjà). "Quelque part, ce sera l'aboutissement d'un long apprentissage et sacrifice." ont encore ajouté les organisateurs.

Ce superbe voyage musical de deux heures est coproduit avec les équipes de la Maison de la culture. Le 23 avril prochain, ce seront plus de 100 élèves de différents niveaux qui auront l’occasion de se produire sur scène. Les billets au tarif unique de 1500 XPF sont déjà en vente aux guichets de la Maison de la Culture et le soir du concert sur place. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez appeler au Conservatoire Artistique de la Polynésie française au 50 14 18.

TP

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Vélo sur route : SUPER-MIKE Cowan remporte le Grand Prix Anchor !

MAHINA le 5 avril 2014. Mike Cowan est décidément un sportif accompli. En 2012 il participait au championnat de Polynésie de motocross. On le retrouve en 2013 en vtt cross country puis en 2014 en vélo sur piste. Dimanche 6 avril il participait au Triathlon Gauguin à Papeari et gagnait dans sa catégorie sénior 3 après 2H17 d’efforts. La veille, il remportait le premier rendez vous de la saison en vélo sur route, une course de 80 km !

Le Grand Prix Anchor 2014 a consisté en un aller-retour Mahina-Taravao sur une côte Est ensoleillée, avec du vent. Un Challenge du meilleur grimpeur et du meilleur sprinter ont rajouté du piment à cette première course de l’année.

La ‘bagarre’ a commencé dès le départ avec de nombreuses attaques dont celle de Rocky Arapa sur la ligne droite de Papenoo. Dans la traversée de Tiarei cinq coureurs prenaient le large. Ce groupe de tête, composé de Terii Teihotaata, Torea Vernaudon, Vehiarii Raoulx, Laurent Le Goff et Olivier Goulard allait compter jusqu’à deux minutes d’avance.

Sur le retour, la jonction semblait inévitable. Gaël Leclerc et Mike Cowan réussissaient seuls à rejoindre l’échappée. A peine revenus, ils ‘relançaient’ à nouveau pour s’isoler seuls en tête, au niveau du trou du souffleur, et se présenter ainsi sur la ligne droite d’arrivée.

Mike Cowan, en excellent sprinter qu’il est, ‘réglait’ le sprint et s’imposait de bien belle manière. Terii Teihotaata ‘réglait’ le groupe intercalé pour la 3° place et s’imposait également aux classements des grimpeurs et des sprinters. Un véritable carton plein pour les coureurs de l’AS Vénus qui s’annonce comme l’équipe à battre pour cette saison 2014.

Benoît Rivals, président du Vélo Club de Tahiti :

« Le vélo route est la discipline reine du cyclisme, c’est là qu’il y a le plus de participants. Quand on met des choses attrayantes comme ces challenges, cela fait venir un peu de monde mais c’est ouvert uniquement aux coureurs licenciés des clubs. Aujourd’hui on a été une soixantaine au départ. »

« On a le soutient de la gendarmerie nationale qui nous ouvre la route et toute une pléiade de commissaires, signaleurs à moto. C’est quelque chose qui est relativement bien rôdé. On est soutenus par la fédération polynésienne de secourisme qui est là en cas de chute. »

« On est 9 clubs sur Tahiti, tous présents aujourd’hui pour ce grand prix d’ouverture. Ce site de la Charcuterie de Pacifique est bien adapté, cela nous fait en général de belles arrivées au sprint et du beau spectacle. »

« L’AS Vénus s’est fortement renforcée cette année, avec Mike Cowan par exemple qui était le favori de l’épreuve. L’as Pirae également est assez dynamique. Il y a beaucoup de sports à pratiquer à Tahiti mais le vélo reste une valeur sûre. Avec le Vélo Club de Tahiti on fait quatre organisations par an. Notre évènement majeur est la Ronde Tahitienne qui va se passer au mois de juin. » SB

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Surf - Papara Pro junior : ‘Show time’ pour O’Neil Massin et Ariihoe Tefaafana !

PAPARA le 9 avril 2014. Le mardi 8 avril comme prévu, le Papara Surf Festival a commencé par les premiers tours de qualification des ‘Vahine’dans des vagues de un mètre. Karelle Poppke et Vahine Fierro se sont qualifiées pour les demi finales et devront affronter respectivement Keely Andrew et Sophia Bernard.

Le Papara Pro junior a également débuté, une compétition notée deux étoiles. A la surprise des Australiens, Soli Bailey et Hai King qui avaient tenu les premiers rôles au Rangi Pro Junior la semaine dernière, se sont fait éliminer dans le round 2, ce qui ne sera pas sans conséquences pour le classement du championnat ASP Asie Pacifique.

O’Neil Massin et Ariihoe Tefaafana réalisent les deux meilleurs scores de la journée avec chacun un total sur deux vagues de 17.50. Ils se qualifient facilement pour le round 3.

Les conditions de houle devraient être correctes avec une houle sud-ouest de 1M50 s’amplifiant annoncée sur le site ‘Windguru’ à partir de vendredi. Le site de Météo France quant à lui annonce de la houle de sud-est, ce qui serait un peu moins favorable. L’ensemble des trois compétitions doit être bouclée dans la semaine. Demain devrait débuter la compétition open, la première compétition WQS open jamais organisée à Papara.

Un nombre incalculable de stars du surf local seront présentes : Steven Pierson, Hira Teriinatoofa, Taumata Puhetini, Tereva David, Nicolas Lee Tham, Heremoana Luciani, Heifara Tahutini Jr, Ariimoana David, Mihimana Braye, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Lorenzo Avvenenti, Ariihoe Tefaafana, Teiva Mare, Kevin Bourez et de nombreux autres…

Le cadre idyllique de l’embouchure de la Taharu’u au PK 38 de Papara permet aux spectateurs de voir les surfeurs évoluer sous leurs yeux, la vague déferlant près du bord. L’accès est gratuit.

O’Neil en interview ASP :

« Il n’y avait pas trop de vagues en début de série, donc j’ai eu de la chance d’en avoir deux bonnes. Je me sens vraiment bien ici. J’ai hâte de surfer le prochain round et de participer également à la compétition open 1 étoile. Il y a tellement de bons surfeurs dans cette compet’…mais je sais que je dois rester concentré sur la prochaine série. »

Pascal Luciani au micro de Tahiti Infos :

« Hier mercredi les vagues étaient petites mais vraiment jolies, la houle de sud-est réussissait à rentrer, aujourd’hui moins. Aujourd’hui jeudi la compétition des filles a repris puis on enchaînera avec le round 3 des juniors où l’on retrouvera Mihimana Braye, Mateia Hiquily, Keoni Yan, O’Neil Massin et Ariihoe Tefaafana. On devrait poursuivre demain, les conditions devraient s’améliorer. La priorité reste la compétition WQS open qui, même si elle n’a qu’une étoile, est un cran au dessus par rapport aux juniors. » SB

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PAPEETE, 10 avril 2014 - Le plan de relance sera présenté dans le détail mercredi 16 avril aux chefs d'entreprise. Nous avons tenté d'en savoir plus avec le président Gaston Flosse sur les 50 mesures de ce plan adoptées par le Conseil des ministres cette semaine.

On attendait de votre discours que vous fassiez plus de précisions sur le plan de relance du gouvernement.

Gaston Flosse : Ce plan se décline en trois phases. La première phase a été le redressement de la situation financière de notre pays. Sur ce plan là, je pense que les choses avancent bien. Nous sommes sur la bonne voie. La deuxième se produit à travers la relance économique qui a déjà été entamée par un certain nombre de mesures. Le Conseil des ministres vient d’en adopter 50 autres – bon, je ne les ai pas développées dans mon discours parce qu’il aurait été interminable ; mais nous inviterons les chefs d’entreprise la semaine prochaine pour leur en faire part dans le détail et le vice-président et les ministres concernés expliqueront ce qu’ils proposent.
Une fois les finances rétablies, l’économie relancée, il faut songer à l’avenir. Il faudra stabiliser notre pays et faire en sorte que l’économie que nous mettons en place soit un système durable.

Vous étiez attendu sur le plan de relance et avez surtout développé sur le Mahana Beach, le projet aquacole, des thèmes largement détaillés depuis l’année dernière.

Gaston Flosse : J’ai apporté des précisions qui nous paraissent importantes : les terrains ne seront pas vendus ; la main d’œuvre sera locale ; dans la mesure du possible les cadres seront polynésiens.

Votre discours était très politique. Vous avez beaucoup taclé l’opposition indépendantiste.

Gaston Flosse : Non, j’ai juste dit la vérité. Lorsque je dis qu’Oscar Temaru nous a laissé 54 milliards de dettes, les chiffres sont là. Nous pouvons le prouver.

Vous annoncez une poignée de mesure. Ne pensez-vous pas que vous auriez pu lister le reste ?

Gaston Flosse : Il y a déjà un certain nombre de mesures mises en application. Les autres le seront. J’en ai décrit un certain nombre. Par exemple les mesures sur le logement, que nous considérons comme les plus importantes. Mais nous imprimerons une brochure qui sera distribuée et qui contiendra toutes ces mesures de développement.

Vous annoncez quelques mesures en faveur des primo accédants et la création d’un agrément pour impliquer les privés dans l’offre de logements sociaux. Est-ce en contrepartie la confirmation de la disparition des aides de défiscalisation ?

Gaston Flosse : Aujourd’hui, les moyens financiers ne nous permettent pas la défiscalisation. Nous avons remplacé cette aide par une prime à la construction à laquelle nous pourrions consacrer 2 milliards. Cette prime pourrait servir à constituer, pour les primo accédants l’apport personnel exigé par la banque avant l’obtention d’un prêt. Voilà une mesure. Quant aux opérateurs, aujourd’hui il n’y a que l’OPH : nous souhaitons que d’autres sociétés puissent construire des lotissements sociaux pour le compte du public.

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Le GIE Tahiti Tourisme devient partenaire officiel des Championnats du monde de Pétanque

PAPEETE, le 10 avril 2014 - C’est officiel, le GIE Tahiti Tourisme a confirmé son partenariat aux Championnats du Monde de Pétanque Messieurs, en signant la convention de partenariat avec l’Association Tahiti 2014 (COP), le jeudi 27 mars 2014.
Cette convention vient renforcer la collaboration entre les deux organisations, entamée en 2013 pour la tenue de l’événement.
Après le Beach Soccer en septembre 2013, le GIE Tahiti Tourisme manifeste à nouveau sa volonté de soutenir un événement international majeur pour Tahiti Et Ses Îles. En effet, il a souhaité reconduire ce type de partenariat cette année pour les Championnats du monde de Pétanque Messieurs, dans le respect de sa mission de promotion de la destination.
Du 23 au 26 octobre 2014, ces Championnats rassembleront 48 nations, sélectionnées à travers les 5 continents, soit près de 350 personnes (joueurs et officiels de la Fédération Internationale) qui viendront découvrir le Fenua.
L’événement bénéficiera d’une couverture médiatique internationale qui permettra de valoriser Tahiti Et Ses Îles.
Afin d’augmenter la visibilité et la reconnaissance de la destination dans le monde, le GIE Tahiti Tourisme apporte un soutien financier et humain pour contribuer à faire de cet événement international une réussite !

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Sénatoriales : Tuheiava, candidat désigné à sa propre succession

PAPEETE, 10 avril 2014 – Le leader souverainiste Oscar Temaru a annoncé dans la matinée que le candidat de l’UPLD aux élections sénatoriales de septembre prochain serait Richard Tuheiava.

En revanche, le parti ne présentera pas de candidat aux législatives partielles de juin prochain, ni aux élections européennes. "Nous nous sommes réunis en comité directeur et nous avons décidé de participer aux élections sénatoriales", a confirmé le président du Tavini Huira’atira. "M. Richard Tuheiava sera notre candidat. Oui, il sera candidat à nouveau".

"Je persiste à ne pas être demandeur à cette candidature", annonce de son côté le sénateur Richard Tuheiava qui déclarait en novembre dernier, à l'heure de révéler sa candidature aux municipales à Arue : "Personnellement, je ne suis pas candidat à ma propre réélection pour septembre 2014. Mon objectif est d’avoir un mandat municipal à Arue en plus de mes fonctions de représentant à l’Assemblée. J’aimerais que d’autres de mes amis au sein de l’UPLD puissent connaitre cette expérience au Sénat. (…) Je n’irai pas me battre, encore, au sein de l’UPLD pour demander à être candidat".

"Le comité directeur s’est réuni et m’a fortement plébiscité pour cette candidature, sous réserve d’une vérification préalable des chances de succès, mais aussi je dois voir comment je m’organise à Arue, avec les colistiers", a-t-il confirmé jeudi matin. "Je souhaite que les choses se fassent dans les règles de l’art. Mon bilan parlementaire est honorable – en tout cas une majorité des maires le reconnait, même s’ils ne le diront jamais en public. La seule chose qui m’importe est aujourd’hui d’avoir de bonnes raisons pour me représenter, un programme à défendre dans la continuité des actions parlementaires que j’ai menées".

Reste, dans l'immédiat, que le sénateur Richard Tuheiava, représentant à l'Assemblée de Polynésie française élu dernièrement conseiller à la mairie de Arue, à l'obligation avant la fin avril de renoncer à l'un de ses mandats électifs en vertu de la loi sur le non cumul des mandats.

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La défiscalisation locale hôtelière étendue jusqu’à fin 2015

PAPEETE, le 10 avril 2014. Créé en 1992 et reconduit depuis chaque année, le régime de défiscalisation en faveur des établissements hôteliers classés permet une exonération de tous droits et taxes pour toutes les marchandises et équipements importés par ces établissements dans la mesure où il ne s’agit pas de produits alimentaires, d’articles d'hygiène et de toilette, de linge de table, de véhicules automobiles de tourisme et de meubles en bois. «L'objectif visé par le législateur était de favoriser la rénovation permanente des établissements concernés afin qu'ils puissent offrir un hébergement touristique de qualité, d'alléger leurs charges d'exploitation et d'améliorer ainsi leur compétitivité au niveau international» précise le rapport présenté aux élus de l’assemblée de la Polynésie. L'exonération accordée est plafonnée par année à un multiple du nombre de chambres fixé actuellement à 150 000 Fcfp par chambre.

Ce régime de défiscalisation hôtelière local est arrivé à échéance au 31 décembre dernier et le gouvernement polynésien a souhaité «en accord avec le service du tourisme, de reconduire ses dispositions en l'état, dans l'attente des résultats des travaux de réflexion actuellement menés avec les professionnels concernés sur ses évolutions éventuelles». Il a été finalement prolongé jusqu’au 31 décembre 2015, ce jeudi, après que les représentants de l’assemblée de Polynésie française ont adopté par 45 voix pour et 11 abstentions (le groupe UPLD) la nouvelle Loi de Pays sur la prorogation de ce régime.

Lors du débat dans l’hémicycle territorial, le vice-président du Pays, Nuihau Laurey a indiqué que faute d’une analyse complète sur ce dispositif de défiscalisation réservé aux hôtels, il était difficile d’en critiquer les éventuels effets pervers dénoncés par certains. «Certes cela a côuté cher au Pays, mais finalement depuis sa mise en place tous les gouvernements l’ont utilisé. Cela nous permet d’avoir une structure hôtelière de belle facture. Oui cela coûte cher mais cela permet aussi de créer des emplois, qu’il faudrait défalquer du coût global de la défiscalisation. On ne peut pas le critiquer sans faire une analyse détaillée» qui n’a jamais été faite. De son côté, Teva Rohfritsch pour le groupe A Ti’a Porinetia a souligné, néanmoins, que dans la perspective d’un nouveau régime de défiscalisation hôtelière à venir avec le Plan de relance, il serait utile de revoir les schémas d’application, et la durée sur cinq ans qui pousse les propriétaires des hôtels en Polynésie, qui ne sont souvent pas les gérants, à renchérir les prix sur les cinq premières années.

Pour lire l'intervention de Maina Sage sur ce dossier, CLIQUER ICI

Un régime d’exonération fiscale sous-utilisé

Cette mesure incitative représente une perte fiscale moyenne estimée sur la période 2008 à 2013 à 21,5 millions de Fcfp par an. Pour l'année 2013, 23 établissements ont sollicité ce régime fiscal sur les 31 éligibles pour un montant total exonéré de 29 793 320 Fcfp soit 8,25 % du plafond global autorisé fixé à 363 millions de Fcfp.

Bien que cette détaxe soit relativement peu utilisée dans le contexte économique actuel en raison d'une diminution des importations réalisées, le dispositif bénéficie principalement aux hôtels de luxe (4 ou 5 étoiles) qui consomment 96 % du montant exonéré utilisé. En effet, ces établissements n'hésitent pas à procéder aux travaux de rénovation nécessaires par souci de maintenir ou d'augmenter un produit hôtelier de qualité afin de répondre aux exigences de leur clientèle.

Par ailleurs, sur les 15 dernières années, si le nombre d'hôtels a diminué (55 hôtels en activité en 1996 contre 45 en 2013), le nombre de salariés dans le secteur de l'hébergement touristique est passé de 2 898 à 4112 fin juillet 2013 sur la même période.

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MOOREA, le 10 avril 2014 – Le nouveau maire de Moorea s’appelle Evans Haumani. C’est cet élu Tahoeraa Huiraatira de Papetoai qui remplacera l’UPLD Raymond Van Bastolaer. Cette annonce était très attendue, car presque deux semaines après la fin du vote Moorea était la dernière commune des Îles du Vent à ne pas avoir désigné son maire. Ce sont bien sûr dans les communes associées que les longues tractations politiques entre les élus des différentes sections ont retardé les résultats finaux. Le passage à l’orange des six sections de l’île-sœur (et de Maiao) se fera donc sous la direction d'une personnalité jusque là inconnue.

Son principal concurrent était un autre candidat du Tahoeraa Huiraatira, John Toromona, qui avait remporté Afareiutu. A 9 heures du matin ce jeudi 10 avril 2014, Evans Haumani a remporté le vote des grands électeurs avec 18 voix contre 15 pour son concurrent. Les deux autres candidats, Teriitepaiatua Maihi, élu A Tia Porinetia de Teavaro, et Franck Taputuarai, sans étiquette, ont fait un score nul.

Le troisième tour des municipales 2014 ne s’achève pourtant pas avec cette victoire. Le nouveau maire de Makemo ne devrait être élu que le 11 avril, et celui de Fakarava le 15.

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A Bora Bora, Leonardo Di Caprio sort de sa tanière

BORA BORA, le 10 avril 2014. Et voilà, le Loup de Wall Street a décidé de prendre des vacances toutes simples en Polynésie française. En début de semaine, il prenait donc l’avion avec Air Tahiti, comme tout le monde pour rejoindre Bora Bora. Des vacances presque comme tout le monde… En effet, l’acteur est installé au Motu Tane, chez le franco-américain François Nars qui a fait fortune dans les cosmétiques. Le Loup de Wall Street sort parfois de sa tanière et fait ainsi quelques apparitions remarquées dans des restaurants ou des bars de l’île. Il s’est ainsi retrouvé ce jeudi au Bloody Mary’s où il a accepté de poser pour un cliché souvenir avec le staff du restaurant. Un loup qui se laisse donc apprivoiser.

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Les commissions de la session administrative 2014 à l'APF

PAPEETE, 10 avril 2014 - Les élus de l'Assemblée de Polynésie française ont procédé à l'élection des membres des commissions pour la session administrative 2014.

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Un séisme de 7,3 au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, pas d'alerte au tsunami

SYDNEY, 11 avril 2014 (AFP) - Un séisme d'une magnitude de 7,3 a été enregistré vendredi au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée mais tout risque de tsunami est écarté, a annoncé l'institut américain de géophysique (USGS).

L'hypocentre du séisme a été mesuré à 54 km de profondeur et son épicentre à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Panguna, sur l'île Bougainville.

Les sismologues australiens l'ont mesuré à 7,4 et estiment qu'il a pu faire quelques dégâts aux Salomons. Ces îles du Pacifique sud se remettent tout juste de crues éclair qui ont fait plus de 20 morts.

"Ils ont certainement ressenti une forte secousse", a indiqué à l'AFP David Jepsen de Geoscience Australia.

Selon le centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique, le séisme ne provoquera pas de grande vague, tout au plus des petits tsunamis localisés.

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Yvan Bourgnon à Tahiti: déjà un demi tour du monde

PAPEETE, 11 avril 2014 (AFP) - Yvan Bourgnon a réalisé la moitié de son tour du monde en solitaire sur voilier non habitable, en arrivant à Papeete jeudi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.

Il a été accueilli en mer par son frère, le célèbre navigateur Laurent Bourgnon, installé en Polynésie, comme Olivier de Kersauson. Les deux frères ne s'étaient pas revus depuis six ans.

Et pour Yvan Bourgnon, l'émotion est double: "pour moi, Tahiti est important parce que j'ai fait le tour du monde avec mes parents, et j'ai été scolarisé aux Marquises puis à Papeete à 10 ans" a-t-il déclaré à l'AFP à son arrivée.

Le navigateur est parti des Sables d'Olonne le 5 octobre dernier. Il espère rejoindre la France avant la fin de l'année, après 50.000 kilomètres et 27 escales.

Yvan Bourgnon a souhaité revenir aux fondamentaux de la voile, et n'utilise qu'un sextant pour se diriger.

"C'est une navigation à la polynésienne, épurée de l'électronique: pas de GPS, pas d'informations météo, pas d'assistance".

Ce tour du monde sur catamaran de sport n'est pas une course, mais un défi aux océans, car le marin ne peut pas s'abriter, même lors des tempêtes. Son navire a chaviré deux fois dans l'Atlantique. "Le Pacifique a été plus clément... mais le Pacifique n'est pas fini!" conclut-il dans un sourire. Après une semaine chez son frère Laurent, sur l'île de Raiatea, Yvan Bourgnon partira pour Fidji, avant de mettre le cap sur l'Australie, puis l'Indonésie.

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L'économie calédonienne poursuit son repli

NOUMÉA, 11 avril 2014 (AFP) - L'économie de la Nouvelle-Calédonie a poursuivi son repli en 2013 et est dans l'attente d'un rebond en 2014, qui pourrait toutefois être contrarié par les échéances électorales et les prix bas du nickel, a indiqué vendredi l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM).

"Il y a eu une stabilisation au point bas au dernier trimestre 2013 et la morosité reste bien marquée", a déclaré à la presse Charles Apanon, directeur de l'IEOM à Nouméa.

L'économie de la Nouvelle-Calédonie a connu au milieu des années 2000 une période d'euphorie sous l'impulsion notamment de gros investissements dans des usines métallurgiques de nickel.

Elle est en repli depuis 2011 et le gouvernement local table sur une croissance zéro en 2014, semblable au taux de 2013.

Le climat des affaires ne cesse de se dégrader, témoignant de l'attentisme et de l'inquiétude des chefs d'entreprises, alors que des élections provinciales, cruciales dans le cadre du processus de décolonisation en cours, ont lieu le 11 mai prochain.

Pour la première fois depuis 2010, le nombre de demandeurs d'emploi est en hausse, tandis que l'offre d'emploi est en repli de 18% sur l'année 2013, a indiqué l'institut.

"Malgré tout, l'économie n'est pas au point mort et continue de créer des emplois, puisque le nombre de salariés est en hausse de 1,5%", a cependant précisé M. Apanon.

Extrêmement dépendante des transferts financiers de la métropole et de l'industrie du nickel, l'économie pâtit lourdement de la baisse des cours de ce métal indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.

Le manque de compétitivité des entreprises et la montée en charge plus lente que prévu de deux nouvelles usines métallurgiques ont également eu un impact négatif.

Si le tourisme de croisière avec plus de 385.000 passagers en 2013 est en progression, le tourisme de séjour, bien plus rentable, recule de 4%, avec à peine plus de 100.000 visiteurs annuels.

Contrairement aux prévisions, le déficit commercial se creuse et a atteint en 2013 son plus bas historique à 183 milliards CFP (1,5 milliard euro).

"L'année 2013 souligne les fragilités de l'économie calédonienne en raison d'une dépendance quasi-exclusive à un seul produit: le nickel", conclut l'IEOM.

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Allemagne: des tasses avec un portrait de Hitler mise en vente par erreur

BERLIN, 10 avril 2014 (AFP) - Un magasin de meuble allemand a retiré de la vente un lot de 5.000 tasses à café fabriquées en Chine, portant en filigrane un timbre postal à l'effigie d'Adolf Hitler, indique jeudi la presse régionale allemande.

C'est une cliente qui étudiait de plus près la tasse pendant son petit déjeuner, qui a reconnu le profil du dictateur sur un timbre de l'époque nazie, avec un cachet arborant une croix gammée clairement reconnaissable, le tout imprimé dans des couleurs délavées en arrière-plan de décorations florales, explique le journal Neue Westfälische.

"J'ai cru que j'avais mal vu", a raconté la cliente, désigné sous le nom Agnes T. par le quotidien, qui précise toutefois que son nom a été changé.

Le patron de la boutique, également interrogé par la journal, a parlé d'un événement "épouvantable", dû à "série déplorable d'erreurs malheureuses".

Selon lui, c'est le fabricant chinois des tasses qui a utilisé la représentation du timbre sans savoir qui figurait dessus.

Le lot de 5.000 tasses vendues dans son magasin ont été immédiatement retirées de la vente. Le magasin propose en outre de reprendre les 175 exemplaires déjà écoulés au prix de 3 euros, en échange d'un bon d'achat de 20 euros.

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(Sur)prise du jour: il retrouve un sextoy dans l'estomac d'une morue

OSLO, 11 avril 2014 (AFP) - Aussi probable que "recevoir une météorite sur le crâne": un pêcheur norvégien a eu la (sur)prise de sa vie en découvrant un godemiché de bonne taille dans l'estomac d'une morue.

Bjoern Frilund, 64 ans, filetait un cabillaud de 5 ou 6 kg pris dans ses filets cette semaine sur la côte ouest de la Norvège quand il a remarqué la forme inhabituelle de son estomac.

"Deux harengs en sont d'abord sortis, puis j'ai trouvé ce machin en caoutchouc", a-t-il déclaré vendredi à l'AFP. Selon lui, le sextoy orange faisait, à vue de nez, "15 ou 16 cm".

"Je savais que le cabillaud gobe à peu près tout mais je ne m'attendais pas à ça", a-t-il dit. "Les chances pour que ça se produise sont à peu près les mêmes que recevoir une météorite sur le crâne", a-t-il estimé.

D'apparence invraisemblable, l'épisode a été immortalisé en photo par son fils, Marius. Celui-ci exclut la possibilité d'un mauvais tour joué à son père vu que le poisson a été remonté vivant et que son mets indigeste se trouvait au fond de l'estomac, visiblement avalé depuis un moment.

Pour Bjoern Frilund, le cabillaud a sans doute confondu le sextoy, qui avait encore son moteur mais pas de piles, avec un calamar.

Quant à sa provenance, "peut-être est-ce une dame frustrée qui l'a jeté par-dessus bord depuis l'Express côtier", un navire de tourisme qui croise le long de l'idyllique littoral norvégien, s'est-il avancé.

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