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N-Calédonie: Valls sera rapporteur du projet de loi électoral

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N-Calédonie: Valls sera rapporteur du projet de loi électoral
Paris, France | AFP | mercredi 07/02/2018 - La commission des Lois de l'Assemblée nationale a désigné mercredi Manuel Valls comme rapporteur du projet de loi organique sur le sujet sensible du corps électoral pour le référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie.

"Dans la continuité de mon travail comme président de la mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, la commission des lois m’a désigné rapporteur de la loi organique la concernant", s'est réjoui l'ancien Premier ministre sur Twitter.

Ce texte, qui sera d'abord débattu au Sénat le 13 février, est la traduction d'un accord politique entre non indépendantistes et indépendantistes arraché de haute lutte le 2 novembre dernier à Matignon par Edouard Philippe, lors d'un comité des signataires de l'accord de Nouméa (1998).

Portant sur les natifs de Nouvelle-Calédonie non-inscrits, le projet de loi vise dans un premier temps à permettre leur inscription d'office sur la liste électorale générale puis de leur ouvrir l'accès à la liste spéciale pour le référendum.

Environ 11.000 personnes sont concernées par ces dispositions pour un corps électoral référendaire évalué à ce jour autour de 158.000 électeurs.

Un processus de décolonisation progressif est en cours en Nouvelle-Calédonie depuis l'accord de Nouméa et aboutira d'ici novembre 2018 à un référendum d'autodétermination.

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Moody’s confirme la note Baa1 de la Polynésie française

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Moody’s confirme la note Baa1 de la Polynésie française
PAPEETE, 7 février 2018 - La note financière à long terme de la Polynésie française est confirmée à Baa1, avec perspective stable. L’agence de notation Moody’s table en 2018 sur un renforcement de la situation économique du Pays et une "consolidation de la situation financière des entreprises".

Moody’s a transmis le 21 décembre dernier une opinion de crédit confirmant la note Baa1 avec perspective stable attribué par l’agence de notation financière en décembre 2016. Dans la grille d’appréciation de l’agence Standard & Poors, cette note trouve son équivalent en BBB+. Surtout, après plusieurs années en catégorie "spéculative", le Polynésie française est depuis un peu plus d’un an maintenant reconnue en classe "investissement", bien plus rassurante pour les investisseurs et les bailleurs de fonds.

Cette note est confirmée pour la collectivité en 2017 par Moody’s compte tenu de "performances budgétaires récentes solides grâce au levier des recettes fiscales". Autre point fort, le "niveau d’endettement soutenable avec un profil de dette sain" ; situation qui vaut à la Polynésie la perspective "stable" attribué par le notateur. Enfin, le "cadre institutionnel renforcé" est apprécié favorablement par Moody’s, pour qui la collectivité dispose d’un degré élevé d’autonomie administrative et réglementaire tout en bénéficiant d’une participation stable de l’Etat au budget du Pays.

Mais l’agence de notation financière souligne deux faiblesses concernant la situation polynésienne : le risque financier que fait peser sur les comptes de la collectivité le déficit de cumulé du système de protection sociale généralisé (14,7 milliards Fcfp) et une économie qui reste toujours fragile malgré des signes récents d’amélioration.

"En 2016, la reprise économique de la Polynésie française a été (…) dopée par la conjoncture internationale des investissements, une fréquentation touristique en hausse et une lente reprise de la consommation des ménages", constate en effet Moody’s, mais "cette amélioration ne concerne pas encore le secteur du BTP et les secteurs exportateurs qui sont en retraits, ni le secteur bancaire qui reste nuancé".

L’agence de notation estime qu’une consolidation de la dynamique économique favorable de la Polynésie française devrait être observée en 2018 avec un effet vertueux sur la situation financière des entreprises.

Pour Moody’s, l’évolution de la notation financière polynésienne sera appréciée à la hausse au gré de la réduction des déficits de la PSG mais reste étroitement liée à la note Aa2 dont de la France et à son évolution.

Moody’s confirme la note Baa1 de la Polynésie française

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Concours IEP : un centre d'examen à Tahiti mais pas de préparation

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Concours IEP : un centre d'examen à Tahiti mais pas de préparation
PAPEETE, le 7 février 2018. Les Polynésiens pourront passer les épreuves du concours des instituts d'études politiques à Tahiti le 25 mai. Les cours de préparation au concours mis en place en 2013 ont été suspendus à la rentrée dernière pour "raison budgétaire".


Les inscriptions au concours pour les Instituts d'études politiques (IEP) sont ouvertes depuis le 1er février. Elles doivent être faites avant le 18 avril, midi (heure de métropole). Cette année, le concours d'entrée en première année à Sciences Po Aix, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse aura lieu le samedi 26 mai, soit le 25 mai en Polynésie. Les résultats tomberont en juin.

Si la sélection est rude et le travail nécessaire important, la récompense est pourtant au bout du chemin pour les élèves admis en Institut d'études politiques. Après cinq ans d'études (deux années de formation générale, une année de stage à l'étranger et deux autres de spécialisation), la garantie d'emploi est assurée et les débouchés sont nombreux : métiers de l'entreprise, médias, recherche, concours de catégorie A et grandes écoles (ENA…).

En 2013, des cours de préparation au concours avaient été mis en place. Ils avaient lieu les mercredis après-midi aux lycées Gauguin et La Mennais, mais aussi au lycée de Papara et au lycée de Taravao et à Raiatea. En 2015, trois bachelières de Tahiti avaient intégré Sciences Po.

Le dispositif a été provisoirement suspendu la rentrée dernière pour "raison budgétaire". Une décision "regrettable" pour Victor Lau, Victor Lau, président de l'association des anciens élèves de Sciences Po en Polynésie française. Pour pallier des absences de professeur, les autorités ont en effet décidé de suspendre le dispositif et d'utiliser l'enveloppe de cette préparation pour remplacer les professeurs absents. Ce dispositif coûtait environ 1.9 million de Fcfp. L'an dernier, près de 80 élèves avaient suivi ces cours de préparation au concours des IEP mais seulement quatre s'étaient inscrits au concours.

La Direction générale de l'éducation et des enseignements envisage donc de reconduire le dispositif l'an prochain mais sous une forme différente. L'accompagnement devrait avoir pour but la préparation de divers concours.

Le concours d’entrée en première année est commun aux Instituts d’Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse. Il permet de candidater en même temps aux sept Sciences Po des concours communs. Un nombre total de 1200 places environ est proposé. Le classement est unique pour les sept établissements. Les candidats admis sont affectés en fonction de leur rang de classement et de leurs choix préférentiels.

L’inscription se fait uniquement sur le site internet sciencespo-concourscommuns.fr. En 2013, un dispositif avait été mis en place pour préparer les élèves intéressés à ce concours.



Trois épreuves
Questions contemporaines : (durée : 3h, coefficient 3, dissertation, un sujet à choisir parmi deux). Thèmes 2018 : “Radicalités” et/ou “La ville”
Histoire (durée : 3h, coefficient 3, dissertation, un seul sujet). Programme : « Le Monde, l’Europe et la France de 1945 à nos jours »
Langue vivante (durée : 1h30, coefficient 2, choix entre anglais, allemand, espagnol et italien). Trois parties : compréhension écrite, synonymes et essai. L’admission est prononcée sur la base de ces 3 notes en tenant compte de leur coefficient.

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Jacques Raynal s’entretient avec le directeur de cabinet adjoint au ministère de la Santé

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Jacques Raynal s’entretient avec le directeur de cabinet adjoint au ministère de la Santé
PAPEETE, le 7 février 2018. Durant sa mission en métropole, le docteur Jacques Raynal, ministre des Solidarités et de la Santé, accompagné de la députée Nicole Sanquer, a rencontré Yann Bubien, directeur de cabinet adjoint au ministère des Solidarités et de la santé.

Après une présentation des particularités de la Polynésie française et des difficultés spécifiques qui en découlent, le docteur Jacques Raynal a présenté le cadre de son action ministérielle et les différents outils qu’il a pu mettre en place pour structurer l’action gouvernementale.

Si le « Plan cancer » et la « Politique de la famille », avec en particulier la question des addictions, ont été remarqués, l’existence d’un « Plan de prévention » global et structuré a particulièrement retenu l’attention des représentants ministériels métropolitains.

Le docteur Jacques Raynal a enfin développé la mise en œuvre du Schéma d’organisation sanitaire à travers les réformes en cours de « l’Assurance maladie » et de « la retraite ».

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Plan d'investissement dans le logement : "plus de 2200 emplois directs et indirects" seront créés

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Plan d'investissement dans le logement :
PAPEETE, le 7 février 2018. Jean-Christophe Bouissou a rencontré mardi les représentants des sociétés de travaux et les sociétés importatrices des matériels de construction. Selon le ministre, plus de 2200 emplois directs et indirects des secteurs du bâtiment, seront créés cette année grâce au vaste plan d’investissement dans le logement.

Dans le prolongement de la rencontre qui s’est tenue en janvier avec les deux syndicats patronaux du BTP, le ministre du Logement, de l’aménagement et de l’urbanisme, Jean-Christophe Bouissou, a réuni mardi près de 40 chefs d’entreprises du secteur du bâtiment, à la fois des sociétés de travaux et les sociétés importatrices des matériels de construction.

Cette délégation d’entreprises, représentant plus de 1000 salariés, a ainsi pu prendre connaissance des détails du Plan 3000 logements établi par le gouvernement en 2017 et qui va se traduire en 2018 par le lancement d’un vaste programme de construction de logements neufs, tant dans le secteur social, que dans le secteur libre.

La direction de l’OPH (Office polynésien de l’habitat) a notamment pu présenter le bilan de l’année 2017 (466 logements collectifs ou dispersés (fare) livrés, en progression de 25% par rapport à 2016 - mais surtout 14 fois le résultat de 2013 - et les objectifs 2018, qui sont de 650 livraisons de logements et Fare. Concernant les aides en matériaux pour la rénovation des habitations, plus de 1700 bons en matériaux ont été délivrés en 2017.

L’objectif est d’attribuer 2000 bons en matériaux en 2018. Ce sont donc 24 appels d’offres d’études et 29 appels d’offres de travaux qui seront lancés par l’OPH, pour un objectif d’engagement de 19 milliards Fcfp, destiné principalement au secteur du bâtiment. Le ministre a également indiqué qu’en 2017 le seul ministère du Logement a conduit 19 milliards d’engagements (commande publique auprès des entreprises du BTP et des bureaux d’étude) et 6,7 milliards Fcfp de liquidations (trésorerie injectée directement dans l’économie). Son objectif, en 2018, est de 20 milliards Fcfp d’engagements et 8 Fcfp milliards de liquidations.

D’autre part le service de l’urbanisme a indiqué que, sur les presque 2500 permis de construire octroyés en 2017, 1285 concernaient la construction de Fare OPH.

Comme il l’avait indiqué aux syndicats du BTP, le ministre a pu à nouveau confirmer qu’en 2018, plus de 2200 emplois directs et indirects des secteurs du bâtiment, seront ainsi générés par ce vaste plan d’investissement dans le logement.

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2017 : un bon cru touristique

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2017 : un bon cru touristique
PAPEETE, le 7 février 2018. Avec 3,1% de hausse de la fréquentation et une augmentation de 6,3% des nuitées touristiques marchandes, 2017 confirme les tendances de ces dernières années, avec notamment un très bon troisième trimestre.

La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a réuni, mardi, le comité de pilotage de la stratégie de développement touristique 2015-2020, dans la perspective de la signature en février prochain à Bruxelles de la convention de financement du 11e FED territorial (Fonds Européen de développement) consacré exclusivement au secteur du tourisme.

Le 11e FED apporte son appui budgétaire à la mise en œuvre de la politique sectorielle dans le domaine du tourisme pour un montant de 3,6 milliards Fcfp. Il s'agissait dans le cadre de cette réunion d'adopter le rapport annuel 2016 de mise en œuvre de la stratégie, document préalable au premier décaissement. Cette rencontre a également été l'occasion de présenter les données essentielles du secteur sur les 10 premiers mois de l’année 2017, statistiques traitées par l’Institut de la Statistique en Polynésie française. Avec 3,1% de hausse de la fréquentation et une augmentation de 6,3% des nuitées touristiques marchandes, 2017 confirme les tendances de ces dernières années, avec notamment un très bon troisième trimestre.

Dans l'attente des données de novembre et de décembre, l'année 2017 affiche d'ores et déjà le meilleur niveau de fréquentation depuis 10 ans sur la destination. Sur l’évolution de la fréquentation hôtelière, avec +7% de chambres vendues dans les hôtels internationaux sur les trois premiers trimestres 2017, les données se sont sensiblement améliorées par rapport à 2016. Que ce soit sur les chiffres d’affaires que sur l’emploi, les indicateurs sont également à la hausse. Le tourisme représente 17% des emplois salariés en Polynésie française, avec une hausse de 4,4% de ses effectifs plus particulièrement dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

Ont également été abordés les perspectives 2018. Les actions majeures ont été présentées et débattues qu'il s'agisse de la poursuite du programme de sensibilisation de la population au tourisme, du développement du tourisme culturel, du tourisme bleu, du tourisme vert, de la poursuite des aménagements structurants, des réformes en matière de réglementation, de la formation initiale et professionnelle dans le secteur du tourisme ou encore de l'évolution de l’offre aérienne internationale.

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Le Good Pitch, un tremplin pour la création audiovisuelle

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Le Good Pitch, un tremplin pour la création audiovisuelle
PAPEETE, le 7 février 2018. La première rencontre audiovisuelle du 15e Festival international du film océanien (Fifo) s'est tenue mardi. Une rencontre pour présenter le Good Pitch, un dispositif mis en place en 2005, qui fait depuis fureur.

Mis en place par la fondation Britdoc en partenariat avec la fondation Ford et le Sundance Institute afin de mettre en relation les porteurs de projet et les financeurs potentiels, le Good Pitch est un phénomène parti d’Angleterre avant de traverser les océans pour se retrouver en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Animée par Alex Lee, directeur du festival néo-zélandais Doc Edge, cette première rencontre audiovisuelle a présenté le dispositif pour inciter les réalisateurs locaux à s’inscrire. L’ambition de ce fin connaisseur des documentaires de la région pacifique : développer un Good Pitch Pacifica d’ici 2020. L’idée : mettre en place des ateliers des productions dont on peut mesurer l’impact dans la société (« productions en impact ») afin de développer les productions, les diffuseurs, les partenaires que ce soit des philanthropes, des organisations non gouvernementales (ONG) ou des associations à but non lucratif. « Pourquoi un Good Pitch Pacifica ? Car nous avons des histoires incroyables et des interrogations à partager. On doit se faire connaître pour avoir des financements car les gens ne nous connaissent pas. Il est important de créer des voix pour que ces histoires soient racontées », explique Alex Lee devant une petite assemblée sous le chapiteau de la Maison de la culture.

Impacter le monde

Le directeur du festival Doc Edge prend exemple sur les succès des différents Good Pitch, dont celui de l’Australie qui a déjà organisé trois éditions. 37 programmes Good Pitch ont été développés dans 15 pays. 29 millions de dollars ont ainsi été récoltés. « Pour la région océanienne, on a besoin de ce soutien financier. Depuis 2008, 4700 organisations pour 42 pays dans le monde se sont impliquées. 500 cinéastes ont pu développer leur film et 250 films ont été pitchés ». Parmi les films pitchés, des films qui ont été récompensés par des prix prestigieux comme Last Men at Aleppo primé aux oscars, ou The Opposition qui a reçu le Grand Prix du FIFO en 2017. « On veut des films qui ont un impact social fort, le but est que les communautés racontent leur histoire et, pour cela, elles ont besoin d’aide », souligne Alex Lee qui tient à revenir sur le terme de « production en impact » créé récemment. « Ici, c’est le cinéaste ou le producteur qui doit être en mesure de voir le potentiel d’un film, voir quel impact il peut apporter dans le monde et le changer ».

Pour étayer son exemple, Alex Lee invite Holly Fifer, réalisatrice de The Opposition, à prendre le micro et raconter son expérience. « Suite au film, des gens qui travaillent dans le droit commun se sont impliqués alors qu’ils ne connaissaient pas cette communauté », souligne la réalisatrice qui a suivi une communauté de Papouasie Nouvelle-Guinée menacée d’être rayée de la carte pour un projet d’hôtellerie touristique. « Nous avons été attaqués en justice pour ce film. Sans le soutien de ces gens, des fondations, des ONG, nous aurions perdu le procès. Grâce à eux, nous avons obtenu le droit de projeter le film dans 49 villes autour du monde», confie Holly Fifer qui a obtenu la moitié de son financement grâce au Good Pitch.

Dialoguer pour construire

Autre exemple de ce que peut apporter le Good Pitch avec le film Out in the silence de Joe Wilson et son compagnon Dean Hammer. Ce documentaire raconte leur histoire, leur union et le problème de l’homophobie. « Nous avons participé à l’un des premiers Good Pitch, et nous avons ainsi pu faire campagne auprès des communautés et rencontrer des personnes qui voulaient nous aider à la fois financièrement mais aussi et surtout parce que la question les intéressait », explique Joe Wilson qui présente pour ce FIFO 2018 le documentaire Joey and the Leitis. Le phénomène Good Pitch est donc un véritable catalyseur pour les réalisateurs. « Nous sommes les gardiens de l’histoire du Pacifique, intervient Alex Lee, On peut se servir de relais pour le Pacifique afin d’essayer d'apporter de belles histoires dans la région et améliorer la création de film. Il faut faire mais aussi voir ce qu'il se passe une fois que le film est réalisé. Quel est l’étape suivante d'un Good pitch ? On aimerait avoir un début de conversation avec les îles du Pacifique. On peut imaginer qu’il y ait un Good Pitch à Tahiti, puis à Auckland, à Nouméa. Et, ainsi, aider les locaux à trouver des financements pour leurs films et les utiliser pour le lancement du Good Pitch Pacifica ». Aujourd’hui, ce Good Pitch Pacifica est en phase de construction et de planification. 2018 et 2019 permettront de promouvoir le Good Pitch local, de rassembler les îles du Pacifique, chercher des coordinateurs locaux pour lancer le dialogue, chercher une stratégie collective pour ensuite lancer ce dispositif. Un premier pas vers un véritable développement de la création audiovisuelle dans l’Océanie.

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Ecriture de scénario : l’envers du décor

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Ecriture de scénario : l’envers du décor
PAPEETE, le 7 février 2018. Un atelier écriture de scénario a été proposé mardi pour les amateurs dans le cadre du Festival international du film océanien. Une dizaine de personne ont profité des bons conseils de la scénariste Sydélia Guirao. Parlant de son métier, elle a insisté : « ce n’est pas ce qu’on croit ».

Ils sont onze attablés devant la scénariste Sydélia Guirao. Ils ont tous les âges et des questions variées. Ils sont venus pour apprendre à écrire un scénario mais ont, selon leurs parcours et leurs projets, des attentes qui vont au-delà de la rédaction. Et ça tombe bien, l’animatrice est une professionnelle qui œuvre depuis 2003 dans le monde de la fiction et des séries animées. Pour tous c’est l’avantage ! Ils peuvent comprendre à quoi ressemble une vie de scénariste. Ils obtiennent par ailleurs des « réponses précises » à leurs questions, ils profitent de « témoignages, d’exemples et d’expérience».

« Je commence en général par faire un tour de table pour savoir quelles sont les attentes des participants, leurs représentations, leur but respectif », résume Sydélia Guirao. « C'est un atelier d’écriture de scénario, mais on ne peut pas tout dévoiler en quatre heures. Je pensais orienter mon intervention sur les personnages, sur la façon de les présenter et les décrire. Je vais plutôt rester sur l’histoire en présentant les ingrédients essentiels à l’écriture d’une histoire. » Les ingrédients ce sont, notamment, les objectifs des personnages, les enjeux, les conflits, les obstacles et la dramatisation.

Choyer son public et sa communication
Un scénario est l’œuvre écrite par une ou plusieurs personnes qui permet la mise en production d’un film et sa réalisation. Cela peut-être un long-métrage de cinéma, un unitaire TV, une série télévisée ou mise en ligne sur la toile, un documentaire, un court-métrage. « Pour commencer, le scénariste doit s’interroger sur sa cible. Demandez-vous toujours pour qui vous voulez écrire », a insisté Sydélia Guirao à l’attention des participants en répétant par ailleurs que l’écriture n’est pas, ou plus, indépendante de la communication.
« Pourquoi pensez-vous qu’un livre marche aujourd’hui ? Parce que le public le connaît, qu’il l’a vu. » Sinon il se noie dans la masse des productions littéraires. « On a peut-être cent livres par mois qui sortent, il faut se démarquer, trouver le concept, l’idée qui te permet de sortir du lot. C’est la même chose pour les fictions, les films, les séries. » Elle affirme que 50% du budget d’un film américain est alloué au poste marketing.

Ombre et secret
Sydélia Guirao est scénariste. Elle a écrit plus de 300 scénarios de fiction et de séries animées. Elle travaille de Polynésie pour la France. « Ce que je sais des attentes des télévisions locales, c’est qu’en ce moment elles préfèrent plutôt les documentaires et reportages », indique-t-elle. Pour sa part, elle a mis ses commandes françaises entre parenthèse pour se consacrer à un projet japonais. Elle co-écrit un dessin animé long métrage avec un Japonais pour le public du Soleil levant. Mais elle n’en dit pas plus. Écrire des scénarios c’est aussi, parfois, travailler dans l’ombre et le secret.


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Natation – Championnat de Polynésie : Un pôle Espoir envisagé pour septembre

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Le championnat de Polynésie en bassin de 25 mètres a été l’occasion de faire le point avec le directeur technique Sylvain Roux sur les objectifs fédéraux, notamment la mise en place d’un Pôle Espoirs en septembre, en collaboration avec les clubs Polynésiens comme le Cercle des Nageurs de Polynésie, l’Olympique de Pirae ou encore I Mua.
Natation – Championnat de Polynésie : Un pôle Espoir envisagé pour septembre
Parole à Sylvain Roux :
 
Quelques mots sur cette compétition ?
 
« Les championnats de Polynésie, il y en a deux par saison, là c’est le premier, avec le petit bain (ndlr 25 mètres) qui lance l’année 2018, la saison s’étend de septembre à juillet. On a 1300 licenciés et une centaine de participants aujourd’hui sur les catégorie jeunes, junior et sénior, avec des performances en progression notamment chez les jeunes, donc on est contents car cela veut dire qu’il y a une bonne dynamique derrière. »
 
Quelques noms de nageurs, nageuses qui se sont illustrés ?
 
« Bien sûr Leilani Guerry Wong Foo qui a eu pas mal de titres, elle doit en être au sixième titre, c’est une habituée. Il y a eu aussi un bon 400 m nage libre de Marius Philibert du club I MUA, Poerani Bertrand confirme son statut de bonne nageuse française dans sa catégorie d’âge au 50, 100 et 200 mètres brasse. Et puis des petites jeunes comme Reva Reignier, Kalei Teamotuaitau qui pointent le bout de leur nez en se rapprochant des meilleures nageuses polynésiennes. »

Natation – Championnat de Polynésie : Un pôle Espoir envisagé pour septembre
Quels sont les objectifs ?
 
« Pour l’instant, on met en place des sections sportives qui vont s’améliorer l’année prochaine. On tend à proposer quelque chose d’intermédiaire entre les clubs polynésiens et les pôles espoir ou les pôle France pour lesquels les nageurs tahitiens partent, parce que pour l’instant on n’a pas de structure adaptée ici à Tahiti. On est en train de travailler avec les clubs là dessus. »
 
Plus concrètement ?
 
« Cela peut être un pôle Espoir sportif qui va tendre vers le haut niveau, en associant la scolarité puisque c’est très important. La natation demande beaucoup d’entrainement donc il faut caler horaires d’entrainement et études. J’espère que tout cela sera prêt pour septembre 2018. » Propos recueillis par SB

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Lana Tetuanui, victime de faux comptes Facebook

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Lana Tetuanui, victime de faux comptes Facebook
PAPEETE, le 7 février 2018. Comme bon nombre de politiques polynésiens, Lana Tetuanui est victime du phénomène de faux comptes créés par des inconnus sur la toile. La sénatrice met en garde les internautes.


Des personnes mal intentionnées utilisent souvent les noms de politiques locaux pour créer de faux profils Facebook. Lana Tetuanui n'y a pas échappé.

La sénatrice a écrit sur sa page Facebook "Victime de faux comptes qui offrent de faux prêts en usurpant mon identité, j'ai demandé à Facebook de reconnaitre officiellement ma page Lana Tetuanui - Sénatrice grâce au badge de vérification bleu".

"Le badge de vérification bleu permet de faire savoir aux personnes qu’une Page ou un profil d’intérêt public est authentique",
rappelle Lana Tetuanui. "Faites donc attention lorsque vous recevez des invitations ou messages à mon nom sans badge de vérification, demandez leur authenticité ici par MP."


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Retraites : "nous prenons le temps d’une réflexion profonde" (Bouissou)

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Retraites :
PAPEETE, 7 février 2018 - Le projet de loi réformant le système de retraites n’est pas à l’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée à Tarahoi à partir du 15 février prochain.

Le projet de loi pour la réforme du système de retraites polynésien n’est toujours pas transmis à l’assemblée de la Polynésie française. Le texte n’est pas non plus à l’ordre du jour prévisionnel de la session extraordinaire qui s’ouvre jeudi 15 février prochain pour un mois. Plus précisément, au titre de son cheminement institutionnel, ce projet de loi n’a pas encore été présenté en Conseil des ministres depuis l’avis négatif dont l’a crédité le Conseil économique social et culturel (CESC), le 18 janvier dernier. La raison invoqué mercredi pour justifier cette non-présentation au CM du jour est l’absence du ministre de la santé, actuellement en mission à Paris. Tout est remis à la semaine prochaine. Une fois transmis à Tarahoi, le projet de loi devra encore être visé en commission législative avant sa possible inscription à l’ordre du jour d’une séance plénière. Nouveau délai de deux semaines. Tout cela nous mène tranquillement début mars, au plus tôt.

En novembre dernier, Jacques Raynal assurait pourtant que ce projet de loi visant à réformer le système polynésien de retraites par répartition serait présenté au plus vite, pour entrer en application dès janvier 2019, après avoir purgé les éventuels recours en annulation devant le Conseil d’Etat. Mais la question se pose aujourd’hui : ce texte sera-t-il débattu par les élus polynésiens avant les Territoriales d’avril ?

"On ne peut pas continuer à mettre de côté un dossier que les gouvernements précédents ont feint de traiter. Cela abouti aujourd’hui sur des déficits en milliards de francs", a dans ce contexte reconnu mercredi le porte-parole du gouvernement. Gouvernement où, selon Jean-Christophe Bouissou "on espère bien" que le texte sera voté avant la mi-mars.

Pour l’instant, "nous prenons le temps d’une réflexion profonde, au sein du gouvernement, avant que ce texte ne fasse l’objet d’une étude par l’assemblée", a-t-il expliqué. Mais "il arrive un moment où il revient aux gouvernants, et en l’occurrence au Conseil des ministres, d’arrêter une position sur l’ensemble des mesures, pour que nous ayons un système de couverture sur le plan de la retraite qui fonctionne et qui offre une visibilité par rapport à l’avenir".

Mardi, une intersyndicale de travailleurs extra-représentative a conclu à un appel à la grève générale à partir du 15 février prochain, pour demander le retrait pur et simple du projet de loi de réforme des retraites. À la place, les syndicats sont prêts à engager une discussion avec le gouvernement pour une réforme globale du système de protection sociale généralisée(PSG), où selon eux près de 4,5 milliards de francs d'économies à réaliser dans le secteur de la santé permettraient de combler le déficit des retraites sans bouger les curseurs du système d’assurance vieillesse. Dans les grandes lignes, le projet de loi porté par le gouvernement prévoit de son côté d’augmenter les taux de cotisation, de reporter l’âge légal de la retraite de deux ans pour tout le monde, tout en révisant à la baisse le mode de calcul des pensions.

Jean-Christophe Bouissou a reconnu mercredi que "ces mesures ne seront pas forcément applaudies". Mais le gouvernement a-t-il seulement l’intention de courir le risque d’un mouvement social d’envergure à quelques semaines des élections territoriales. Jeudi prochain, l’intersyndicale souhaite réunir 10000 manifestants à Tarahoi. Une forte mobilisation ce jour-là pourrait bien requalifier provisoirement de degré d’urgence de ce dossier des retraites.

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Les pensions de famille se professionnalisent

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Les pensions de famille se professionnalisent
PAPEETE, le 7 février 2018. Le ministère du Tourisme et l'association des hôtels de famille ont mis en place une formation gratuite pour les professionnels des pensions de famille. De la gestion, à la commercialisation, en passant par la sécurité, la formation est large et était très attendue par ces acteurs du tourisme.

"Quand on a une pension de famille, on ouvra sa maison pour accueillir les touristes. Mais on n'a pas eu de formation en hôtellerie, en gestion ou en communication", souligne Jérôme Simoneau, gérant de la pension de famille Pukue'e, à Ua Pou, aux Marquises. Jérôme Simoneau, qui est aussi guide de randonnée, a donc appris au fur et à mesure comment gérer une pension de famille.

Ce mercredi, il a suivi avec une dizaine d'autres professionnels des Marquises une formation. Le ministère du Tourisme, en partenariat avec l'association des hôtels de famille, a en effet mis en place un parcours de formation destiné à l'ensemble des propriétaires, gérants, personnels des hôtels de famille des cinq archipels de la Polynésie française. "Ces enseignements sont très intéressants. Cela nous conforte dans certains choix que nous faisons et nous donnent aussi des informations pour nous améliorer", souligne Jérôme Simoneau.

311 pensions de famille au fenua
Les pensions de famille sont des acteurs importants du tourisme. Sur l'ensemble du fenua, on dénombre en effet pas moins de 311 établissements, dont 95 sont classés par le service du tourisme selon un barème de 1 à 3 tiare. Mais ils ont pourtant rarement la possibilité d'accéder à des formations pour des raisons de coût ou d'éloignement géographique. Pour rompre avec l'isolement des archipels, continuer de structurer le secteur des pensions de famille et capitaliser sur une activité à fort potentiel de développement, le ministère du Tourisme a décidé de dédier un budget à la formation. "Ce secteur a besoin d'être plus que jamais soutenu. La formation des personnels des pensions de famille contribuera sans aucun doute à améliorer l'attractivité de cette catégorie d'hébergements et mieux les armer pour relever le défi du développement touristique et du développement économique de Tahiti et ses îles", indique le ministère du Tourisme.
La formation dispensée aux professionnels du tourisme comprend des enseignements en matière de gestion et commercialisation et aussi de sécurité.

Près de Jérôle Simoneau, Delphine Rootuehine, de la pension Maurice et Delphine, à Ua Pou, ne lâche plus son smartphone. Après avoir écouté avec attention les conseils sur l'utilisation des réseaux sociaux et d'internet pour faire connaître sa pension de famille, elle est prête à se lancer sur le web. Un monde qui lui était pourtant inconnu jusque-là. "J'ai tout compris en peu de temps", se réjouit Delphine, qui porte une belle couronne sur la tête. "Internet est un outil important pour notre activité. Cela va nous permettre de faire venir du monde. A partir d'aujourd'hui, ce sera notre outil. Pendant cette formation, j'ai appris beaucoup aussi sur la gestion de la pension. Je prenais un peu ça à la légère".

Maurice et Delphine ont ouvert leur pension en 1994. Le couple a lancé son activité d'abord "pour sortir de l'isolement et voir du monde", explique Delphine. "Cela nous fait rêver d'accueillir un touriste, on voyage avec lui. Pour nous, la principale richesse c'est de recevoir quelqu'un. C'est comme si on accueillait un ami".

Les formateurs se déplacent dans les îles selon un programme prédéfini. Les pensions de famille des Marquises ont profité de leur venue pour le Salon du tourisme organisé en cette fin de semaine pour faire cette formation et ne pas ajouter de frais supplémentaires en devant se rendre sur une autre île.

Plus de 150 personnes ont déjà été formées en 2017 dans les îles de la Société, des Tuamotu et des Gambier. Cette année, les formations continuent avec les professionnels des Marquises, des îles Australes et ceux des Tuamotu et des de la Société qui n'ont pas encore été participé aux sessions. "Le programme connaît un véritable succès et les participants, très actifs durant les sessions, démontrent leur engouement pour ces actions de formation, souvent difficiles d'accès notamment pour les îles éloignées".

Une campagne de communication dédiée à l’hôtellerie familiale
La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau était invitée, mardi, à l’ouverture de la journée technique de l’association des Hôtels de famille de Tahiti & ses îles (AHFTI).

Nicole Bouteau y a présenté les perspectives pour 2018. Les représentants à l'assemblée examineront prochainement le projet de loi du Pays relatif à l’hébergement touristique et de la réforme en matière de transport touristique qui instaure une licence de transport touristique multi-activité en faveur des îles éloignées. Il s'agit de textes très attendus. Ces nouveaux dispositifs viennent s’adapter au contexte particulier des archipels et permettent de répondre aux évolutions de l’industrie touristique mais également de simplifier et d’alléger les procédures administratives.

2018 verra également le déploiement par Tahiti Tourisme d'une campagne de communication spécifique à l’hôtellerie familiale, sur les marchés anglo-saxons qui connaissent moins cette offre d'hébergement particulier à la Polynésie. Le groupement promeut également la filière au travers de sa nouvelle plateforme web déclinée sur 16 sites traduits en neuf langues.

Cet accompagnement et cette synergie déployée avec les professionnels a pour but de préparer la destination "Tahiti et ses îles" à l’accroissement de l’offre dans le domaine de la desserte aérienne.


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Le plan du gouvernement pour développer le numérique en Polynésie

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Le plan du gouvernement pour développer le numérique en Polynésie
PAPEETE, le 7 février 2018 - Le numérique envahit nos îles et le gouvernement en a fait une de ses priorités. A la lecture de son ambitieux plan d'action, on se prend à rêver d'une administration ultra efficace et entièrement dématérialisée, à une connexion très haut débit pour tous les citoyens, ou encore à un écosystème d'entreprises florissant et créatif.

Le plan Smart Polynesia vient d'être publié au Journal Officiel, inscrivant dans la loi la stratégie de développement de l'économie numérique du gouvernement. Ce plan est ambitieux et couvre tous les aspects de la révolution technologique qui, année après année, transforme le monde.

Nous en avions parlé lors de la journée Smart Polynesia de décembre dernier, quand de nombreuses annonces avaient été faites :
- le lancement début 2018 de la construction du câble sous-marin Natitua vers les Marquises pour une ouverture en décembre 2018 et la signature définitive du projet international Manatua, qui reliera Tahiti aux Samoa,
- toute la Polynésie connectée au très haut débit dès 2025,
- des aides du Pays pour connecter les foyers modestes à l'ADSL, des aides de l'OPT pour le raccordement à la fibre, l'inclusion du numérique et d'une connexion partagée à bas coût dans tous les logements sociaux...
- l'arrivée de l’État au financement de nos nouveaux câbles sous-marins pour en limiter le coût pour les consommateurs…

Une succession de bonnes nouvelles qui devraient assurer la mise en place d'une infrastructure numérique moderne avec une combinaison de câbles sous-marins et de satellites de dernière génération. Une infrastructure à laquelle tous les habitants de la Polynésie auraient accès, même les plus modestes.


>>> Télécharger le document complet

Mais le plan est plus vaste incluant en tout 70 mesures, dont certaines sont très ambitieuses. Ainsi la création d'un "bâtiment Totem" qui sera l'épicentre de l'écosystème numérique de Tahiti (voir encadré), ou l'établissement d'un compte numérique unique pour les usagers de l'e-administration, qui leur permettra d'effectuer toutes leurs démarches sur une plate-forme en ligne (voir deuxième encadré).

Développer les formations aux métiers de demain

Plus prosaïquement, le plan veut aussi avancer sur des dossiers déjà anciens, qui ont manqué de progrès significatifs ces dernières années. Ainsi pour l'éducation, les professionnels réclament des développeurs et autres spécialistes du numérique qualifiés, une compétence rare sur le territoire. Le plan prévoit donc de recenser tous ces besoins et de mettre en place des formations spécifiques pour répondre. Il s'agirait de mobiliser les acteurs du public comme du privé, en jouant sur la formation professionnelle et initiale. Ainsi l'Université sera mobilisée ; comme le CNAM avec ses partenariats avec de grandes écoles métropolitaines ; la CCISM avec ces formations spécialisées à l'instar de Poly3D ; et d'autres structures privées comme l'Académie des Télécoms/LOGIC, située à Pirae et que le gouvernement salue comme étant la première à proposer des formations labellisées "Grande École du Numérique".

Au niveau de la médecine, le plan inclut également une mesure réclamée depuis longtemps par la CCISM et le CESC, qui estime qu'un demi-milliard de francs d'économies est à la clé pour la CPS : le dossier médical numérique. Un tel dossier partagé permettrait aux médecins de suivre plus efficacement leurs patients, éviterait les actes médicaux redondants et est même nécessaire pour l'étape suivante : la télémédecine. Avoir la possibilité d'effectuer des consultations à distance changerait la vie des îliens qui bénéficieraient d'une assistance médicale immédiate en évitant le voyage vers Papeete. Mais cet objectif est tout de même contingent à un défi de taille : arriver à interconnecter tous les systèmes informatiques des professionnels de la santé, tout en assurant la sécurité et la confidentialité absolue des données médicales personnelles des Polynésiens…

Un plan ambitieux et qui fait donc vraiment rêver. Malheureusement, ce document a beau créer l'enthousiasme, il lui manque deux éléments majeurs : à part les projets de câbles sous-marins, aucunes de ses 70 actions n'inclut de date ou de budget chiffré. Au moins, une "Task force" est créée, chargée de suivre l'exécution de toutes ces mesures et mettre à jour le plan au fur et à mesure des évolutions technologiques.


Qu'est-ce que le "bâtiment totem" ?
Le plan prévoit l'aménagement d'un tout nouveau bâtiment emblématique en plein Papeete, nommé Pacific DigiPol. Le but est dans faire un emblème, ou totem, de nos économie numérique : "Le Pays souhaite proposer un espace de convergence numérique qui centralisera, en un même lieu géographique, non seulement l’ensemble des équipements techniques nécessaires à l’émergence d’entreprises numériques innovantes, mais aussi des espaces favorisant l’apprentissage, le tutorat et le frottement technologique. Ce digipôle, qui se veut un lieu vivant, se traduira par un ensemble immobilier comprenant des espaces de travail pour chaque stade de vie de l’entreprise, depuis la formation du porteur de projet jusqu’à l’essor et la valorisation des talents polynésiens, des espaces de conférence et d’exposition, un hôtel d’entreprises et un bureau d’information administrative. De vocation internationale, il sera conçu pour accueillir les start-ups de Polynésie mais aussi du Pacifique, constituant ainsi une vitrine du savoir-faire français."

Le ministère du Numérique y imagine déjà des téléconférences publiques avec des experts internationaux en direct depuis d'autres continents, un incubateur de start-ups rassemblant des entreprises venant de tout le Pacifique, un fablab pour créer des prototypes, ou un bureau de l'administration dans le bâtiment pour alléger au maximum la lourdeur des démarches légales. Une belle idée, mais qui repose sur une trouvaille rare : un bien immobilier ou un terrain proche du quartier administratif, disponible et connecté à la fibre.


Quand l'administration se connecte
Une véritable e-administration changerait la Polynésie, et la lecture du plan Smart Polynesia montre que le gouvernement a conscience de l'ampleur de la tâche qui l'attend dans ce domaine. Il prévoit ainsi la création "d'un réseau permettant des échanges sécurisés entre les ministères, les services administratifs, les communes, les collèges, les hôpitaux et centres de santé, à l’instar du Réseau Interministériel d’Etat, et garantissant la continuité de l’action gouvernementale en cas de dysfonctionnement grave d’Internet. Ce réseau constitue le «socle» pour le développement de l’E-administration et sera clairement la clé de voûte de la digitalisation de l’administration polynésienne". Il va d'ailleurs falloir acheter de nouveaux serveurs beaucoup plus puissants pour cette montée en capacité...

Une fois toute l'administration interconnectée, il s'agira de faire grossir le site Net.pf, premier embryon de plate-forme de téléservice administrative, en y ajoutant tous les nouveaux services développés par l'administration. Pour l'instant, la déclaration de la CPS, le cadastre, ou encore la déclaration de TVA peuvent déjà se faire en ligne, mais sur trois sites et avec trois comptes différents. Dans le futur, les citoyens seront dotés d'un compte unique, qui pourrait être vérifié par divers acteurs de confiance (comme la CPS, la direction des impôts et des contributions, etc.) et qui sera utilisable pour toutes ses démarches en ligne avec l'administration, rassemblées sur Net.pf. Comme tous les documents nécessaires à la demande seront déjà sur ce compte, la plupart des démarches se feraient en quelques clics… Et s'il est conçu selon le plan Smart Polynesia, ce compte unique pourra même se connecter à la plateforme métropolitaine France Connect, pour faciliter nos démarches aux antipodes. Une promesse que les étudiants polynésiens en métropole écoutent avec intérêt, mais qui n'est malheureusement ni datée, ni chiffrée, comme la plupart des mesures du plan Smart Polynesia...

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Compte rendu du Conseil des ministres du 7 février 2018

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Approbation du Rapport annuel d’éxécution de la coopération entre l’Union européenne et la Polynésie française pour l’année 2016

Le 29 novembre dernier, le vice-président de la Polynésie française a présidé le comité de suivi annuel de la coopération entre l’Union européenne (UE) et la Polynésie française (PF) qui réunit l’ensemble des partenaires de cette coopération, en présence notamment de membres du gouvernement, du nouveau chef de bureau de la commission européenne pour les Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) du Pacifique et du haut-commissaire de la République en Polynésie française.
Les membres du comité de suivi ont constaté l’entrée dans leur phase de mise en œuvre de l’ensemble des programmes du 10ème FED (Fonds Européen de Développement), ainsi que les efforts déjà engagés (réforme de gestion des finances publiques, stratégie sectorielle du tourisme) dans le cadre de la programmation du 11ème FED, basé sous forme d’appui budgétaire en faveur du tourisme pour un montant de 3,6 milliards Fcfp.
A l’issue de sa présentation, le rapport annuel d’exécution de la coopération UE-PF pour l’année 2016 a été approuvé à l’unanimité.
Le Conseil des ministres a validé d’une part le compte-rendu du comité du 29 novembre et d’autre part, le calendrier d’élaboration du rapport annuel d’exécution pour l’année 2017 avec l’objectif de réunir le comité de suivi ad hoc, courant juin 2018 en présence d’une délégation de la Commission européenne.


16ème Edition du Forum de l’Union européenne et des Pays et Territoire d’outre-mer à Bruxelles, les 19-23 février prochains

Le Forum entre l’Union européenne (UE) et les Pays et Territoire d’outre-mer (PTOM) représente l’instance de dialogue politique au plus haut niveau entre les autorités des PTOM, les représentants des Etats membres dont ils relèvent et les institutions européennes.
Cette année, la 16ème édition du Forum UE-PTOM aura lieu à Bruxelles le 23 février prochain, et sera précédée de réunions tripartites entre les PTOM, leur Etat membre et les services de la Commission européenne, d’une rencontre sur les « Océans » portant sur les opportunités de l’ « économie bleue » durable ainsi que de la 16ème conférence ministérielle de l’OCTA (Association des Pays et Territoires d’Outre-Mer) au cours de laquelle la Polynésie française présentera sa candidature au titre de présidente de l’OCTA.
En outre, au-delà des échanges sur les enjeux « post 2020 » et ainsi définir le positionnement des PTOM dans le cadre du futur partenariat entre l'Union européenne et les Pays Afrique, Caraïbes et du Pacifique, le Forum sera également le lieu de rendez-vous importants pour la Polynésie française avec :
- l’exposition au parlement européen, sous le haut patronage du député européen Maurice Ponga, des réalisations du programme du 10ème FED régional « Integre », dont la Polynésie française a été l’ordonnateur régional ;
- La signature de la convention de financement du 11ème FED territorial consacré au secteur du tourisme, pour un montant de 3,6 milliards Fcfp, prévue le 23 février prochain.

La délégation de la Polynésie française sera conduite par le Vice-président de la Polynésie française.


L’administration s’engage pour la course La Tahitienne le 10 mars

La course « La Tahitienne » rassemble chaque année de nombreuses femmes de Polynésie française pour soutenir la lutte contre le cancer.

L’an dernier, l’administration comptait 643 femmes réunies à cette occasion.

Pour le 10 mars prochain, l’administration s’engage à nouveau et souhaite mobiliser 700 participantes autour de cette cause et de ce parcours santé.

Cette action entre dans le plan d’action Mon administration active pour le bien-être et la santé des agents publics. Il participe à une administration performante et à promouvoir ceux qui la composent.


Attribution de subvention de fonctionnement pour l’organisation des IVème Jeux des Îles Sous-le-Vent

Le Conseil des ministres a examiné un dossier de subvention à une association sportive. Une subvention de fonctionnement d’un montant de 22 105 000 Fcfp a été attribuée au comité organisateur des Jeux des archipels de Bora Bora, pour financer l’organisation des IVème Jeux des Îles Sous-le-Vent. Cet évènement se tiendra, à Bora Bora, du 18 au 23 février prochains.


Modèle de demande d’imputation de crédit d’impôt formulée dans le cadre du dispositif d’incitation fiscale pour le réinvestissement des bénéfices des sociétés

Une loi du pays de 21 novembre 2017, portant diverses mesures fiscales visant à favoriser l’activité des entreprises en Polynésie française, a créé un dispositif d’incitation fiscale pour le réinvestissement des bénéfices.

Présenté comme une alternative à la défiscalisation, ce dispositif a pour but d’inciter les entreprises à investir davantage pour leur compétitivité en leur octroyant un crédit d’impôt lorsque, plutôt que de les distribuer, elles réinvestissent leurs bénéfices dans l’acquisition de nouvelles immobilisations amortissables nécessaires à leur activité.

Ce dispositif n’est accessible pour l’heure qu’aux entreprises dont le bénéfice distribuable est inférieur ou égal à 50 000 000 Fcfp et pour des investissements dont le prix de revient unitaire hors taxe est compris entre 2 000 000 Fcfp et 50 000 000 Fcfp. Le Conseil des ministres a approuvé le modèle d’imprimé que devront utiliser les entreprises intéressées pour bénéficier du crédit d’impôt.


Modification de la partie législative du code de la concurrence

Le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays portant modification de la partie législative du code de la concurrence. Créé par la loi du Pays du 23 février 2015, le code de la concurrence fixe les conditions dans lesquelles les entreprises peuvent exercer leurs activités concurrentielles sur les différents marchés caractérisant l’économie polynésienne. La Polynésie française s’est ainsi dotée d’un cadre juridique moderne, conforme aux adaptations économiques observées partout dans le monde, y compris au sein des petites économies insulaires.

L’objectif de cette loi du Pays était de promouvoir une concurrence effective sur les marchés et, par conséquent, de contribuer à accroître l’efficacité en matière d’utilisation des ressources dans l’économie polynésienne. A cette fin, le code de la concurrence doit contribuer à éviter les barrières excessives à l’entrée sur les marchés et les restrictions à la liberté des activités économiques. Il doit combattre les freins à la concurrence, notamment du fait des comportements oligopolistiques et doit contribuer enfin à l’entrée de nouveaux opérateurs sur les marchés.

Or, si les grands principes retenus par le droit polynésien sont incontestablement favorables à l’efficacité, il s’avère après deux années d’application que, dans le détail, certaines dispositions du code nécessitent des aménagements au bénéfice d’une plus grande efficacité de la loi, tant pour les entreprises que pour l’autorité polynésienne de la concurrence. Ainsi, ce sont essentiellement des considérations d’efficacité économique qui sont proposées dans le projet de loi du Pays, qui viennent affiner le texte, préciser son contenu, simplifier et clarifier les dispositifs, afin d’accroitre la régulation concurrentielle, compte tenu du contexte géographique et économique de la Polynésie française.

Le modifications apportées à la partie législative du code de la concurrence par la loi du Pays sont du reste en adéquation avec les propositions des intervenants, locaux, nationaux et internationaux du colloque sur le droit de la concurrence organisé à l’Université de la Polynésie française les 21 et 22 novembre 2017 mais aussi celles du groupe d’experts nationaux ayant travaillé sur le rapport pour une réforme du droit de la concurrence du mois de janvier 2018.
En substance, le projet de loi du Pays propose, notamment :

- la suppression de la notion d’abus de dépendance économique et de l’interdiction systématique des droits exclusifs d’importation ;
- la clarification des seuils de contrôle des opérations de concentration et de de notification des opérations de surfaces commerciales ; les seuils sont maintenus en l’état
- de concentrer le recours au pouvoir d’injonction structurelle en le limitant à la réalisation d’un abus effectif.


Confirmation de la notation attribuée l’an dernier à la Polynésie française : Baa1 avec perspective stable

Le Conseil des ministres a pris connaissance de notation de la Polynésie française 2017 établie par l'agence Moody's qui a confirmé la notation attribuée, l’an dernier : Baa1 avec perspective stable.

Classée dans la catégorie « spéculative » durant la période de 2011 à 2015, la Polynésie française se situe à nouveau dans la catégorie supérieure dite « investissement », depuis 2016.

Les bonnes performances budgétaires et financières, l’assainissement des comptes publics, la reprise progressive de l’économie polynésienne, et la stabilisation de la situation politique depuis fin 2015, ont permis le relèvement de la notation.

Cette notation rassure les investisseurs en Polynésie française et renforce la confiance des bailleurs de fonds, dont les offres ont été très attractives en matière de taux pour le plan de financement du Pays 2017.

Avec le maintien de cette notation, le Pays entend bénéficier de conditions aussi intéressantes pour son plan de financement 2018.


Reconduction de l’opération voitures propres à compter du 1er mars 2018

Dans le cadre de son Plan d’actions économiques, le gouvernement a mis en place en 2016, une incitation financière en vue de redynamiser le secteur automobile. Ainsi, une aide publique d’un montant de 150 000 Fcfp à 250 000 Fcfp, dégressif selon le mode de motorisation et le taux d’émission de CO², s’ajoute à une remise accordée par les concessionnaires lors de l’achat d’un véhicule neuf en remplacement d’un ancien véhicule.

La relance sectorielle, au travers de l’effet croisé de mesures fiscales incitatives, et de l’aide économique au secteur automobile, a largement contribué au renouvellement du parc automobile et à la création d’emplois dans le secteur automobile. Face au succès de ces mesures de relance, le Conseil des ministres a validé la reconduction de la mesure « voitures propres » à compter du 1er mars.


Organisation des Pacific Business Days

Créée en 2010, la Représentation Patronale du Pacifique Sud (RPPS) regroupe les confédérations des petites et moyennes entreprises de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. Elle organise en partenariat avec le ministère des Outre-mer, des rencontres économiques du Pacifique Sud, dont la périodicité annuelle fait de cet événement le rendez-vous des économies francophones du Pacifique sud.
La Polynésie française aura l’honneur d’accueillir cet événement régional du 19 au 24 mars 2018. Intitulé « Pacific Business Days » (PBD), l’objectif poursuivi est de mettre en relation les acteurs économiques institutionnels et du secteur privé issus des principaux pays exportateurs de la région Pacifique, désireux de promouvoir leurs ressources dans des secteurs variés tels que le transport, la logistique, le tourisme et le numérique.
Le Conseil des ministres a fait un point d’étape sur les thématiques retenues et la logistique de cet événement. La majorité des pays invités ont ainsi confirmé leur présence avec pour chacun une délégation regroupant une représentation institutionnelle et des chefs d’entreprises.


Agrément de l’opération de construction de 14 logements par la « SARL Niuhiti Promotion »

Le ministre du Logement a présenté en Conseil des ministres, un projet d’arrêté portant agrément de l’opération de construction de 14 logements en faveur de la SARL Niuhiti Promotion.
La commission consultative des organismes privés de logement social, réunie le 11 septembre 2017, avait rendu un avis favorable au projet. Ainsi le Conseil des ministres a suivi l’avis de la commission et octroyé l’agrément à l‘opération, qui représente une aide totale de plus de 23 millions Fcfp.
La société Niuhiti Promotion est un organisme privé de logement social agréé par l’arrêté du Conseil des ministres du 10 novembre 2016. L’opération de promotion agréée consiste en la construction sur la commune d’Afaahiti, Taiarapu-Est, de 14 maisons en bois « clés en main » de type F4 d’une superficie de 87.8 m² dont 21.4 m² de terrasse, implantées sur des parcelles individuelles de 600 à 850 m². Les logements seront mis à la location simple avec des loyers modérés à 90 000 Fcfp hors charges.
Les permis de construire étant attribués, les travaux pour la construction dureront 10 mois et mobiliseront 15 emplois équivalents temps plein d’une société locale. La gestion des locations mobilisera deux emplois.


Projet de loi de Pays sur la filière vanille

La production et la commercialisation de la Vanille de Tahiti est aujourd’hui réglementée par une délibération et trois arrêtés. Le projet de loi de Pays sur la filière vanille a pour but de mettre à jour la politique publique quant à un produit à forte valeur ajoutée.

Afin d’apporter des prescriptions relatives aux normes de qualité de la vanille et de nombreuses dispositions régissant les activités économiques, les grands axes de la réforme de la filière visent à :

• inciter à la production d’une vanille de haute qualité ;
• assurer une croissance régulière de la production en volume ;
• permettre une meilleure transparence de la filière via un contrôle objectivé ;
• développer la visibilité à l’international de la Vanille de Tahiti.

La loi de Pays permettra aussi d’officialiser le rôle et les missions de l’Etablissement public Vanille de Tahiti, qui souhaite mettre en place une stratégie de développement de la filière en partenariat avec les acteurs privés, tout en s’appuyant sur la demande de l’Appellation d’Origine Protégée (AOP).

Ainsi, une période transitoire permettra d’accompagner les producteurs dans la mise à niveau de leur exploitation au regard du cahier des charges du label. Le Pays, au travers de l’Etablissement public Vanille de Tahiti, doit inciter dès aujourd’hui les producteurs à s’orienter vers la démarche AOP afin qu’ils soient prêts lors de son obtention prévue au deuxième semestre de 2019.


20ème édition du Salon du Tourisme

Organisée par Tahiti Tourisme, la 20ème édition du Salon du tourisme, se tiendra au parc expo de Mamao, à Papeete, durant 3 journées, du vendredi 9 au dimanche 11 février prochains, de 8h à 18h, excepté le dimanche où les portes fermeront à 16h.

Ce 1er grand rendez-vous du tourisme d'intérieur de l’année est très attendu par les professionnels de l’industrie et la population, encouragés notamment par les billets à prix très réduit proposé par Air Tahiti (réductions de 30% à 60%). Cet événement qui promeut le tourisme d’intérieur contribue à encourager les résidents à visiter nos îles et à développer l’économie locale. Tous les types d’hébergement s’y retrouvent : hébergement chez l’habitant, petite hôtellerie, grande hôtellerie, villas, cabine de charters nautiques, croisière intra-polynésienne ou les nouveaux types d’hébergement.

Un espace “B to B” sera proposé aux professionnels du tourisme à proximité du stand d’accueil Tahiti Tourisme afin de tenir des rendez-vous d’affaire. Le groupement met également à disposition des stands gratuits pour le service du tourisme, l’association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles, le lycée hôtelier, ainsi que le pôle formation de la CCISM.

Environ 16.000 visiteurs sont attendus pour cet évènement. Plus de 260 exposants ont confirmé leur participation, contre 217 en février 2016. Un espace garderie sera, en outre, proposé aux parents. Lors du dernier salon plus de 200 enfants ont été accueillis dans cet espace. Un espace sera alloué à la restauration, des orchestres kaina et modernes animeront avec des mélodies polynésiennes ces 3 journées avec également un stand photo. Par ailleurs, des répétitions de ukulele seront proposées au public de 12h30 à 13h sur les 3 jours afin de préparer la population à l’événement « record du monde de Ukulele ».

Lors de la soirée d’ouverture, Tahiti Tourisme présentera aux professionnels du tourisme les actions locales (Sensibilisation de la population / J’embellis ma commune) et internationales pour 2018. Ce sera également l’occasion pour le service du tourisme de faire un point sur l’évolution prochaine de la réglementation en matière touristique.


Plan d’actions de sensibilisation de la population au tourisme

Tahiti Tourisme s’est vu confier depuis janvier 2018 le pilotage de la sensibilisation de la population au tourisme. Le Groupement est donc désormais en charge de la conception et de la mise en œuvre du plan d’actions de Sensibilisation Locale au Tourisme qui s’appuie sur quatre objectifs principaux :

1. Sensibiliser sur « Qu’est-ce que le Tourisme ? », sur son importance, son impact sur notre économie. Faire la démonstration que ce secteur est porteur et nécessaire au développement de notre Pays.
2. Inspirer la jeunesse polynésienne avec des histoires positives liées à ce secteur et provoquer les vocations professionnelles dans le Tourisme en montrant la richesse de ses métiers.
3. Mettre au centre la population comme étant la richesse de Tahiti Et Ses Îles. Chacun est acteur et contributeur. La population et son accueil naturel, chaleureux, est un élément important qui marque positivement les touristes internationaux.
4. Mettre en cohérence les messages de la Sensibilisation Locale avec les messages partagés à l’international véhiculés via notamment la campagne globale « Tahiti Et Ses Îles, Les Îles du Mana » (« The Islands of Tahiti, Embraced by Mana » en anglais), lancée dans le monde depuis 2016, par Tahiti Tourisme et ses 14 représentations internationales.

Quatre cibles ont été identifiées comme cible de ce plan d’action « Sensibilisation Locale 2018 » : la population locale, la jeunesse polynésienne, les professionnels du secteur Tourisme, les institutions.

Sur la base des cibles et des objectifs décrits ci-avant, Tahiti Tourisme a défini un plan d’actions pour la Sensibilisation Locale au Tourisme sur l’année 2018 :

1. La conception d’un plan de communication et des supports de communication pour faire évoluer les éléments de communication existants depuis 2016 ;
2. Le partenariat avec le record du monde du ‘Ukulele organisé par TNTV ;
3. La gestion de l’opération « J’embellis ma commune » ;
4. Le maintien de la diffusion d’une émission TV hebdomadaire sur le Tourisme ;
5. L’organisation d’accueils paquebots « sensibilisation de la jeunesse polynésienne » ;
6. L’organisation des Trophées du Tourisme ;
7. L’organisation d’un tour de truck « Métiers du Tourisme » pour les jeunes étudiants polynésiens

Un appel à projets touristiques est également prévu pour l’année 2018, une action gérée entièrement par le ministère, soutenue par Tahiti Tourisme, et promue comme une action de sensibilisation locale.


Ouverture de la formation préparant au diplôme d’Etat d’infirmier au titre de la session 2018

Comme chaque année, la Direction de la santé organise le concours d’entrée en formation en soins infirmiers en vue de la délivrance du diplôme d’État. Pour 2018, plusieurs places sont mises à concours.
Elles sont réparties de la manière suivante :
- 20 places réservées aux candidats admis au concours ;
- 6 places réservées aux titulaires du diplôme d’État d’aide-soignant ou d’auxiliaire de puériculture ;
- 1 place hors quota est réservée aux titulaires d’un diplôme d’infirmier ou autre titre ou certificat permettant l’exercice de la profession d’infirmier obtenu en dehors d’un État membre de l’Union européenne ;
- 3 places réservées aux candidats issus de la première année commune des études de santé (PACES) ;
- 1 place réservée à un lauréat du concours d’entrée de la session 2017 ayant bénéficié d’un report de formation.
Le quota de trente places est défini en fonction de la capacité d’accueil en stage des étudiants infirmiers dans les établissements de santé du secteur public et privé et du besoin du Pays en personnel infirmier diplômé. La rentrée scolaire s’effectuera le lundi 3 septembre 2018.


Délibération sur le cadre d’emploi des conseillers des activités sportives

Le Conseil des ministres a adopté, pour transmission à l’assemblée de la Polynésie française, un projet de délibération portant modification de la délibération de l’Assemblée de Polynésie française du 14 décembre 1995 modifiée, portant statut particulier du cadre d’emplois des conseillers des activités physiques et sportives de la fonction publique de la Polynésie française
Les conseillers des activités physiques et sportives relèvent d’un cadre d’emplois de catégorie A de la filière socio-éducative. Ce cadre d’emplois a été créé par la délibération du 14 décembre 1995. Ils sont chargés d’assurer la responsabilité de l’ensemble des activités et conçoivent à partir des orientations définies par l’autorité territoriale les programmes des activités physiques et sportives. Ils assurent notamment l’encadrement administratif, technique et pédagogique des activités physiques et sportives y compris celles de haut niveau. A ce titre, ils conduisent et coordonnent des actions de formation de cadres. Enfin, ils assurent la responsabilité d’une équipe d’éducateurs sportifs. Ces fonctionnaires sont affectés plus particulièrement à la direction de la jeunesse et des sports.
Afin de permettre le recrutement de fonctionnaires dont les compétences sont en adéquation avec les besoins de l’administration de la Polynésie française, il est procédé à la mise à jour de la liste des diplômes permettant l’accès à ce cadre d’emplois. Les diplômes ainsi insérés sont :

- la licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), quelle que soit la mention (niveau II) ;
- le diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS), spécialité « performance sportive », quelle que soit la mention (niveau II).
- le diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS), spécialité performance sportive, mention « plongée subaquatique » (niveau II) ;
- le brevet d’Etat d’éducateur sportif deuxième degré (BEES 2°) ou supérieur, option « plongée subaquatique » (niveau II).

Cette mise à jour s’imposait, l’organisation d’un concours de recrutement de conseillers des activités physiques et sportives de la fonction publique de la Polynésie française étant programmé sur 2018.


Loi du Pays relative à la santé, l’hygiène et la sécurité au travail

Le Conseil des ministres a adopté, pour transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays portant dispositions diverses relatives à la santé, l’hygiène et la sécurité au travail. Il devenait nécessaire d’harmoniser la réglementation en matière de santé et de sécurité au travail, cette dernière n’étant pas identique pour tous les agents publics de la Polynésie française.

En effet, la santé, l’hygiène et la sécurité au travail constituent un enjeu humain important pour bénéficier d’un service public performant, car préserver la santé et le bien-être des agents, c’est aussi augmenter leur efficacité pour servir au mieux l’intérêt général.

La mise en œuvre de ce dispositif réglementaire passe, sous réserve des dispositions spécifiques prévues par le statut général de la fonction publique de la Polynésie française, par l’extension à la fonction publique de la Polynésie française des dispositions des livres I à V de la quatrième partie du code du travail de la Polynésie française et des arrêtés pris pour leur application, à l’exception des dispositions prévues à l’article Lp. 4112-1 du même code.

Ces dispositions portent notamment sur :

- les obligations de l’employeur en matière de santé et de sécurité au travail et le droit des agents en la matière (droit d’alerte et de retrait), des mesures visant à protéger certaines catégories de personnels (jeunes, femmes enceintes) ;
- les règles de santé, d'hygiène et de sécurité auxquelles doivent répondre les bâtiments et lieux de travail (sanitaires, chauffage, issues de secours) ;
- les règles applicables aux vêtements de travail et équipements de protection ;
- les règles applicables au travail en atmosphère hyperbare ;
- les mesures visant à la prévention des risques liés à l'exposition à des substances dangereuses (inflammables, toxiques ...) ou à la réalisation de certaines activités (par ex. manutention de charges).
La Polynésie française et ses établissements publics à caractère administratif disposent d’un délai de trois ans à compter de la promulgation de la présente loi du Pays pour établir le document écrit prévu dans le code du travail de la Polynésie française. Une délibération viendra fixer les modalités d’application du présent projet de loi du Pays.


Projet de collecte d’informations sur les collections polynésiennes en Nouvelle-Zélande

Le musée d’Auckland a lancé depuis 2016 un projet d’une durée de 3 ans pour rassembler les différents objets d’art du Pacifique entreposés dans les sous-sols du musée. Ce projet, le « Pacific Collection Access Project » (PCAP), a pour objectif de faire revivre ces collections en demandant aux détenteurs de savoir de venir partager leur connaissance en se joignant aux communautés auxquelles ils/elles appartiennent afin de documenter ces articles.

Après la communauté des îles Cook et de Fidji, la communauté tahitienne a été invitée à se joindre à cette grande entreprise pour réaliser le même travail de recherche que nos voisins du Pacifique ont effectué précédemment. Trois cent cinquante objets polynésiens seront étudiés puis exposés par le musée d’Auckland, avec à terme l’ambition d’exposer l’ensemble de ces collections du Pacifique de façon plus pérenne.

Le musée de Tahiti et des Îles a été invité à se joindre à ce projet. Cette collaboration avec le musée d’Auckland permettra au musée de Tahiti et des Îles de recueillir des informations sur les objets polynésiens en Nouvelle-Zélande, et de compléter ainsi le travail d’inventaire qui a commencé avec les collections des musées français. Ce projet sera également l’occasion d’évoquer des partenariats techniques et scientifiques, et d’éventuels prêts pour compléter le programme scénographique de la future salle d’exposition permanente. La même démarche de coopération sera entreprise avec le musée Te Papa de Wellington, puisqu’une rencontre est également prévue lors de ce déplacement en Nouvelle-Zélande.

Ces collaborations techniques et scientifiques sont une opportunité pour le musée de Tahiti et des Îles. Ceci permettra notamment de resserrer les liens avec les communautés culturelles du Pacifique, mais également d’avoir une meilleure connaissance de notre patrimoine. Par ailleurs, ces opérations vont permettre une mise en valeur des collections polynésiennes, et c’est en termes d’images, une très belle opportunité pour la Polynésie française. L’ensemble de la communauté polynésienne en Nouvelle-Zélande est invité à assister à la cérémonie qui se déroulera le 16 février au musée d’Auckland.

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Taekwondo – Championnat régional : Doublé de Tuarai Hery et Anne Caroline Graffe

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Taekwondo – Championnat régional : Doublé de Tuarai Hery et Anne Caroline Graffe
EN BREF – Le championnat régional PACA s’est déroulé ce week end à Aix-en-Provence. Plus de 300 compétiteurs étaient inscrits avec en ligne de mire, pour les participants, une victoire leur permettant de se qualifier pour les championnats de France prévus les 14 et 15 avril prochains. Tuarai Hery remporte le premier round de la finale 13-0 grâce à de bons enchainements de coup de pied au corps et à la tête.
 
Il remporte son deuxième round 18-1 avant que le combat ne soit arrêté par l’arbitre au troisième round. Anne-Caroline Graffe participait également à la compétition, elle a pu également remporter le titre de championne régionale. Une semaine chargée pour notre championne qui rencontrait dans la même semaine la ministre des Outremers. Tous deux sont donc qualifiés pour les championnats de France 2018. SB

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Procès Ellacott : les victimes témoignent, les accusés s’expliquent

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Procès Ellacott : les victimes témoignent, les accusés s’expliquent
PAPEETE, le 7 février 2018 - La deuxième journée du procès Ellacott a porté sur une longue et précise évocation des faits. La compagne de la victime et l’une de ses amies se sont relayées à la barre pour décrire le déroulement de la soirée qui a coûté la vie à Sandy Ellacott.

Douloureuse matinée pour l’ex-compagne de Sandy Ellacott et son amie. Durant plusieurs heures, les deux jeunes femmes, présentes le soir de l’agression mortelle, doivent témoigner devant la cour d’assises. L’amie de la compagne de la victime est la première à s’exprimer. Difficilement, la jeune femme se replonge dans cette soirée cauchemardesque. Elle évoque la grande violence des coups portés sur Sandy, si dure à voir qu’elle ferme les yeux, se sentant tétanisée. Elle parle de la mère de Sandy Ellacott qui a eu la grande douleur de voir son fils défiguré : « je l’ai réveillée, elle était affolée (…) c’est horrible de voir une mère découvrir son fils dans un tel état, elle ne tenait plus debout. » Pudiquement, la victime parle de son quotidien depuis l’agression : « j’ai toujours du mal à être en public, je n’arrive même pas à faire des courses. » Plus tard dans la journée, un médecin expliquera à la barre ce que représente un syndrome post-traumatique : « c’est l’irruption dans la conscience de quelqu’un de son extrême vulnérabilité. »

Pluie de coups
La compagne de Sandy Ellacott s’avance ensuite à la barre. Elle parle de la journée qui a précédé les faits, « nous avions passé la journée avec la mère de Sandy avant de faire un tour de bateau pour voir le coucher de soleil. » Sa voix se brise et elle ajoute : « c’était une journée trop parfaite. » Puis, la jeune femme détaille l’agression : « j’ai vu un homme sauter sur la voiture, il n’y a que dans les films que l’on peut voir ça. » Elle a une vision atroce de l’agression : « je les ai vus balancer Sandy dans la benne, j’ai vu Henri T lui sauter dessus, il avait envie de l’écraser (…) Sandy crachait du sang, il y en avait partout. » Témoignage insupportable pour la fille de la victime qui décide de sortir de la salle d’audience. La compagne du défunt éclate en pleurs à l’évocation de sa vie de couple : « nous devions nous marier sur cette île que j’aime tant. »

Non-assistance à personne en danger
Après les victimes, la parole est donnée aux accusés pour qu’ils s’expliquent. La concubine d’Henri T, poursuivie pour ne pas avoir prévenu les secours, se défend maladroitement. Elle ne se souvient plus très bien, dit qu’elle n’a rien fait car elle avait peur de prendre des coups, « je n’avais jamais vu Henri comme cela. » Poussée dans ses retranchements par l’un des avocats des parties civiles, elle confesse : « j’avais le sentiment qu’il était devenu incontrôlable. » Pour les faits de « non-assistance à personne en danger .» Cette jeune femme, employée d’un grand hôtel, encourt jusqu’à 5 ans de prison ferme.

Le deuxième accusé, poursuivi pour violences volontaires aggravées, s’avance à la barre. Il reconnaît quelques coups portés à Sandy Ellacott mais évoque surtout le comportement d’Henri : « j’étais paniqué car à le voir, il n’était pas lui-même. »

A l’heure où nous mettions sous presse, l’accusé principal n’avait pas encore été entendu par la cour. Le procès se poursuivra donc ce jeudi avec les auditions des experts psychiatres qui permettront peut-être aux jurés de mieux comprendre ce que personne ne semble encore pouvoir expliquer.

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Une journée consacrée aux jeunes et au ori Tahiti

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Une journée consacrée aux jeunes et au ori Tahiti
PAPEETE, le 07 février 2017 - Plus d'une centaine de jeunes se sont réunis, hier, au gymnase de la Fautaua afin de participer au Challenge ori Tahiti organisé par l'union du sport scolaire polynésien. Cette manifestation "Bien dans mon corps" permet d'initier les adolescents au sport et de les sensibiliser aux questions de l'obésité, de la nutrition, l'alcool et la drogue…

Malgré la pluie torrentielle qui s'abat sur Tahiti depuis lundi, le gymnase de Fautaua n'était qu'éclats de rire et couleurs. Un peu plus d'une centaine d'adolescents s'étaient réunis, hier après-midi, au gymnase de la Fautaua afin de participer au troisième challenge "bien dans mon corps"organisé par l'Union du sport scolaire polynésienne (USSP). L'après-midi était consacré au ori Tahiti. Les collégiens et Lycéens de Tahiti Est et Ouest ont eu l'après-midi pour s'essayer à cet art polynésien, apprendre une chorégraphie et l'interpréter devant le gymnase.

Pā’oti, Fa’arapu, ’Āfata, ’Amaha de 13h30 à 16 h, les adolescents n'ont pas été épargnés. La professeure de danse leur a fait réviser les pas de base du ori Tahiti avant de s'attaquer à l'apprentissage de la chorégraphie. C'est entre éclats de rire, crampes et sueur que les jeunes un peu dissipés au depart ont fini par se prendre au jeux. Filles et Garçons ont joué le jeu, se prétant aux divers exercices que leur imposer leur professeurs.

Leur journée a également été ponctuée de pauses où ils ont pu s'informer auprès d'ateliers qui leur étaient destinés. Contraception, alimentation, stupéfiants, alcool, dépression, suicide, harcèlement, tous les sujets ont pu être abordés par un représentant de la gendarmerie, des membres de l'association SOS suicide, la Fédération Polynésienne de Protection Civile (FPPC), Fare Tama Hau et d'autres intervenants volontaires.

"L'objectif est de faire venir à l'association sportive des élèves qui n'ont pas l'habitude de venir aux Associations Sportives, qui n'ont pas l'habitude de faire du sport. Cette année nous avons organisé quatre challenges sportifs gratuits, ouverts à tous les élèves des lycées et collèges. Cette journée est consacrée au ori Tahiti. L'objectif est pour l'ensemble des élèves présents de pouvoir en deux heures apprendre et réaliser une chorégraphie mixte et passer un bon moment de loisir ensemble. Nous avons également mis en place des stands de prévention autour des préoccupations des jeunes et des adolescents", explique Laurent Thouvenin, professeur d'EPS et organisateur de l'évènement.

Il s'est dit "agréablement surpris par le nombre de participants compte tenu de la météo et du fait que nous avons dû changer de localisation à la dernière minute. L'évènement devait se tenir pointe vénus, nous avons du nous délocaliser au gymnase de la Fautaua à cause de la pluie. Les jeunes ont répondu à l'appel malgré tout. C'est bien", at-il indiqué satisfait.

Les élèves sont sollicités dans les établissements par les professeurs d'EPS. La première manifestation s'est tenue au mois d'octobre 2017, c'était une randonnée dans la vallée de la Papeno'o. La seconde était un challenge crossfitt fitness qui a eu lieu courant janvier aux jardins de Paofai. Ces challenges sportifs s'inscrivent dans le cadre d'une lutte contre l'obésité, mais aussi pour inciter les jeunes à faire du sport.


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Série de vols dans des véhicules à Paea : soyez vigilants

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Série de vols dans des véhicules à Paea : soyez vigilants
PAEA, le 8 février 2018. La gendarmerie et la commune de Paea alertent la population. Une série de vols a eu lieu dans des véhicules.

Pour ne pas être victime de vols, des précautions peuvent être prises :
- Ne pas laisser d'objets apparents ou de valeur dans le véhicule
- Se garer dans un lieu éclairé et fréquenté
- Verrouiller systématiquement les portières

Si vous êtes victime d'un vol, déposez plainte auprès de la direction de la sécurité publique, avenue Pouvana'a a Oopa, à Papeete, ou auprès d'une brigade de gendarmerie. En cas de vols de votre carte de crédit, faites opposition immédiatement auprès de votre banque.


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Des conférences gratuites chaque mois au Criobe

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Des conférences gratuites chaque mois au Criobe
MOOREA, le 8 février 2018. Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) lance ce mois-ci un cycle de conférences intitulé les Jeudis du Savoir. Pour le public, c’est l’occasion de venir à la rencontre de spécialistes sur des thématiques variées : biodiversité marine ou terrestre, santé, culture, mathématique, etc.

Ces conférences auront lieu un jeudi par mois (sauf juillet /août) de 17h30 à 18h30 dans l’amphithéâtre Fare ‘Ite du Criobe. Elles sont gratuites et accessibles à tous, à partir de 12 ans.

La première conférence aura lieu jeudi 15 février 2018 à 17h30.

Serge Planes, directeur du Criobe présentera des images des récifs coralliens comme on n'a peu l'habitude d'en voir.

Programme
Jeudi 15/02/2018 Serge Planes Les récifs comme vous ne les avez jamais vus!
Jeudi 8/03/2018 Laurent Viriot et René Galzin Ces poissons qui ont la dent dure
Jeudi 12/04/2018 Matthieu Aureau et Frédéric Torrent Eau et rivières polynésiennes
Jeudi 10/05/2018 Martin Weimann Vers l'infini et au-delà!
Jeudi 14/06/2018 Hervé Bossin Des moustiques et des hommes, vers la fin des piqûres, de la dengue et du Chikungunya?

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Une bouée canadienne en perdition dérive 16 mois jusqu'à l'île de Ré

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Une bouée canadienne en perdition dérive 16 mois jusqu'à l'île de Ré
AFP - Une bouée de signalisation canadienne a été récupérée début février au large de l'île de Ré (Charente-Maritime) par des membres de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM): elle était portée disparue depuis octobre 2016.
L'imposante balise Y16, rouge et ronde à sa base, haute de cinq mètres et pesant plusieurs tonnes, a ainsi franchi en seize mois l'océan Atlantique, après s'être vraisemblablement détachée de son point fixe. Une chaîne d'une trentaine de mètres de long y était toujours attachée.
L'opération pour récupérer l'engin de signalisation, le 2 février, au large d'Ars-en-Ré, s'est révélée délicate. "On fait beaucoup d'interventions, mais aller chercher une balise comme ça, c'est une première", s’esclaffe encore François Chèdebois, le président de l'antenne rochelaise de la SNSM qui a mené à bien le sauvetage. 
Depuis, la rescapée trône devant les bureaux de la subdivision du service des Phares et balises de La Rochelle chargée de la signalisation en mer. Les garde-côtes canadiens avaient signalé la disparition de cette bouée de chenal du Saint-Laurent, surnommée "La perle", le 13 octobre 2016. 
"Elle a été localisée le 2 février par un premier aéronef, puis une seconde fois par un avion de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan) à 55 milles (101 km) à l'ouest des Sables-d'Olonne (Vendée)", a indiqué la préfecture maritime de l'Atlantique.

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