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Un nouvel atelier Sense Fiction du PRISM organisé ce mercredi

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Un nouvel atelier Sense Fiction du PRISM organisé ce mercredi
PAPEETE, le 6 novembre 2017 - Un nouvel atelier Sense Fiction est organisé ce mercredi 8 novembre au PRISM, l'incubateur de start-up de la CCISM. La participation est gratuite, sur inscription.

>>> inscrivez-vous à l'atelier Sense Fiction

La première promotion de l'incubateur PRISM va laisser la place à une nouvelle série de start-up polynésiennes. Pour accompagner les porteurs de projets dans le développement de leur idée, ou simplement pour donner l'inspiration aux entrepreneurs, le PRISM organise un atelier Sense Fiction ce mercredi, gratuit sur inscription.

Le concept : un atelier d'innovation collective. En équipe, vous allez pouvoir challenger vos idées d'entreprise innovante ou en créer de toute pièce.

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Un concours de DJ pour le Taure'a move 2017

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Un concours de DJ pour le Taure'a move 2017
PAPEETE, le 06 novembre 2017 - Du 8 au 11 novembre le Taure'a move consacre quatre journées et trois soirées pour la jeunesse. Concours de DJ, représentations musicales, démonstrations sportives, l'union polynésienne pour la jeunesse attend entre 6 et 10 000 visiteurs par jours.

L'union Polynésienne pour la jeunesse a vu grand cette année. Ainsi, du 8 au 11 novembre, le site de bel air à Outumaoro accueillera le Taure'a move 2017. L'association a décidé de fusionner deux de ces événements phares : l' Upa Nui et la Journée internationale de la Jeunesse en un seul gros évènement : Le Taure'a move.

Deux nouveautés verront le jour, le "Dj Contest", un concours de DJ qui se déroulera les mercredi et jeudi 8 et 9 novembre 10heures à 15heures. Ce concours » vise à propulser sur la scène polynésienne les jeunes DJ en herbe. Le Taure'a Warrior est la deuxième nouveauté proposée par l'UPJ. C'est un parcours d’obstacle où plusieurs équipes de 6 personnes s’affrontent. Le but étant de ne laisser personne derrière, l’équipe qui franchit tous les obstacles au grand complet avec le meilleur chrono gagnera. Ce concept s’inspire des parcours de combattants télévisés ainsi que des sports traditionnels polynésiens comme les « Tuaro Maohi ».

Avec cet évènement, " la priorité de l’UPJ est de répondre aux attentes de la jeunesse, en mettant à sa disposition des moyens d’expression et d’animation afin qu’elle se sente écoutée et qu’elle soit actrice de l’avenir de son pays."

Cette année, UPA NUI sera le bouquet final des 3 soirées et le concours laissera place à un show présenté par tous les lauréats des éditions précédentes, qui vont faire vivre en musique le lien fusionnel entre les jeunes et la musique.

Plusieurs activités interactives seront ainsi proposées tous les jours, des stands préventifs et informatifs

Crazy games : Bubble Foot, concours DT, Taure’a Warrior, paintball, karting, punching-ball, billard, babyfoot, ainsi que des scènes ouvertes : battle, stand-up, des stands d’animation.

Les autres incontournables de cette journée dédiée aux jeunes sont les stands informatifs et préventifs. Ils ont pour objectif de permettre aux jeunes de continuer à interagir sur des sujets de société qui les touchent, tels que la sécurité routière, la formation professionnelle, l’emploi, la santé, …

Et comme il y en a pour tous les gouts, les riders et amateurs de DT, auront aussi des espaces réservés pour eux. Une zone de ride, un parcours de BMX et même un concours spécialement pour les DT sera mis en place par l'UPJ. Le concours Miss DT lors duquel un collectif de professionnels du milieu, décernera le prix de la plus belle DT.

L'espace Bel Air d'Outumaoro sera ouvert du 8 au 10 novembre de 09h à 17h et de 19h à 22h et le samedi 11 novembre de 9 heures à 15 heures. Parce qu'en plus de proposer des activités le jour, l'UPJ propose trois soirées gratuites avec un concert "Made in Fenua" le mercredi 8 novembre. Les finalistes du Nescafé Star ainsi que les groupes Tahitiozz, Vevo et Manavibes feront le show le premier soir. Ensuite, la soirée de remise des prix du DJ contest avec des DJ SET la soirée du jeudi, enfin C'est la soirée Upa Nui 2017 qui clôra les festivités.

Mercredi 8 novembre
Un concours de DJ pour le Taure'a move 2017
9h : Ouverture du village préventif, des activités et des scènes ouvertes
9h – 17h : Ouverture du Taure’a Warrior
10h – 12h : Concours DJ Contest
12h : Ouverture du concours de Miss DT
15h : Ouverture officielle avec le groupe Andrea School Dance du Taure’a Move avec la présence des autorités du Pays
18h : Fermeture du village préventif et des activités
19h : Concert « Made in Fenua » (3 groupes locaux et prestations des 3 lauréats de la Nescafé Star)
22h : Fermeture du site, clôture de la journée


Jeudi 9 novembre
Un concours de DJ pour le Taure'a move 2017
9h : Ouverture du village préventif, des activités et des scènes ouvertes
9h – 17h : Concours DJ Contest et finale
9h – 17h : Ouverture du Taure’a Warrior
18h : Fermeture du village préventif et des activités
19h : Ouverture de la DJ NIGHT PARTY
21h : Concert des « Irie Locals »
22h : Fermeture du site, clôture de la journée


Vendredi 10 novembre
9h : Ouverture du village préventif, des activités et des scènes ouvertes
9h – 17h : Ouverture du Taure’a Warrior
18h : Fermeture du village préventif et des activités
19h : Ouverture de la soirée UPA NUI
21h : Tommy Driker aux platines
22h : Fermeture du site, clôture de la journée

Samedi 11 novembre
9h : Ouverture du village préventif, des activités et des scènes
9h – 15h : Ouverture du Taure’a Warrior
15h : Fermeture du village préventif et des activités, clôture de l’événement Taure’a Move

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Grande vente aux enchères de perles et de bijoux

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Grande vente aux enchères de perles et de bijoux
PAPEETE, le 6 novembre 2017 - C'est une vente aux enchères inhabituelle qui aura lieu le mercredi 22 novembre au tribunal de Papeete. 52 lots de bijoux, principalement des perles, seront proposés au plus offrant par le service France Domaine, qui gère les biens de l'État.

A l'approche de Noël, voilà une vente aux enchères qui risque d'intéresser du monde. Elle aura lieu le mercredi 22 novembre de 8h à 13h dans la petite salle d'audience (1er étage) du palais de Justice de Papeete.

Ces biens ont généralement été saisis en lien avec des affaires criminelles, ou alors sont des objets perdus jamais réclamés. Les lots reflètent d'ailleurs cette origine éclectique avec une grande diversité : une montre à gousset ; des bracelets et colliers en or, argent ou perles ; des montres de luxe ; des bijoux fantaisie ; des lots de perles ou de keshis en vrac ; une myriade de boucles d'oreilles, bagues, pendentifs… Et même une centaine d'intercalaires en nacre, or, ou fantaisie !

La liste complète des lots est disponible sur le site du haut-commissariat, www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr.

DES PARTICULIERS ET DES PROFESSIONNELS ATTENDUS


Grande vente aux enchères de perles et de bijoux
Comme toujours pour ce genre d'opération, n'hésitez pas à arriver en avance pour examiner les lots qui vous intéressent car les enchères sont définitives : les lots ne seront ni repris ni échangés. Pensez aussi à prendre une pièce d'identité pour participer aux enchères.

Avant d'enchérir, n'oubliez pas qu'il faut pouvoir payer le jour même le montant de son enchère, majoré de 16% de taxes et droits. Bien sûr, les paiements en espèces ne sont désormais plus autorisés au-delà de 119 300 fcfp, il faudra alors faire un chèque.

Le service France Domaine n'avait plus organisé de vente aux enchères de bijoux depuis mars 2015. Nous nous y étions rendus, et avions constaté que de très nombreux professionnels étaient présents. Les prix étaient assez bas sur certains lots pour qu'ils rachètent certains lots dans le seul but de les fondre et recycler le métal pour leurs propres créations… Mais les particuliers avaient aussi fait de très bonnes affaires, principalement dans le but d'offrir ces bijoux en cadeaux.


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Marcel Tuihani reçoit le consul de Chine

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Marcel Tuihani reçoit le consul de Chine
PAPEETE, le 06 novembre 2017 - Lundi matin, le président de l'assemblée de Polynésie, Marcel Tuihani a reçu le nouveau consul de Chine Zhiliang Shen. Le représentant de la République de Chine en Polynésie est en poste sur le territoire il y a une dizaine de jours.

Le président de l’assemblée a reçu ce matin le nouveau consul de Chine en poste à Papeete, Monsieur SHEN Zhiliang. Monsieur SHEN connaît déjà la Polynésie pour y être venu en 2009. Il a pris ses fonctions voilà dix jours et s’est dit « impressionné » par la chaleur de l’accueil des polynésiens et par la beauté des paysages. Il est le 5e consul en poste depuis la réouverture du consulat de Chine voilà dix ans. Il s’est réjoui des relations constructives et amicales que la Chine et la Polynésie française ont su nouer au fil du temps. Sa mission est de renforcer ces liens et de concrétiser les projets de partenariat et de coopération. En raison de sa position géographique unique, il croit beaucoup dans l’important potentiel maritime et touristique de la Polynésie française. Il a rappelé l’état d’esprit de cette relation qui doit être basée sur le « respect mutuel » et des « échanges gagnant-gagnant. »

Le président de l’assemblée s’est dit honoré de recevoir le nouveau consul de Chine dans l‘hémicycle, « un site emblématique, un haut lieu de l’histoire et de la vie politique polynésienne », dans lequel Marcel Tuihani accueille les hôtes de marque. Le président de l’assemblée a souligné la qualité des relations qui existent désormais entre les deux pays. Il s’est toutefois interrogé de savoir « comment ces relations doivent évoluer et se construire dans l’avenir ? ». Le consul a invité le président Tuihani à visiter Shanghai, qu’il présente comme « la vitrine du développent moderne et des réformes de la Chine ». Marcel Tuihani a rebondi sur cet exemple pour expliquer qu’il rêve « chez nous d’un mini Shanghai, je veux dire par là, une ville ouverte, moderne, dynamique, ou les jeunes peuvent vivre et travailler, une ville qui ne dort jamais la nuit ». En terme de développement, Marcel Tuihani a indiqué que la Chine était, par bien des aspects, un modèle à suivre. Il considère que la relation entre les deux pays comporte désormais les ingrédients d’un bon partenariat gagnant-gagnant. Il souhaiterait que « ce partenariat bénéficie à nos entreprises », qu’on les aide à se développer, à être compétitives, à s’ouvrir sur l’immense marché chinois.

Le consul de Chine s’est déclaré désireux de s’inscrire dans cette démarche et d’étudier la meilleure façon d’atteindre ces objectifs. Il a indiqué que de nombreuses entreprises chinoises qu’il a rencontré avant de prendre ses fonctions sont très intéressées par établir des échanges avec la Polynésie française. Il a également souligné que le gouvernement chinois encourage les entreprises à s’exporter à l’étranger, et exige qu’elles respectent les lois locales, les coutumes du pays, insistant sur leur responsabilité sociale. Monsieur SHEN Zhiliang entend ainsi jeter les bases d’une coopération plus fructueuse dans l’avenir. Pour lui, la relation entre les peuples doit être au centre des échanges. Il a invité le président de l’assemblée à se rendre en visite officielle en Chine.


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Football – Coupe de France: Les adversaires de Tefana sont arrivés

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Football – Coupe de France: Les adversaires de Tefana sont arrivés

L’équipe du RODEZ AVEYRON FOOTBALL est arrivée sur le territoire la nuit dernière après un périple de plus de 24 heures. En effet, après avoir disputé et remporté leur dernier match de championnat vendredi soir, les joueurs de Rodez ont pris le train pour Toulouse dès le lendemain matin puis l’avion direction Paris pour enfin embarquer sur le vol TN 007 de la compagnie Air Tahiti Nui.
 
La délégation aveyronnaise était accompagnée d’un arbitre officiel et d’un représentant de la fédération française de football, M. Daniel CAMUS, président de la commission fédérale des délégués nationaux.
 
Pour rappel, l’équipe métropolitaine doit affronter l’AS TEFANA dans le cadre du 7e tour de la Coupe de France ce samedi 11 novembre à 15h au Stade Pater. Les billets seront en vente au guichet le jour du match au tarif unique de 300 XFP. KK / FTF
 


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Le secteur polynésien du médicament passé à la loupe

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Le secteur polynésien du médicament passé à la loupe
PAPEETE, 6 novembre 2017 - L’Autorité polynésienne de la concurrence publie lundi son avis sur le fonctionnement du secteur de la distribution pharmaceutique au fenua. Plusieurs pistes d’évolution y sont suggérées et permettent d’envisager une substantielle économie annuelle des dépenses de santé pour la collectivité.

L’enjeu financier, en Polynésie française, est une économie annuelle de 5 à 10 % des dépenses sur le marché de la consommation de médicaments et autres biens médicaux. Ce secteur a développé un chiffre d’affaires de 10,1 milliards Fcfp en 2015. Il s'agit en conséquence d'une économie annuelle des dépenses de santé qui se situerait entre 500 millions Fcfp et un milliard. C’est ce qui ressort en substance de l’avis publié lundi par l’autorité polynésienne de la concurrence (APC) au sujet du fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la distribution pharmaceutique en Polynésie française. Une niche d'économies pour les dépenses de santé publique et pour les consommateurs polynésiens, sur un marché où la consommation de produits pharmaceutiques par habitant s'est élevée à environ 41500 Fcfp en 2014. Mais au-delà de cette analyse économique l'Autorité propose dans ses recommandations d'imaginer un environnement qui permette d'inciter les pharmaciens polynésiens à s'impliquer plus dans un rôle de professionnels de santé.

Ce travail d’analyse du secteur du médicament a été conduit par l’APC depuis février 2016 dans le cadre d’une auto-saisine. Il en ressort un éclairage qui suggère, à travers plusieurs recommandations, de réformer le système en place sur trois axes principaux : l’assouplissement des conditions d’implantation des pharmacies, notamment à Tahiti et Moorea ; la révision du mode de tarification des médicaments en l’harmonisant pour le rendre plus transparent ; l’intégration à part entière des pharmaciens d’officine dans l’organisation sanitaire du territoire.

"Les mesures recommandées ont pour ambition de répondre à un double objectif, et concernent à la fois le stade de la vente en gros du médicament et celui de la vente au détail en officine : améliorer l’accès de la population au médicament et aux services pharmaceutiques ; diminuer le coût et le prix des médicaments en Polynésie française", résume en conclusion l’avis rendu public lundi par l’APC.

Plus de pharmacies

"Pour améliorer l’accès de la population au médicament, il est nécessaire d’ouvrir les possibilités d’implantation et de création d’officines, tout en rendant plus transparentes leurs modalités", note l’avis de l’APC qui suggère de réviser à la baisse le seuil d’implantation des officines et plus globalement d'assouplir la réglementation applicable sur le territoire. Avec 44 pharmacies d'officine, la Polynésie française compte en effet aujourd’hui une pharmacie pour 6177 habitants, contre une pour 4072 habitants en Nouvelle-Calédonie, et une officine pour 2964 habitants en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer.

"Un meilleur accès de la population aux médicaments passe également par une réflexion sur les circuits de distribution et sur les frontières du monopole officinale", expose aussi l’avis. L’APC suggère dans cette perspective la possibilité de vente hors officine de certains produits "frontière" (test de grossesse, produits pour les lentilles de vue, etc) et de certains produits d’automédication, sous réserve d’une réglementation stricte des modalités pratiques.

Pour diminuer le coût et le prix des médicaments, l’APC recommande d’intervenir sur le prix de revient des médicaments importés en supprimant les droits d’importation (9 %) sur les produits d’origine hors communauté européenne, de ne plus indexer le prix des médicaments génériques sur leur prix public TTC (donc avec TVA) métropolitain et d’introduire des mécanismes incitatifs pour favoriser leur généralisation. Surtout, l’autorité administrative indépendante propose de réviser et d’harmoniser la formule de calcul du prix des médicaments remboursables afin de rendre plus transparente la composition du prix de gros et du prix de détail "ce qui constitue un préalable impératif à toute réflexion sur leur niveau", souligne l'APC en constatant un système de mise à prix actuellement en vigueur dans lequel "l’opacité est entretenue, tant sur les prix que sur la rémunération des acteurs".

"Notre rôle est d'éclairer"

"Pour tenir l’ensemble de ces objectifs, la déconnexion partielle de l’économie des officines avec l’économie du médicament paraît difficilement évitable et impose de trouver d’autres sources de revenus pour les officines", constate l’APC qui voit là l’opportunité de transformer la fonction du pharmacien d’officine en tirant profit de ses compétences. "Il s’agit de légitimer à nouveau la profession comme profession de santé. Cela peut passer par de nouveaux services (suivi de patients chroniques, suivi vaccinal, bilans de médication…), qui seraient rémunérés par honoraires. Tout en améliorant encore l’accès de la population aux soins, cette réforme d’ampleur consoliderait la place des pharmaciens dans la société polynésienne, ainsi que l’économie des officines, et ferait du secteur de la distribution du médicament un secteur en phase avec les impératifs de l’époque", glisse Jacques Mérot, le président de l’Autorité polynésienne de la concurrence, en conclusion de cet avis sur le secteur du médicament.

L'avis est consultable depuis lundi sur le site internet de l'Autorité polynésienne de la concurrence. "Notre rôle est d’éclairer", explique Jacques Mérot. "Ensuite, nous ne sommes pas maître de ce que fera le gouvernement. Evidemment, lorsqu’on fait des recommandations, c’est parce que nous estimons qu’elles sont utiles et qu’il faudrait les appliquer : les enjeux sont intéressants pour les finances publiques et pour les consommateurs polynésiens. Notre rôle est de faire en sorte que toutes les décisions prises dans ce cadre-là bénéficient aux consommateurs. S’il y a plus de concurrence et si les prix des médicaments sont organisés d’une manière plus cohérente, telle qu’on le propose, évidement que cela bénéficiera au consommateur. Sur un avis comme celui-là, on constate aussi qu’il y a un enjeu de santé publique, lorsque l’on suggère de rapprocher le consommateur de l’endroit où est distribué le médicament".

L’avis n° 2017-A-03 du 6 novembre 2017 relatif au fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la distribution pharmaceutique a été transmis au président de la Polynésie française et au ministre de la Santé.

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La EA'ttitude ou l'envie de donner l'envie de vivre sainement

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La EA'ttitude ou l'envie de donner l'envie de vivre sainement
PAPEETE, LE 6 NOVEMBRE 2017 - Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète, le Ministère et la Direction de la santé organisent pour la 4e année consécutive une EA'ttitude nocturne le 17 novembre de 17 à 22 heures au jardin de Paofai. Cette manifestation gratuite sera le point d'orgue de la Semaine du diabète destinée à sensibiliser la population face à cette maladie chronique qui fait des ravages en Polynésie. La lutte contre le diabète gestationnel sera également mise en avant.

Donner l'envie de manger sainement, de bouger, c'est le message que souhaitent passer le Dr Laurence Bonnac-Théron, Directrice de la Santé et Marjorie Bourges, responsable du Bureau des maladies liées au mode de vie à la ‎Direction de la Santé, en présentant la nouvelle édition du EA'ttitude nocturne et les différentes actions qui vont être menées à travers toute la Polynésie pour lutter contre le diabète.

"L'an dernier plus de 3000 personnes ont participé à la EA'ttitude nocturne. C'est un moment de partage en famille où les enfants, comme leurs parents peuvent pratiquer de nombreuses activités physiques. Cette année, nous proposons de nouveaux sports avec une initiation au crossfit ou encore le beach wrestling, sorte de combat sans coup. Un programme d'animations prévues spécialement pour les kids de 8 à 15 ans sera également mis en place, afin de motiver les plus jeunes. Par ailleurs, des stands d'informations avec des professionnels seront à la disposition de la population pour répondre à toutes leurs questions sur le diabète", souligne Marjorie Bourges.

Outre cette soirée sportive le 17 novembre, de nombreuses animations, des ateliers culinaires et diététiques, des randonnées, etc. vont avoir lieu tout au long du mois de novembre aux Tuamotu, aux îles Sous-le-vent, aux Marquises et aux Australes afin d'encourager tous les habitants de Polynésie à bouger que ce soit à la maison, au travail ou à la maison.
L'idée de toutes ces manifestations est d'inciter les Polynésiens à pratiquer des sports, à se nourrir plus sainement et à leur proposer de se faire dépister.

LE DIABETE DE TYPE 2 N'EST PAS UNE FATALITE
La EA'ttitude ou l'envie de donner l'envie de vivre sainement
Le diabète est une maladie perverse, sournoise, elle s'installe silencieusement dans le corps sans que l'on s'en aperçoive, toutefois, le diabète de type 2 n'est pas une fatalité. "Le diabète de type 2 peut dans de nombreux cas être évité, voire même être guéri s'il est détecté à temps et si les comportements alimentaires et les manières de vivre de la population changent. Bien sûr, cela est très contraignant, cela demande un effort difficile de la part de la personne", précise le Dr Laurence Bonnac-Théron, Directrice de la Santé.

Agir dans la lutte contre le diabète devient une urgence sanitaire pour la Polynésie en matière de finances publiques. Cette maladie -avec toutes les complications qu'elles engendrent- occupe actuellement le premier poste de dépenses des maladies longues durées avec un taux de 28%, devant l'HTA (Hypertension artérielle) et les cancers. On ne peut que déplorer la fermeture la Maison du Diabétique en juillet 2015.

"Il est essentiel d'organiser des semaines de sensibilisation et de manifestations comme cela, de proposer des dépistages gratuits, car de nombreuses personnes ignorent qu'elles sont diabétiques. On peut agir en proposant des activités physiques adaptées, en développer davantage l'éducation thérapeutique", conclut la Directrice de la Santé.

Plus d'une Polynésienne sur dix souffre de diabète gestationnel
En écho à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a choisi cette année d'aborder le thème de " la femme et le diabète ", le Ministère et la Direction de la santé de la Polynésie française ont choisi de communiquer sur la problématique du diabète gestationnel, également appelé "le diabète de grossesse".
Plus de 11% des Polynésiennes sont touchées par le diabète gestationnel, alors que ce taux avoisine les 4% en métropole. Il faut savoir que le diabète gestationnel n'est pas anodin, il peut avoir des conséquences non seulement pour la santé mère mais peut également sur celle du fœtus.
Face à ces chiffres élevés, les professionnels de santé préconisent un dépistage systématique du diabète gestationnel pour toutes les femmes enceintes.
Le diabète gestationnel est dépisté grâce à un test de glycémie réalisé à jeûn lors du premier trimestre de grossesse pour détecter un diabète de type 2 antérieur à la grossesse et passé inaperçu jusqu’ici. Puis, on réalise un second test, appelé HGPO (Hyperglycémie provoquée par voir orale) à 75g de glucose, entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée. Une valeur de glycémie au-delà des seuils définis suffit à diagnostiquer un diabète gestationnel.
La plupart du temps, ce type de diabète disparaît après la grossesse, toutefois souligne le Dr Bonnac-Théron : "Environ 30% des femmes ayant souffert d'un diabète gestationnel vont développer par la suite un diabète, c'est pourquoi, nous souhaitons un suivi et incitons les femmes à revenir en consultation après l’accouchement."


Les types de diabète
-Le diabète de type 1 représente environ 5% des cas de diabète traité de l’adulte et débute en général dans l’enfance ou l’adolescence. Il s’agit d’une pathologie auto-immune aboutissant à une absence de sécrétion d’insuline.
-Le diabète de type 2est la forme la plus fréquente du diabète (plus de 85% des cas de diabète traité. Il est caractérisé par une résistance à l'insuline et une carence relative de sécrétion d'insuline. Cette forme de diabète survient essentiellement chez les adultes d’âge mûr mais peut également survenir à un âge plus jeune, voire même pendant l’adolescence dans un contexte d’obésité. Le traitement repose sur des mesures hygiéno-diététiques (régime alimentaire, activité physique) qui peuvent être associées à des médicaments antidiabétiques oraux ou à l’insuline.
-Il existe d’autres formes de diabète, comme le diabète gestationnel, correspondant à une intolérance au glucose chez les femmes enceintes.

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Grève des médecins : l'hôpital tourne au ralenti

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Grève des médecins : l'hôpital tourne au ralenti
PAPEETE, le 6 novembre 2017 - La grève des praticiens hospitaliers du centre hospitalier de Polynésie française est effective depuis ce lundi matin. Le service minimum est assuré.

"Si nous sommes en grève aujourd'hui, c'est parce qu'ils l'ont programmé." Marc Levy, président du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF), désigne par cette phrase les ministères de la Santé (lire la réponse du ministre ci-dessous) et de la Fonction publique. Sa voix tremble de colère. Au sortir de l'assemble générale des praticiens hospitaliers ce lundi matin, les plaintes et les revendications des autres professionnels sont venues alimenter l'ire du médecin. De nombreux services étaient présents. Chaque participant a accroché sur sa blouse blanche, au dessus de son nom, une étiquette noire où des lettres jaunes inscrivent " en grève".

"Nous avons tout essayé pour négocier, mais rien n'a été fait. Il n'y a pas de dialogue social", souffle le président, qui souhaite rencontrer la ministre de la Fonction publique, Tea Frogier. Selon le ministère de la Santé, un peu plus de 40 % des professionnels de santé de l'hôpital du Taaone se déclarent en grève. Le dernier protocole d'accord entre le syndicat et le gouvernement a été signé en 2016. Le SPHPF estime qu'il n'a pas été respecté.

En huit ans, les praticiens hospitaliers ont mené cinq grèves : 2009, 2010, 2011, 2013, 2016. Près de deux semaines après le dépôt du préavis, la grève est effective depuis ce lundi matin. L'hôpital du Taaone tourne au ralenti "comme un dimanche ou un jour férié". Seules les urgences sont assurées.

"NOUS AVONS BESOIN DE SPÉCIALISTES DE HAUT-NIVEAU"
Grève des médecins : l'hôpital tourne au ralenti
Les praticiens hospitaliers entendent frapper fort pour se faire entendre. "Nous nous orientons vers une grève dure. Nous sommes prêts à faire des actions que nous n'avons jamais fait jusqu'à présent." Les médecins souhaitent la révision de leur statut, devenu obsolète selon eux. Pour le président, ce problème entraîne un manque d'attractivité des postes en Polynésie. Résultat : les personnes compétentes ne viennent pas au fenua. "L'hôpital enregistre 20 000 entrées par an, nous avons besoin de spécialistes de haut-niveau." Christophe Alle, vice-président du SPHPF et chef du service gynécologie ajoute : "Nous arrivons à un système où ce sont des remplacements de un ou deux mois parce que les médecins ne veulent pas rester mais, au niveau de la prise en charge globale des patients, ce n'est pas bénéfique. Il faut des praticiens qui soient là dans la durée pour les prendre en charge correctement."

A cette revendication, s'ajoutent les suivantes : prolongation d’activité au-delà de la limite d’âge, mise en conformité du texte sur la permanence des soins des hôpitaux de la direction de la santé, discussions sur la réforme du statut et sur l’insuffisance des cotisations de la retraite des praticiens hospitaliers. D'autre part, le syndicat insiste aussi sur le manque de temps et de moyens qu'ils ont pour prendre en charge les patients. "La charge de travail est de plus en plus en plus importante. Nous travaillons en moyenne 60 heures par semaine, parfois 80. C'est de plus en plus difficile", décrit Christophe Alle.

La grève des praticiens hospitaliers est prévue pour une durée illimitée. En fin de journée ce lundi, d'autres médecins pourraient avoir rejoint le mouvement. Les professionnels entendent assurer les urgences. "J'ai annulé une vingtaine de consultations ce matin. Cela les reporte de plusieurs semaines. Malheureusement, nous n'avons pas le choix", estime le vice-président.

Cette grève, qualifiée de dure à plusieurs reprises par les praticiens, pourrait s'inscrire dans la durée. En 2003, la première grève des professionnels avait duré trois mois. Le président du SPHPF réitère sa demande : "Nous voulons un dialogue social qui fasse avancer les choses."

Jacques Raynal a ouvert les négociations
Ce lundi, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a convoqué la presse pour faire un point sur la grève des praticiens hospitaliers. Ce dernier a rappelé la chronologie des événements.

Le 25 octobre dernier, le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) a déposé un préavis de grève avec huit points de revendications. Le 30 octobre, une réunion s'est tenue à l'hôpital entre les représentants du syndicat, la direction de l'hôpital et le ministre de la Santé. La réunion a duré 30 minutes et le SPHPF a demandé à renouer le dialogue avec la ministre de la fonction publique, seule compétente sur la question du statut des praticiens hospitaliers.

Le ministre de la Santé a indiqué avoir proposé plusieurs réunions aux praticiens. "Pour des raisons que j'ignore, ces propositions ont été déclinées", a précisé le ministre de la Santé. Vendredi dernier, le syndicat a finalement demandé à rencontrer le ministre de la Santé, qui n'a pu les rencontrer faute de temps. "Je leur ai écrit pour accuser réception de leur courrier et leur indiquer que je regrettais que la dialogue n'ait pas pu être établi."

Jacques Raynal a par ailleurs précisé que la révision du statut de praticiens hospitaliers faisait partie de la réforme de la protection sociale généralisée sur lequel le gouvernement travaille en ce moment. "Nous avançons au rythme auquel nos priorités nous obligent à avancer." Texte à l'appui, Jacques Raynal a affirmé que le toilettage du statut des fonctionnaires territoriaux, dont font partie les praticiens hospitaliers, serait annoncé parmi les nouvelles dispositions.

Le ministre a affirmé avoir toujours été ouvert au dialogue. Depuis mars, plusieurs réunions de travail ont eu lieu pour faire un point sur les revendications des praticiens hospitaliers. Une partie peut être acceptée, l'autre doit faire l'objet de plus amples réflexions. En ce qui concerne le rôle du ministère de la Fonction publique, pointé du doigt par le syndicat, le ministère de la Santé assure travailler avec, même si lors de la conférence de presse, seul le ministre de la Santé et ses proches étaient présents.

Plusieurs tentatives pour joindre Tea Frogier, ministre de la Fonction publique, sont restées vaines.

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Run sauvage: les forces de l'ordre détruisent un scooter trafiqué

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Run sauvage: les forces de l'ordre détruisent un scooter trafiqué
PAPEETE, le 6 octobre 2017 - Il y a quelques semaines, les agents de la police municipale de Punaauia interceptaient un scooter parmi de nombreux deux-roues qui prenaient la fuite lors d'un run sauvage. Comme l'avait requis le procureur de la République, l'engin a été détruit ce matin.

C'est suite à une procédure judiciaire entamée par la gendarmerie de Punaauia que le procureur de la République a ordonné, sur réquisition, la destruction de l’engin qui n’était pas autorisé à circuler en l’état sur la voie publique. De nombreuses pièces ayant été modifiées, le deux-roues circulait de manière non réglementaire.

Dissuasion
Run sauvage: les forces de l'ordre détruisent un scooter trafiqué
Ce matin, la destruction de l'engin a eu lieu à l’atelier mécanique de la commune de Punaauia sous le contrôle des Officiers de Police Judiciaire (OPJ) de la gendarmerie de Punaauia ainsi que d'un responsable de la police municipale et du responsable de l’atelier mécanique.

L'opération vise à dissuader certains jeunes de continuer à pratiquer cette activité très dangereuse pour eux-même et pour les autres.

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Six ans de prison ferme pour avoir frappé une septuagénaire lors d’un cambriolage

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Six ans de prison ferme pour avoir frappé une septuagénaire lors d’un cambriolage
PAPEETE, le 6 octobre 2017 - L’affaire avait été renvoyée plusieurs fois. Cet après-midi, un père de famille de 28 ans était jugé en comparution immédiate pour avoir violemment agressé une vieille dame alors qu’il cambriolait le domicile de cette dernière. Le prévenu a écopé de six ans de prison ferme.

La salle d’audience, particulièrement remplie cet après-midi, a tout d’abord a été le théâtre de questionnements. Fallait-il ou pas renvoyer l’affaire une fois de plus ? L’avocate du prévenu, remplaçant tardivement un confrère qui s’était désisté de ce dossier, a invoqué les droits de la défense et la nécessité de connaître l’affaire pour pouvoir les appliquer. Le procureur de la République s’opposant à ce renvoi, a expliqué qu’il ne voyait « pas de motif. Le dossier ne souffre d’aucune contestation, les faits sont reconnus. L’affaire a déjà été renvoyée, il faut que justice passe. » Le tribunal a suivi le représentant du ministère public en maintenant le jugement de cette violente agression qui avait eu lieu à Pirae dans la nuit du 10 au 11 août 2017.



Les faits
Ce soir-là, un individu de 28 ans s’était introduit dans la maison de sa voisine septuagénaire en fracturant la porte avec des ciseaux. Alors qu’il fouillait dans la chambre de la vieille dame, cette dernière s’était réveillée. L’homme s’était alors mis à la frapper après avoir fortement serré son cou. La victime s’étant évanouie, le prévenu avait ensuite pris la fuite avant de se faire arrêter trois jours plus tard. Le maigre butin de ce vol, 19 000 Fcfp trouvés sous l’oreiller de la grand-mère, avaient été dépensés pour acheter de la bière et du paka.

Lors de l’audience cet après-midi, le prévenu, marié et père d’un petit garçon, s’est montré peu bavard. L’homme, dont le casier comporte 6 condamnations dont 3 pour des faits similaires, avait expliqué aux enquêteurs : « je savais qu’elle avait de l’argent. Je la voyais rentrer tous les jours avec des sacs de courses. Ce soir-là, j’étais ivre. Je regrette, ce que j’ai fait est impardonnable. »

La victime, une veuve vivant seule à Pirae, a souhaité exprimer son traumatisme: « il est venu pour m’assassiner, vous vous rendez compte.. . Comment une femme de mon âge peut-elle lutter contre un jeune de sa génération ? » Les examens médicaux pratiqués sur la vieille dame après son agression avaient révélé de « sérieuses lésions encéphaliques." Elle avait été hospitalisée une semaine. Au regard de son âge, la victime a été qualifié de « miraculée » par son avocat.

Le procureur de la République, a évoqué des « faits dramatiques. Tout cela pour un butin dérisoire, tout cela pour acheter de l’alcool et du paka. » Il a requis 7 ans de prison dont un an avec sursis mise à l’épreuve de 5 ans, interdiction d’approcher la victime ou son domicile. Le tribunal a suivi le représentant du ministère public. Le prévenu a également écopé d’une obligation de soins.

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Rugby à 7 – Papeete International 7’s : Le All Black DJ Forbes parrain du tournoi

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Le Papeete Rugby Club présidé par Bruce Andrieux organise un tournoi international de rugby à 7 les 1 et 2 décembre 2017 à Tahiti. C’est désormais officiel, le parrain du tournoi est Derek Forbes, joueur de rugby à 7 néozélandais au palmarès impressionnant. Présentation.
Rugby à 7 – Papeete International 7’s : Le All Black DJ Forbes parrain du tournoi
Derek Jamie Forbes dit DJ Forbes, né le 15 décembre 1982 à Auckland, en Nouvelle-
Zélande, est un joueur de rugby à sept et de rugby à XV néo-zélandais. Il évolue au poste de pilier à sept, et de troisième ligne aile à quinze. Il évolue entre 2006 et 2017 à plein temps avec l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à sept qui dispute les World Rugby Sevens Series, la coupe du monde, les Jeux du Commonwealth et les Jeux olympiques.

De part sa longévité et ses nombreuses victoires, DJ Forbes est un joueur emblématique du rugby à sept néo- zélandais et mondial. Il est le neveu de l'ancien pilier international samoan Peter Fatialofa.

D'origine samoane, DJ Forbes a fait ses débuts avec l'équipe de Nouvelle-Zélande à sept en 2006, alors qu'il était âgé de 24 ans et ne jouait que pour son club local et l'équipe de développement d'Auckland. Il s'est rapidement imposé comme un cadre de cette sélection et en devient rapidement le capitaine.

En 2007, DJ Forbes a fait ses débuts au niveau professionnel en championnat des provinces néo-zélandaises (les NPC) avec la province d'Auckland.

Il quitte ensuite sa ville de naissance pour rejoindre les Counties Manukau (la fédération de rugby à XV pour le district de Franklin en Nouvelle-Zélande) à partir de la saison 2008. Il y évolue jusqu'en 2012, disputant trente- six matchs et inscrivant quatre essais, avant de se consacrer uniquement à l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à sept, les « All Blacks Sevens ».

Avec cette équipe des Blacks, il s'est taillé un palmarès impressionnant comprenant six World Rugby Sevens Series et deux médailles d'or aux Jeux du Commonwealth. Il emmena, en tant que capitaine, les All Blacks vers leur deuxième sacre mondial lors de la coupe du monde de rugby à 7 qui s’est déroulée en Russie en 2013.

À titre personnel, il a reçu le titre de meilleur joueur du monde IRB de rugby à sept en 2008. Il a également été élu joueur de rugby à sept néo-zélandais de l'année en 2007, 2008 et 2014.

Il est l'actuel recordman de matchs joués en World Rugby Sevens Series, avec 385 matchs

En 2016, dans le cadre de la préparation aux jeux olympiques de Rio, il délaisse le capitanat au profit de Scott Curry, afin de se recentrer sur ses performances sur le terrain. Il participe ainsi aux premiers jeux olympiques de l'histoire de la discipline, qui se termine par une contre-performance néo-zélandaise défaite dès les quarts de finale de la compétition par les Fidji (12-7).

En septembre 2017, il annonce la fin de sa carrière et son souhait de devenir entraineur. Il aura disputé 89 tournois des World Series pour un total de 26 victoires.

[INFOS SUR LE TOURNOI]url:http://www.tahiti-infos.com/Rugby-a-7-Tournoi-International-Le-Papeete-RC-organise-son-evenement_a165678.html

Rugby à 7 – Papeete International 7’s : Le All Black DJ Forbes parrain du tournoi

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Sauce au soja de 360 ans au menu de Trump en Corée du Sud

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Sauce au soja de 360 ans au menu de Trump en Corée du Sud
Séoul, Corée du Sud | AFP | mardi 06/11/2017 - Une sauce au soja élaborée il y a 360 ans sera au menu concocté pour le banquet d'Etat en l'honneur de Donald Trump mardi en Corée du Sud, ainsi que le poisson préféré du président américain.

Le dîner à la Maison Bleue, un ensemble de bâtiments englobant la résidence officielle du président sud-coréen à Séoul, comprend un plat de côte de boeuf accompagné d'une "sauce exquise au soja de 360 ans", a rapporté un porte-parole du palais présidentiel sud-coréen.
La sauce au soja est l'un des aliments de base de la gastronomie en Corée du Sud. Elles sont concoctées par de célèbres artisans et fermentées pendant des décennies, voire des siècles, et vendues pour des dizaines de milliers de dollars le litre.
Lors d'un salon gastronomique en 2012, un groupe d'artisans avait présenté une sauce fabriquée selon eux il y a 450 ans, proposée à 100 millions de won (77.000 euros).
Autre mets au dîner de mardi, une sole grillée, le poisson préféré de M. Trump.
"Le menu contient de la nourriture aux saveurs locales, traditionnelles, qui pourraient aussi être du goût du président des Etats-Unis", a déclaré un responsable à l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Ce banquet contraste largement avec le menu au style très américain offert au Japon à M. Trump par le Premier ministre Shinzo Abe, avec lequel le locataire de la Maison Blanche entretient des relations beaucoup plus chaleureuses qu'avec le président sud-coréen Moon Jae-In.
Quelques heures après l'arrivée de M. Trump à Tokyo, ce dernier et M. Abe avaient consommé des cheeseburgers avec du ketchup. Et le plat principal du banquet était un steak.
Au menu du dîner à Séoul mardi figure aussi une crevette pêchée, selon le palais présidentiel, près d'îlots isolés en mer du Japon, revendiqués à la fois par la Corée du Sud et le Japon.

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Des renforts de Métropole pour lutter contre les incendies en N-Calédonie

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Des renforts de Métropole pour lutter contre les incendies en N-Calédonie
Nouméa, France | AFP | mardi 06/11/2017 - Vingt-sept pompiers de Métropole sont attendus en Nouvelle-Calédonie mercredi pour venir en renforts face aux incendies de forêts qui ont ravagé près de 10.000 hectares depuis mi-septembre, a annoncé mardi le haut-commissariat de la République.     

L'envoi de ce détachement d'intervention feux de forêt fait suite à une demande d'assistance du gouvernement calédonien auprès de l'Etat, en raison de l'ampleur des incendies sur le Caillou.     
Depuis le 15 septembre, pas moins de 9.907 hectares de végétation ont été dévastés, sans faire de victimes, dans des feux le plus souvent d'origine humaine. Ils ont prospéré notamment à cause de la sécheresse exceptionnelle qui sévit en Nouvelle-Calédonie et d'alizés soutenues.      
Un feu, qui a duré plusieurs jours sur la commune de Païta (banlieue de Nouméa), a récemment détruit 2.000 hectares de forêts dont des zones riches en biodiversité et importantes pour la préservation de la ressource en eau.     
"Vu la sécheresse que l'on connait aujourd'hui, les forêts humides ne sont plus un obstacle à la progression des feux et ces milieux qui hébergent les plus riches biodiversités terrestres de Nouvelle-Calédonie partent en fumée", a déploré Hubert Géraux, directeur de l'antenne du WWF (Fonds mondial pour la nature) à Nouméa.     
Le coût des incendies depuis le 15 septembre (début de la saison administrative des feux, ndlr) a été estimé par la Sécurité civile à 150 millions CFP (1,25 million d'euros).

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Les restes d'un tirailleur kanak mort en 1918 rapatriés en N-Calédonie

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Les restes d'un tirailleur kanak mort en 1918 rapatriés en N-Calédonie
Nouméa, France | AFP | mardi 06/11/2017 - La dépouille d'un tirailleur kanak de la Première Guerre mondiale a été exhumée d'un cimetière de l'Aisne et va être rapatriée en Nouvelle-Calédonie où le soldat sera inhumé le 11 novembre, ont indiqué mardi le haut-commissariat de la République et ses proches.     

"Après des années de démarches, nous avons appris en juin dernier que ses restes allaient être transférés en Nouvelle-Calédonie par l'Etat", a déclaré à l'AFP Jacques Wabete, petit neveu de Kalepo Wabete, tombé au champ d'honneur en octobre 1918.     
Le corps a été exhumé le 2 novembre au cimetière de la Désolation à Faligny-le-Petit (Aisne), en présence de membres de sa famille et de nombreuses autorités locales et militaires, a indiqué le haut-commissariat dans un communiqué.
Le cercueil du tirailleur sera accueilli le 10 novembre à l'aéroport international de La Tontouta, ouvrant une succession de cérémonies, militaires et coutumières.
Elles s'achèveront le 11 novembre dans l'après-midi par l'inhumation de Kalepo Wabete au cimetière de Tiga, son île natale dans l'archipel des Loyauté (est de la Nouvelle-Calédonie).      
Le soldat a fait partie du premier contingent des tirailleurs kanak, engagés dans la Première Guerre mondiale et affectés au Bataillon Mixte du Pacifique.
Décoré de la Croix de guerre le 25 septembre 1918 pour son comportement au feu, le soldat kanak est tué à 29 ans un mois plus tard, lors de la bataille de la Serre, pour la prise du village de Vesles-et-Caumont et de la ferme du Petit-Caumont, près de Laon.      
Plus de mille Kanak, qui n'étaient pas citoyens français à l'époque, ont participé à la Grande Guerre dont 383 sont morts lors des combats.     
Le rapatriement de la dépouille de Kalepo Wabete intervient alors que les Calédoniens seront appelés en novembre 2018 à se prononcer pour ou contre l'indépendance, à l'occasion d'un référendum historique. 
"Je constate que cet événement soulève la société calédonienne, on partage la mémoire", a estimé Jacques Wabete.

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La crise humanitaire se poursuit dans un camp de réfugiés australien en Papouasie

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La crise humanitaire se poursuit dans un camp de réfugiés australien en Papouasie
Sydney, Australie | AFP | mardi 06/11/2017 - La justice papouasienne a refusé mardi de réapprovisionner en eau, nourriture et électricité le camp de réfugiés qui avait été mis en place par l'Australie sur son sol mais qui vient d'être fermé, et où 600 demandeurs d'asile se sont barricadés.

Le camp de l'île de Manus, dans le Pacifique, ouvert par l'Australie pour détenir et traiter les dossiers de demandeurs d'asile, a été officiellement fermé mardi 31 octobre, ayant été jugé anticonstitutionnel par la Cour suprême de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Mais environ 600 hommes s'y sont barricadés alors même que l'eau et l'électricité ont été coupés et que les vivres s'y font de plus en plus rares.
Les migrants ont été priés de se rendre dans trois centres de "transition". Mais ils disent craindre pour leur sécurité alors que certains habitants se montrent hostiles à leur endroit, selon leurs défenseurs. 
Un des réfugiés, l'Iranien Behrouz Boochani, avait saisi la Cour suprême de PNG pour qu'elle ordonne le rétablissement de l'eau, de l'électricité et des livraisons alimentaires. Mais la haute juridiction s'y est refusée.
Son président Salamo Injia a affirmé dans son arrêt qu'il n'y avait "aucune bonne raison justifiant que les migrants ne se rendent pas volontairement" dans les trois centres de transition.
Reconnaissant que certains de leurs droits constitutionnels ont peut-être été violés dans ces services ont été suspendus, le juge ajoute que les migrants y ont contribué en refusant de quitter le centre.
L'avocat de M. Boochani, Ben Lomai, a fait part à l'AFP de son intention de faire appel.
"Nous sommes habitués à ce que la Cour aille à l'encontre de nos intérêts", a-t-il dit à l'AFP.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a affirmé de son côté que ce jugement "mettait des vies en péril".
"Cette décision est une attaque abominable contre le droit à la vie", a déclaré dans un communiqué Kate Schuetze, responsable d'Amnesty pour le Pacifique.
"Si les autorités n'agissent pas immédiatement, le risque est réel que la situation se détériore de façon catastrophique."
Trois centres de "transition" ont été ouverts  mais d'après le HCR, l'un n'est pas prêt et les autres ne sont pas protégés par des barrières de sécurité.
Les tensions entre demandeurs d'asile et habitants se sont multipliées du fait de l'absence de consultation sur la localisation de ces centres, selon le HCR.
La politique d'immigration extrêmement dure de l'Australie revient pour les défenseurs des droits de l'homme à condamner les migrants à la détention indéfinie sur des îles reculées du Pacifique. Canberra n'accepte aucun boat-people sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d'asile.
Plusieurs villes australiennes ont été ce week-end le théâtre de manifestations pour demander à Canberra d'accueillir les réfugiés sur le sol australien.

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Détournements de fonds à la MFR de Huahine : peines d'amendes pour les prévenus

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Détournements de fonds à la MFR de Huahine : peines d'amendes pour les prévenus
PAPEETE, 7 novembre 2017 - Les cinq prévenus pour "détournement de fonds" dans l'affaire de la Maison familiale rurale de Huahine ont été condamnés à des peines d'amende, mardi en correctionnelle.

Le délibéré a été rendu mardi matin. Le président et la directrice de l'association Maison familiale rurale (MFR) de Huahine ont été condamnés à des peines de six mois de prison avec sursis, assorties d'une amende de 300 000 Fcfp. Le mari de la directrice et le cuisinier de la MFR ont été condamnés à des amendes avec sursis de 300 000 Fcfp. L'éducateur de l'établissement s'est vu infliger une amende avec sursis de 300 000 Fcfp.

Les faits se sont déroulés entre 2008 et 2012. L’affaire avait été portée à la connaissance de la justice en novembre 2014 sur dénonciation du vice-président de la MFR de Huahine. Dans un courrier adressé au procureur de la République, ce dernier signalait avoir mis la main sur plusieurs factures de commerçants acquittées par la structure et accusait certains collaborateurs de la MFR de se servir "en toute impunité dans les caisses" de l'association.

L'enquête ouverte par la suite avait conduit à la mise en examen de cinq personnes pour des faits de détournement de fonds et recel. Les investigations ont permis de mettre en évidence que le président "bénévole" de l'association avait pris l'habitude de faire des achats personnels au dépens de la MFR de Huahine. Le détournement aurait porté sur un montant avoisinant les 315 000 Fcfp. La directrice de la structure éducative aurait quant à elle détourné un peu moins de 2 millions de francs, notamment pour l'achat de quatre billets d’avion à titre personnel. Elle a justifié ses actes par le fait que certaines heures supplémentaires ne lui étaient pas payées. Son mari poursuivi pour des faits de "recel" avait été rémunéré hors convention par la MFR de Huahine, en contre-partie du transport des enfants dans sa voiture personnelle. Il a en outre été condamné pour avoir profité de l’argent détourné par son épouse. Le cuisinier de l’association, toujours en poste, aurait dépensé 814 000 Fcfp au titre de ses dépenses personnelles. Le jeune moniteur du centre était poursuivi pour avoir détourné à son profit un peu plus de 60 000 Fcfp.

Les Maisons familiales rurales sont des structures éducatives subventionnées par le Pays qui proposent des formations en vue d'une professionnalisation dans les secteurs agricoles ou des services. Huit établissement de ce type sont en activité en Polynésie française. Constituées sous le statut d’associations (loi de 1901), ces structures disposent d'une grande autonomie de gestion.

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Page enfant : Qui était Gauguin ?

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Page enfant : Qui était Gauguin ?
PAPEETE, le 7 novembre 2017 - Avec la sortie nationale puis la sortie en Polynésie du film Gauguin - Voyage de Tahiti avec Vincent Cassel, on parle beaucoup de l'artiste peintre. Mais sais-tu qui était cet homme, où il vivait et d'où il venait? Pourrais-tu décrire son style de peinture ?

Paul Gauguin est un artiste peintre. Il est né en France et a voyagé. Il a notamment vécu à Tahiti et à Hiva Oa aux Marquises c'est pour cela qu'on en parle beaucoup ici. Il a peint de très nombreux tableaux qui n'étaient pas reconnus à son époque et qui sont vendus aujourd'hui des millions de francs.

Il a vu le jour à Paris, en juin 1848. Il a passé quatre années à Lima, la capitale du Pérou. Sa mère était née au Pérou. Il a étudié un peu en France et puis s'est engagé dans la marine où il est resté six années. Il est ensuite devenu agent de change. Un agent de change c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un trader, c'est un spécialiste de transactions financières.

Il s'est marié à l'âge de 25 ans et a eu, avec sa femme, cinq enfants. Paul Gauguin peignait le dimanche. Il a rencontré des grands peintres de l'époque comme Camille Pissarro, Paul Cézanne, Claude Monet… Quand la crise économique a frappé et qu'il a perdu son emploi comme agent de change, il a décidé de vivre de son art.

L'artiste a peint des portraits, des paysages. C'est un post-impressionniste. Le postimpressionnisme c'est une période de l'histoire de l'art moderne située entre la fin des années 1880 et l'année 1910. Elle regroupe le pointillisme, le synthétisme, le symbolisme et les nabis.

Paul Gauguin a aussi fait des gravures, il s'est essayé à la céramique, a écrit un certain nombre de textes, a illustré des carnets.

Grand voyageur, Gauguin a visité l'Europe, fait un séjour en Martinique, il s'est rendu en Polynésie française, à Tahiti et aux Marquises. Il a quitté la France pour la Polynésie "pour être tranquille", "pour être débarrassé de l'influence de la civilisation".

Avant de s'embarquer pour Tahiti (à l'époque on voyageait seulement en bateau) il a dit : "je ne veux faire que de l'art simple ; pour cela, j'ai besoin de me retremper dans la nature vierge". Il a terminé sa vie aux Marquises où il est mort en 1903.

Un film a été tourné à Tahiti et Moorea sur lui. C'est Vincent Cassel qui interprète le rôle du peintre. Aujourd'hui sa vie suscite de nombreuses polémiques. Son art est connu partout dans le monde.

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Transport aérien : Edouard Fritch reparle de la "diagonale du Pacifique"

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Transport aérien : Edouard Fritch reparle de la
PARIS, 7 novembre 2017 - Le président Fritch a remis au goût du jour le projet d’une route aérienne transversale entre la Chine et l’Amérique du Sud, mardi à Paris, lors d’un entretien accordé à la rédaction d’Outremers 360°.

Une semaine après l’annonce officielle de l’ouverture, dès mai 2018, d’une liaison aérienne low-cost entre Paris et Tahiti par la compagnie French Blue, Edouard Fritch est revenu sur un projet plus ancien mais visiblement toujours d’actualité, mardi lors d’un entretien accordé à Outremers 360°, en marge de son séjour à Paris : l’ouverture d’une route aérienne entre la Chine et l’Amérique du Sud (Santiago du Chili) avec escale à Tahiti-Faa’a.

La compagnie aérienne Hainan Airlines pourrait opérer sur ce tronçon. "Pour l’heure, il ne sera pas mis en ligne d’avions avant 2019", a cependant estimé Edouard Fritch, mardi, en rappelant qu'aujourd'hui "un des accès, côté Pacifique, pour l’Amérique du Sud est de passer par Los Angeles pour descendre ensuite sur l’Argentine, le Chili ou le Brésil", et que l'option d'une route transversale Chine-Amérique du Sud avec escale à Tahiti "est en pourparlers depuis quelques années déjà".

"Ce projet n’est pas mûr"

Ce projet de "diagonale du Pacifique", tel que l'avait baptisé Gaston Flosse à l'époque, avait pris forme en juillet 2013 en même temps que l’annonce du projet Tahiti Mahana Beach. L’ouverture d’un pont aérien entre la Chine et l’Amérique du Sud, avec escale à Tahiti, était alors présentée comme un élément déterminant pour la viabilité du complexe touristique programmé à Punaauia.

En août 2014, cette perspective avait pris forme lors de la signature d’un accord entre la Polynésie française et la direction de l’Aviation civile chinoise (CAAC). Cet accord rendait possible la création de liaisons aériennes entre Tahiti et les villes de Beijin, Shanghai et Canton. L’entente prévoyait surtout le bénéfice de la 5e liberté de l’air au profit des signataires, c’est-à-dire la possibilité offerte aux compagnies aériennes bénéficiaires de l’accord d’utiliser Tahiti comme escale commerciale et d’y opérer jusqu’à sept vols hebdomadaires. En attendant que cette ligne soit mise en œuvre, la CAAC avait suggéré de mettre en place "à titre expérimental" des vols de type charter "qui dans un premier temps s’adaptent mieux aux marchés".

La situation n’a guère évoluée depuis. Mardi, Edouard Fritch a rappelé lors de son entretien avec Outremers 360° que les dirigeants de la compagnie Hainan Airlines avaient profité de trois vols charters de ce type pour se rendre au fenua, fin octobre. "Ils ont une fois de plus confirmé leur intérêt de venir en Polynésie française pour y faire du charter entre Pékin, Shanghai et Papeete. Mais je crois qu’au moment où l’on parle ce projet n’est pas mûr. En d’autres termes, je ne crois pas qu’il soit rentable aujourd’hui pour les investisseurs de Hainan. Ce projet nécessite encore un peu plus de réflexion et de temps", a affirmé Edouard Fritch en estimant qu’il faudrait attendre jusqu’en 2019 avant que les premiers avions réguliers soient "mis en ligne".

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Economie : Nautisport Industries bénéficiera de la défiscalisation métropolitaine

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Economie : Nautisport Industries  bénéficiera de la défiscalisation métropolitaine
PAPEETE, le 07 novembre 2017 - Mardi, dans le courant de l'après-midi, la société "Nautisport Industries" a obtenu la défiscalsiaiton métropolitaine.

La société « Nautisport Industries »a droit à la défiscalisation métropolitaine. Le Haut Commissaire René Bidal a révélé mardi que la société Nautisport Industries pourra bénéficier du dispositif national d’aide fiscale à l’investissement outre-mer pour des travaux d’extension de sa surface de production et pour l’acquisition d’équipements mobiliers.

Le financement de ces opérations, évaluées à près de 195 millions de francs pacifique, s’inscrit dans le développement de l’activité économique de la société et répond aux orientations du gouvernement de la Polynésie française parmi lesquelles figurent le développement de la pêche hauturière et la promotion des énergies renouvelables.

"Ce financement s’inscrit pleinement dans une démarche de développement du secteur de la construction navale et de la charpente métallique au niveau local et surtout au niveau régional en l’absence de chantier naval en Nouvelle Calédonie ainsi qu’à Wallis-et-Futuna", indique le Haut commissaire dans un communiqué de presse. Il ajoute par ailleurs, "La société « Nautisport Industries » étant l’un des employeurs principaux de la presqu’île, le programme contribue fortement à la dynamisation de la presqu’île de l’île de Tahiti et de son bassin d’emplois. "


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Makemo : Deux cents élèves ont couru pour le cross du collège

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Makemo :  Deux cents élèves ont couru pour le cross du collège
PAPEETE, le 07 novembre 2017 - Le cross annuel du Collège de Makemo s'est tenu le Mercredi 25 octobre de 8H à 12H. Près de deux cents élèves issus des trois établissements scolaires de Makemo ont couru entre un et quatre kilomètres.

200 élèves ont envahi les rues de Makemo dans le cadre du cross du collège. Les trois établissements scolaires de l'île ont joué le jeu. Ainsi, cette épreuve a réuni la totalité des élèves du collège auxquels sont venus s’ajouter 32 poussins et benjamins de l’école élémentaire Arikitamiro et 18 minimes cadets, juniors et seniors du micro lycée professionnel.

Après plus d’un mois et demi d'entrainement, dans le cadre des cours d’EPS et de l’AS, les élèves de tout âge étaient prêts pour relever le défi.
Ce sont donc 200 élèves qui ont couru entre un kilomètre trois cents et quatre kilomètres. Selon le communiqué de presse, l'implication des enseignants et "leur engagement individuel dans les différentes tâches organisationnelles de l’épreuve (sécurité-secourisme et jallonnage du parcours, ravitaillement, distribution des tickets de classement et de boisson-collation, secrétariat, reportage photo-vidéo, mise en place du cérémonial de remise des prix…) ont permis un déroulement sans faille de cette belle matinée."
Les mutoi ont aussi participé à la journée sportive en régulant la circulation sur le parcours. Par ailleurs de nombreux parents d'élèves et bénévoles ont tenus à accompagner les élèves et aider à l'organisation de la course.

Makemo :  Deux cents élèves ont couru pour le cross du collège

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