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La démolition de l'ancien hôtel Royal Papeete a repris ce samedi

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La démolition de l'ancien hôtel Royal Papeete a repris ce samedi
PAPEETE, le 04/11/2017 - Les travaux de démolition ont repris ce samedi. Une partie du boulevard Pomare est fermée à la circulation automobile, au niveau du carrefour Prince Hinoi, portion située entre les Trois Brasseurs et le rond-point de la Base marine. Les travaux dureront jusqu'à 19 heures.

Les automobilistes qui se rendront sur Papeete aujourd'hui devront prendre leur mal en patience, puisque la portion de route entre les 3 Brasseurs et la ruelle de Tahiti Pas Cher a été fermée à la circulation, en raison des travaux de démolition de l'ancien hôtel Royal Papeete.

Les travaux ont repris ce samedi matin et ils se termineront ce soir vers 19 heures.

"Cette fois, il s'agira principalement de l'évacuation des gravats. Celle-ci, tout comme la démolition du bâtiment la semaine dernière, est programmée en journée, en raison des fortes nuisances qu'elle engendre, et également par mesure de sécurité au vu du nombre important de noctambules fréquentant les bars et discothèques alentours", indique le communiqué de la ville de Papeete.

En ces temps de pluie, il vous est recommandé de rouler avec prudence. Les agents de la police municipale se chargeront de la circulation des véhicules.


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Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi

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Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi
BORA BORA, le 3 novembre 2017 - Les différents représentants des autorités se félicitent après la fin de la course Hawaiki Nui, qui s'est déroulée sans accros. Elle a offert un spectacle grandiose aux milliers de spectateurs qui se sont déplacés et à tous ceux qui ont suivi l'évènement dans les médias.


Elise Maamaatua (dite Tutu), présidente du Comité Organisateur Hawaiki Nui Va'a
Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi
"Certains clubs ont beaucoup augmenté de niveau"

Comment c'est passée cette Hawaiki Nui Va'a 2017 ?
Iaorana tout le monde. Ça a été vraiment super, surtout pendant la dernière étape. Tout c'est très bien passé. Certains bateaux en ont fait des leurs, mais c'est aussi ça le charme de la Hawaiki Nui.

Au niveau sportif, la grosse surprise a été la contre-performance de OPT et Shell. Qu'est-ce qui l'explique ?
Effectivement, c'est la grande surprise pour tout le monde. Cela prouve que certains clubs ont beaucoup augmenté de niveau, surtout ceux qui se classent dans les cinq ou six premiers aujourd'hui. C'est une très bonne chose pour le va'a, ça donne aux 'petits clubs' qui sont souvent derrière l'occasion d'être mis à l'honneur, et ça les motive pour la suite !

On voit aussi que ces deux clubs sont les seuls qui avaient envoyé des rameurs à la Molokai, à Hawaii… Est-ce un signe que le calendrier est trop chargé ?
Je pense que la course de la Molokai et la Hawaiki Nui sont trop proches. Je pense que le temps de repos est trop court, d'autant que la Molokai est une course qui est aussi très dure, même si elle autorise les changements. Je pense que ça a beaucoup participé à la faille de ces deux équipages aujourd'hui.

Donc ces clubs devront faire un choix ?
Oui effectivement, ils vont devoir faire un choix. Ça fait trois ans que Shell me dit 'là cette année je n'y vais plus', et pourtant à chaque fois ils repartaient à la Molokai. Mais je les comprend, ils vont défendre leur titre. Donc je leur souhaite surtout un bon courage et je leur tire mon chapeau, car ces deux équipes participent énormément au monde de la va'a . Ce sont de grandes entreprises qui soutiennent beaucoup ce sport.

Cette année il y a 11 équipes étrangères inscrites, dont 10 qui sont finalement venues. Est-ce un signe que le va'a polynésien s'ouvre véritablement à l'international ?
Depuis déjà deux ans, nous commençons à avoir plus de participation étrangère à la Hawaiki Nui Va'a. Je remercie beaucoup les médias. Les télévisions et le comité font beaucoup la promotion de la Hawaiki Nui à l'extérieur, et ça commence à mordre à ce niveau là. Donc je souhaite que l'année prochaine, nous ramenions encore plus d'étrangers !


Nicole Bouteau, ministre du Tourisme
Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi
"Cet évènement permet de faire rayonner la Polynésie et les Raromatai dans le monde entier"

Cet évènement ramène énormément de monde dans les Raromatai, est-ce important pour ces îles ?
La Hawaiki Nui est attendue car elle a un impact touristique et économique. C'est à la fois du tourisme intérieur, et en même temps comme vous le voyez, nous sommes entourés de visiteurs internationaux, qui vivent cet évènement populaire en communion. Donc l'impact est local et international. Et ce sont aussi les images, les vidéos, qui sont diffusées aussi bien par les médias que par les réseaux sociaux. Ça permet de faire connaître la Polynésie dans le monde.

Le gouvernement continue de fournir d'importants moyens pour l'évènement, ça va continuer ?
Plus que jamais. Ce sont des moyens logistiques et financiers. Nous avons conscience que ça un coût pour les équipages locaux et étrangers, et on essaye d'accompagner au mieux cet évènement, qui est important non seulement dans le calendrier évènementiel sportif, mais également au niveau international. Là c'est la ministre du Tourisme qui parle, et je me réjouis que cet évènement permette de faire rayonner la Polynésie et les Raromatai dans le monde entier. On peut remercier monsieur Maamaatua qui a imaginé ce circuit et cet évènement sportif qui est vraiment une performance. Il est attendu impatiemment chaque année dans les îles.


Raymond Yeddou, administrateur des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent
Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi
"L’État est au rendez-vous en mettant les moyens nécessaires pour assurer la sécurité"

On voit que l’État déploie un gros dispositif, comme chaque année, avec deux navires, un hélicoptère, l'avion CASA, des zodiacs, des hommes... C'est important d'être présent avec de tels moyens ?
C'est essentiel pour assurer la renommée de cette nouvelle édition, qui chaque année prend de l'ampleur et attire toujours plus de monde. Et l’État est au rendez-vous en mettant les moyens nécessaires pour assurer la sécurité. Ça permet à la fois de rassurer les organisateurs et les participants, de rassurer les spectateurs qui viennent nombreux, et de renvoyer une image positive de la Polynésie, qui reste toujours aussi belle.

On a vu la gendarmerie intervenir pour des bateaux récalcitrants et des conflits de navigation, votre mission est donc aussi d'assurer un service de police sur un évènement forcément un peu chaotique ?
Les services de l’État sont là pour assurer la meilleure cohabitation possible entre les différents usagers du plan d'eau. Il y a des conflits d'usage qui peuvent naturellement apparaître entre ces différents utilisateurs, et il y a donc une mission de régulation et de médiation qui s'organise et qui permet encore une fois de s'assurer que la fête sera belle et que tout se passera dans les meilleures conditions. C'est le rôle de l’État et il y tient particulièrement.

Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora
Réactions officielles : Satisfaction générale après un Hawaiki Nui réussi
"Cette année j'ai l'impression que les cartes sont redistribuées"

Qu'avez-vous pensé de cette Hawaiki Nui Va'a 2017 ?
Encore une belle édition. Chaque année est différente, c'est ce qui fait de Hawaiki Nui un évènement exceptionnel. Je salue bien sûr le travail effectué par le comité organisateur, en particulier par sa présidente Tutu qui a bien assuré la relève de son père, Édouard Maamaatua, fondateur de cette course. Ma chance est d'avoir vécu les 26 courses en 26 ans, et à chaque fois c'est beaucoup d'émotions, à chaque fois une surprise. Bien sûr on étaient habitués à entendre les noms de Shell et OPT, et là cette année j'ai l'impression que les cartes sont redistribuées. Et c'est dommage que l'équipe Air Tahiti ait connu un accident malheureux hier à Taha'a, elle a cassé son balancier, mais sinon je pense que Air Tahiti a prouvé que c'est un club sur lequel il faut compter à la Hawaiki Nui.

D'habitude la plage de Matira est noire de monde, c'est année la foule semble un peu moins dense, c'est à cause de la météo ?
Non, moi je trouve qu'il y a toujours autant de monde. Je ne me suis pas amusé à compter, mais nous sommes 10 000 habitants, et au moins 3 à 4 000 se sont déplacés pour assister à l'arrivée de la course, donc en ajoutant tous les rameurs et les accompagnateurs, on est tout de même beaucoup sur le lagon. C'est un moment fort pour Matira, pour Bora Bora, c'est la fête de la pirogue… Bref, c'est un moment magique.

Cette année vous avez limité la consommation d'alcool à Bora Bora, le but est de donner un visage plus professionnel à l'évènement et limiter les débordements ?
Tout à fait, je pense que tout évènement de ce niveau mérite respect, et quand on voyait des jeunes se promener avec des bouteilles de bières sur la plage, ce n'était pas très sportif et au niveau image ce n'est pas très beau. D'autant qu'on sait comment ça se termine. Donc maintenant les choses sont plus claires. Je n'interdis pas de consommer de l'alcool dans les restaurants, les hôtels ou chez soi. On fait la fête, mais il y a des limites à la fête. Et on voit que tout ce passe bien, j'ai l'impression que nous avons trouvé un bon équilibre et la sécurité est assurée.

Donc ce sera le même dispositif pour l'année prochaine ?
Oui, et l'année prochaine ce sera même encore mieux, la fête sera plus grandiose qu'aujourd'hui !

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Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai

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Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai
BORA BORA, le 4 novembre 2017 - En marge de la course, de nombreux restaurateurs, artisans, agriculteurs, associations et marques accompagnent le cortège lors des différentes étapes. Avec plusieurs milliers de participants ou accompagnateurs de la course et une population locale qui vient en masse assister à l'évènement, les bonnes affaires sont au rendez-vous.

Avec plus de 140 équipes comprenant en moyenne une dizaine de rameurs et autant d'accompagnateurs, la caravane de la course Hawaiki Nui Va'a n'est pas anodine pour l'économie des îles de quelques milliers d'habitants qu'elle traverse une fois pas an. Plus aucune chambre d'hôtel, de pension, AirBnB ou chez l'habitant n'est libre. Les commerces font de très bonnes affaires, que ce soient les supermarchés, les bars, les stations essence pour les bateaux, les vendeurs de poissons, fruits, légumes... L'impact est considérable, bien qu'occasionnel.

Plus directement, il y a aussi le village de la Hawaiki Nui. Il a une personnalité différente à chaque étape mais inclut à chaque fois une rangée de restaurateurs, des vendeurs de produits dérivés liés à la pirogue, des maraîchers, des pêcheurs et des artisans. Tous sont unanimes : être présent à la Hawaiki Nui peut représenter pas mal d'efforts logistiques, mais ça en vaut toujours le coup.


Hiromana'arii Tetauira et Tania Tane, président et secrétaire de l'association des parents d'élèves de l'école primaire Avera Faaroa (Raiatea), entourés de parents d'élèves bénévoles
Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai

"Nous tenons un petit snack au village de la Hawaiki Nui. Nous préparons cet évènement depuis un mois, et depuis dimanche nous faisons la mise en place. On avait déjà les tables, les frigos, tout le matériel. On se débrouille entre associations, tout le monde est solidaire à Raiatea.

Nous organisons ça par rapport à l'évènement : il y a du monde donc on savait que ça allait marcher ! L'objectif c'est de lever des fonds pour financer des projets que veulent mettre en place, pour les enfants, les instituteurs et institutrices de l'école. Un gros projet par exemple ce serait d'acheter du matériel informatique pour les classes comme des tablettes, des ordinateurs… On espère atteindre les 300 000 ou 400 000 francs de bénéfices aujourd'hui, et on sera encore là demain pour la course des femmes et des juniors.

La clientèle aujourd'hui, il y a des locaux, mais c'est beaucoup de gens de l'extérieur, les rameurs et accompagnateurs. D'ailleurs ceux-là sont très surpris des prix à Raiatea, mais le poulet-frite à 700 francs, pour nous c'est normal ! D'ailleurs on est en rupture, alors qu'on avait 600 brochettes, 300 poulets et 120 steaks… Donc c'est une excellente journée ! On remercie le beau temps !"


Mama Vana'a Chongaud, artisane à Taha'a, avec une amie
Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai

"Je fais de l'artisanat depuis longtemps, j'ai commencé en 2001. J'ai fait des expositions à Aorai Tini Hau, et cette année pour la première fois j'ai été à Mamao. Quand je vais à Tahiti, c'est pour un mois et après je rentre chez moi. Ici à la Hawaiki Nui, les ventes ne sont pas toujours aussi bien qu'à Tahiti, mais ça va. Ça dépend de ce que tu fais, moi je fabrique des paniers et des couronnes. Mais c'est très important d'être là. Je ne suis pas très riche, ça fait un complément pour la retraite... Et surtout ici il y a du monde, je vois les copines et je regarde ce qu'il se passe !"


Alex Pelou, patron de Viper Va'a (en arrière plan en train de préparer une rame neuve)
Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai

"C'est très important d'être sur cet évènement, d'autant que nous sommes partenaires officiels ! Nous étions à Huahine, et là à Raiatea, sur notre île. On a pu s'organiser pour ça, mais on ne fera pas la suite. Comme on touche un peu la même clientèle tout au long de l'évènement, ce n'est pas la peine de proposer la même chose toute la semaine.
Pour répondre à ta question, ce n'est pas tant de frais pour organiser ça. Un copain nous a prêté une boutique à Huahine, ici on est chez nous, donc c'est surtout de la logistique. Ce qui coûte cher, c'est d'être partenaire du Hawaiki Nui, c'est un budget d'un million de francs. Du coup, le fait d'avoir un stand permet de rentabiliser, ça rembourse largement le partenariat. Et ça aide à construire la marque. Une course comme celle-là a besoin de partenaires financiers pour avoir lieu, et sans elle le va'a serait beaucoup moins gros en Polynésie."


Alfred Perry, secrétaire du club EDT Va'a, sur son stand de merchandising accompagné d'un membre du club
Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai

"Nous sommes le seul club présent avec des marchandises ici. Le but c'est à la fois de faire plaisir à l'équipe et aux fans, et aussi de rentrer des fonds pour la fin de l'année. Et quand le design est bien fait ça se vend bien, donc on essaie toujours d'innover dans les designs. Cette année on est venu avec 10 caisses de marchandises, il nous en reste quatre et on doit encore aller à Tahaa.

Pour les prix, ça dépend, par exemple cette casquette est à 3000 francs. Les gens achètent quand ils sont fan de EDT, ou alors pour offrir à leurs amis de France, faire des cadeaux. Notre principal objectif c'est de rembourser les frais, je pense qu'en chiffre d'affaires on fera entre 500 000 ou 600 000 francs, donc c'est pas mal."


Hawaiki Nui Va'a, la bonne affaire pour les Raromatai
Paméla Taiore (avec sa cousine), bijoutière de Papeete rencontrée à Raiatea
"je suis venue ici à Raiatea profiter du Hawaiki Nui pour proposer mes créations. Et depuis ce matin ça se passe très bien ! Je vends au même prix qu'à Tahiti, et on dirait que c'est moins cher qu'ici. Ce sont les gens de Raiatea qui sont venus acheter mes bijoux. C'est la première fois que je viens et je suis très contente, je reviendrai ! D'autant qu'à organiser ce n'était pas trop compliqué, j'ai ma famille à Raiatea."

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Les secouristes de la course Hawaiki Nui Va'a : "Nous transportons un véritable hôpital avec nous"

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Les secouristes de la course Hawaiki Nui Va'a :
RAIATEA, le 4 novembre 2017 - Ils sont 21 sauveteurs, infirmières et médecins à accompagner la Hawaiki Nui Va'a cette année. Nous sommes allés à la rencontre de ces bénévoles qui font tout pour éviter qu'un accident pendant la course ne tourne au drame.

A chaque étape de la Hawaiki Nui Va'a 2017, la tente des secouristes est prête à accueillir tous les blessés de la caravane, aussi bien chez les sportifs que leurs accompagnateurs. C'est un véritable hôpital de campane qui est mis en place pour traiter les petits bobos, mais aussi les blessures les plus graves.

Les secouristes de la course Hawaiki Nui Va'a :
La Fédération Polynésienne de Protection Civile (ancienne Fédération de secourisme) a mobilisé 21 bénévoles pour l'événement. Trois médecins, six infirmiers, des secouristes prêts à se jeter à l'eau pour récupérer un blessé et des responsables logistiques pour organiser tout ce beau monde. La tente est équipée avec près de 700 kilogrammes de matériel médical transporté par bateau. Cet hôpital mobile est même mieux équipé que les dispensaires des îles où la course fait étape (sauf à Raiatea qui a son propre hôpital). Les secouristes sont aussi sur l'océan en compagnie les rameurs, avec six bateaux, dont trois poti marara prêts à intervenir en urgence.

Tous les secouristes volontaires sont des experts des urgences, et ils sont vigilants pour les problèmes récurrents, comme les déshydratations sévères, et les accidents exceptionnels, comme un ravitailleur qui passe sous l'hélice d'un bateau… Une présence rassurante sur la course, qui permet à tous les sportifs de se donner à fonds en toute confiance. "Ça fait plaisir de pouvoir participer à un événement culturel de la Polynésie. On ne rame pas, mais on soigne si besoin, chacun apporte ce qu'il peut !" nous explique Susana Diaz, une infirmière anesthésiste du CHPF, secouriste volontaire.

Une bonne nouvelle, les secouristes soulignent que leur intervention est de moins en moins nécessaire : "ça fait 19 ans que je suis médecin secouriste sur la course, et on voit qu'il y a nettement moins de personnes qui arrivent en état de choc. C'est très net cette année, ils sont vraiment préparés comme des sportifs de haut-niveau, il s'hydratent mieux..." nous explique le docteur Eric Bonnieux.



Susana Diaz et Eric Bonnieux
Les secouristes de la course Hawaiki Nui Va'a :
Infirmière et médecin bénévoles de la Fédération Polynésienne de Protection civile
"Le plus souvent nous traitons des déshydratations qui surviennent pendant l'effort"


Que faites-vous pendant ces trois jours ?
Susana : Nous assurons la sécurité de l'événement, aussi bien des rameurs pendant la course que de la caravane qui suis la course. Il y a six bateaux qui suivent les rameurs pendant la course avec tout ce qu'il faut à bord pour pouvoir traiter des cas grave, et au sol nous avons la tente avec tout le nécessaire. Nous transportons un véritable hôpital avec nous jusqu'à Bora Bora !
Eric : Le plus souvent nous traitons des déshydratations qui surviennent pendant l'effort, aussi bien des défaillances pendant la course qu'à l'arrivée. Il y a aussi ce qu'on appelle la 'bobologie', donc des ampoules, des petites plaies. Et de temps en temps il y a des choses plus graves qui surviennent.

C'est important d'avoir tout ce dispositif ?
Eric : Bien-sûr car il faut pouvoir intervenir vite quand il y a des défaillances. Ça permet qu'un infirmier prenne en charge un patient pour commencer la réhydratation, et éventuellement de l'amener au médecin, et nous allons le prendre en charge pour l'amener soit ici à la tente, soit éventuellement l'évacuer vers l'hôpital.

Sur une course comme la Hawaiki Nui, quel est le cas le plus grave qui pourrait se présenter ?
Eric : Pendant la course c'est vraiment le coup de chaleur, donc un déshydratation sévère qui provoque des troubles de conscience et qui engage le pronostique vital. Donc il faut une réhydratation en profondeur et un refroidissement du patient. Mais ça nous est arrivé de devoir prendre en charge des gens accidentés, sur l'eau et sur terre. Les années précédentes il a fallut évacuer des accidentés de Huahine, donc on a profité du dispositif.
Susana : C'est un gros événement et les îles voient leur population se multiplier pendant la course. Donc il y a tout ce qui a un rapport avec la course, mais aussi tout ce qu'il y a autour. Il faut pouvoir réagir très rapidement. Un moment dangereux, ce sont les ravitaillement des rameurs. Et il y a déjà eu des gens qui sont passés sous les hélices d'un bateau, et même des amputations sur d'autres courses !


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Messmer est arrivé au fenua

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Messmer est arrivé au fenua
PAPEETE, le 04/11/2017 - Grand hypnotiseur reconnu mondialement, Messmer sera sur la scène de To'ata le 10 novembre prochain pour vous faire vivre un moment unique. Mais avant de monter sur scène, Messmer s'est isolé à Bora Bora avec sa petite famille.

Hypnotiseur mondialement connu, Messmer est en Polynésie. À quelques jours de son spectacle, il a préféré s'isoler à Bora Bora avec sa petite famille.

L'artiste vous donne rendez-vous vendredi soir à To'ata pour son spectacle "Intemporel". "Au niveau du subconscient, il n'y a pas de temps, il n'y a pas d'espace et je peux les emmener où je veux et quand je veux", explique-t-il. Mais, attention, il y a des techniques bien spécifiques qui lui permettent de mener à bien son spectacle. "J'ai une mise en scène qui est bien établie où j'emmène les gens à vivre un voyage à travers le temps. Ils vont se retrouver à l'époque des hommes de Cro-Magnon, ils peuvent même se retrouver dans des personnages des films qui ont marqué les années 80, comme E.T, Top Gun ou même Rocky. Les gens sous hypnose ont l'impression de vivre le film à leur façon. Le public va rire aussi dans le spectacle, parce que c'est drôle de voir les gens réagir dans leur monde imaginaire. Et tout ça, se fera dans le respect des gens sur scène".

En début de soirée, Messmer devra convaincre les moins frileux et pour y arriver, il devra prendre le temps qu'il faudra. "Dans un show comme celui-là, on va aller chercher entre 15 à 20 % des gens qui sont très réceptifs rapidement pour vivre l'expérience. À la fin tout le monde aura cette subtilité et on peut se retrouver avec 400 voire 500 personnes sous hypnose."

Et pour que le spectacle réussisse, la complicité entre l'artiste et le public doit être parfaite. "Ce n'est pas un contrôle sur l'esprit d'une autre personne. C'est vraiment une complicité que l'on doit créer et quand ça passe, eh bien ça m'engage beaucoup mieux pour faire le spectacle." Et la Polynésie est un pays qu'il connait puisque c'est la troisième fois qu'il y met les pieds. Il reste confiant pour la soirée de vendredi. "Nous avons été accueillis comme des VIP, avec des danseurs… c'était vraiment magnifique. J'ai déjà senti cette approche que l'on va créer facilement."

Sur scène, Messmer sera assisté par Bellair, sa compagne. "Mon rôle est d'assurer la sécurité de tout ce qui se passe sur la scène, et je suis là aussi pour créer quelques effets de "punchs". En fait, je fais des suggestions derrière Messmer pour qu'il y ait des effets de surprise dans le spectacle."

La jeune femme est tombée dans le milieu en assistant à un spectacle de Messmer. "Il m'a hypnotisée sur scène. Et à la fin du spectacle, je suis allée lui dire que ce qu'il avait fait sur mon subconscient, je voulais le faire aussi sur moi-même. Donc, on a continué à se côtoyer et on a commencé à se fréquenter. Depuis, c'est le grand amour. Je dis toujours que Messmer m'a hypnotisée une fois, il m'a fait tomber amoureuse de lui et il ne m'a jamais réveillée (rires)."

Si vous avez envie de vivre cette expérience, rendez-vous vendredi soir à To'ata. Les billets sont en vente dans les magasins Carrefour de Punaauia, Faa'a, Arue, à Radio et sur le site www.ticket-pacific.pf, à partir de 4 500 francs.

Messmer est arrivé au fenua
Messmer
Hypnotiseur

À quel âge avez-vous démarré l'hypnose ?

"J'ai la chance d'être tombé dans ces techniques-là très jeune. J'avais 7 ans, quand j'ai commencé à pratiquer l'hypnose. Mon grand-mère en faisait déjà à l'époque, alors pour moi, ça a été comme une deuxième nature. Et le premier livre que j'ai lu au complet dans ma vie, parle de l'hypnose. Ça parait facile, mais c'est difficile d'hypnotiser quelqu'un et de l'emmener dans un état de sommeil en moins de 5 secondes, c'est beaucoup d'années de travail."

En quoi consiste réellement l'hypnose ?
"L'hypnose est d'aller chercher l'imaginaire chez une personne et de faire en sorte que la personne rentre dans un état second. L'état second que je propose sur scène est l'état somnambulique. Sur scène, la personne sait qu'elle est sur scène, elle entend le public applaudir ou rire, et en même temps le rêve prend le dessus sur la réalité. Et là, ça devient réel pour cette personne, même si elle sait qu'elle est sur scène, elle va chercher à avoir l'émotion de l'endroit que je lui propose. Je peux les emmener plus loin où la réalité n'existerait plus pour eux, et il y aurait seulement que le rêve. Mais, mon but est qu'ils se protègent, je ne veux pas non plus qu'ils tombent. Je veux qu'ils soient en mesure de comprendre qu'il y a des gens à côté d'eux. J'essaye de garder le bon niveau de conscience pour les faire réagir en toute sécurité. Il y a des techniques qui se font pour le spectacle et pour les consultations en cabinet pour aider les gens à se libérer des phobies ou des addictions… Moi, je propose des techniques de spectacle où on va aller chercher 15 % des gens très sensibles à l'hypnose rapide pour les faire monter sur scène afin qu'ils vivent l'aventure. Et si je m'approche des gens et que je vais de façon individuelle, tout le monde va pouvoir vivre l'expérience. Mais il faut prendre le temps et la bonne technique."

Avez-vous déjà échoué ?

"Dans mes débuts, ça m'est arrivé d'échouer parce que les gens étaient bien avancés dans l'alcool et c'était un peu difficile pour moi de travailler avec eux. Et quand j'ai demandé des volontaires, les seules personnes qui sont montées, ce sont des gens qui étaient bourrés au maximum. Alors, je n'ai rien pu faire avec eux, parce qu'ils s'endormaient, et ce n'était pas à cause de l'hypnose, mais à cause de l'alcool (rires). J'ai donc improvisé un numéro de danse pendant 15 minutes. C'était chez moi au Canada lors d'une soirée privée."





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Bains glacés, oxygène, contention : les astuces récupération des meilleures équipes

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Bains glacés, oxygène, contention : les astuces récupération des meilleures équipes
RAIATEA, le 4 novembre 2017 - Le va'a se professionnalise et s'inspire désormais des techniques pratiquées au plus haut niveau du sport mondial. Les meilleures équipes commencent ainsi à mettre en place des protocoles chronométrés pour favoriser la récupération de leurs rameurs entre deux étapes.

Cette Hawaiki Nui Va'a 2017 exemplifie la professionnalisation des équipes leaders dans le suivi médical, de leurs rameurs. Pour connaître les secrets du Top 5, nous avons suivi l'équipe Shell Va'a après la fin de la première étape de la course, à l'arrivée à Raiatea.

Les 12 rameurs de l'équipe au logo coquillage sont suivis par une petite équipe médicale de quatre bénévoles : un médecin, deux kinésithérapeutes et un chiropracteur. Ils assurent le travail habituel : massages, relaxation, étirements, travail ostéopathique, soins… Mais cette année ils ont aussi ont proposé de tester de nouvelles techniques introduites récemment dans le sport de haut niveau, que les rameurs ont accepté de bonne grâce… D'autant qu'ils ont appris que plusieurs autres équipes les avaient déjà mises en place.

Dès l'arrivée au port de Uturoa et après leurs étirements, un camion attendait les rameurs pour les transporter jusqu'à leur lieu d'hébergement sans perdre une minute. Chaque seconde compte pour éviter l'accumulation des différents acides causant les courbatures et les crampes musculaire, en premier l'acide lactique, douloureusement connu des sportifs.

Piscine littéralement glacée…

Arrivés dans la grande salle qui reçoit l'équipe et son staff (nommée Amuira Oliveta, elle est gérée par madame Turia Hart, qui note malicieusement que son propre fils participe à la course mais… Dans la team OPT !), deux piscines attendent les rameurs, qui ne semblent clairement pas impatient de plonger dans la première. Rien de surprenant : elle est remplie de près de 150 kilos de glace ! Après quelques minutes à grelotter dans une eau à 15 degrés, les rameurs changent de piscine avec ravissement pour se plonger dans un bon bain chaud. Mais au bout de cinq minutes, le cycle recommence et c'est un nouveau bain gelé suivi d'un dernier bain chaud qui accueille les sportifs.

Bains glacés, oxygène, contention : les astuces récupération des meilleures équipes
Ce cycle vise à resserrer les vaisseaux sanguins, résorber les hématomes et éliminer les déchets organiques toxiques accumulés pendant l'effort. Il est inspiré des techniques de "cryothérapie", popularisées depuis moins de six ans par les cyclistes d'endurance, en premier lieu ceux participant au Tour de France. Nos rameurs ont d'ailleurs échappé au pire puisque les cyclistes utilisent, quand ils le peuvent, une chambre froide à -110° ! Mais en Polynésie, "on fait avec les moyens disponibles" explique l'équipe.

Vêtements de contention et masque à oxygène

Après ces quatre baignades, les rameurs enfilent leurs vêtements de contention : des sortes de lycras trop serrés, destinés à compresser les tissus pour évacuer les acides. C'est à ce moment que le reste de l'équipe arrive tranquillement, à pied, à temps pour le déjeuner. Mais alors que leurs compagnons se restaurent, les sportifs en récupération enchaînent sur une autre technique : l'oxygénation.

Bains glacés, oxygène, contention : les astuces récupération des meilleures équipes
Allongés dans leurs lits dans une salle climatisée, ils ont tous un masque à oxygène sur la bouche pendant qu'ils se détendent. Selon Laurent Girault, kiné à Papeete, dans le circuit de la Hawaiki Nui depuis 19 ans qui a accompagné plusieurs équipes différentes, explique que "l'oxygénation rapide, immédiatement après la course, vise à assurer une saturation en oxygène pour éliminer le monoxyde de carbone présent dans le sang, améliorer la récupération des tissus, notamment musculaires, et participe encore une fois à éliminer les acides lactiques. Mais le plus grand secret contre ces acides, et donc contre les courbatures et pour une récupération rapide, reste de boire beaucoup d'eau, les massages et surtout de bien s'étirer après un effort physique !"

Après une dizaine de minutes d'oxygénation, les rameurs sont enfin libre d'aller manger, pour ensuite profiter des techniques plus traditionnelles de récupération au cours de l'après-midi : relaxation et massages par les professionnels.

Bains glacés, oxygène, contention : les astuces récupération des meilleures équipes

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Le Heiva Tārava Tuhaa Pae se tiendra au Grand Théâtre du TFTN

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Le Heiva Tārava Tuhaa Pae se tiendra au Grand Théâtre du TFTN
PAPEETE, le 04/11/2017 - En raison des fortes pluies, nous vous informons que le Heiva Tārava Tuhaa Pae prévu dans les jardins de Paofai, ce samedi, est déplacé au Grand Théâtre de la Maison de la Culture.

Les horaires et le programme restent identiques :

- 16 heures : ateliers chants et apprentissage du hīmene ‘āmui
- 18h30 : concert de hīmene

Le Heiva Tārava Tuhaa Pae se tiendra au Grand Théâtre du TFTN

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Rencontre avec l'équipe Ocean Va'a Japan

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Rencontre avec l'équipe Ocean Va'a Japan
TAHA'A, le 4 novembre 2017 - C'est la deuxième participation de cette équipe japonaise à la Hawaiki Nui Va'a. Ces rameurs sont dans la course pour se donner au maximum, mais n'ont que peu d'espoir de l'emporter. Amoureux de la culture polynésienne et de la pirogue, ils veulent surtout progresser et s'immerger dans notre culture.


Rencontre avec l'équipe Ocean Va'a Japan
Sur les 141 équipes inscrites à la Hawaiki Nui Va'a 2017, onze sont métropolitaines ou étrangères. Ce n'est pas encore un engouement planétaire, mais le signe que notre sport national continue de faire son chemin dans le cœur des sportifs de tous les pays marins.

Parmi ces visiteurs, nous avons rencontré à Taha'a l'équipe Ocean Va'a Japan, venue tout droit du Pays du soleil levant. Habitués des courses tahitiennes et hawaiiennes, ces rameurs sont avant tout des amoureux de la pirogue et de toute la culture associée, comme en témoignent les tatouages arborés fièrement par le doyen de l'équipe.



Kenny Kaneko, membre de l'équipe Ocean Va'a Japan
Rencontre avec l'équipe Ocean Va'a Japan
"C'est la course la plus difficile que nous ayons jamais faite"
(interview traduite de l'anglais)

Vous êtes venus spécialement pour la course ?
Oui, nous sommes arrivés samedi dernier et nous repartons ce dimanche. Donc nous restons juste pour la semaine de la Hawaiki Nui Va'a.

Quand avez-vous créé votre équipe ?
Notre club existe depuis sept ans, mais chaque année nous accueillons de nouveaux rameurs. Donc ici nous avons certains rameurs qui pratiquent depuis 10 ans, et en parallèle des rameurs qui ont commencé il y a moins d'un an. Nous sommes venus à 12 rameurs.

Est-ce votre premier voyage en Polynésie ?
Non, c'est notre deuxième participation à la Hawaiki Nui Va'a, donc notre deuxième voyage à Tahiti. Nous avons aussi été à Hawaii pour différentes courses, mais c'est vraiment la Hawaiki Nui qui est la plus dure. C'est la course la plus difficile que nous ayons jamais faite, et nous la faisons donc une deuxième fois ! Mais nous aimons le fait que ce ne soit pas une simple course, qu'elle connecte les îles entre elles. C'est comme un voyage en plus d'une course, et il y a un énorme aspect culturel.

Je vois que certains membres de l'équipe sont tatoués, ce qui est très rare au Japon. Vous aimez beaucoup la culture polynésienne ?
Oui, nous l'aimons beaucoup. Cet homme tatoué est mon père ! (NDLR : en photo avec Kenny) En fait nous aimons toute cette culture de la pirogue, du voyage et de la rame. C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas venus aux championnats du monde. C'était plus comme les Jeux Olympiques, alors que là, à la Hawaiki Nui, c'est vraiment une découverte de la culture polynésienne, la visite des îles… Et finalement beaucoup plus d'équipes locales, avec un bien meilleur niveau !

Vous étiez en 70ème position après la première journée, espériez-vous un meilleur résultat ?
Nous continuons de ramer aussi bien que nous le pouvons, et nous essaierons de doubler autant d'équipes que possible ! Nous sommes ici pour nous améliorer. L'année dernière nous étions je crois 81ème, ou 82ème, nous allons essayer de faire mieux ! Et à la Hawaiki Nui il y a vraiment du niveau, c'est une vraie motivation pour continuer à nous entraîner et nous surpasser. C'est toujours incroyable de voir à quel point les rameurs sont bons ici, ils ont une technique incroyable. Je pense que c'est lié au fait qu'ici tout le monde grandit en pratiquant ce sport, c'est une vraie culture. Alors que la plupart d'entre nous avons commencé à ramer dans notre vingtaine ou notre trentaine. C'est différent, mais nous essayons toujours de faire du mieux que nous le pouvons.

Pensez-vous que les Japonais pourrons atteindre un bon niveau ?
Oui, je pense que les Japonais pourrons atteindre ce niveau dans 10 ou 20 ans, quand nos enfants grandirons. Ils rament avec nous déjà, et avec un peu de chance quand ils seront adultes ils reviendront et seront compétitifs.

Y-a-t-il beaucoup de pratiquants du va'a au Japon ?
La pirogue tahitienne, pas tellement. Peut-être 500 ou 600 au maximum. Mais comme les sports de rame deviennent de plus en plus populaires, avec l'émergence du Stand-up Paddle et des champions du monde de ce sport au Japon, il y a du potentiel. Il faudrait juste que plus de gens s'intéressent au va'a.

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Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

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Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a
BORA BORA, le 4 novembre 2017 - En trois jours de courses, il se passe énormément de choses qui ne sont pas publiées ou diffusées. Voici une petite sélection de photos insolites prises par notre équipe sur place…

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

Les photos insolites de la Hawaiki Nui Va'a

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Les bienfaits du jeûne thérapeutique : réalité ou utopie ?

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Les bienfaits du jeûne thérapeutique : réalité ou utopie ?
PAPEETE, le 05/11/2017 - Cette pratique connait un réel succès au fenua depuis quelques mois. Plusieurs hommes et femmes se sont lancés dans cette aventure pour tenter de guérir leurs maux. Parmi eux, on retrouve le maire de Faa'a, Oscar Temaru qui, par la même occasion ne cesse de faire des éloges sur ce fameux jeûne thérapeutique.

Le jeûne thérapeutique peut-il réellement guérir des maladies ? Pour le maire de Faa'a, c'est un moyen sûr. "Je suis peut-être un miraculé parce qu'il y a quatre mois de cela, je ne pouvais pas parler comme maintenant. J'étais vraiment dans le trou et je suis arrivé à un moment difficile. Je devais passer le restant de ma vie avec une machine pour dormir la nuit puisque j'avais des problèmes d'apnée de sommeil, et des médicaments à prendre quand je n'arrivais pas à dormir", témoigne-t-il.

Et c'est un documentaire sur le jeûne thérapeutique qui va bouleverser sa vie. "Dans un hôpital à Moscou, les malades sont nourris le matin et le midi, et parmi ces malades, il y avait un qui refusait de manger. Et au bout d'une semaine, le voilà qui se lève, c'est un schizophrène. Quinze jours après, ils sont surpris parce qu'il est complètement guéri, en ne buvant que de l'eau", raconte Oscar Temaru. "Ils expliquent bien dans ce documentaire, qu'après trois jours de jeûne, on commence à puiser dans nos réserves de protéines, de glucoses et de lipides, c'est en même temps, une régénération de notre système immunitaire", poursuit-il.

Du coup, le maire de Faa'a a décidé de se lancer dans cette aventure, en jeûnant durant huit jours. "Je n'ai fait que boire de l'eau". Et comme par miracle, "aujourd'hui, je dors bien la nuit. Je n'utilise plus tous les médicaments, je les ai jetés à la poubelle."

L'indépendantiste a décidé de partager son histoire avec ses amis politiciens, dont le ministre de la Santé, Jacques Raynal. Et pour le fa'atere hau, le jeûne thérapeutique c'est bien, mais "s'il y a une pathologie avérée, je pense qu'il faut en parler avec son médecin. Le médecin connait son patient et peut-être qu'il peut donner des indications sur la façon dont il peut faire le jeûne. S'il a un traitement, il peut lui dire, eh bien tels médicaments, il faut à tout prix les continuer parce qu'ils sont indispensables. Ceux-là, eh bien, on verra si jamais ça va mieux, on les arrêtera", explique Jacques Raynal.

Selon le ministre, des études sont actuellement en cours en Russie et aux États-Unis "pour voir dans quelles conditions on peut compter sur le jeûne thérapeutique pour avoir un effet bénéfique sur l'organisme." Pour lui, le jeûne devrait se faire sur de courtes périodes "étalées tous les 15 jours".

Pour "les gens qui n'ont pas de pathologies avérées, je leur dirai plutôt un jour par semaine, ça semblerait plus compatible avec la vie moderne que nous menons. Pour celles et ceux qui travaillent, eh bien, ils peuvent le faire deux jours par semaine. Plus, ça me parait difficile et ça parait aller vers une contrainte du corps trop importante", souligne Jacques Raynal.

Et pour Oscar Temaru, le jeûne thérapeutique pourrait faire écrouler le système sanitaire au fenua. "Les médecins et les pharmacies, c'est un gros marché juteux. Le marché médical représente des milliards de francs qui tournent dans le système. Vous imaginez le jour sans médicaments, sans médecin et que toute la population se met au jeûne thérapeutique ?"

"Pas du tout, on est loin de ça", lui répond le ministre de la Santé. "Quand la population aura réellement pris conscience des effets négatifs de certains aliments ou de certains modes alimentaires, eh bien, on aura certainement une influence sur les dépenses de santé, et c'est ce que l'on recherche de toute façon. On n'a pas vocation à aller alimenter la caisse des laboratoires et autres sous prétexte que… Donc, c'est vrai qu'il faut diminuer ces dépenses de santé qui sont trop importantes pour un petit pays comme le nôtre. On oublie trop souvent que le poids des dépenses de santé pèsent sur une population qui est très limitée et d'autant plus qu'elles pèsent sur les personnes qui travaillent. Et le jeûne thérapeutique, je suis persuadé que c'est quelque chose qui peut être bénéfique. Mais les médecins ne le prescriront qu'à partir du moment où on leur aura démontré cette efficacité", indique Jacques Raynal.

Donc, avant de se lancer dans un jeûne de plusieurs, consultez un médecin pour que vous soyez médicalement suivi durant votre thérapie.


Oscar Temaru
Maire de Faa'a

"Introduire le jeûne thérapeutique dans notre système de santé"


"Le ministre de la Santé a répondu qu'il allait réunir un groupe de médecins, parce qu'il est question d'introduire le jeûne thérapeutique dans notre système de santé, pour que les médecins proposent d'abord aux malades de jeûner, en expliquant bien qu'après trois jours, il y a tout le système immunitaire qui est régénéré, avec les cellules qui se réveillent… Si on va un peu plus loin, sur le plan spirituel, c'est un moment de remise en question."


Jacques Raynal
Ministre de la Santé

"Si on leur donne des médicaments, c'est qu'ils ont une pathologie"


"Il y a des pathologies où on peut se passer de médicaments, des pathologies comportementales où les médicaments ne sont pas forcément nécessaires si on peut avoir des thérapeutiques annexes, avec des psychologues et autres… Les médecins ne prescrivent des médicaments qu'à partir du moment où il y a une pathologie avérée et qui nécessite un traitement parce que si on laisse faire l'organisme va s'abimer. Mais c'est évident qu'on pourrait diminuer la consommation de médicaments, il faut aussi que les patients soient conscients du fait que si on leur donne des médicaments, c'est qu'ils ont une pathologie."



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Edouard Fritch sous le charme d’Emmanuel Macron

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Edouard Fritch sous le charme d’Emmanuel Macron
Paris - le 06/11/17 - Edouard Fritch a été reçu ce lundi matin par Emmanuel Macron, à l’Elysée. Lors de cette première rencontre, le Président de la République lui a confirmé que l’Accord de l’Elysée signé par François Hollande sera bien respecté.
 
Edouard Fritch a été reçu par Emmanuel Macron pendant une heure, ce lundi matin. C’est la première fois que les deux hommes se rencontraient depuis l’élection présidentielle, mais Edouard Fritch avait appelé à voter pour lui lors du second tour de l’élection présidentielle et les députées Maina Sage et Nicole Sanquer s’inscrivent dans un soutien « constructif » à la majorité présidentielle.

Cet entretien s’est fait à la demande du président de la Polynésie française, et en tant que membre du Forum du Pacifique, puisqu’Emmanuel Macron a souhaité recevoir les représentants des Etats du Pacifique à Paris en décembre pour une conférence sur le changement climatique. 

Pour Edouard Fritch, il s’agissait aussi de présenter les dossiers polynésiens et d’essayer de nouer des relations aussi bonnes avec l’Etat que durant le quinquennat de François Hollande. A la sortie, il a décrit « une prise de contact positive », des discussions « très ouvertes » et un président de la République qui a « beaucoup écouté et qui nous a posé beaucoup de questions ».

Edouard Fritch semble avoir été séduit par la personnalité d’Emmanuel Macron, seulement âgé de 39 ans : « C’est un jeune, donc cela veut dire sympa, ouvert et à l’écoute. On a rencontré un Président de la République qui se met à la hauteur des élus qu’il reçoit et ça c’est extraordinaire. »

Sur le fond, Edouard Fritch a eu confirmation que l’Accord de l’Elysée, signé à la fin du précédent quinquennat, sera bien respecté et mis en œuvre : « Il nous a confirmé qu’il continuera, comme il s’y est engagé lors des élections présidentielles, à mettre en œuvre toutes les déclinaisons issues de cet Accord de l’Elysée. »

Malgré l’annonce la semaine dernière de l’arrêt du financement de l’équivalent fonds vert, censé aider la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie à s’adapter au réchauffement climatique, Edouard Fritch s’est voulu conciliant : « Cela ne nous gêne pas aujourd’hui », puisque le Pays n’a pas encore déposé de projet à financer. « Mais ce qu’il faut espérer, c’est que les moyens substitutifs arriveront rapidement. » Pour l’heure, le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu, a confirmé la suppression des crédits pour 2018 et a seulement annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour envisager la suite. Le projet de loi pour toiletter le Statut serait également « pratiquement prêt » et Edouard Fritch a demandé à y être associé.

A quelques mois des élections territoriales, Edouard Fritch s’affiche donc confiant quant au maintien de bonnes relations avec le sommet de l’Etat : « Je pense que si nous sommes respectueux des institutions et des personnes, si nous sommes transparents, on ne peut que s’entendre. » Selon lui, Emmanuel Macron pourrait se rendre au fenua, « peut-être dans le second semestre » de cette année.

Edouard Fritch reçu par le Pape : rendez-vous personnel ou pour aider la Polynésie ?
« Ce n’est pas en demandant au Pape de prier plus pour la Polynésie que nous règlerons nos problèmes (rires). Nous sommes invités dans le cadre du Forum du Pacifique le samedi 11 novembre. Le Pape veut échanger avec ces petits pays vulnérables, voir nos qualités de résilience, voir comment on s’organise, comment nous percevons les choses et je crois aussi, nous rassurer sur son combat à lui. Ce sera essentiellement l’objet de cet échange. Ce sera une réunion de près d’une heure et demi. » 

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Rififi constitutionnel: les politiques australiens devront prouver leur nationalité

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Rififi constitutionnel: les politiques australiens devront prouver leur nationalité
Sydney, Australie | AFP | lundi 05/11/2017 - Le gouvernement australien, qui s'est retrouvé privé de majorité parlementaire dans un étrange imbroglio constitutionnel, a annoncé lundi un projet de réforme pour contraindre les politiques à prouver qu'ils ne sont pas titulaires d'une autre nationalité.

Plusieurs parlementaires issus de divers partis ont été piégés par une clause obscure de la Constitution qui interdit aux titulaires d'une double nationalité de siéger au Parlement. 
Le Premier ministre adjoint Barnaby Joyce, un représentant, s'était découvert une nationalité néo-zélandaise et a été disqualifié fin octobre par la Haute cour, aux côtés de quatre sénateurs parlementaires.
Or, la coalition conservatrice au pouvoir du Premier ministre Malcolm Turnbull ne détenait qu'une courte majorité d'un siège à la chambre basse du Parlement.
Une élection partielle dans la circonscription de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud où était élu M. Joyce sera organisée le 2 décembre.
La coalition conservatrice était déjà minoritaire au Sénat.
M. Turnbull a annoncé une série de mesures pour obliger les parlementaires à déclarer officiellement qu'ils ne sont pas titulaires d'une double nationalité et à en fournir la preuve.
"Chaque membre de la chambre (basse) et chaque membre de la chambre (haute) aura l'obligation personnelle d'assurer qu'il respecte la Constitution", a-t-il déclaré. "S'ils ont des raisons de penser qu'ils ne la respectent pas, ils doivent le dire et prendre les mesures appropriées".
Le projet de réforme doit être approuvé par l'ensemble des partis. Les travaillistes ont laissé entendre qu'ils y étaient favorables.
En cas d'adoption, les représentants et les sénateurs auront 21 jours pour déclarer leur lieu de naissance et celui de leurs parents. S'ils ont une autre nationalité, ils devront y renoncer.
La clause sur la double nationalité a été introduite dans la Constitution de 1901 afin d'assurer que les parlementaires n'aient "aucune adhésion à une puissance étrangère".
Cette disposition date d'une époque où les Australiens pensaient encore qu'ils devaient en premier lieu fidélité à la Couronne britannique. Dans un pays où 50% de la population est née à l'étranger ou est née de parents immigrés, elle apparaît de plus en plus archaïque.

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Réfugiés: Canberra snobe une offre d'accueil de la Nouvelle-Zélande

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Réfugiés: Canberra snobe une offre d'accueil de la Nouvelle-Zélande
Sydney, Australie | AFP | dimanche 04/11/2017 - L'Australie a opposé dimanche une fin de non-recevoir à une proposition néo-zélandaise d'accueillir 150 réfugiés détenus dans des camps controversés dans le Pacifique, malgré la crise provoquée par la fermeture d'un centre en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Canberra est sur la défensive depuis que la nouvelle Première ministre travailliste néo-zélandaise Jacinda Ardern a offert d'accueillir des migrants. Le Premier ministre australien conservateur Malcolm Turnbull a déclaré qu'il préférait privilégier un accord de relocalisation conclu avec les Etats-Unis en dépit du faible nombre de réfugiés accueillis pour l'instant par Washington.
La pression sur l'Australie s'est intensifiée depuis la fermeture mardi du camp de l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ce centre a été jugé anticonstitutionnel par la Cour suprême de Papouasie.
Mais environ 600 hommes s'y sont barricadés. L'eau et l'électricité sont coupées et les vivres s'y font de plus en plus rares, l'ONU évoquant les risques "d'urgence humanitaire". 
Les migrants ont été invités à se rendre dans des centres de "transition", également sur Manus. Mais ils disent craindre pour leur sécurité alors que leurs défenseurs font état de l'hostilité d'habitants à leur endroit.
M. Turnbull a rencontré dimanche Mme Ardern pour la première fois. 
"La proposition est bien réelle et elle est toujours sur la table", a déclaré M. Ardern à la presse. 
Mais si Canberra apprécie cette offre -- déjà faite en 2013 --, "nous ne la relevons pas pour l'heure", a dit M. Turnbull. 
"Nous avons un arrangement avec les Etats-Unis, alors nous voulons mener ces arrangements jusqu'à leur terme, et dans le sillage de ces accords, nous pourrons évidemment en envisager d'autres. La priorité à cette heure, c'est l'arrangement américain".
L'Australie mène une politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants qui tentent de gagner ses côtes. Elle n'accepte aucun boat-people sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d'asile.
Canberra a proposé aux réfugiés de Manus de s'installer définitivement en Papouasie, d'être transférés vers le centre de rétention du micro-Etat insulaire de Nauru, d'être relocalisés dans un pays tiers comme le Cambodge ou les Etats-Unis ou de rentrer dans leur pays. 
Aux termes d'un accord conclu avec l'administration Obama et critiqué avec virulence par son successeur Donald Trump, seuls 54 réfugiés ont été acceptés par Washington, dont 24 y sont effectivement partis aux Etats-Unis.
L'Australie justifie sa politique au nom de la lutte contre les passeurs et de la nécessité de dissuader les migrants - dont bon nombre viennent d'Iran, d'Irak, de Somalie ou d'Afghanistan - de tenter la périlleuse traversée vers ses rivages.

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Les petites Fidji voient grand à la conférence de Bonn sur le climat

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Les petites Fidji voient grand à la conférence de Bonn sur le climat
Suva, Fidji | AFP | dimanche 04/11/2017 - Le Premier ministre des Fidji rappellera le monde à la dure réalité des maux subis par son peuple cette semaine aux pourparlers de Bonn sur le climat: le changement climatique existe, ses effets sont déjà désastreux et des mesures d'urgence sont impératives.

L'Allemagne accueille à partir de lundi la 23e conférence de l'ONU sur le climat (COP23) et Frank Bainimarama présidera les discussions. Le chef du gouvernement du minuscule archipel est bien placé pour expliquer combien les Etats insulaires du Pacifique sont en première ligne du réchauffement climatique mondial. 
En prévision de son rôle de président de la COP23, M. Bainimarama a parcouru la planète ces derniers mois pour la sensibiliser aux problèmes des habitants de ces micro-nations. 
"La montée des eaux, les événements météorologiques extrêmes ou les changements dans l'agriculture (...) menacent notre mode de vie, et dans certains cas, notre existence même", dit-il. "Nous sommes les plus vulnérables et en tant que tels, nous devons être entendus".
Les scientifiques préviennent que certaines nations insulaires de basse altitude risquent d'être complètement englouties par la mer.
Les sécheresses et les inondations sont désormais fréquentes à travers la région, qui passe d'un extrême météorologique à l'autre.
Les terres agricoles et les sources d'eau potable ont été contaminées par l'eau de mer. Dans les îles Marshall, des cimetières ont même été perdus, noyés par la montée des eaux.
 

- 'Effroyablement réel' -

 
M. Bainimarama rappelle que son pays, où vivent environ un million de personnes, a été dévasté en février 2016 par le cyclone Winston, la plus puissante tempête à jamais toucher terre dans le Pacifique Sud avec des rafales soufflant à 325 km/h. 
La catastrophe avait fait 44 morts, rasé 40.000 habitations et anéanti un tiers de l'économie de l'archipel.
Jadis, ce type de super-cyclone ne survenait qu'une fois tous les dix ans. Mais un an seulement avant Winston, le cyclone Pam avait fait 11 morts au Vanuatu voisin.
Les Fidji vivent aujourd'hui dans la crainte que de telles tempêtes "sorties de nulle part" n'éclatent "tout le temps", dit M. Bainimarama.
"Nous affrontons une situation dans laquelle un seul événement qui frapperait directement les Fidji serait susceptible d'annihiler des années de développement et nous faire repartir des dizaines d'années en arrière".
L'expérience des Fidji et d'autres pays à travers le monde prouve à ses yeux la réalité du réchauffement climatique. "Ce n'est pas une invention, c'est effroyablement réel", dit-il aux journalistes.
"Les preuves sont mondiales, qu'il s'agisse de la fin de la banquise arctique d'ici 40 ans, la perte de villes comme Miami d'ici 50 ans ou dans le Pacifique, la perte de trois pays tout entiers dans un laps de temps similaire, Kiribatu, Tuvalu et les Iles Marshall".
 

- Viser 1,5 °C -

 
A Bonn, sa priorité numéro un sera de "forger une grande coalition formée par les gouvernements, la société civile et le secteur privé" pour mettre en oeuvre l'accord conclu à Paris en 2015 sur le changement climatique. Plus de 190 pays s'étaient alors engagés à maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.
Et ce alors qu'Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), vient de prévenir que l'écart entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les mesures qu'il faudrait prendre pour atteindre effectivement cet objectif était "catastrophique".
"Un an après l'entrée en vigueur de l'accord climat de Paris, nous sommes loin de faire ce qu'il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d'une vie de misère", a-t-il lancé.
Les îles Fidji et d'autres Etats insulaires espère persuader les gros pollueurs d'aller plus loin et de limiter à 1,5°C le réchauffement par rapport aux niveaux pré-industriel.
Pour M. Bainimarama, c'est le plus grand défi que l'humanité ait jamais eu à affronter. Les hommes auront besoin de se mobiliser et de s'engager comme pour aller à la guerre, juge-t-il.
Il fait aussi preuve d'optimisme et parie que les Etats-Unis ne se retireront pas de l'accord de Paris comme l'a promis le président Donald Trump. 
Les faits sont trop têtus, dit-il. "La question est réglée et les conséquences sont évidentes, l'humanité ignore ces faits à ses risques et périls".

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N-Calédonie: le haut-commissariat précise les moyens affectés à la sécurité et la justice

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N-Calédonie: le haut-commissariat précise les moyens affectés à la sécurité et la justice
Nouméa, France | AFP | samedi 03/11/2017 - Le haut-commissariat à Nouméa a précisé samedi l'affectation des moyens supplémentaires pour la sécurité et la justice en Nouvelle-Calédonie, où aura lieu dans un an un référendum sur l'indépendance, dans un communiqué samedi.

Le ministère de l'Intérieur va faire "des efforts" pour renforcer la sécurité en Nouvelle-Calédonie durant l'année 2018, avait annoncé le ministre Gérard Collomb vendredi, à l'issue d'une réunion "sécurité-justice" qui s'est tenue à son ministère en présence notamment des délégations calédoniennes qui ont participé jeudi à Matignon au XVIe comité des signataires de l'accord de Nouméa.
Alors que la route tue sur le Caillou quatre fois plus qu'en métropole, la création d'une brigade motorisée de la gendarmerie à Koné (Nord) et l'apport de "l'expertise" de l'Etat aux collectivités locales pour mettre en oeuvre "des mesures plus contraignantes" ont été annoncées.      
En ce qui concerne la délinquance des mineurs, en constante hausse, une antenne de la brigade de prévention de la délinquance juvénile va également être installée à Koné tandis qu'une "unité canine légère" sera créée au sein de la direction de la sécurité publique.     
"Afin de mieux anticiper les dérives urbaines et autres phénomènes de bande, le service du renseignement territorial sera renforcé", ont en outre indiqué les trois ministères (Intérieur, Justice, Outremer) concernés par cette réunion.     
Le financement d'une enquête sur les violences faites aux femmes, autre sujet de préoccupation selon les dernières statistiques de la délinquance, a a été annoncé.   
Enfin, dans le domaine de la justice, les effectifs de l'unique prison de Nouméa vont être renforcés et les conditions de construction d'"une structure éducative contenante" vont êtres définies dans le cadre des assises de l'Outre-mer.     
L'accord de Nouméa de 1998 prévoit l'organisation d'un référendum d'autodétermination au plus tard en novembre 2018 sur le territoire.     
Alors que la Nouvelle-Calédonie s'émancipe progressivement, elle est confrontée à des problèmes d'insécurité, alimentés notamment par une consommation massive d'alcool dans certaines composantes de la population.

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Un marsouin du Pacifique, espèce en grand danger, meurt en captivité

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Un marsouin du Pacifique, espèce en grand danger, meurt en captivité
Mexico, Mexique | AFP | lundi 05/11/2017 - Le premier marsouin du Pacifique, une espèce endémique du golfe de Californie et dont il ne reste que quelques dizaines d'individus, capturé en vue d'être placé dans une réserve marine, est mort dimanche, a annoncé le gouvernement mexicain.

Le ministre de l'Environnemment, Rafael Pacchiano, qui s'était réjoui samedi de la capture de l'animal, a tweeté pour annoncer des "complications", puis la mort de l'animal.
"Nous restons déterminés à sauver la vachette (de mer) de l'extinction", a assuré la ministre. 
Le gouvernement mexicain a lancé en avril un plan de sauvetage du plus petit cétacé du monde (1,5 mètre), dont la population a été décimée par des filets dérivants au cours des dernières années.
Des contrebandiers utilisent ces filets pour pêcher illégalement le totoaba, un poisson également en danger et très prisé en Chine pour ses vertus présumées en matière de médecine et d'esthétique.
Chaque vessie de totoaba se monnaye plusieurs dizaines de milliers de dollars en Asie, selon les autorités américaines.
Le plan du gouvernement mexicain prévoit notamment la capture de spécimens pour les installer dans une zone fermée du golfe en espérant qu'ils se reproduisent.
Une analyse acoustique réalisée il y a un an a mis en évidence qu'il ne restait plus qu'environ 30 marsouins du Pacifique, appelé en espagnol "la vachette de mer". 
Une précédente étude réalisée entre septembre et décembre 2015 avait dénombré 60 marsouins dans les eaux du golfe de Californie, alors qu'ils étaient une centaine en 2014 et le double en 2012.
La cause du décès du marsouin capturé n'est pas connue et fait l'objet d'une enquête.

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Un bateau taïwanais s'échoue sur le platier à Marutea, 14 marins secourus

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Un bateau taïwanais s'échoue sur le platier à Marutea, 14 marins secourus
PAPEETE, le 6 novembre 2017 - Ce dimanche 5 novembre 2017, à 20h55, le JRCC Tahiti détecte le déclenchement d’une balise de détresse appartenant à un navire de pêche taïwanais de 29 mètres qui était attendu mardi à Papeete pour une escale technique.

Le Haut-commissaire a engagé l’hélicoptère Dauphin inter-administrations et l’avion Gardian de la Marine nationale pour une mission de recherche et de sauvetage.
À minuit, l’avion arrivé le premier sur zone constate que le navire de pêche est échoué sur le platier de Marutea Nord aux Tuamotu, à près de 700 km de Tahiti, et lui largue un radeau de survie.

Les 14 marins, taïwanais et indonésiens, sont ensuite tous hélitreuillés par l’équipage du Dauphin puis évacués vers Makemo où ils sont pris en charge par le médecin et l’infirmier de l’atoll. Seul un des marins du navire est blessé.

Cette opération est un brillant succès dont le Haut-commissaire félicite vivement le JRCC et les équipages intervenants ; grâce à leur professionnalisme et leur efficacité ces militaires ont évité un drame humain.

Une évaluation visuelle de l’épave, couchée sur le flanc, est en cours par les aéronefs engagés dans l’opération. Les services de l’État vont informer les autorités du Pays de la situation.

Des contacts avec l’armateur du navire ont été établis afin d’envisager les mesures nécessaires pour le traitement de la situation. Un rapatriement rapide de l’équipage est en cours d’expertise dans un premier temps sur Tahiti ; par ailleurs, en liaison avec l’agent maritime, les conditions de prise en compte financières de l’ensemble de ces opérations, à la charge de l’armateur, sont en cours.

Un bateau taïwanais s'échoue sur le platier à Marutea, 14 marins secourus

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Des véhicules caillassés sur la RDO

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Des véhicules caillassés sur la RDO
PAPEETE, le 6 novembre 2017 - Ces derniers temps, plusieurs véhicules ont été caillassés sur la RDO entre Punaauia et Papeete. Si les dégâts restent matériels à l'heure actuelle, ces actes pourraient entraîner de graves accidents.

Depuis quelques mois, de nombreux usagers de la RDO sont victimes de jets de pierre. Comme nous l'a expliqué Marie, jeune mère de famille: "il y a deux mois, alors que nous roulions sur la RDO entre le centre Tamanu et le Méridien, j'ai entendu comme un bruit d'explosion. Il était environ une heure du matin, nous rentrions d'un dîner et ma fille de cinq mois se trouvait sur la plage arrière. J'ai constaté qu'il y avait un trou sur la vitre du pare-brise arrière. Heureusement, il n'est rien arrivé à mon bébé. Les dégâts ont été pris en charge par notre assurance. " Sur les réseaux sociaux, une autre conductrice a posté une photo de son pare-brise fracturé par une pierre sur la RDO (voir ci-dessus), "Dans la nuit de vendredi à samedi, je roulais avec mon mari et mon bébé lorsque nous avons reçu une grosse pierre sur le pare-brise avant. A quelques secondes près, le projectile aurait atterri sur mon enfant. J'ai déposé plainte à la gendarmerie." Dans son malheur, la victime a eu la chance de reconnaître l'un des trois auteurs.

Prison ferme
Rappelons que ces actes gravissimes constituent le délit de "mise en danger de la vie d'autrui' et qu'il sont passibles d'une forte amende et d'une peine d'un an de prison ferme.

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Taekwondo - Anne Caroline Graffe : Objectif JO de Tokyo en 2020

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Taekwondo - Anne Caroline Graffe : Objectif JO de Tokyo en 2020
Dans le monde très fermé du sport de haut-niveau, Anne-Caroline Graffe, 31 ans, s’est faite une place au soleil du taekwondo tricolore. Cette championne originaire de Paea détient deux titres majeurs : championne du monde en 2011 en Corée du Sud et vice-championne olympique en 2012 à Londres. Depuis, notre icône locale a dû faire face à une blessure à la hanche qui a nécessité une opération. Après plus de trois années de galère, c’est une femme qui croque la vie à pleines dents qui a bien voulu répondre aux questions de Sport Tahiti. Delano Flohr / Sport Tahiti
 
Parole à Anne-Caroline Graffe :
 
Peux-tu nous présenter brièvement ton parcours sportif et professionnel ?
 
« Je suis en équipe de France de Taekwondo depuis presque 10 ans et je partage mon temps entre Paris, où je m’entraîne, et Paea où je me ressource en famille. Je suis diplômée en journalisme et communication et je poursuis des études supérieures afin de préparer ma reconversion. »
 
Comment t’es venue cette passion pour le taekwondo ?
 
« J’imagine que ça doit être un peu dans les gênes : mon père était champion de boxe et nous avons grandi dans le sport. J’ai découvert le taekwondo à l’âge de 11 ans grâce à des cousins et à mon frère qui le pratiquaient à l’époque. A force de les accompagner et de les regarder à l’entraînement, je suis tombée sous le charme de cet art martial coréen qui propose une multitude de techniques impressionnantes et aériennes. Ensuite, ce sport prône les valeurs de respect, de discipline et de modestie. Des valeurs dans lesquelles je me suis toujours reconnue. »
 
Quels souvenirs gardes-tu de ta magnifique médaille d’argent aux JO de 2012 ?
 
« Les Jeux Olympiques restent de loin la compétition la plus incroyable à laquelle j’ai pu participer. L’ampleur de l’événement, la taille de la salle de compétition, l’ambiance dans les tribunes, la masse de gens qui nous soutient et croit en nous : tout est énorme ! Sur le village olympique, on côtoie des stars internationales du sport et on se sent unique et privilégiée. On réalise aussi que si on est là, c’est qu’on a fait quelque chose de grand.  Participer, c’est déjà un accomplissement surtout quand on pense aux sacrifices que le sport de haut niveau demande. Ramener une médaille, c’est plus que du rêve. La jeune Tahitienne que j’étais quand je suis arrivée en équipe de France n’aurait jamais espéré ça. »

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Tu as été blessée à la hanche, comment as-tu vécu cette période ?
 
« Après les jeux de Londres, j’ai commencé à avoir des douleurs à la hanche et ça s’est empiré. Avec mes médecins et mes entraineurs, on espérait que ma hanche allait tenir jusqu’aux Jeux de Rio. Malheureusement, les douleurs étaient devenues insupportables et j’ai dû prendre la décision de me faire poser une prothèse de hanche à quelques mois des Jeux. Ça a été une période très difficile à vivre car je savais que cette décision compromettait mes chances de sélection. Mais la santé doit être la priorité et aujourd’hui je ne regrette rien. « 
Où en es-tu physiquement ? 
 
« Je vais beaucoup mieux ! Après avoir souffert pendant 3 ans, enfin, je revis. J’ai repris les entrainements et je retrouve le plaisir de faire du sport. Je suis toujours aussi passionnée par le taekwondo et c’est mon moteur au quotidien. J’aimerais retrouver mon meilleur niveau. »
 
Quels sont tes prochains objectifs ?
 
« J’ai pris la décision de tenter une dernière fois l’aventure olympique avec Tokyo en 2020. Il me reste donc trois ans pour retrouver mes repères en compétition et mes sensations en combat. Les sélections olympiques passent par le ranking mondial. Cela veut dire qu’il faut que je sois performante sur les grands évènements tels que les championnats du monde, le championnat d’Europe et les Grands Prix. »
 
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes ?
 
« Chaque fois que j’apprends qu’un jeune a perdu la vie dans une bagarre ou dans un accident à cause de l’alcool, ça me m’attriste. Je sais que la vie n’est pas toujours facile, j’ai moi même traversé des moments difficiles. Mais j’aimerais que leur réponse aux difficultés de la vie soit l’ambition. L’ambition de se créer un avenir plus heureux. »
 
Comment fait-on pour être une grande championne comme toi ?
 
« Mes racines sont ma force. Nous avons la chance d’être un peuple courageux, humble et capable d’apprécier la beauté de la vie. Tout ce qu’il faut pour réussir. » Propos recueillis par Delano Flohr

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Judo - Métropole : Nos judokates décrochent de prometteuses médailles

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Judo - Métropole : Nos judokates décrochent de prometteuses médailles
Les jeunes judokates polynésiennes qui poursuivent leurs études en métropole ont obtenu plusieurs médailles dans les compétitions où elles étaient engagées.
 
Krystal Garcia  termine première du Tournoi de Cormelles en catégorie cadette. Expéditive, elle remporte ses 4 combats avec 4 ippons. Rentrée réussie pour notre championne qui évolue au Dojo Beglais  avec son professeur Christophe Dumontier du Pôle France Bordeaux.
 
De son côté, Rauhiti Vernaudon termine sa compétition avec une prometteuse médaille de bronze catégorie junior, en attendant le grand rendez-vous de la mi-novembre et les championnats de France 1e Division.
 
Alexis Plantard-Gnorra  finit lui 3e dans la catégorie open du tournoi Vietnam Seniors. Poerava Temakeu et Maevarau Le Gayic  n’ont pas démérité au Tournoi Européen de Clermont. Teipoteani Tevenino, blessée, était au repos.
 
Ces jeunes sportifs qui représentent le Fenua font la fierté de la fédération polynésienne de judo présidée par Bernard Di Rollo. A suivre prochainement les résultats de Gaston Lafon, seul représentant polynésien présent lors des Océania Judo Union Continental Open qui se déroulent en ce moment au Vanuatu.

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