SYDNEY, 12 décembre 2013 (AFP) - Douze enfants, maigres, sales et difformes pour cause de consanguinité sur plusieurs générations, ont été retrouvés dans un coin reculé d'Australie, une affaire révélée cette semaine par les autorités, 18 mois après la découverte des faits.
Les travailleurs sociaux et la police avaient été alertés mi-2012 sur la présence d'enfants dans un campement, qui n'allaient pas à l'école, ou très rarement, et qui semblaient vivre dans un manque total d'hygiène.
La police avait alors découvert, en juillet 2012, douze enfants âgés de cinq à 15 ans et une trentaine d'adultes, appartenant à plusieurs générations de la même famille et vivant dans des conditions "de grande saleté et dangereuses", selon les documents officiels révélés cette semaine.
Des tests génétiques ont montré que onze des douze enfants avaient des parents issus de la même famille, composée d'oncles, de tantes, de frères et de soeurs, sur quatre générations. Cinq enfants sont issus de parents ayant des liens familiaux "très proches". Plusieurs sont handicapés.
En se basant sur les récits des enfants et sur d'autres éléments, un rapport du tribunal de protection des enfants souligne "des relations sexuelles incestueuses inter-générationnelles et auxquelles on ne pouvait échapper, et des abus sexuels intra-familiaux".
Le groupe vivait dans deux caravanes, deux tentes et deux abris, sans eau courante ni égouts, dans un endroit que la presse n'est pas autorisée à révéler.
"Les enfants observés semblaient sales, portaient des vêtements sales, étaient farouches et évitaient les contacts visuels. Leur langage était difficile à comprendre", indique le rapport du tribunal. Sept d'entre eux "étaient incapables de parler de manière intelligible".
Certains n'avaient pas d'éducation scolaire, d'autres seulement de manière sporadique, et plusieurs étaient retardés mentalement, ou souffraient de handicaps physiques.
Le tribunal a publié son jugement en raison du caractère exceptionnel de l'affaire. Les enfants ont été retirés à leurs parents, de manière définitive, et resteront sous la protection de l'Etat jusqu'à leur majorité.
Les travailleurs sociaux et la police avaient été alertés mi-2012 sur la présence d'enfants dans un campement, qui n'allaient pas à l'école, ou très rarement, et qui semblaient vivre dans un manque total d'hygiène.
La police avait alors découvert, en juillet 2012, douze enfants âgés de cinq à 15 ans et une trentaine d'adultes, appartenant à plusieurs générations de la même famille et vivant dans des conditions "de grande saleté et dangereuses", selon les documents officiels révélés cette semaine.
Des tests génétiques ont montré que onze des douze enfants avaient des parents issus de la même famille, composée d'oncles, de tantes, de frères et de soeurs, sur quatre générations. Cinq enfants sont issus de parents ayant des liens familiaux "très proches". Plusieurs sont handicapés.
En se basant sur les récits des enfants et sur d'autres éléments, un rapport du tribunal de protection des enfants souligne "des relations sexuelles incestueuses inter-générationnelles et auxquelles on ne pouvait échapper, et des abus sexuels intra-familiaux".
Le groupe vivait dans deux caravanes, deux tentes et deux abris, sans eau courante ni égouts, dans un endroit que la presse n'est pas autorisée à révéler.
"Les enfants observés semblaient sales, portaient des vêtements sales, étaient farouches et évitaient les contacts visuels. Leur langage était difficile à comprendre", indique le rapport du tribunal. Sept d'entre eux "étaient incapables de parler de manière intelligible".
Certains n'avaient pas d'éducation scolaire, d'autres seulement de manière sporadique, et plusieurs étaient retardés mentalement, ou souffraient de handicaps physiques.
Le tribunal a publié son jugement en raison du caractère exceptionnel de l'affaire. Les enfants ont été retirés à leurs parents, de manière définitive, et resteront sous la protection de l'Etat jusqu'à leur majorité.
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