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Rapport de l’OMS sur le paludisme : plusieurs pays mélanésiens concernés

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Rapport de l’OMS sur le paludisme : plusieurs pays mélanésiens concernés
GENÈVE, jeudi 12 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – La Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aussi les îles Salomon, sont toujours concernés par le paludisme, qui y aurait fait, en 2012, près de 350 victimes, selon le dernier rapport sur le paludisme dans le monde publié le 11 décembre 2013 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Selon ce document, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays de plus de sept millions d’habitants confronté à d’énormes défis de santé publique, aurait ainsi enregistré la grande majorité des victimes de cette maladie transmise par les moustiques, avec un total affiché à 301 morts (plus que l’Indonésie voisine, qui enregistre 252 morts de la malaria pendant la même période).
Aux îles Salomon, la même année, 18 personnes auraient succombé à cette maladie, selon les mêmes sources.

Les poches de résistance du paludisme, par ailleurs éradiqué en Océanie, se trouvent en Mélanésie et en particulier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, aux îles Salomon et dans certaines îles de Vanuatu.
Au plan mondial, les régions les plus exposées à cette maladie, qui aurait tué en 2012 plus de six cent mille personnes, l’Afrique arrive largement en tête (environ 80 pour cent des cas), le reste étant majoritairement situé en Asie du Sud-est.

« Le paludisme est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par les moustiques qui en sont porteurs. Chez l’être humain, ces parasites se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges. Le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu’il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens », rappelle l’OMS.

Lutte contre cette maladie, en l’absence de vaccin, se situe essentiellement au plan de la prévention : moustiquaires imprégnées d’insecticide (perméthrine) et pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.

Au plan de la prévention, les efforts se portent sur la lutte dite antivectorielle, à savoir le nettoyage de foyers potentiels de développent de larves de moustiques, typiquement des conteneurs d’eau dormante comme les vieux pneus, les soucoupes et toute zone broussailleuse dans les jardins.
Outre le paludisme, dans de nombreuses autres régions d’Océanie, le moustique est aussi vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya et plus récemment le virus du zika en Polynésie française.

La Polynésie française est confrontée à une double épidémie de dengue et de zika, respectivement depuis février 2013 et octobre 2013, rappelait en début de semaine le gouvernement de cette collectivité française du Pacifique.

pad

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