SUVA, jeudi 18 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Le commandement de l’armée fidjienne a annonce jeudi le décès d’un de ses soldats faisant partie du contingent déployé au Mont Sinaï dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Le Colonel Mosese Tikoitoga, chef des forces terrestres, a déclaré qu’une enquête était encore en cours afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès, survenu mercredi.
Des préparatifs seraient aussi en cours afin de rapatrier le corps et lui accorder les honneurs militaires.
La contribution fidjienne à cette Force Multinationale d'Observateurs au Sinaï (FMO) est d’environ six cents soldats.
La FMO est déployée dans le Sinaï depuis avril 1982, pour y surveiller le respect des traités de paix de Camp David et de Washington entre Israël et l'Égypte.
Entre-temps, cette semaine, environ quatre mille personnes se sont présentées au QG de l’armée, dans la proche banlieue de Suva, en réponse à une nouvelle vague de recrutement.
Les entretiens des candidats à la carrière militaire se poursuivaient toujours, a précisé le Colonel Mosese Tikoitoga.
Parmi ces candidats : aussi bien des hommes que des femmes, dont certains sortent tout juste du collège, rapporte jeudi la radio nationale Fiji Broadcasting Corporation (FBC).
Sur ces quatre mille candidatures, neuf cent devraient déboucher sur une embauche.
Par ailleurs, toujours au Moyen Orient, l’armée fidjienne a aussi annoncé le départ prochain, le 26 juillet 2013, de 160 soldats supplémentaires pour rejoindre la mission des Nations-Unies au Golan, où se trouvent déjà, depuis début juillet 2013, un premier détachement de quelque 183 soldats.
Selon le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, qui est aussi le commandant en chef des forces armées fidjiennes, ces effectifs, déjà annoncés à plus de 540, devraient désormais atteindre 562 soldats.
Le Contre-amiral a également fait le lien entre cette nouvelle mission, effectuée à la demande expresse de l’ONU pour compenser le départ des troupes croates, autrichiennes et japonaises du Golan et le récent accord de coopération militaire signé avec la Russie, au cours d’un voyage officiel courant 2013.
Parmi les accords signés lors de la visite du Contre-amiral en Russie : celui concernant une coopération militaire « technique » entre Suva et Moscou, notamment dans le cadre général de la participation des forces fidjiennes aux contingents de maintien de la paix de l’ONU.
En raison de l’évolution de la situation et des répercussions de la crise syrienne dans la région, l’un des principaux objectifs de la mission au Golan consiste à faire en sorte que cette zone-tampon ne devienne pas une nouvelle zone de combat entre rebelles syriens et forces gouvernementales.
En milieu de semaine, sur fond de situation tendue, l’Irlande a annoncé l’envoi d’une centaine de soldats pour renforcer le dispositif onusien dans cette zone.
Le Général de corps d’armée Babacar Gaye, conseiller militaire au siège de l’ONU, a déclaré fin juin 2013 « apprécier » à sa juste valeur la contribution du gouvernement fidjien à la FNUOD (Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement des forces israéliennes et syriennes des hauteurs du Golan), établie dans cette zone depuis 1974.
Dans cette zone, début juin 2013, deux membres de cette FNUOD ont été blessés à la suite de combats « intenses » dans cette zone de séparation, suscitant une vive condamnation du Conseil de Sécurité de l’ONU et faisant aussi craindre un débordement transfrontalier de la situation en Syrie.
Les forces fidjiennes, au cours des 35 dernières années, ont contribué à de nombreuses forces de maintien de la paix de l’ONU à travers le monde, y compris au Liban (la FINUL, entre 1978 et 2002, par où sont passés une quinzaine de milliers de soldats fidjiens au cours de ces 25 années), mais aussi en Irak, en Bosnie, au Kosovo, au Timor oriental, à Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) ainsi qu’en plusieurs points du continent africain (dont le Mont Sinaï, à la frontière israélo-égyptienne ou encore la Rhodésie).
Ils y ont acquis une excellente réputation aux yeux de la communauté militaire internationale.
Accroupi devant la Reine Élisabeth
Sur un autre front, protocolaire, un soldat fidjien au sein de l’armée britannique a créé l’événement jeudi face à la Reine Élisabeth II, qui se trouvait en visite aux troupes.
La confrontation entre le Sergent Rusiate Bolavucu et Sa Majesté a suscité la curiosité de tous les observateurs : le Fidjien, avant le passage de la Reine, a pris une position accroupie, par terre, jusqu’à ce qu’elle l’ait dépassé.
La Reine ne s’est pas offusquée de ce geste, qui correspond à une tradition protocolaire et coutumière à Fidji face à un chef d’État.
« Elle a compris exactement ce qui se passait, d’autant qu’elle s’est déjà rendue aux îles Fidji », a rappelé le quotidien britannique Daily Mail en décryptant le comportement de ce soldat tout juste rentré d’opérations en Afghanistan.
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Le Colonel Mosese Tikoitoga, chef des forces terrestres, a déclaré qu’une enquête était encore en cours afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès, survenu mercredi.
Des préparatifs seraient aussi en cours afin de rapatrier le corps et lui accorder les honneurs militaires.
La contribution fidjienne à cette Force Multinationale d'Observateurs au Sinaï (FMO) est d’environ six cents soldats.
La FMO est déployée dans le Sinaï depuis avril 1982, pour y surveiller le respect des traités de paix de Camp David et de Washington entre Israël et l'Égypte.
Entre-temps, cette semaine, environ quatre mille personnes se sont présentées au QG de l’armée, dans la proche banlieue de Suva, en réponse à une nouvelle vague de recrutement.
Les entretiens des candidats à la carrière militaire se poursuivaient toujours, a précisé le Colonel Mosese Tikoitoga.
Parmi ces candidats : aussi bien des hommes que des femmes, dont certains sortent tout juste du collège, rapporte jeudi la radio nationale Fiji Broadcasting Corporation (FBC).
Sur ces quatre mille candidatures, neuf cent devraient déboucher sur une embauche.
Par ailleurs, toujours au Moyen Orient, l’armée fidjienne a aussi annoncé le départ prochain, le 26 juillet 2013, de 160 soldats supplémentaires pour rejoindre la mission des Nations-Unies au Golan, où se trouvent déjà, depuis début juillet 2013, un premier détachement de quelque 183 soldats.
Selon le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, qui est aussi le commandant en chef des forces armées fidjiennes, ces effectifs, déjà annoncés à plus de 540, devraient désormais atteindre 562 soldats.
Le Contre-amiral a également fait le lien entre cette nouvelle mission, effectuée à la demande expresse de l’ONU pour compenser le départ des troupes croates, autrichiennes et japonaises du Golan et le récent accord de coopération militaire signé avec la Russie, au cours d’un voyage officiel courant 2013.
Parmi les accords signés lors de la visite du Contre-amiral en Russie : celui concernant une coopération militaire « technique » entre Suva et Moscou, notamment dans le cadre général de la participation des forces fidjiennes aux contingents de maintien de la paix de l’ONU.
En raison de l’évolution de la situation et des répercussions de la crise syrienne dans la région, l’un des principaux objectifs de la mission au Golan consiste à faire en sorte que cette zone-tampon ne devienne pas une nouvelle zone de combat entre rebelles syriens et forces gouvernementales.
En milieu de semaine, sur fond de situation tendue, l’Irlande a annoncé l’envoi d’une centaine de soldats pour renforcer le dispositif onusien dans cette zone.
Le Général de corps d’armée Babacar Gaye, conseiller militaire au siège de l’ONU, a déclaré fin juin 2013 « apprécier » à sa juste valeur la contribution du gouvernement fidjien à la FNUOD (Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement des forces israéliennes et syriennes des hauteurs du Golan), établie dans cette zone depuis 1974.
Dans cette zone, début juin 2013, deux membres de cette FNUOD ont été blessés à la suite de combats « intenses » dans cette zone de séparation, suscitant une vive condamnation du Conseil de Sécurité de l’ONU et faisant aussi craindre un débordement transfrontalier de la situation en Syrie.
Les forces fidjiennes, au cours des 35 dernières années, ont contribué à de nombreuses forces de maintien de la paix de l’ONU à travers le monde, y compris au Liban (la FINUL, entre 1978 et 2002, par où sont passés une quinzaine de milliers de soldats fidjiens au cours de ces 25 années), mais aussi en Irak, en Bosnie, au Kosovo, au Timor oriental, à Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) ainsi qu’en plusieurs points du continent africain (dont le Mont Sinaï, à la frontière israélo-égyptienne ou encore la Rhodésie).
Ils y ont acquis une excellente réputation aux yeux de la communauté militaire internationale.
Accroupi devant la Reine Élisabeth
Sur un autre front, protocolaire, un soldat fidjien au sein de l’armée britannique a créé l’événement jeudi face à la Reine Élisabeth II, qui se trouvait en visite aux troupes.
La confrontation entre le Sergent Rusiate Bolavucu et Sa Majesté a suscité la curiosité de tous les observateurs : le Fidjien, avant le passage de la Reine, a pris une position accroupie, par terre, jusqu’à ce qu’elle l’ait dépassé.
La Reine ne s’est pas offusquée de ce geste, qui correspond à une tradition protocolaire et coutumière à Fidji face à un chef d’État.
« Elle a compris exactement ce qui se passait, d’autant qu’elle s’est déjà rendue aux îles Fidji », a rappelé le quotidien britannique Daily Mail en décryptant le comportement de ce soldat tout juste rentré d’opérations en Afghanistan.
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