FAA’A, mercredi 27 novembre 2013 – Un comité d’accueil d’une dizaine de militants Tavini Huira’atira a manifesté devant l’aérogare de Tahiti-Faa’a à l’arrivée du ministre des Outremer, en début de matinée, brandissant deux banderoles, « FLOSSE-LUREL, Qui sé Réssemble s’Assemble » et « Miciéu lé Ministre, Maohi Nui n’est pas à VENDRE », ainsi qu'un drapeau de l’ONU.
Gilles Tefaatau, un des cadres du parti souverainiste, s’est exprimé à ce sujet :
Comment doit-on entendre l’insinuation raciste que vous affichez sur vos banderoles, notamment par l’emploi du vocable "Miciéu" ?
Gilles Tefaatau : Pourquoi raciste ? On me dit qu’en Guadeloupe ou à la Réunion c’est ainsi que l’on prononce Monsieur.
Vous souhaitez interpeller le ministre sur ses origines ?
Gilles Tefaatau : Bien sûr, parce que c’est un insulaire, un citoyen d’outre-mer. Et donc il peut comprendre ce message. C’est tout.
Que souhaitez-vous exprimer, ce matin ?
Gilles Tefaatau : Nous sommes venus lui dire notre déception du comportement de Lurel et au-delà de lui du parti Socialiste. Notre exaspération. Nous avons mouillé notre chemise pour l’élection de monsieur Hollande. Pas eux. Pas Flosse. Et nous avons notre légitimité dans cette expression pacifique, ce matin. Nous voulons dire que ce Pays appartient aux Polynésiens. Les ressources marines que l’Etat souhaite exploiter aujourd’hui, nous disons qu’elles appartiennent au peuple polynésien. (…)
Nous ne voulons pas que l’on vende aux enchères notre Pays. La Socredo sera bientôt vendue, le boulevard Saint Germain … Et aujourd’hui on veut conditionner dans le logement social, l’octroi de prêts en contrepartie de la mise en place par la Caisse des dépôts et consignations d’un service du logement, pour maîtriser tout ça. L’Etat maîtrise déjà l’aéroport. Il veut maintenant maîtriser le logement social ? Nous disons qu’il s’agit d’une recolonisation ! Et nous disons non, tout simplement.
Gilles Tefaatau, un des cadres du parti souverainiste, s’est exprimé à ce sujet :
Comment doit-on entendre l’insinuation raciste que vous affichez sur vos banderoles, notamment par l’emploi du vocable "Miciéu" ?
Gilles Tefaatau : Pourquoi raciste ? On me dit qu’en Guadeloupe ou à la Réunion c’est ainsi que l’on prononce Monsieur.
Vous souhaitez interpeller le ministre sur ses origines ?
Gilles Tefaatau : Bien sûr, parce que c’est un insulaire, un citoyen d’outre-mer. Et donc il peut comprendre ce message. C’est tout.
Que souhaitez-vous exprimer, ce matin ?
Gilles Tefaatau : Nous sommes venus lui dire notre déception du comportement de Lurel et au-delà de lui du parti Socialiste. Notre exaspération. Nous avons mouillé notre chemise pour l’élection de monsieur Hollande. Pas eux. Pas Flosse. Et nous avons notre légitimité dans cette expression pacifique, ce matin. Nous voulons dire que ce Pays appartient aux Polynésiens. Les ressources marines que l’Etat souhaite exploiter aujourd’hui, nous disons qu’elles appartiennent au peuple polynésien. (…)
Nous ne voulons pas que l’on vende aux enchères notre Pays. La Socredo sera bientôt vendue, le boulevard Saint Germain … Et aujourd’hui on veut conditionner dans le logement social, l’octroi de prêts en contrepartie de la mise en place par la Caisse des dépôts et consignations d’un service du logement, pour maîtriser tout ça. L’Etat maîtrise déjà l’aéroport. Il veut maintenant maîtriser le logement social ? Nous disons qu’il s’agit d’une recolonisation ! Et nous disons non, tout simplement.
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