PAPEETE, mercredi 18 septembre 2013. Cela prendra du temps et certainement de l’argent, mais le gouvernement Flosse a décidé de s’attaquer aux irréductibles propriétaires fonciers de Mataiea, qui depuis plusieurs années bloquent régulièrement les accès à la route traversière qui va de Mataiea à Papenoo. Pour faire face au problème, les grands moyens sont de sortie «le ministère de l’Equipement a présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres un rapport qui tend à mener à une procédure d’expropriations de plusieurs terrains sur la route traversière qui va de Mataiea à Papenoo» expliquait en introduction Marcel Tuihani, le porte-parole du gouvernement. Les propriétaires concernés seront informés par voie d’affichage à partir du 4 novembre prochain. Le nombre de parcelles concernées voire le nombre de propriétaires (qui peuvent être une multitude du fait d’anciennes indivisions) n’a pas été précisé.
L'expropriation serait justifiée par une nécessité de service public puisque cette route permet d’accéder à des installations techniques importantes en fond de vallée. Installations que les techniciens ne peuvent pas rejoindre parfois du fait du blocage par quelques-uns. La Papenoo abrite notamment des ouvrages hydroélectriques au profit de la société Marama Nui qui alimente en électricité une bonne partie de Tahiti. Mais il n’y a pas que cela : «l’objectif premier est la libre circulation des véhicules aussi bien techniques que touristiques» précise un peu plus tard le ministre qui réfute néanmoins qu’il y ait le moindre désir de faire sur place de nouveaux aménagements autres que «les travaux nécessaires pour faciliter la circulation».
La route (c’est le cas) sera longue pour le gouvernement dans cette entreprise. Il faudra identifier les propriétaires concernés, situés essentiellement en entrée de vallée à Mataiea et surtout négocier avec eux. Deux solutions seraient prévues : soit l’échange du foncier requis dans cette vallée contre une autre parcelle pour les propriétaires qui souhaitent garder du patrimoine foncier ; soit l’acquisition par le Pays des parcelles nécessaires pour que la route traversière puisse rester ouverte à la libre circulation de tous. La route qui traverse l’île de Tahiti de part en part (d’est en ouest) est longue de 39 km et passe par différentes vallées. Si cette route traversière est relativement bien bitumée ou bétonnée jusqu’au relais de la Maroto, le parcours nécessite ensuite des véhicules tous terrains avec passages de gué et passe par un tunnel creusé en 1988 dans la roche en direction du lac de Vaihiria. Mais, depuis plus de deux ans, le passage après le tunnel est quasiment impossible en raison de l’opposition de riverains.
L'expropriation serait justifiée par une nécessité de service public puisque cette route permet d’accéder à des installations techniques importantes en fond de vallée. Installations que les techniciens ne peuvent pas rejoindre parfois du fait du blocage par quelques-uns. La Papenoo abrite notamment des ouvrages hydroélectriques au profit de la société Marama Nui qui alimente en électricité une bonne partie de Tahiti. Mais il n’y a pas que cela : «l’objectif premier est la libre circulation des véhicules aussi bien techniques que touristiques» précise un peu plus tard le ministre qui réfute néanmoins qu’il y ait le moindre désir de faire sur place de nouveaux aménagements autres que «les travaux nécessaires pour faciliter la circulation».
La route (c’est le cas) sera longue pour le gouvernement dans cette entreprise. Il faudra identifier les propriétaires concernés, situés essentiellement en entrée de vallée à Mataiea et surtout négocier avec eux. Deux solutions seraient prévues : soit l’échange du foncier requis dans cette vallée contre une autre parcelle pour les propriétaires qui souhaitent garder du patrimoine foncier ; soit l’acquisition par le Pays des parcelles nécessaires pour que la route traversière puisse rester ouverte à la libre circulation de tous. La route qui traverse l’île de Tahiti de part en part (d’est en ouest) est longue de 39 km et passe par différentes vallées. Si cette route traversière est relativement bien bitumée ou bétonnée jusqu’au relais de la Maroto, le parcours nécessite ensuite des véhicules tous terrains avec passages de gué et passe par un tunnel creusé en 1988 dans la roche en direction du lac de Vaihiria. Mais, depuis plus de deux ans, le passage après le tunnel est quasiment impossible en raison de l’opposition de riverains.
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