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Le commandant des FANC en Nouvelle-Zélande

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Le commandant des FANC en Nouvelle-Zélande
WELLINGTON, lundi 9 septembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le Général de brigade (deux étoiles) Luc du Perron de Revel, qui a pris ses fonctions de commandant des forces armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC) début août à Nouméa, se trouve cette semaine en Nouvelle-Zélande à l’occasion d’un de ses premiers déplacements officiels dans la région, a annoncé lundi l’ambassade de France à Wellington.
Au cours de cette mission, du 9 au 13 septembre 2013, le Général du Perron de Revel doit rencontrer le chef des forces armes néo-zélandaises, le Général de corps d’armée Rhys Jones, ainsi qu’avec les chefs des différentes armes.
Le Général du Perron de Revel, au cours de ce même déplacement en Nouvelle-Zélande, a également mandat pour représenter le chef d’état-major de l’armée de terre française lors d’une conférence régionale des chefs d’armée de terre du Pacifique, co-organisée cette année à Wellington par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
Cette conférence se tient tous les deux ans et, cette semaine, aura lieu du 9 au 13 septembre 2013.
Auront ainsi lieu, successivement, à Auckland, la conférence des chefs d’État-major des forces présentes dans le Pacifique, en présence de quelque 29 pays, pour évoquer des questions de sécurité régionale et d’interopérabilité entre forces alliées.
Dans la foulée se tiendra ensuite un séminaire dédié à la gestion des ressources militaires dans la région.
Cette conférence est aussi placée sous le signe d’un réchauffement sensible des relations et d’une reprise quasi-totale de la coopération militaire entre la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, après une vingtaine d’années de contentieux lié aux escales de bâtiments dotés d’armes ou de moyens de propulsion nucléaires.
Un accent fort est aussi placé aux contributions de ces armées régionales aux contingents de maintien de la paix, notamment sous l’égide des Nations-Unies.
Les conseillers militaires et officiers les plus proches du Secrétaire Général de l’ONU (dont d’anciens commandants des casques bleus au Sud-Soudan et au Darfour) sont également présents.
La Nouvelle-Zélande, pour sa part, a rappelé via son ministre de la défense Jonathan Coleman qu’elle avait cumulé à son actif, ces dix dernières années, des engagements significatifs en Afghanistan, mais aussi, plus près dans la région, aux îles Salomon et au Timor oriental.
La réunion se déroule aussi en présence de diplomates et d’universitaires.

À l’origine une rencontre axée autour de l’Asie (Chine, Japon, Corée du Sud, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande), cette conférence organisée par l’armée américaine s’est depuis étoffée pour rassembler 29 pays (dont le Canada, la France, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Inde, le Chili ou encore Fidji).
Avec pour objectifs affichés de « promouvoir la paix et la stabilité en Asie-Pacifique au travers d’une compréhension réciproque, le dialogue et l’amitié », cette conférence est aussi le plus important rassemblement d’officiers du plus haut rang dans la région Asie-Pacifique.

Quant aux forces françaises dans le Pacifique, leurs effectifs et moyens les plus importants sont désormais basés en Nouvelle-Calédonie, avec un autre volet, plus maritime, en Polynésie française.
Ces quinze dernières années, les FANC ont poursuivi une dynamique d’intensification des échanges et de la coopération régionale avec les forces alliées de la proche région de cette collectivité française du Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande, États insulaires riverains, comme Vanuatu, Tonga ou encore la Papouasie-Nouvelle-Guinée).

Interopérabilité régionale

Au cours des dernières années, les forces françaises en Nouvelle-Calédonie se sont positionnées dans une perspective régionale de coopération et d’interopérabilité, en particulier avec les deux autres plus grands partenaires privilégiés que sont les armées australienne et néo-zélandais.
Ces trois armées (qui forment un trio appelé « FRANZ ») participent régulièrement à des manœuvres conjointes ou des interventions régionales à caractère humanitaire dans les îles de la région, censées affiner cette capacité d’action de conserve.
Dans le cadre de l’accord FRANZ (qui a fêté, en novembre 2012, son vingtième anniversaire), les trois puissances partenaires s’engagent à coordonner et harmoniser leurs moyens dans le cadre d’actions humanitaires dans des pays riverains frappés par des catastrophes naturelles (cyclones, séismes, tsunamis, inondations, entre autres).

D’autres puissances régionales, comme les États-Unis, envoient des observateurs afin de se rendre compte sur place du développement des capacités interarmées régionales à parvenir au principe d’ « interopérabilité », objectif ultime de ce genre d’opérations.

FRANZ et FRANZUS

Ces derniers mois, la multiplication de déclarations concordantes de la part de responsables politiques ou militaires des gouvernements français, australien, néo-zélandais et américains a clairement esquissé ce qui pourrait très rapidement devenir une alliance élargie entre ces quatre pays, notamment en matière d’interopérabilité et d’actions concertées dans la grande région de l’Océan Pacifique.
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont partenaires dans le cadre de l’accord dit « FRANZ » (acronyme des trois pays) qui, depuis fin 1992, se concentre surtout sur une meilleure coordination de l’aide aux petits pays insulaires riverains frappés par des catastrophes naturelles.
Des approches initiales avaient eu lieu, dès 2006, afin de proposer ce dispositif en mode de surveillance des activités de pêche de la région, au bénéfice des États riverains, dont les moyens maritimes sont extrêmement limités.
Par ailleurs, chacune des marines de ces trois pays effectue régulièrement des opérations de surveillance, en mode coopération avec les autorités locales.

pad

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