MAJURO, 3 septembre 2013 (AFP) - Les Etats insulaires du Pacifique menacés par la montée des océans ont dénoncé mardi le mépris et l'inaction des grands pays pollueurs responsables à leurs yeux de leur situation dramatique.
Le réchauffement climatique et ses effets sont au coeur du 44e forum des Iles du Pacifique (FIP), qui regroupe seize Etats indépendants et territoires associés et s'est ouvert ce mardi à Majuro, la capitale des Marshall.
Leurs dirigeants sont arrivés sur des pirogues à balancier et ont été accueillis par des guerriers parés de pagnes qui ont exécuté des danses traditionnelles.
Selon le Premier ministre des îles Cook, Henry Puna, les petites nations du Pacifique se sentent abandonnées par le reste du monde qui porte pourtant la plus lourde responsabilité dans les dérèglements climatiques dont elles subissent les conséquences.
Il a évoqué "les frustrations que nous avons ressenties par le passé en étant regardés de haut, ignorés et sous-estimés".
"Des années d'inertie de la part de ceux qui sont le plus capables d'agir efficacement pour réduire (les effets du réchauffement) nous ont laissés profondément déçus et insatisfaits", a-t-il déclaré à l'ouverture du forum.
Les pays-archipel du Pacifique sud veulent obtenir des engagements des grandes nations polluantes à limiter leurs émissions, soulignant que le réchauffement représente une menace directe pour la survie de ces îlots au ras des flots.
Les archipels des Tuvalu, des Kiribati et des îles Marshall sont situés parfois à moins d'un mètre au-dessus de l'eau. La montée des océans n'est pas une simple hypothèse scientifique, mais une menace réelle et à court terme pour les habitants.
Les pays membres du Forum devraient se mettre d'accord sur une "déclaration de Majuro", qui prévoit des actions concrètes.
Cette déclaration sera alors présentée au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors de l'assemblée générale à New York fin septembre, afin de "remobiliser la communauté internationale et la convaincre que certains pays voient leur existence menacée".
Le président des îles Marshall, Christopher Loeak, a lancé un vibrant plaidoyer pour la survie de son archipel affecté par une grave sécheresse et des tempêtes.
"A tous les habitants des Marshall et aux peuples du Pacifique: ma terre est ma patrie, mon héritage et mon identité", a-t-il dit.
"C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne!".
Le réchauffement climatique et ses effets sont au coeur du 44e forum des Iles du Pacifique (FIP), qui regroupe seize Etats indépendants et territoires associés et s'est ouvert ce mardi à Majuro, la capitale des Marshall.
Leurs dirigeants sont arrivés sur des pirogues à balancier et ont été accueillis par des guerriers parés de pagnes qui ont exécuté des danses traditionnelles.
Selon le Premier ministre des îles Cook, Henry Puna, les petites nations du Pacifique se sentent abandonnées par le reste du monde qui porte pourtant la plus lourde responsabilité dans les dérèglements climatiques dont elles subissent les conséquences.
Il a évoqué "les frustrations que nous avons ressenties par le passé en étant regardés de haut, ignorés et sous-estimés".
"Des années d'inertie de la part de ceux qui sont le plus capables d'agir efficacement pour réduire (les effets du réchauffement) nous ont laissés profondément déçus et insatisfaits", a-t-il déclaré à l'ouverture du forum.
Les pays-archipel du Pacifique sud veulent obtenir des engagements des grandes nations polluantes à limiter leurs émissions, soulignant que le réchauffement représente une menace directe pour la survie de ces îlots au ras des flots.
Les archipels des Tuvalu, des Kiribati et des îles Marshall sont situés parfois à moins d'un mètre au-dessus de l'eau. La montée des océans n'est pas une simple hypothèse scientifique, mais une menace réelle et à court terme pour les habitants.
Les pays membres du Forum devraient se mettre d'accord sur une "déclaration de Majuro", qui prévoit des actions concrètes.
Cette déclaration sera alors présentée au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors de l'assemblée générale à New York fin septembre, afin de "remobiliser la communauté internationale et la convaincre que certains pays voient leur existence menacée".
Le président des îles Marshall, Christopher Loeak, a lancé un vibrant plaidoyer pour la survie de son archipel affecté par une grave sécheresse et des tempêtes.
"A tous les habitants des Marshall et aux peuples du Pacifique: ma terre est ma patrie, mon héritage et mon identité", a-t-il dit.
"C'est mon pays et j'y resterai à jamais. Que l'eau vienne!".
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti