Jeudi 29 août 2013. C’est au fond de la vallée de la Fautaua, juste après la zone de captage d’eau de la SPEA que nous avons pu rencontrer Gabriel Lansan, membre de l’Association de Tir de Tahiti dont les adhérents étaient en pleine séance de tir.
Pas moins d’une dizaine d’associations coexistent en Polynésie, regroupées au sein de la fédération polynésienne de tir : Tamarii Punaruu, Douaniers de Polynésie, Paea shooting club, Sporting Clay club, Ball trap de Tahiti, Club de tir de Moorea, Club de tir de Hiva Oa, Tiare Apetahi ou encore Air Tahiti shooting club.
Dans la culture européenne, tout ce qui est lié aux armes à feu n’a pas bonne presse et est synonyme de violence, de mort, de sang etc… contrairement à la mentalité américaine pour qui les armes sont l’objet d’un véritable culte, appuyé par un cinéma américain de divertissement qui banalise à outrance leur utilisation.
On connaît l’influence de la culture américaine à Tahiti. Il semble donc logique que beaucoup de personnes soient passionnées par cette invention humaine. Aux marquises par exemple la chasse pratiquée fait parfois appel à l’utilisation d’armes à feu. D’autres personnes sont membres d’associations de tir tout simplement par rapport aux nécessités de leur profession.
Pas moins d’une dizaine d’associations coexistent en Polynésie, regroupées au sein de la fédération polynésienne de tir : Tamarii Punaruu, Douaniers de Polynésie, Paea shooting club, Sporting Clay club, Ball trap de Tahiti, Club de tir de Moorea, Club de tir de Hiva Oa, Tiare Apetahi ou encore Air Tahiti shooting club.
Dans la culture européenne, tout ce qui est lié aux armes à feu n’a pas bonne presse et est synonyme de violence, de mort, de sang etc… contrairement à la mentalité américaine pour qui les armes sont l’objet d’un véritable culte, appuyé par un cinéma américain de divertissement qui banalise à outrance leur utilisation.
On connaît l’influence de la culture américaine à Tahiti. Il semble donc logique que beaucoup de personnes soient passionnées par cette invention humaine. Aux marquises par exemple la chasse pratiquée fait parfois appel à l’utilisation d’armes à feu. D’autres personnes sont membres d’associations de tir tout simplement par rapport aux nécessités de leur profession.
Gabriel Lansan au micro de Tahiti Infos :
« Notre association regroupe trois disciplines : arme de poing, ball trap et carabine dont le stand de tir est située à Faaone. On a des séances de tir qui se déroulent le samedi après midi et le dimanche matin. »
« On a tous les profils : policiers, douaniers, mécaniciens…c’est une passion que les gens ont. Cela demande beaucoup d’adresse, de patience et de concentration car tirer à une main ce n’est pas à la portée de tout le monde. On a du 22 long rifle, du 9 mm, du 357 Magnum ensuite du calibre 12 qui est utilisé pour le ball trap. Sur Faaone on a du 308, du 6 BR et du 338 Lapua Magnum. »
« C’est un sport qui coûte cher au départ. Les droits d’entrée sont de 50 000 fcp avec une cotisation annuelle de 24 000 fcp. Si les gens sont intéressés, ils peuvent venir tirer une fois dans l’année. Il y a une assurance à prendre et la personne peut venir pour la matinée avec un directeur de tir qui s’occupera de lui. L’achat des munitions n’est pas anodin. Le 9 mm coûte quand même 2800 fcp la boite de 50 cartouches par exemple. »
« On commence à sortir du territoire. En arme de poing on est déjà sortis quatre fois : deux fois sur Nouméa, deux fois sur la Nouvelle Zélande et une fois en Australie. On prépare les Océania qui se dérouleront en novembre-décembre à Sydney. » SB
« On a tous les profils : policiers, douaniers, mécaniciens…c’est une passion que les gens ont. Cela demande beaucoup d’adresse, de patience et de concentration car tirer à une main ce n’est pas à la portée de tout le monde. On a du 22 long rifle, du 9 mm, du 357 Magnum ensuite du calibre 12 qui est utilisé pour le ball trap. Sur Faaone on a du 308, du 6 BR et du 338 Lapua Magnum. »
« C’est un sport qui coûte cher au départ. Les droits d’entrée sont de 50 000 fcp avec une cotisation annuelle de 24 000 fcp. Si les gens sont intéressés, ils peuvent venir tirer une fois dans l’année. Il y a une assurance à prendre et la personne peut venir pour la matinée avec un directeur de tir qui s’occupera de lui. L’achat des munitions n’est pas anodin. Le 9 mm coûte quand même 2800 fcp la boite de 50 cartouches par exemple. »
« On commence à sortir du territoire. En arme de poing on est déjà sortis quatre fois : deux fois sur Nouméa, deux fois sur la Nouvelle Zélande et une fois en Australie. On prépare les Océania qui se dérouleront en novembre-décembre à Sydney. » SB
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