Gilles Hucault, reporter-caméraman à Polynésie Première est bien connu dans le monde du surf malgré sa simplicité et sa discrétion. Il aura fallu insister et profiter d’être coincé avec lui pendant une dizaine d’heures sur le scaff de la Billabong pro Tahiti pour réussir à le faire parler.
Il a participé à la renommée mondiale de la vague de Teahupo’o. Il connaît parfaitement la vague et les acteurs qui s’y produisent. Il connaît également le monde du surf de compétition et est incollable sur les profils de chaque compétiteur.
Il ne s’agit pas de coller un oeil sur un viseur de camera et d’appuyer sur un bouton mais de comprendre exactement ce qui se passe et de réussir à l’anticiper, de flairer la météo et surtout de mettre son cœur dans ce que l’on fait à l’instar d’un certain Tim Mc Kenna, qui, comme lui, vit une grande passion pour la vague du bout delà route avec humilité, pugnacité et abnégation.
Pour cette édition 2013 Timothée Pruvost a pris le relais sur le bateau média N° 1 près de la zone d’impact alors que Gilles cette fois-ci privilégie l’angle de face, l’angle ou l’on peut suivre réellement la notation de chaque vague. Son pronostic est souvent au millimètre.
Il a participé à la renommée mondiale de la vague de Teahupo’o. Il connaît parfaitement la vague et les acteurs qui s’y produisent. Il connaît également le monde du surf de compétition et est incollable sur les profils de chaque compétiteur.
Il ne s’agit pas de coller un oeil sur un viseur de camera et d’appuyer sur un bouton mais de comprendre exactement ce qui se passe et de réussir à l’anticiper, de flairer la météo et surtout de mettre son cœur dans ce que l’on fait à l’instar d’un certain Tim Mc Kenna, qui, comme lui, vit une grande passion pour la vague du bout delà route avec humilité, pugnacité et abnégation.
Pour cette édition 2013 Timothée Pruvost a pris le relais sur le bateau média N° 1 près de la zone d’impact alors que Gilles cette fois-ci privilégie l’angle de face, l’angle ou l’on peut suivre réellement la notation de chaque vague. Son pronostic est souvent au millimètre.
Gilles fait déjà partie de la légende de Teahupo’o :
« J’ai commencé avec Teahupo’o en 1996, une session avec Kelly Slater, Tom Carroll, des photographes comme Don King, Jeff Hornbaker, puis en 1997 cela a commencé avec la ’Black Pearl’. »
« Le virus m’est venu avec Vetea David qui m’a dit un beau jour : ‘Hey, qu’est ce que tu fous, tu veux pas faire des images de surf ?’ Il m’a emmené à Mara’a qui est une droite superbe, quand je suis arrivé le soir et que j’ai mis la cassette dans la machine…Magique...Depuis ce jour là je n’ai pas arrêté. »
« L’édition 2013 n’est pas mal, avec des lumières extraordinaires, tous les photographes sont ravis. Cette vague semble être faite pour la vidéo et la photo. Cela fait 15 ans que je traîne sur cette vague avec Tim Mc Kenna, c’est toujours un peu différent, il se passe toujours quelque chose. »
« Il faut beaucoup d’attention, tu te brûles un peu les yeux à force de regarder la vague, c’est un peu usant, surtout quand tu passes 10 heures sur l’eau. C’est fatiguant pour le dos, ce n’est pas un endroit facile mais c’est une place que l’on a pas envie de lâcher car beaucoup aimeraient être à notre place, c’est unique d’être là aux premières loges. »
« Pour ‘Inside the Monster’, avec Julien Marckt qui est chef monteur à Polynésie Première et avec des images de Timothée Pruvost qui était sur le bateau des Riou et qui nous a offert un angle extraordinaire, on a décidé de faire une compil de ces trois jours du 13-14 mai et du 1er juin dernier, additionnées avec quelques images du ‘red code’. »
« On a mis en exergue les problèmes pendant les free sessions, qui se déroulent sans sécurité. Contrairement à ce qui se passe en compétition, personne n’est là pour gérer l’espace, et comme dit Tim, ce n’est pas un stade de foot de 50 000 personnes. On comprend que les gens veulent venir voir cette vague qui peut être terrifiante et extraordinaire, mais attention.... Et on a pas tout vu. »
SB
« Le virus m’est venu avec Vetea David qui m’a dit un beau jour : ‘Hey, qu’est ce que tu fous, tu veux pas faire des images de surf ?’ Il m’a emmené à Mara’a qui est une droite superbe, quand je suis arrivé le soir et que j’ai mis la cassette dans la machine…Magique...Depuis ce jour là je n’ai pas arrêté. »
« L’édition 2013 n’est pas mal, avec des lumières extraordinaires, tous les photographes sont ravis. Cette vague semble être faite pour la vidéo et la photo. Cela fait 15 ans que je traîne sur cette vague avec Tim Mc Kenna, c’est toujours un peu différent, il se passe toujours quelque chose. »
« Il faut beaucoup d’attention, tu te brûles un peu les yeux à force de regarder la vague, c’est un peu usant, surtout quand tu passes 10 heures sur l’eau. C’est fatiguant pour le dos, ce n’est pas un endroit facile mais c’est une place que l’on a pas envie de lâcher car beaucoup aimeraient être à notre place, c’est unique d’être là aux premières loges. »
« Pour ‘Inside the Monster’, avec Julien Marckt qui est chef monteur à Polynésie Première et avec des images de Timothée Pruvost qui était sur le bateau des Riou et qui nous a offert un angle extraordinaire, on a décidé de faire une compil de ces trois jours du 13-14 mai et du 1er juin dernier, additionnées avec quelques images du ‘red code’. »
« On a mis en exergue les problèmes pendant les free sessions, qui se déroulent sans sécurité. Contrairement à ce qui se passe en compétition, personne n’est là pour gérer l’espace, et comme dit Tim, ce n’est pas un stade de foot de 50 000 personnes. On comprend que les gens veulent venir voir cette vague qui peut être terrifiante et extraordinaire, mais attention.... Et on a pas tout vu. »
SB
INSIDE THE MONSTER
INSIDE THE MONSTER from gilles HUCAULT on Vimeo.
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