FAA'A, le 18 septembre - La nouvelle directrice de l’école primaire de Pamatai, Corinne Ferey a organisé ce jeudi matin, une journée portes-ouvertes sur le thème du civisme. Principal axe de cette manifestation : former les futurs citoyens.
L’école primaire de Pamatai compte 240 élèves répartis en 12 classes. Elle fait partie du réseau d’éducation prioritaire de Faa’a et bénéficie donc d’un programme adapté ainsi que d’une équipe pédagogique étoffée. En plus des 12 enseignants permanents, on compte également une adjointe supplémentaire, ainsi que d’intervenants du réseau d’aide aux élèves en difficulté.
La journée du civisme , mise en place ce jeudi, a été l’occasion de présenter les actions menées par l’équipe, mais surtout de prouver l’implication des élèves, « Nos élèves de Faa’a sont tout aussi capables que les autres élèves » a souligné Corinne Ferey, la nouvelle directrice de l’établissement qui, plus qu’une simple action ponctuelle, souhaiterait une implication plus importante des parents dans leur rôle de premier éducateur au foyer : « L’essentiel pour être un bon parent accompagnateur, c’est de bien revêtir son rôle de premier éducateur, de ne pas laisser tout porter sur les épaules de l’école. Le rôle de l’éducation doit être partagé avec les familles ».
Parents et enseignants, même combat
Luc Teupoo est maître en classe de CM1. Pour lui, cette initiative a le mérite de soulever la problématique du comportement des élèves : « Je vois à mon niveau que beaucoup d’enfants ont d’énormes lacunes. Leurs parents ne leur ont peut-être rien appris non plus chez eux ou alors il y a aussi certains qui sont laissés livrés à eux-mêmes. (…) C’est pour cela que grâce à ce genre d’action, nous encourageons les parents à inculquer les valeurs tels que le respect ou ne serait-ce que la politesse. Travaillons ensemble mais seuls, nous ne pouvons pas tout faire. »
Chez les parents présents, la journée est porteuse d’espoir et demeure une source d’encouragement, comme l’indique Verani, maman d’un petit garçon en CE2 : « C’est très bien. Un exemple, dans l’atelier de la sécurité routière, nos enfants apprennent à mieux se tenir lorsqu’il s’agit par exemple de traverser une route ou lorsqu’ils marchent sur la chaussée. Nous en avions besoin et ça nous apprend aussi, à nous autres parents. Moi, en tous les cas, je suis sensibilisée. » un avis entièrement partagé et même complété par Rava de ‘Auae : « Il y aussi la sécurité à la maison. Il faut faire attention avec l’électricité, ne pas jouer au cerf-volant près des lignes ou poteaux électriques. Je parle souvent à mes enfants. Avec une journée comme celle-ci, ça nous incite à faire encore plus. »
Les 12 ateliers ont été animés par de nombreux intervenants extérieurs : gendarmerie nationale, police municipale et enseignants. Malgré tout, Corinne Ferey se défend de vouloir moraliser les parents : « au contraire, nous voulons les aider et pour cela, il faut échanger. »
L’idée serait de renouveler aussi souvent que possible ce type d’évènement qui semble déjà faire l’unanimité, aussi bien chez les enseignants que chez les enfants et leurs parents. A bientôt donc.
TP
L’école primaire de Pamatai compte 240 élèves répartis en 12 classes. Elle fait partie du réseau d’éducation prioritaire de Faa’a et bénéficie donc d’un programme adapté ainsi que d’une équipe pédagogique étoffée. En plus des 12 enseignants permanents, on compte également une adjointe supplémentaire, ainsi que d’intervenants du réseau d’aide aux élèves en difficulté.
La journée du civisme , mise en place ce jeudi, a été l’occasion de présenter les actions menées par l’équipe, mais surtout de prouver l’implication des élèves, « Nos élèves de Faa’a sont tout aussi capables que les autres élèves » a souligné Corinne Ferey, la nouvelle directrice de l’établissement qui, plus qu’une simple action ponctuelle, souhaiterait une implication plus importante des parents dans leur rôle de premier éducateur au foyer : « L’essentiel pour être un bon parent accompagnateur, c’est de bien revêtir son rôle de premier éducateur, de ne pas laisser tout porter sur les épaules de l’école. Le rôle de l’éducation doit être partagé avec les familles ».
Parents et enseignants, même combat
Luc Teupoo est maître en classe de CM1. Pour lui, cette initiative a le mérite de soulever la problématique du comportement des élèves : « Je vois à mon niveau que beaucoup d’enfants ont d’énormes lacunes. Leurs parents ne leur ont peut-être rien appris non plus chez eux ou alors il y a aussi certains qui sont laissés livrés à eux-mêmes. (…) C’est pour cela que grâce à ce genre d’action, nous encourageons les parents à inculquer les valeurs tels que le respect ou ne serait-ce que la politesse. Travaillons ensemble mais seuls, nous ne pouvons pas tout faire. »
Chez les parents présents, la journée est porteuse d’espoir et demeure une source d’encouragement, comme l’indique Verani, maman d’un petit garçon en CE2 : « C’est très bien. Un exemple, dans l’atelier de la sécurité routière, nos enfants apprennent à mieux se tenir lorsqu’il s’agit par exemple de traverser une route ou lorsqu’ils marchent sur la chaussée. Nous en avions besoin et ça nous apprend aussi, à nous autres parents. Moi, en tous les cas, je suis sensibilisée. » un avis entièrement partagé et même complété par Rava de ‘Auae : « Il y aussi la sécurité à la maison. Il faut faire attention avec l’électricité, ne pas jouer au cerf-volant près des lignes ou poteaux électriques. Je parle souvent à mes enfants. Avec une journée comme celle-ci, ça nous incite à faire encore plus. »
Les 12 ateliers ont été animés par de nombreux intervenants extérieurs : gendarmerie nationale, police municipale et enseignants. Malgré tout, Corinne Ferey se défend de vouloir moraliser les parents : « au contraire, nous voulons les aider et pour cela, il faut échanger. »
L’idée serait de renouveler aussi souvent que possible ce type d’évènement qui semble déjà faire l’unanimité, aussi bien chez les enseignants que chez les enfants et leurs parents. A bientôt donc.
TP
Corinne Ferey, directrice de l’école primaire de Pamata’i : « civisme puisque le 1er rôle de l’école c’est de former les futurs citoyens.»
Fraîchement nommée à la tête de l’établissement, Corinne Ferey connaît déjà bien la commune de Faa’a pour y avoir enseigné en tant que maître-formateur. Connaissant particulièrement bien les difficultés que rencontrent les écoles, elle a voulu ouvrir l’école aux parents avec pour principal axe : la construction des petits citoyens.
Tahiti Infos : « Depuis votre arrivée, c’est votre première grande action ? »
C.F : « Voilà. En fait, c’est une journée banalisée où les enseignants ont souhaité mettre en avant toutes les actions en lien avec le civisme puisque le 1er rôle de l’école c’est de former les futurs citoyens. Donc, les 12 ateliers reprennent les gestes civiques de base que, dans les familles, on a souvent oublié de mettre en avant mais qui sont importants. Il y a des ateliers qui peuvent paraître désuets mais qui, avec le temps, sont toujours de mise. Il y a par exemple, un atelier sur le lavage des mains, le brossage de dents ou alors sur le vote, autant d’éléments sui préparent nos enfants à leurs devoirs et comportements civiques de demain. »
Tahiti Infos : « Ils sont donc déjà en situation ? »
C.F : « Oui. L’idée globale qui ressort des ateliers, c’est d’apprendre à se respecter parcequ’il y a pas mal d’ateliers sur la propreté de son propre corps. Savoir se respecter mais aussi savoir respecter les autres. On a un atelier sur la politesse, les règles de vie ensemble. Il y a également le droit à l’expression : le droit de s’exprimer. On peut s’exprimer par le dessin, en écrivant. »
Tahiti Infos : « Vous prônez entre autres l’ouverture d’esprit de l’enfant ? »
C.F : « L’ouverture d’esprit en général. Pour l’instant, on en est à tout ce qui tourne autour de l’environnement de l’école. Un petit peu plus tard dans l’année, on aura des manifestations sur le plurilinguisme. Donc, là on aura une vision plus élargie. On ira vers les pays étrangers. »
Tahiti Infos : « Un message à l’adresse des parents ? »
C.F : « Tout d’abord, je tiens absolument à préciser que je ne suis pas là pour donner des leçons de morale. Au contraire, je dis plutôt qu’ensemble (parents et enseignants), nous pouvons nous soutenir. On apporte des conseils pour le bien-être de l’enfant. »
Tahiti Infos : « Depuis votre arrivée, c’est votre première grande action ? »
C.F : « Voilà. En fait, c’est une journée banalisée où les enseignants ont souhaité mettre en avant toutes les actions en lien avec le civisme puisque le 1er rôle de l’école c’est de former les futurs citoyens. Donc, les 12 ateliers reprennent les gestes civiques de base que, dans les familles, on a souvent oublié de mettre en avant mais qui sont importants. Il y a des ateliers qui peuvent paraître désuets mais qui, avec le temps, sont toujours de mise. Il y a par exemple, un atelier sur le lavage des mains, le brossage de dents ou alors sur le vote, autant d’éléments sui préparent nos enfants à leurs devoirs et comportements civiques de demain. »
Tahiti Infos : « Ils sont donc déjà en situation ? »
C.F : « Oui. L’idée globale qui ressort des ateliers, c’est d’apprendre à se respecter parcequ’il y a pas mal d’ateliers sur la propreté de son propre corps. Savoir se respecter mais aussi savoir respecter les autres. On a un atelier sur la politesse, les règles de vie ensemble. Il y a également le droit à l’expression : le droit de s’exprimer. On peut s’exprimer par le dessin, en écrivant. »
Tahiti Infos : « Vous prônez entre autres l’ouverture d’esprit de l’enfant ? »
C.F : « L’ouverture d’esprit en général. Pour l’instant, on en est à tout ce qui tourne autour de l’environnement de l’école. Un petit peu plus tard dans l’année, on aura des manifestations sur le plurilinguisme. Donc, là on aura une vision plus élargie. On ira vers les pays étrangers. »
Tahiti Infos : « Un message à l’adresse des parents ? »
C.F : « Tout d’abord, je tiens absolument à préciser que je ne suis pas là pour donner des leçons de morale. Au contraire, je dis plutôt qu’ensemble (parents et enseignants), nous pouvons nous soutenir. On apporte des conseils pour le bien-être de l’enfant. »
Fare ha’api’ira’a nō Pamata’i : Te mau peu tīvira i te mau mahana ato’a
Mai i tō na nōminara’a hia i te upo’o fa’aterera’a o te fare ha’api’ira’a nō Pamata’i, ‘ua uiui haere o Corinne Ferey i te mau mana’o o tā na pūpū ‘orometua ha’api’i, i ni’a ihoa ra i te mau ‘ōpuara’a o tā rātou e hīna’aro e ha’amau. Teie ia te ‘ohipa tei tupu i teie mahana nei, ‘ua rave hia hō’ē fa’anahora’a ta’a ‘ē i ni’a i te mau peu tīviria nō te mau tamari’i ihoa ra : nāhea ‘ia fa’atura iā na iho ‘e tō pīha’iīho mai, tae noa ato’a atu nāhea ‘ia parauparau a ore ra ‘ia fa’a’ite i tō na mana’o ma te fa’atura iā vētahi. ‘Ua rau te huru o te mau ravera’a e ti’a ‘ia fa’atura hia i roto i te orara’a i te mau mahana ato’a.
I te parau a Luc Teupo’o, hō’ē o te mau ‘orometua ha’api’i « i tā mātou hi’ora’a, mea rahi te mau mea o tei ‘ore i ha’api’i hia i te fare. ‘Aita mātou e ‘ite ‘eāha te ‘ohipa e tupu nei i te ‘utuāfare. Mea ti’a ra ‘ia ha’api’i hia i te mau fa’anahora’a arai i tā tātou mau tamari’i ‘eiāha rātou ‘ia fifi i muri mai. » ‘Oia mau, i mua i te mau ha’api’i e ‘ere hia nei e nāho’a rahi tamari’i, i fēruri ai te tā’ato’ara’a o te mau rave ‘ohipa nō taua fare ha’api’ira’a ra ‘ia ha’amau hia teie mahana o te mau peu tīvira.
Tāpura hia 12 mau piha ha’api’ira’a : tuha’a o te uira, o te horoira’a i te rima aore ra o te piha mā’itira’a ‘e te araira’a i ni’a i te purūmu, ‘e rau noa atu ā. ‘Inaha, ‘ua ‘āmui ato’a mai tetahi ā mau metua, mai iā Verani. Hō’ē o tā na tamari’i te i’ō nei. Nō na, e ‘ohipa faufa’a roa teie tei rave hia : « Mea puta pū te ‘ā’au ‘ia fa’aro’o ana’e hia ‘ua fa’aru’e mai hō’ē tamari’i i ni’a i te purūmu. ‘Aua’e māoti teie huru fa’anahora’a i hīro’a hia ai ē teie te huru tano i mua terā ‘e terā atu ‘ohipa. Nāhea ‘ia haere atu i tetahi pae o te purūmu, ‘Āhea. I te fare, hō’ē ā i te huru. Mea rahi te fifi mea ti’a ihoa ‘ia arai hia. »
I te parau noa a te ti’a fa’atere, o Corinne Ferey, «’aita i rave hia teie ‘ohipa nō te mono i tō rātou ti’ara’a metua. ‘Aita roa atu. Teie ra, mea hau mai te peu e rave ‘āmui hia i te ‘ohipa. Mātou ‘e te mau metua. » Te ha’apāpū ato’a hia mai ra, e rave tāmau hia teie ‘ohipa ia au tetahi tārenara’a. « I roto i te arata’ira’a o te mau fa’anahora’a e ‘ōpua hia nei, e ha’amau vau i te hō’ē mahana ta’a ‘ē no te parau ra o te raura’a o te reo. I reira, ‘e mātara mai te parau o te mau fenua ‘ē’ē. »
O te nehenehe e parau, ‘ua manuia ihoa taua fa’anahora’a ra. ‘Ua turu ato’a mai te ‘oire ma te tonora’a mai tā na mau mūto’i, mai iā Stergios tāne (e ha’apa’o nei i te pae o te mau ‘ūrī e vai ‘ōvere noa i te mau pae purūmu.), na reira ato’a te mau mūto’i farāni, tae atu i te tahi feiā aravihī i roto i terā ‘e terā tuha’a ‘ohipa. E riro mai ihoa tātou i te ho’i mai i ni’a i te parau o teie fare ha’api’ira’a i teie mau pu’e mahana e fāriu mai ra.
TP
Mai i tō na nōminara’a hia i te upo’o fa’aterera’a o te fare ha’api’ira’a nō Pamata’i, ‘ua uiui haere o Corinne Ferey i te mau mana’o o tā na pūpū ‘orometua ha’api’i, i ni’a ihoa ra i te mau ‘ōpuara’a o tā rātou e hīna’aro e ha’amau. Teie ia te ‘ohipa tei tupu i teie mahana nei, ‘ua rave hia hō’ē fa’anahora’a ta’a ‘ē i ni’a i te mau peu tīviria nō te mau tamari’i ihoa ra : nāhea ‘ia fa’atura iā na iho ‘e tō pīha’iīho mai, tae noa ato’a atu nāhea ‘ia parauparau a ore ra ‘ia fa’a’ite i tō na mana’o ma te fa’atura iā vētahi. ‘Ua rau te huru o te mau ravera’a e ti’a ‘ia fa’atura hia i roto i te orara’a i te mau mahana ato’a.
I te parau a Luc Teupo’o, hō’ē o te mau ‘orometua ha’api’i « i tā mātou hi’ora’a, mea rahi te mau mea o tei ‘ore i ha’api’i hia i te fare. ‘Aita mātou e ‘ite ‘eāha te ‘ohipa e tupu nei i te ‘utuāfare. Mea ti’a ra ‘ia ha’api’i hia i te mau fa’anahora’a arai i tā tātou mau tamari’i ‘eiāha rātou ‘ia fifi i muri mai. » ‘Oia mau, i mua i te mau ha’api’i e ‘ere hia nei e nāho’a rahi tamari’i, i fēruri ai te tā’ato’ara’a o te mau rave ‘ohipa nō taua fare ha’api’ira’a ra ‘ia ha’amau hia teie mahana o te mau peu tīvira.
Tāpura hia 12 mau piha ha’api’ira’a : tuha’a o te uira, o te horoira’a i te rima aore ra o te piha mā’itira’a ‘e te araira’a i ni’a i te purūmu, ‘e rau noa atu ā. ‘Inaha, ‘ua ‘āmui ato’a mai tetahi ā mau metua, mai iā Verani. Hō’ē o tā na tamari’i te i’ō nei. Nō na, e ‘ohipa faufa’a roa teie tei rave hia : « Mea puta pū te ‘ā’au ‘ia fa’aro’o ana’e hia ‘ua fa’aru’e mai hō’ē tamari’i i ni’a i te purūmu. ‘Aua’e māoti teie huru fa’anahora’a i hīro’a hia ai ē teie te huru tano i mua terā ‘e terā atu ‘ohipa. Nāhea ‘ia haere atu i tetahi pae o te purūmu, ‘Āhea. I te fare, hō’ē ā i te huru. Mea rahi te fifi mea ti’a ihoa ‘ia arai hia. »
I te parau noa a te ti’a fa’atere, o Corinne Ferey, «’aita i rave hia teie ‘ohipa nō te mono i tō rātou ti’ara’a metua. ‘Aita roa atu. Teie ra, mea hau mai te peu e rave ‘āmui hia i te ‘ohipa. Mātou ‘e te mau metua. » Te ha’apāpū ato’a hia mai ra, e rave tāmau hia teie ‘ohipa ia au tetahi tārenara’a. « I roto i te arata’ira’a o te mau fa’anahora’a e ‘ōpua hia nei, e ha’amau vau i te hō’ē mahana ta’a ‘ē no te parau ra o te raura’a o te reo. I reira, ‘e mātara mai te parau o te mau fenua ‘ē’ē. »
O te nehenehe e parau, ‘ua manuia ihoa taua fa’anahora’a ra. ‘Ua turu ato’a mai te ‘oire ma te tonora’a mai tā na mau mūto’i, mai iā Stergios tāne (e ha’apa’o nei i te pae o te mau ‘ūrī e vai ‘ōvere noa i te mau pae purūmu.), na reira ato’a te mau mūto’i farāni, tae atu i te tahi feiā aravihī i roto i terā ‘e terā tuha’a ‘ohipa. E riro mai ihoa tātou i te ho’i mai i ni’a i te parau o teie fare ha’api’ira’a i teie mau pu’e mahana e fāriu mai ra.
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