PAPEETE, le 12 septembre 2014. Standing ovation orange ce vendredi matin à l'Assemblée de Polynésie après le discours d'Edouard Fritch. Le candidat Tahoeraa au poste de président du Pays a prononcé un discours rassembleur envers toutes les tendances politiques du Pays. "Je ne prétends pas être ou devenir Gaston Flosse, il est unique. En revanche, je suis Edouard Fritch, avec mes convictions propres, ma sensibilité, ma manière de faire, mes ambitions et ma fidélité absolue à mon pays, à mon parti et aux engagements pris par celui-ci devant la population. Ma candidature s’inscrit donc tout à la fois dans ma différence et dans la continuité des engagements que nous avons pris devant la population, avec toujours la même foi de reconstruire ensemble".
Mais c'est dans une partie plus internationale de son discours qu'Edouard Fritch a fait mouche ce vendredi matin. Ainsi il compte bien défendre une autre vision de la Polynésie française devant les instances de l'ONU, là où depuis le 17 mai 2013, le précédent gouvernement orange de Gaston Flosse avait joué la chaise vide. "Je reconnais volontiers que la Polynésie française est désormais inscrite sur la liste des pays à décoloniser. Face à cette initiative que nous avions combattue, je voudrais à nouveau dire à nos amis de l’UPLD que nous ne sommes plus colonisés. Dans le respect de la démocratie, je ferai également entendre, auprès des instances de l’ONU, la voix de tous les Polynésiens de sensibilité autonomiste. Je leur dirai que le son de cloche déployé par le Tavini et porté aveuglément par certains petits Etats du Pacifique ne reflète pas la réalité et les convictions d’une grande partie de notre population.
Autrement dit, devant l’ONU, puisque nous y serons invités, il y aura désormais, un autre son de cloche que celui de Monsieur Temaru".
Avec l'Etat, Edouard Fritch prône un discours de partenariat d'égal à égal. "Si nous faisons preuve de faiblesses dans nos discussions et dans nos négociations avec l’Etat, ce n’est pas parce que nous sommes face à un Etat colonialiste, c’est parce que nous montrons, parfois de l’incompétence, parfois des complexes d’infériorité, parfois une absence totale de préparation de nos dossiers". Il parle ainsi non plus seulement d'autonomie mais d'autochtonie : "L’autochtonie est une notion qui donne du sens à ce combat initié par Pouvanaa et mené à terme par Gaston Flosse qui a abouti à l’autonomie : le libre gouvernement par des Polynésiens.L’autochtonie a une réalité en Polynésie française tant nous sommes attachés à notre terre, à nos origines, à notre histoire et à notre culture sans refuser pour autant de nous nourrir des influences extérieures. La nier, c’est perpétuer un jacobinisme rétrograde, source, d’une part, de préjugés néfastes à un dialogue républicain et, d’autre part, de blocage et d’incompréhension.
Pour lire le discours complet d'Edouard Fritch, CLIQUER ICI
Mais c'est dans une partie plus internationale de son discours qu'Edouard Fritch a fait mouche ce vendredi matin. Ainsi il compte bien défendre une autre vision de la Polynésie française devant les instances de l'ONU, là où depuis le 17 mai 2013, le précédent gouvernement orange de Gaston Flosse avait joué la chaise vide. "Je reconnais volontiers que la Polynésie française est désormais inscrite sur la liste des pays à décoloniser. Face à cette initiative que nous avions combattue, je voudrais à nouveau dire à nos amis de l’UPLD que nous ne sommes plus colonisés. Dans le respect de la démocratie, je ferai également entendre, auprès des instances de l’ONU, la voix de tous les Polynésiens de sensibilité autonomiste. Je leur dirai que le son de cloche déployé par le Tavini et porté aveuglément par certains petits Etats du Pacifique ne reflète pas la réalité et les convictions d’une grande partie de notre population.
Autrement dit, devant l’ONU, puisque nous y serons invités, il y aura désormais, un autre son de cloche que celui de Monsieur Temaru".
Avec l'Etat, Edouard Fritch prône un discours de partenariat d'égal à égal. "Si nous faisons preuve de faiblesses dans nos discussions et dans nos négociations avec l’Etat, ce n’est pas parce que nous sommes face à un Etat colonialiste, c’est parce que nous montrons, parfois de l’incompétence, parfois des complexes d’infériorité, parfois une absence totale de préparation de nos dossiers". Il parle ainsi non plus seulement d'autonomie mais d'autochtonie : "L’autochtonie est une notion qui donne du sens à ce combat initié par Pouvanaa et mené à terme par Gaston Flosse qui a abouti à l’autonomie : le libre gouvernement par des Polynésiens.L’autochtonie a une réalité en Polynésie française tant nous sommes attachés à notre terre, à nos origines, à notre histoire et à notre culture sans refuser pour autant de nous nourrir des influences extérieures. La nier, c’est perpétuer un jacobinisme rétrograde, source, d’une part, de préjugés néfastes à un dialogue républicain et, d’autre part, de blocage et d’incompréhension.
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