TEAHUPO’O, le 11 septembre 2014. En marge du tournage de ‘Point Break 2’ les surfeurs locaux n’ont pas chômé. Manoa Drollet âgé de 36 ans nous en parlait depuis un moment : la transmission de son expérience à son jeune frère de 17 ans Matahi Drollet.
On se souvient d’une polémique qui avait fait rage en 2012 au sujet de la surenchère des risques pris par des surfeurs de plus en plus jeunes : Matahi n’avait alors que 14 ans et avait pris une bombe sans gilet et sans casque déclenchant de vives réactions à l’international.
Cette fois-ci il porte un gilet et il a préparé son exploit depuis un bon moment avec son frère Manoa. Manoa, professionnel du surf depuis 17 ans, est intervenu plusieurs fois sur Tahiti Infos dernièrement pour prendre la défense des surfeurs locaux qu’il voudrait fédérer dans une association. En cette date fatidique, alors qu’il est actuellement sans contrat de sponsoring, il s’efface et donne l’opportunité à la jeune génération d’être sous le feu des projecteurs, bel exemple de générosité.
Dans ce genre de situation le surfeur gère le ‘ride’ et doit avoir un courage hors norme, puisqu’il risque de perdre sa vie mais l’attente, le choix de vague et enfin le placement sont primordiaux. Le moment est historique, un ‘team’ est né, un ‘team’ composé de Matahi Drollet et Manoa Drollet. Leur père Bjarn n’était pas bien loin, avec son bateau bleu désormais mythique lui aussi.
Olivier Emsallem était au bon moment, au bon endroit pour prendre un cliché incroyable. Mais rien n’est dû au hasard, pour une photo comme celle-ci ce sont des dizaines de sessions, des heures à attendre ballotté par les éléments avec également une bonne dose de prise de risque. Olivier est photographe, passionné de pêche et héberge des surfeurs de passage.
Raiponi Pua habite Teahupo’o et n’a pas de travail, il a lui aussi accepté d’offrir son cliché aux lecteurs de Tahiti Infos et au public en général. SB
On se souvient d’une polémique qui avait fait rage en 2012 au sujet de la surenchère des risques pris par des surfeurs de plus en plus jeunes : Matahi n’avait alors que 14 ans et avait pris une bombe sans gilet et sans casque déclenchant de vives réactions à l’international.
Cette fois-ci il porte un gilet et il a préparé son exploit depuis un bon moment avec son frère Manoa. Manoa, professionnel du surf depuis 17 ans, est intervenu plusieurs fois sur Tahiti Infos dernièrement pour prendre la défense des surfeurs locaux qu’il voudrait fédérer dans une association. En cette date fatidique, alors qu’il est actuellement sans contrat de sponsoring, il s’efface et donne l’opportunité à la jeune génération d’être sous le feu des projecteurs, bel exemple de générosité.
Dans ce genre de situation le surfeur gère le ‘ride’ et doit avoir un courage hors norme, puisqu’il risque de perdre sa vie mais l’attente, le choix de vague et enfin le placement sont primordiaux. Le moment est historique, un ‘team’ est né, un ‘team’ composé de Matahi Drollet et Manoa Drollet. Leur père Bjarn n’était pas bien loin, avec son bateau bleu désormais mythique lui aussi.
Olivier Emsallem était au bon moment, au bon endroit pour prendre un cliché incroyable. Mais rien n’est dû au hasard, pour une photo comme celle-ci ce sont des dizaines de sessions, des heures à attendre ballotté par les éléments avec également une bonne dose de prise de risque. Olivier est photographe, passionné de pêche et héberge des surfeurs de passage.
Raiponi Pua habite Teahupo’o et n’a pas de travail, il a lui aussi accepté d’offrir son cliché aux lecteurs de Tahiti Infos et au public en général. SB
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