PORT-VILA, dimanche 7 septembre 2014 (Flash d’Océanie) – Les élus de l’archipel de Vanuatu devraient se réunir en collège électoral le 17 septembre 2014 pour procéder à l’élection d’un nouveau Président de la République.
Cette date a été confirmée par le Président de la Cour Suprême de l’archipel, qui a annoncé en fin de semaine dernière la convocation des 58 membres du collège électoral.
Ce collège de grands électeurs, qui ne se réunit que pour cette occasion, est composé à la fois des membres de l’assemblée nationale ainsi que des présidents des six provinces de Vanuatu.
La date de limite de dépôt des candidatures a été fixée au 9 septembre 2014.
D’ores et déjà, selon le bureau des élections, une vingtaine de candidatures a été enregistrée.
Le Président sortant, Iolu Abbil, achève un mandat de cinq ans au cours duquel il a effectué de nombreux déplacements en Australie voisine, pour raisons de santé.
Son mandat a officiellement pris fin début septembre et, dans l’intérim, c’est le Président du Parlement, Philip Boedoro, qui assume ces fonctions largement honorifique.
Aux termes de la Constitution de Vanuatu, qui institue un régime parlementaire fort dominé par le personnage du Premier ministre, le rôle du Président de la République n’est pas tant exécutif que de « symboliser l’unité de l’État ».
Entre-temps, le gouvernement de Vanuatu a confirmé en fin de semaine dernière qu’un avocat australien avait été expulsé du territoire pour cause de ce que l’exécutif qualifie d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État.
Charlot Salwai, ministre de l’intérieur, a confirmé que M. Robert Herd, qui dirige un cabinet d’avocats basé à Brisbane, Herdlaw, avait bien fait l’objet de cette sanction.
Il aurait été interpellé en milieu de semaine dernière, sur la base de soupçons dans son implication active dans le dépôt d’une motion de censure contre le Premier ministre actuel, Joe Natuman.
Cette motion, menée par l’ancien Premier ministre Moana Carcasses, lui-même renversé par motion de censure il y a quelques semaines, avait ensuite été vivement contestée par la majorité actuelle, qui a affirmé que les signatures de plusieurs députés au bas de texte avaient été obtenues frauduleusement.
Le Premier ministre Natuman, dans un récent discours, avait mis en garde les « étrangers » contre toute implication dans la politique locale.
M. Carcasses, pour sa part, a qualifié en fin de semaine dernière l’expulsion de cet avocat d’ « illégale » et pouvant avoir un impact potentiellement négatif sur la confiance des investisseurs étrangers à Vanuatu.
pad
Cette date a été confirmée par le Président de la Cour Suprême de l’archipel, qui a annoncé en fin de semaine dernière la convocation des 58 membres du collège électoral.
Ce collège de grands électeurs, qui ne se réunit que pour cette occasion, est composé à la fois des membres de l’assemblée nationale ainsi que des présidents des six provinces de Vanuatu.
La date de limite de dépôt des candidatures a été fixée au 9 septembre 2014.
D’ores et déjà, selon le bureau des élections, une vingtaine de candidatures a été enregistrée.
Le Président sortant, Iolu Abbil, achève un mandat de cinq ans au cours duquel il a effectué de nombreux déplacements en Australie voisine, pour raisons de santé.
Son mandat a officiellement pris fin début septembre et, dans l’intérim, c’est le Président du Parlement, Philip Boedoro, qui assume ces fonctions largement honorifique.
Aux termes de la Constitution de Vanuatu, qui institue un régime parlementaire fort dominé par le personnage du Premier ministre, le rôle du Président de la République n’est pas tant exécutif que de « symboliser l’unité de l’État ».
Entre-temps, le gouvernement de Vanuatu a confirmé en fin de semaine dernière qu’un avocat australien avait été expulsé du territoire pour cause de ce que l’exécutif qualifie d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État.
Charlot Salwai, ministre de l’intérieur, a confirmé que M. Robert Herd, qui dirige un cabinet d’avocats basé à Brisbane, Herdlaw, avait bien fait l’objet de cette sanction.
Il aurait été interpellé en milieu de semaine dernière, sur la base de soupçons dans son implication active dans le dépôt d’une motion de censure contre le Premier ministre actuel, Joe Natuman.
Cette motion, menée par l’ancien Premier ministre Moana Carcasses, lui-même renversé par motion de censure il y a quelques semaines, avait ensuite été vivement contestée par la majorité actuelle, qui a affirmé que les signatures de plusieurs députés au bas de texte avaient été obtenues frauduleusement.
Le Premier ministre Natuman, dans un récent discours, avait mis en garde les « étrangers » contre toute implication dans la politique locale.
M. Carcasses, pour sa part, a qualifié en fin de semaine dernière l’expulsion de cet avocat d’ « illégale » et pouvant avoir un impact potentiellement négatif sur la confiance des investisseurs étrangers à Vanuatu.
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