NOUMÉA, lundi 8 septembre 2014 (Flash d’Océanie) – Les manœuvres interarmées « Croix du Sud », qui se sont tenues une nouvelle fois ces derniers jours en Nouvelle-Calédonie, se sont achevées en fin de semaine dernière avec comme leitmotivs les notions d’interopérabilité et d’aide humanitaire en faveur des populations océaniennes régulièrement frappées par des catastrophes naturelles.
Ces manœuvres, qui se déroulent tous les deux ans sur le sol de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, ont réuni cette année, du 25 août au 5 septembre 2014, plus de douze cent soldats de onze nationalités différentes (Canada, Chili [un observateur], France [forces armées basées en Nouvelle-Calédonie -FANC- et en Polynésie française -FAPF-], Royaume-Uni, Japon, Singapour, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga, États-Unis et Vanuatu), à l’exception de Fidji (archipel avec lequel la coopération militaire a été suspendue depuis le coup d’État de décembre 2006).
Parmi les notions mises en avant lors de ce genre d’exercice figure en bonne place celle d’ « interopérabilité », à savoir la capacité pour des armées ayant des modus operandi et des langues de travail différentes, d’intervenir de manière coordonnée dans le cadre d'une opération humanitaire d’envergure régionale, dans un contexte post catastrophe naturelle.
Cette année, le scénario retenu concernait le passage destructeur d’un cyclone de catégorie 4.
L’ensemble des opérations a été coordonné par l’armée française, en collaboration avec les officiers supérieurs des pays participants.
« L’exercice Croix du Sud nous permet de réunir nos moyens, en tant que nations contribuantes, en vue d’apporter une aide à un pays dans le besoin (…) La fréquence de ce genre d’événement dans notre région est assez élevée et c’est pourquoi nous répétons ce scénario entre nous tous les deux ans », a commenté le Commandant Jim Xinos, qui supervisait le volet australien des troupes.
Les interventions ont eu lieu aussi sur terre que sur mer et en avion, avec comme points focaux la région de La Foa (Grande Terre, l’île principale de Nouvelle-Calédonie) et l’île de Lifou (groupe des îles Loyauté, Nord-est de l’île principale).
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont par ailleurs signataires, depuis fin 1992, d’un accord dont l’acronyme est « FRANZ » et qui prévoit une harmonisation et une coordination des moyens déployés dans le cadre d’opérations d’aide humanitaire dans un pays insulaires océanien de la zone.
Les manœuvres Croix du Sud, qui tentent de reproduire de la manière la plus réaliste possible des conditions post-catastrophes ou post-insurrectionnelles, découlent de ces accords, qui impliquent aussi de plus en plus une quatrième composante : les forces américaines typiquement basées à Hawaii.
Ces manœuvres, qui mettent aussi en avant la notion de coopération et d’intégration régionales, ont aussi pour objectif de répéter une évacuation soit de réfugiés nationaux, soit de ressortissants étrangers dans un contexte post-catastrophe ou postinsurrectionnel.
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Ces manœuvres, qui se déroulent tous les deux ans sur le sol de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, ont réuni cette année, du 25 août au 5 septembre 2014, plus de douze cent soldats de onze nationalités différentes (Canada, Chili [un observateur], France [forces armées basées en Nouvelle-Calédonie -FANC- et en Polynésie française -FAPF-], Royaume-Uni, Japon, Singapour, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga, États-Unis et Vanuatu), à l’exception de Fidji (archipel avec lequel la coopération militaire a été suspendue depuis le coup d’État de décembre 2006).
Parmi les notions mises en avant lors de ce genre d’exercice figure en bonne place celle d’ « interopérabilité », à savoir la capacité pour des armées ayant des modus operandi et des langues de travail différentes, d’intervenir de manière coordonnée dans le cadre d'une opération humanitaire d’envergure régionale, dans un contexte post catastrophe naturelle.
Cette année, le scénario retenu concernait le passage destructeur d’un cyclone de catégorie 4.
L’ensemble des opérations a été coordonné par l’armée française, en collaboration avec les officiers supérieurs des pays participants.
« L’exercice Croix du Sud nous permet de réunir nos moyens, en tant que nations contribuantes, en vue d’apporter une aide à un pays dans le besoin (…) La fréquence de ce genre d’événement dans notre région est assez élevée et c’est pourquoi nous répétons ce scénario entre nous tous les deux ans », a commenté le Commandant Jim Xinos, qui supervisait le volet australien des troupes.
Les interventions ont eu lieu aussi sur terre que sur mer et en avion, avec comme points focaux la région de La Foa (Grande Terre, l’île principale de Nouvelle-Calédonie) et l’île de Lifou (groupe des îles Loyauté, Nord-est de l’île principale).
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont par ailleurs signataires, depuis fin 1992, d’un accord dont l’acronyme est « FRANZ » et qui prévoit une harmonisation et une coordination des moyens déployés dans le cadre d’opérations d’aide humanitaire dans un pays insulaires océanien de la zone.
Les manœuvres Croix du Sud, qui tentent de reproduire de la manière la plus réaliste possible des conditions post-catastrophes ou post-insurrectionnelles, découlent de ces accords, qui impliquent aussi de plus en plus une quatrième composante : les forces américaines typiquement basées à Hawaii.
Ces manœuvres, qui mettent aussi en avant la notion de coopération et d’intégration régionales, ont aussi pour objectif de répéter une évacuation soit de réfugiés nationaux, soit de ressortissants étrangers dans un contexte post-catastrophe ou postinsurrectionnel.
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