Nos tahitiens Lorenzo Avvenenti, Mihimana Braye, Steven Pierson et Vehiatua Prunier et Mateia Hiquily sont en France pour participer à quelques compétitions professionnelles, et notamment le Sooruz Lacanau Pro.
On pourrait imaginer nos surfeurs du Fenua perdus sur la côte Atlantique alors que la magie opère à Tehaupoo, chez eux, et pourtant ils représentent dignement la Polynésie. Steven Pierson a réussi à atteindre les quarts de finale du Soorutz Lacanau pro ce dimanche et termine 5e de la compétition, remportée par le guadeloupéen Charles Martin. Steven entame ainsi le circuit européen avec une troisième place au général.
« Mon cœur est à Tahiti. J’aurais aimé être à Teahupoo pour les trials », confie Steven Pierson, le plus âgé du petit groupe (29 ans) et actuel 134e mondial. « Il y a eu un moment où je faisais les trials, je m’étais même qualifié, en 2006 (éliminé au round 2 par l’Américain Taylor Knox, ndlr). Mais aujourd’hui, j’ai l’opportunité de suivre les WQS toute la saison et je le fais sérieusement. Je suis comme tout le monde devant l’écran pour suivre le Live et je suis à fond derrière mes potes : Michel (Bourez), Alain (Riou), Jocelyn (Polou) et Jérémy Florès aussi ! ».
Accompagné de Vehiatua Prunier, Lorenzo Avvenenti, Mihimana Braye et Mateia Hiquily (éliminé au round 5), Pierson assure que la mentalité tahitienne a déjà opéré sa mue depuis quelques temps. « Vetea David avait montré la voie en faisant des compétitions dans le monde entier. Aujourd’hui, Michel (Bourez) montre l’exemple en ayant intégré le CT et en s’y maintenant avec de très bons résultats. C’est notre exemple à Tahiti. Sa personnalité et son surf sont excellents. Il représente vraiment bien Tahiti. Nos jeunes ont envie de suivre son exemple. » Steven tenait sa qualification pour les demi-finales, ce qui aurait constitué une première dans sa carrière quelques jours après, déjà, une 5e place sur un WQS (4-star) au Japon. Mais une grosse erreur tactique lui a fait se refermer la porte du dernier carré sur le bout de sa planche. Prioritaire, il a choisi de partir sur une gauche, laissant à son adversaire brésilien Peterson Crisanto, une magnifique droite et quelques instants plus tard la première place et la qualification. « J'apprends toujours. Je n'aurais sans doute pas dû aller sur cette gauche. Et surtout ne pas lui laisser la droite. J'ai hésité mais je pensais que la gauche allait avoir un gros potentiel. C'est dommage mais en même temps, je suis content de confirmer en faisant une nouvelle 5e place. » Avec le 3-star de Pantin puis une wild card pour le Prime des Açores, Steven va désormais tenter de « rentrer dans les 100 pour participer aux deux Primes de Hawaï que j'adorerais surfer avec mon ami Michel (Bourez) ».
Les quatre autres Tahitiens drivés par Pierson font la saison européenne des Pro Juniors et participeront également au 3-star de Pantin dans un mois. Pas évident pour la petite troupe qui navigue à 20.000 km de chez elle. Pierson confirme : « On habite tellement loin de tout, au milieu du Pacifique, et c’est tellement cher de bouger… » Puis de conclure sur une note optimiste : « Mais il y a de plus en plus de jeunes qui ont envie de suivre nos traces. On est cinq à Lacanau. On n’a jamais été autant en France. Ça met plus de motivation et, personnellement, ça m’encourage. On forme une petite équipe. »
Quant au vainqueur de la compétition Charles Martin, un an après son premier succès sur le tour professionnel à Newquay, le Guadeloupéen remporte le Soöruz Lacanau Pro, étape 3-star WQS. Sans sponsor majeur, sans coach attitré, sans pression ou presque, Charly (23 ans) est allé au bout de son rêve.
« Mon cœur est à Tahiti. J’aurais aimé être à Teahupoo pour les trials », confie Steven Pierson, le plus âgé du petit groupe (29 ans) et actuel 134e mondial. « Il y a eu un moment où je faisais les trials, je m’étais même qualifié, en 2006 (éliminé au round 2 par l’Américain Taylor Knox, ndlr). Mais aujourd’hui, j’ai l’opportunité de suivre les WQS toute la saison et je le fais sérieusement. Je suis comme tout le monde devant l’écran pour suivre le Live et je suis à fond derrière mes potes : Michel (Bourez), Alain (Riou), Jocelyn (Polou) et Jérémy Florès aussi ! ».
Accompagné de Vehiatua Prunier, Lorenzo Avvenenti, Mihimana Braye et Mateia Hiquily (éliminé au round 5), Pierson assure que la mentalité tahitienne a déjà opéré sa mue depuis quelques temps. « Vetea David avait montré la voie en faisant des compétitions dans le monde entier. Aujourd’hui, Michel (Bourez) montre l’exemple en ayant intégré le CT et en s’y maintenant avec de très bons résultats. C’est notre exemple à Tahiti. Sa personnalité et son surf sont excellents. Il représente vraiment bien Tahiti. Nos jeunes ont envie de suivre son exemple. » Steven tenait sa qualification pour les demi-finales, ce qui aurait constitué une première dans sa carrière quelques jours après, déjà, une 5e place sur un WQS (4-star) au Japon. Mais une grosse erreur tactique lui a fait se refermer la porte du dernier carré sur le bout de sa planche. Prioritaire, il a choisi de partir sur une gauche, laissant à son adversaire brésilien Peterson Crisanto, une magnifique droite et quelques instants plus tard la première place et la qualification. « J'apprends toujours. Je n'aurais sans doute pas dû aller sur cette gauche. Et surtout ne pas lui laisser la droite. J'ai hésité mais je pensais que la gauche allait avoir un gros potentiel. C'est dommage mais en même temps, je suis content de confirmer en faisant une nouvelle 5e place. » Avec le 3-star de Pantin puis une wild card pour le Prime des Açores, Steven va désormais tenter de « rentrer dans les 100 pour participer aux deux Primes de Hawaï que j'adorerais surfer avec mon ami Michel (Bourez) ».
Les quatre autres Tahitiens drivés par Pierson font la saison européenne des Pro Juniors et participeront également au 3-star de Pantin dans un mois. Pas évident pour la petite troupe qui navigue à 20.000 km de chez elle. Pierson confirme : « On habite tellement loin de tout, au milieu du Pacifique, et c’est tellement cher de bouger… » Puis de conclure sur une note optimiste : « Mais il y a de plus en plus de jeunes qui ont envie de suivre nos traces. On est cinq à Lacanau. On n’a jamais été autant en France. Ça met plus de motivation et, personnellement, ça m’encourage. On forme une petite équipe. »
Quant au vainqueur de la compétition Charles Martin, un an après son premier succès sur le tour professionnel à Newquay, le Guadeloupéen remporte le Soöruz Lacanau Pro, étape 3-star WQS. Sans sponsor majeur, sans coach attitré, sans pression ou presque, Charly (23 ans) est allé au bout de son rêve.
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