NOUMÉA, 18 août 2014 (AFP) - Le nouveau haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Vincent Bouvier, arrivé ce week-end dans l'archipel, a officiellement pris ses fonctions lundi, parlant d'une tâche "difficile".
Après la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbes au monument aux morts, à laquelle n'ont assisté ni les deux députés UDI Philippe Gomès et Sonia Lagarde ni les deux sénateurs UMP Pierre Frogier et Hilarion Vendégou, M. Bouvier a rencontré la présidente Cynthia Ligeard et les membres du gouvernement ainsi que les sénateurs coutumiers kanaks.
"Le représentant de l'État a une responsabilité particulière. Il doit être un partenaire actif sur le terrain et garantir la sérénité des débats", a déclaré M. Bouvier, lors d'une conférence presse à l'issue de cette journée.
"L'État est très attaché à ce que les solutions d'avenir soient partagées par tous les Calédoniens sans aucune exclusive. Il n'a pas à se substituer au choix des Calédoniens", a-t-il ajouté.
D'ici 2018, les Calédoniens doivent se prononcer sur l'avenir institutionnel du pays par un référendum d'autodétermination. Ce scrutin marquera le terme de l'accord de Nouméa conclu en 1998, qui a instauré une décolonisation par étapes de l'archipel.
L'agenda du haut-commissaire pour les prochaines semaines est particulièrement chargé. Il participera mercredi et jeudi à la conférence économique, sociale et fiscale qui doit définir les priorités et arrêter un calendrier de réformes pour la mandature 2014-2018.
Il devra ensuite préparer la réunion du comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévue fin septembre-début octobre à Paris puis la visite du président de la République, François Hollande, attendue en novembre.
Précédemment préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, 62 ans le mois prochain, connait bien l'outre-mer et la Nouvelle-Calédonie où l'un de ses fils est né, alors qu'il était, de 1991 à 1993, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie qui était à l'époque Alain Christnacht. Ce dernier a été chargé mi-juillet par Manuel Valls d'une mission sur l'avenir politique de l'île avec Jean-François Merle.
M. Bouvier a aussi été directeur délégué général à l'outre-mer de 2009 à 2013, préfet de Mayotte en 2007 et 2008 et secrétaire général de la préfecture de la Réunion de 2000 à 2004.
Il succède à Jean-Jacques Brot, qui avait remis sa démission en juillet lors de la visite sur le Caillou de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, avec laquelle il entretenait des relations tendues. Il était par ailleurs ouvertement en désaccord avec la stratégie de l'État vis-à-vis de cette collectivité au moment alors que s'ouvre une période cruciale pour la décolonisation en cours.
ap/sla/it
Après la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbes au monument aux morts, à laquelle n'ont assisté ni les deux députés UDI Philippe Gomès et Sonia Lagarde ni les deux sénateurs UMP Pierre Frogier et Hilarion Vendégou, M. Bouvier a rencontré la présidente Cynthia Ligeard et les membres du gouvernement ainsi que les sénateurs coutumiers kanaks.
"Le représentant de l'État a une responsabilité particulière. Il doit être un partenaire actif sur le terrain et garantir la sérénité des débats", a déclaré M. Bouvier, lors d'une conférence presse à l'issue de cette journée.
"L'État est très attaché à ce que les solutions d'avenir soient partagées par tous les Calédoniens sans aucune exclusive. Il n'a pas à se substituer au choix des Calédoniens", a-t-il ajouté.
D'ici 2018, les Calédoniens doivent se prononcer sur l'avenir institutionnel du pays par un référendum d'autodétermination. Ce scrutin marquera le terme de l'accord de Nouméa conclu en 1998, qui a instauré une décolonisation par étapes de l'archipel.
L'agenda du haut-commissaire pour les prochaines semaines est particulièrement chargé. Il participera mercredi et jeudi à la conférence économique, sociale et fiscale qui doit définir les priorités et arrêter un calendrier de réformes pour la mandature 2014-2018.
Il devra ensuite préparer la réunion du comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévue fin septembre-début octobre à Paris puis la visite du président de la République, François Hollande, attendue en novembre.
Précédemment préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, 62 ans le mois prochain, connait bien l'outre-mer et la Nouvelle-Calédonie où l'un de ses fils est né, alors qu'il était, de 1991 à 1993, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie qui était à l'époque Alain Christnacht. Ce dernier a été chargé mi-juillet par Manuel Valls d'une mission sur l'avenir politique de l'île avec Jean-François Merle.
M. Bouvier a aussi été directeur délégué général à l'outre-mer de 2009 à 2013, préfet de Mayotte en 2007 et 2008 et secrétaire général de la préfecture de la Réunion de 2000 à 2004.
Il succède à Jean-Jacques Brot, qui avait remis sa démission en juillet lors de la visite sur le Caillou de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, avec laquelle il entretenait des relations tendues. Il était par ailleurs ouvertement en désaccord avec la stratégie de l'État vis-à-vis de cette collectivité au moment alors que s'ouvre une période cruciale pour la décolonisation en cours.
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