PAPEETE, le 1er aout 2014 – Après l’épidémie de zika fin 2013, la reprise de la dengue en fin d’année et avec l’arrivée inéluctable du chikungunya, la lutte contre les moustiques devient une priorité sanitaire en Polynésie pour réduire l’impact de ces virus transmis par aedes aegypti.
Mais comme nous vous le révélions en mai, la vaste campagne de démoustication prévue par les autorités pour enrayer les épidémies s’est arrêtée en mars 2014 sans avoir fini de traiter toutes les zones prévues, et souvent sans effectuer le deuxième passage normalement obligatoire. L’opposition de la société civile, en particulier les apiculteurs, a également été très intense, compromettant l’initiative.
« Compte tenu de la nécessité de mettre en œuvre des actions rapides et pertinentes, une mission d’évaluation externe a été sollicitée pour réaliser une analyse des retours d’expériences (RETEX) suite aux interventions, et pour élaborer un plan de lutte anti vectorielle (plan LAV) fournissant au Pays une feuille de route claire » explique le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil des ministres. Les rapports issus de ces travaux s’étant déroulés de mi-avril à mi-juin viennent d’être rendus.
Les forces et faiblesses de la, réponse anti-vectorielle qui émergent sont variées. Du côté positif, le rapport souligne la forte mobilisation, la création de nouveaux outils (cartes, formations…), de bons liens entre les services. Du côté des faiblesses, le document cite le manque d’anticipation, la formation incomplète des agents communaux, le manque de recherches scientifique, etc.
12 recommandations pour être mieux préparé
Le rapport propose en conséquences 12 recommandations, qui incluent une meilleure préparation du CHPF, améliorer la gestion des stocks d’anti-moustiques, créer un plan de communication d’urgence et une cellule de crise, clarifier les missions de chacun et tisser des liens entre les acteurs, améliorer la recherche…
Voilà qui passera par « une clarification et un renforcement réglementaire ainsi qu’une approche ambitieuse de la surveillance entomologique (définir des zones prioritaires au moment d’actions ciblées). Des stratégies innovantes de lutte anti vectorielle doivent aussi être envisagées, tout en renforçant les moyens d’intervention et en maintenant une communication coordonnée au moment des périodes de crise » admet le gouvernement.
Mais comme nous vous le révélions en mai, la vaste campagne de démoustication prévue par les autorités pour enrayer les épidémies s’est arrêtée en mars 2014 sans avoir fini de traiter toutes les zones prévues, et souvent sans effectuer le deuxième passage normalement obligatoire. L’opposition de la société civile, en particulier les apiculteurs, a également été très intense, compromettant l’initiative.
« Compte tenu de la nécessité de mettre en œuvre des actions rapides et pertinentes, une mission d’évaluation externe a été sollicitée pour réaliser une analyse des retours d’expériences (RETEX) suite aux interventions, et pour élaborer un plan de lutte anti vectorielle (plan LAV) fournissant au Pays une feuille de route claire » explique le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil des ministres. Les rapports issus de ces travaux s’étant déroulés de mi-avril à mi-juin viennent d’être rendus.
Les forces et faiblesses de la, réponse anti-vectorielle qui émergent sont variées. Du côté positif, le rapport souligne la forte mobilisation, la création de nouveaux outils (cartes, formations…), de bons liens entre les services. Du côté des faiblesses, le document cite le manque d’anticipation, la formation incomplète des agents communaux, le manque de recherches scientifique, etc.
12 recommandations pour être mieux préparé
Le rapport propose en conséquences 12 recommandations, qui incluent une meilleure préparation du CHPF, améliorer la gestion des stocks d’anti-moustiques, créer un plan de communication d’urgence et une cellule de crise, clarifier les missions de chacun et tisser des liens entre les acteurs, améliorer la recherche…
Voilà qui passera par « une clarification et un renforcement réglementaire ainsi qu’une approche ambitieuse de la surveillance entomologique (définir des zones prioritaires au moment d’actions ciblées). Des stratégies innovantes de lutte anti vectorielle doivent aussi être envisagées, tout en renforçant les moyens d’intervention et en maintenant une communication coordonnée au moment des périodes de crise » admet le gouvernement.
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