PAPEETE, le 18 juillet 2014. Des enchères de perles de culture de Tahiti sont organisées à Papeete, par quatre GIE de producteurs à la fin de ce mois de juillet. La présentation des pièces démarrera dès lundi prochain, le 21 juillet. Les ventes seront finalisées les 27, 28 et 29 juillet. Une quarantaine de négociants internationaux et locaux est attendue pour ces enchères qui se dérouleront sur quatre sites différents : à l’ancienne Maison de la Perle (Jardins de Paofai) pour le GIE Poe o Tahiti Nui ou dans les bureaux des trois GIE perliers participants (Tahiti Pearl Auction, Poe o Rikitea, Poe Rava Nui). Avec plus de 700 000 perles proposées à la vente, ces enchères de juillet promettent de beaux résultats financiers pour les producteurs perliers. Le prix de la perle est en augmentation depuis trois ans et s’est fixé, en moyenne, aux alentours de 600 Fcfp le gramme. Les professionnels de la perle espèrent que les prix n'augmenteront pas trop (pas plus de 10 à 15% de progression annuelle) pour éviter de renchérir la perle de Tahiti, ce qui pourrait conduire les acheteurs vers d'autres pays producteurs de perles.
Seules trois ventes aux enchères de perles ont lieu chaque année à Tahiti, mais ce sont des rendez-vous importants. En 2013, les trois ventes (mars, juillet et novembre) ont généré un chiffre d’affaires d’un milliard de Fcfp. La première vente de l’année 2014 organisée à Tahiti, en mars dernier a permis de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 500 millions de Fcfp : la tendance est visiblement haussière aussi bien en terme de prix que de quantité de perles vendues. «En général, lors de ces ventes aux enchères, plus de la moitié des lots sont vendus au-dessus des prix fixés par les producteurs» explique Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui et quasiment toutes les perles de bonne qualité sont écoulées. Pour cette vente de juillet le GIE Tahiti Nui viendra avec 170 000 perles. Celui de Rikitea vient avec 350 000 perles et vise l’échange complet. «Ces enchères sont primordiales pour les petits producteurs qui n’ont que ces moments pour écouler leurs productions». Avec trois rendez-vous annuels seulement, il ne faut pas se rater.
Le principe de ces ventes aux enchères de perles de Tahiti est bien rodé depuis près de 35 ans que ces ventes existent. Seuls les négociants professionnels encartés sont autorisés à participer. A partir de ce lundi 21 juillet, ces professionnels sont autorisés à visiter les lots à la vente par les quatre GIE organisateurs et à poser des propositions d’achat alors qu’ils ne connaissent pas le prix minimum réclamé par le producteur. Les enveloppes sont déposées dans des urnes et les meilleures propositions sont retenues. «On ne concrétise la vente que si la proposition d’achat atteint au minimum le prix réclamé par le producteur. Dès que le prix est atteint, on lâche le lot à la meilleure proposition qui a été faite, sinon la vente n’est pas confirmée» précise Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui.
Cette vente de juillet 2014 verra, le retour après huit ans d’absence sur ces enchères locales du GIE Poe Rava Nui. Ce GIE qui regroupe une cinquantaine de producteurs de perles de Tahiti éparpillés sur tout le territoire polynésien avait choisi, en 2006, d’organiser ses propres enchères de perles directement en Asie, auprès des plus gros acheteurs, notamment à Hong Kong. 200 000 perles seront proposées cette fois et exposées à partir de lundi prochain par ce GIE dont le siège se trouve rue Dumont d’Urville. «Nous revenons sur ces enchères locales, c’est un test que nous effectuons à la demande du ministère local et même de certains de nos clients. C’est vrai que c’est quand même mieux d’organiser les ventes ici dans le berceau de la perle noire. L’idéal serait aussi qu’il y ait un regroupement des producteurs et des vendeurs. Je pense qu’actuellement il y a des volontés de rapprochement» avance Alfred Martin, le président du GIE Poe Rava Nui.
Seules trois ventes aux enchères de perles ont lieu chaque année à Tahiti, mais ce sont des rendez-vous importants. En 2013, les trois ventes (mars, juillet et novembre) ont généré un chiffre d’affaires d’un milliard de Fcfp. La première vente de l’année 2014 organisée à Tahiti, en mars dernier a permis de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 500 millions de Fcfp : la tendance est visiblement haussière aussi bien en terme de prix que de quantité de perles vendues. «En général, lors de ces ventes aux enchères, plus de la moitié des lots sont vendus au-dessus des prix fixés par les producteurs» explique Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui et quasiment toutes les perles de bonne qualité sont écoulées. Pour cette vente de juillet le GIE Tahiti Nui viendra avec 170 000 perles. Celui de Rikitea vient avec 350 000 perles et vise l’échange complet. «Ces enchères sont primordiales pour les petits producteurs qui n’ont que ces moments pour écouler leurs productions». Avec trois rendez-vous annuels seulement, il ne faut pas se rater.
Le principe de ces ventes aux enchères de perles de Tahiti est bien rodé depuis près de 35 ans que ces ventes existent. Seuls les négociants professionnels encartés sont autorisés à participer. A partir de ce lundi 21 juillet, ces professionnels sont autorisés à visiter les lots à la vente par les quatre GIE organisateurs et à poser des propositions d’achat alors qu’ils ne connaissent pas le prix minimum réclamé par le producteur. Les enveloppes sont déposées dans des urnes et les meilleures propositions sont retenues. «On ne concrétise la vente que si la proposition d’achat atteint au minimum le prix réclamé par le producteur. Dès que le prix est atteint, on lâche le lot à la meilleure proposition qui a été faite, sinon la vente n’est pas confirmée» précise Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui.
Cette vente de juillet 2014 verra, le retour après huit ans d’absence sur ces enchères locales du GIE Poe Rava Nui. Ce GIE qui regroupe une cinquantaine de producteurs de perles de Tahiti éparpillés sur tout le territoire polynésien avait choisi, en 2006, d’organiser ses propres enchères de perles directement en Asie, auprès des plus gros acheteurs, notamment à Hong Kong. 200 000 perles seront proposées cette fois et exposées à partir de lundi prochain par ce GIE dont le siège se trouve rue Dumont d’Urville. «Nous revenons sur ces enchères locales, c’est un test que nous effectuons à la demande du ministère local et même de certains de nos clients. C’est vrai que c’est quand même mieux d’organiser les ventes ici dans le berceau de la perle noire. L’idéal serait aussi qu’il y ait un regroupement des producteurs et des vendeurs. Je pense qu’actuellement il y a des volontés de rapprochement» avance Alfred Martin, le président du GIE Poe Rava Nui.
Une pièce unique de 20,8 mm
A chaque enchère la perle exceptionnelle ! La qualité des perles de Tahiti se juge à partir de différents critères : la couleur, la forme (ronde, presque ronde, semi ronde, cerclée, baroque, ovale, goutte, poire : les perles parfaitement rondes étant les plus recherchées) et la surface. Pour juger de la surface de la perle cinq catégories ont été codifiées : parfaite désignant une perle sans imperfection et au lustre excellent; catégorie A : 90% sans imperfection ; catégorie B : 70% sans imperfection ; catégorie C : 40% sans imperfection, 60% d’imperfections légères concentrées, tolérance de 10% d’imperfections profondes, lustre moyen au minimum ; catégorie D : plus de 60% d’imperfections légères, tolérance de 20% d’imperfections profondes et/ou piqûres blanches, lustre faible au minimum.
La taille peut aussi entrer en ligne de compte. La taille moyenne des perles de Tahiti varie entre 8 à 14 mm, le record semble établi à 21 mm. Aussi, lorsque dans une enchère apparaît une perle de 20,8 mm, cela fait parler. Ce sera le cas lors de cette vente aux enchères de juillet. "Cette perle est très grosse, on en voit rarement de cette taille-là" explique Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui. En revanche, cette perle unique par sa taille l'est moins de par sa qualité de lustre. Elle est classée B ou C seulement puisque son lustre est parfait sur les 3/4 de la surface, mais piqueté ailleurs.
A chaque enchère la perle exceptionnelle ! La qualité des perles de Tahiti se juge à partir de différents critères : la couleur, la forme (ronde, presque ronde, semi ronde, cerclée, baroque, ovale, goutte, poire : les perles parfaitement rondes étant les plus recherchées) et la surface. Pour juger de la surface de la perle cinq catégories ont été codifiées : parfaite désignant une perle sans imperfection et au lustre excellent; catégorie A : 90% sans imperfection ; catégorie B : 70% sans imperfection ; catégorie C : 40% sans imperfection, 60% d’imperfections légères concentrées, tolérance de 10% d’imperfections profondes, lustre moyen au minimum ; catégorie D : plus de 60% d’imperfections légères, tolérance de 20% d’imperfections profondes et/ou piqûres blanches, lustre faible au minimum.
La taille peut aussi entrer en ligne de compte. La taille moyenne des perles de Tahiti varie entre 8 à 14 mm, le record semble établi à 21 mm. Aussi, lorsque dans une enchère apparaît une perle de 20,8 mm, cela fait parler. Ce sera le cas lors de cette vente aux enchères de juillet. "Cette perle est très grosse, on en voit rarement de cette taille-là" explique Elisabeth Moe, présidente du GIE Poe o Tahiti Nui. En revanche, cette perle unique par sa taille l'est moins de par sa qualité de lustre. Elle est classée B ou C seulement puisque son lustre est parfait sur les 3/4 de la surface, mais piqueté ailleurs.
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