PAPEETE, le 15 juillet - Le tribunal de Papeete recevait ce matin le cas d’un détenu de Nuutania qui avait avalé une boulette de cannabis de 3 cm de diamètre pour échapper à une fouille de sa cellule. Il l’avait troquée contre des paquets de biscuits…
André L., 32 ans, est un voleur et receleur de carrière. Son casier judiciaire très chargé a fini par le rattraper, et il purge désormais une peine de 6 ans cumulés à Nuutania, selon son avocat. Il ne le dit pas clairement, mais il semble être de tous les petits trafics qui pullulent dans la prison surpeuplée.
Le 23 mai dernier, lors d’une fouille surprise de sa cellule, André avale tout rond une boulette de cannabis de trois centimètres de diamètre. Ni vu ni connu. Il expliquera au juge qu’il n’était pas celui qui l’avait introduite dans la prison, qu’il s’était contenté de l’acheter. On apprend qu’une telle dose de paka ne vaut que 3000 Fcfp dans le centre pénitentiaire, et qu’il a pu la payer en paquets de biscuits. Malgré les demandes du juge, on ne saura pas combien de paquets de biscuits valent une boulette de paka… secret professionnel, on imagine.
Après cinq jours la drogue coincée dans l’estomac, André finit par se tordre de douleur et le médecin du centre pénitentiaire l’envoie en urgence à l’hôpital, lui promettant que tout « corps étranger serait jeté à la poubelle. » Le médecin du CHPF, peu enclin à détruire des preuves, remet la boulette au surveillant après l’avoir extraite du prisonnier par la bouche. Furieux de voir la pièce à conviction récupérée par le service pénitentiaire, André inonde son garde d’insultes dans le fourgon du retour, promettant même de lâcher sur lui ses chiens de garde. Une menace bien vaine, qu’il assure avoir regretté très vite. Il demandera pardon au surveillant, qui le lui accordera.
L’agent pénitentiaire se porte tout de même partie civile et demande 1 Fcfp de dommages et intérêts, « pour lui faire prendre conscience de son geste ». Le tribunal lui accordera cette indemnisation, et condamnera André à 8 mois de prison ferme supplémentaires.
André L., 32 ans, est un voleur et receleur de carrière. Son casier judiciaire très chargé a fini par le rattraper, et il purge désormais une peine de 6 ans cumulés à Nuutania, selon son avocat. Il ne le dit pas clairement, mais il semble être de tous les petits trafics qui pullulent dans la prison surpeuplée.
Le 23 mai dernier, lors d’une fouille surprise de sa cellule, André avale tout rond une boulette de cannabis de trois centimètres de diamètre. Ni vu ni connu. Il expliquera au juge qu’il n’était pas celui qui l’avait introduite dans la prison, qu’il s’était contenté de l’acheter. On apprend qu’une telle dose de paka ne vaut que 3000 Fcfp dans le centre pénitentiaire, et qu’il a pu la payer en paquets de biscuits. Malgré les demandes du juge, on ne saura pas combien de paquets de biscuits valent une boulette de paka… secret professionnel, on imagine.
Après cinq jours la drogue coincée dans l’estomac, André finit par se tordre de douleur et le médecin du centre pénitentiaire l’envoie en urgence à l’hôpital, lui promettant que tout « corps étranger serait jeté à la poubelle. » Le médecin du CHPF, peu enclin à détruire des preuves, remet la boulette au surveillant après l’avoir extraite du prisonnier par la bouche. Furieux de voir la pièce à conviction récupérée par le service pénitentiaire, André inonde son garde d’insultes dans le fourgon du retour, promettant même de lâcher sur lui ses chiens de garde. Une menace bien vaine, qu’il assure avoir regretté très vite. Il demandera pardon au surveillant, qui le lui accordera.
L’agent pénitentiaire se porte tout de même partie civile et demande 1 Fcfp de dommages et intérêts, « pour lui faire prendre conscience de son geste ». Le tribunal lui accordera cette indemnisation, et condamnera André à 8 mois de prison ferme supplémentaires.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti