André Marere, pour autant qu’il s’en souvienne, a toujours tenu un crayon. Ses dessins d’enfant ont laissé place aux tableaux qui ont fait la renommée de l’artiste.
André a exploré la peinture sous toutes les coutures. Il a utilisé tous les procédés. Aquarelle, fusain, André se souvient même d’une exposition de posters faits avec des feutres. En parfait autodidacte, il enchaine les techniques avec autant de facilité que de plaisir.
Avec sa peinture, André ne recherche rien d’autre qu’un petit tête-à-tête avec sa passion. Il ne court après aucune reconnaissance. Si ses tableaux plaisent, tant mieux, si non tant pis ! Il ne répond qu’à ses propres envies pour mieux donner aux autres. C’est tout l’art de sa passion.
C’est fascinant comme il tire son inspiration des petits riens qui font notre vie. Météorologue de métier, André a bourlingué. Il a vu mille paysages, mille ambiances qui font de notre Polynésie une perle au milieu de l’océan Pacifique. D’ailleurs, ses tableaux sont loin d’être des images figées, ce sont des histoires, volées au temps qui passe, qui se racontent dans nos salons.
François Boisrond disait que "Tant qu'un peintre aura envie de voir le monde par ses yeux, il y aura la peinture". Chez nous, tant qu’on aura des peintres comme André Marere, une scène banale pourra toujours devenir un chef d’œuvre.
Aujourd’hui, André savoure sa retraite, depuis le calme de la Presqu’île. Lorsqu’on cherche à connaître ses projets, il répond : "Je n’ai aucun projet, je me laisse vivre. J’ai décidé de prendre une année sabbatique… mais je crois que j’ai déjà entamé la deuxième". (Rires). Mais il se remettra à la peinture, inévitablement. Avant que l’envie devienne un besoin urgent, il prépare tranquillement son "chez lui".
Et pour ne rien rater à la vie qui passe, il se promène toujours avec un petit carnet où il "croque" des scènes "banales" de la vie quotidienne. Ces petits carnets sont également remplis de mots, des mots inconnus entendus à la radio. Après vérification dans le dictionnaire, André les emploie dans une phrase qu’il accompagne toujours d’un petit dessin.
D’ailleurs, c’est ainsi que "l’humour de ma vie" est sorti en 2012 aux éditions "Au vent des îles". André était tombé sur un lot d’anciens petits carnets. Avant de jeter le tout, André vérifia leur contenu et a gardé toutes les pages qui le faisaient rire, d’où le titre "l’humour de ma vie". Ce livre s’adresse à un public averti, tous ceux qui ont vécu et qui en arrivent encore à rire. Un livre qui rappelle que la vie n’est pas à prendre trop sérieusement.
Au début de notre rencontre, André se décrivait comme "quelqu’un de pas drôle". Pourtant, André manie aussi bien l’humour que ses pinceaux, sous les yeux admiratifs de sa fille.
André a exploré la peinture sous toutes les coutures. Il a utilisé tous les procédés. Aquarelle, fusain, André se souvient même d’une exposition de posters faits avec des feutres. En parfait autodidacte, il enchaine les techniques avec autant de facilité que de plaisir.
Avec sa peinture, André ne recherche rien d’autre qu’un petit tête-à-tête avec sa passion. Il ne court après aucune reconnaissance. Si ses tableaux plaisent, tant mieux, si non tant pis ! Il ne répond qu’à ses propres envies pour mieux donner aux autres. C’est tout l’art de sa passion.
C’est fascinant comme il tire son inspiration des petits riens qui font notre vie. Météorologue de métier, André a bourlingué. Il a vu mille paysages, mille ambiances qui font de notre Polynésie une perle au milieu de l’océan Pacifique. D’ailleurs, ses tableaux sont loin d’être des images figées, ce sont des histoires, volées au temps qui passe, qui se racontent dans nos salons.
François Boisrond disait que "Tant qu'un peintre aura envie de voir le monde par ses yeux, il y aura la peinture". Chez nous, tant qu’on aura des peintres comme André Marere, une scène banale pourra toujours devenir un chef d’œuvre.
Aujourd’hui, André savoure sa retraite, depuis le calme de la Presqu’île. Lorsqu’on cherche à connaître ses projets, il répond : "Je n’ai aucun projet, je me laisse vivre. J’ai décidé de prendre une année sabbatique… mais je crois que j’ai déjà entamé la deuxième". (Rires). Mais il se remettra à la peinture, inévitablement. Avant que l’envie devienne un besoin urgent, il prépare tranquillement son "chez lui".
Et pour ne rien rater à la vie qui passe, il se promène toujours avec un petit carnet où il "croque" des scènes "banales" de la vie quotidienne. Ces petits carnets sont également remplis de mots, des mots inconnus entendus à la radio. Après vérification dans le dictionnaire, André les emploie dans une phrase qu’il accompagne toujours d’un petit dessin.
D’ailleurs, c’est ainsi que "l’humour de ma vie" est sorti en 2012 aux éditions "Au vent des îles". André était tombé sur un lot d’anciens petits carnets. Avant de jeter le tout, André vérifia leur contenu et a gardé toutes les pages qui le faisaient rire, d’où le titre "l’humour de ma vie". Ce livre s’adresse à un public averti, tous ceux qui ont vécu et qui en arrivent encore à rire. Un livre qui rappelle que la vie n’est pas à prendre trop sérieusement.
Au début de notre rencontre, André se décrivait comme "quelqu’un de pas drôle". Pourtant, André manie aussi bien l’humour que ses pinceaux, sous les yeux admiratifs de sa fille.
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