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Séisme de magnitude 6 au Nord de la Nouvelle-Zélande

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Séisme de magnitude 6 au Nord de la Nouvelle-Zélande
WELLINGTON, lundi 12 août 2013 – Un puissant séisme de magnitude 6 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit lundi au Nord de la Nouvelle-Zélande dans la zone de la fosse des îles Kermadec.

L’épicentre de cette secousse, survenue à 16h46 (locales, GMT+13), a été localisé à une profondeur de 325 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, à 112 kilomètres au Nord-ouest du Rocher de l’Espérance, une île inhabitée dans les Kermadec, à plus de 860 kilomètres au Nord-est d’Auckland.

Localisation et visualisation de cet événement aux adresses suivantes :

Google Earth KML ICI

Google Maps ICI

Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement pour cet événement sismique sous-marin, qui n’a pas suscité d’alerte au tsunami.

Au cours des 24 heures qui ont précédé, dans la même région, plusieurs séismes sont survenus, dont un de magnitude 5 au niveau de l’île Raoul, au Nord de la Nouvelle-Zélande. Cette secousse s'est produite dimanche à 22h33 locales, à une profondeur de 183 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les données recueillies par l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver, Colorado).

Un autre séisme de magnitude 4,7 s’est également produit dimanche, plus au Nord, aux îles Salomon, à 90 kilomètres de la petite localité de Lata qui avait déjà été touchée le 6 février 2013 par un puissant séisme suivi d'un tsunami destructeur.

Depuis la semaine dernière, l’activité sismique dans un triangle délimité par la Nouvelle-Calédonie, Fidji et la Nouvelle-Zélande est considérée comme importante.

Mercredi 7 août 2013, cette zone a connu une série de secousses sous-marines de magnitudes situées entre 5,7 et 5,9 sur l’échelle ouverte de Richter.

Ce jour-là à Vanuatu, au Sud-ouest de l’île de Mallicolo, le plus puissant de ces séismes a été mesuré à 5,9 sur l’échelle de Richter.
L’épicentre a été localisé à 90 kilomètres au Sud de Lakatoro (Mallicolo), soit 140 kilomètres au Nord-ouest de Port-Vila, à 4h46 (locales, GMT+11), à une profondeur de 8,5 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, rapporte l’institut géophysique américain USGS.
Localisation et visualisation de cet événement sismique aux adresses suivantes :

Ce séisme avait été suivi d’une réplique de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter, survenue à 5h21 (locales), à une profondeur de 13,9 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.

Peu avant, toujours mercredi 7 août 2013, à 4h05 (locales, heure de Nouvelle-Zélande, GMT+13), un autre séisme de magnitude 4,5 frappait au Sud des îles Kermadec, à une profondeur de 175 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.

Enfin, entre Fidji et la Nouvelle-Calédonie, deux séismes, de magnitudes respectives de 5 et de 5,7, sont aussi survenus dans la nuit du 6 au 7 août 2013, respectivement à 1h01 et mardi à 22h41 (locales, GMT+12), à une profondeur de 10 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.

L’épicentre de ces deux secousses a été localisé à équidistance entre Fiji et la Nouvelle-Calédonie, à environ 660 kilomètres au Sud-ouest de Nadi (Fidji) et 685 kilomètres à l’Est-sud-est de Wé (îles Loyauté, Nouvelle-Calédonie).

Pour tous ces événements survenus en mer, aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Aucune alerte au tsunami n’a été émise par le centre régional d’alerte, le Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii.

La plupart des îles de la Mélanésie, ainsi que toutes les régions du Pacifique concernées régulièrement par cette forte activité volcanique et sismique, constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Marianne du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii en formant une sorte de fer à cheval inversé.

Séminaire régional en Nouvelle-Zélande

Cette semaine, en Nouvelle-Zélande, se tient justement un séminaire régional rassemblant une quinzaine de directeurs de centres nationaux de gestion des catastrophes naturelles des États insulaires du Pacifique (îles Cook, États Fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, îles Marshall, Nauru, Niue, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, îles Salomon, Tokelau, Tonga, Tuvalu et Vanuatu).

Ce séminaire d’une semaine, qui a débuté lundi 12 août 2013, est censé parfaire la formation de ces responsables nationaux, en réponse à des situations de type alerte au tsunami, une catastrophe naturelle qui a concerné de nombreux pays de la zone et les concerne tous potentiellement.

Au menu des ces débats, cette semaine : le partage des retours d’expériences des pays frappés, ainsi que la recherche des meilleurs moyens d’optimiser les temps de réponse des agences nationales après le déclenchement d’une alerte au tsunami.
De nouveaux outils d’alerte, élaborés par les centres régionaux, dont celui de Pearl Harbour (Hawaii), devraient aussi être présentés aux responsables océaniens avant d’être lancés courant 2014.

Objectif : améliorer les mesures de préparation des populations afin de réduire les pertes humaines et matérielles.

La conférence a été ouverte par la ministre néo-zélandaise chargée de la défense civile, Nikki Kaye.
Cette dernière a aussi rappelé que la grande majorité des séismes et des tsunamis de la planète se produisaient dans la région Pacifique.

Parmi les autres participants à cette réunion, outre les États-Unis via leur PTWC de Pearl Harbour, se trouve la Commission Océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, compétente en matière de préparation à ce genre de catastrophes et organise régulièrement des simulations régionales sous le nom de code "Ocean Wave".

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