PAPEETE, le 4 juin 2014. Le décret portant convocation des collèges électoraux en vue de l'élection des sénateurs a été publié au JO de la République française le 26 mai dernier et repris sur le JOPF publié le 3 juin. "Le renouvellement des mandats des sénateurs relevant de la série n° 2 au mois de septembre 2014, les collèges électoraux sont convoqués le dimanche 28 septembre 2014 pour élire les sénateurs. Les candidatures peuvent être déposées du lundi 8 au vendredi 12 septembre, à 18 heures".
Rappelons que les sénateurs ne sont pas élus au suffrage universel direct, mais par de "grands électeurs" appelés les délégués. Dans les départements et en Polynésie française, les conseils municipaux sont convoqués le vendredi 20 juin
2014 afin de désigner leurs délégués et suppléants. En Polynésie, ces délégués étaient en 2008 lors des dernières élections sénatoriales au nombre de 697. Les deux sénateurs de Polynésie sont élus par un collège électoral composé : des députés (3) et des sénateurs (2) ; des représentants de l'assemblée territoriale de Polynésie française (57) et enfin des délégués des conseils municipaux ou des suppléants de ces délégués. Pour les communes de moins de 9000 habitants, les conseils municipaux élisent les délégués parmi leurs membres à raison d'un délégué pour les conseils municipaux de 9 et 11 membres ; trois délégués pour les conseils municipaux de 15 membres ; cinq délégués pour les conseils municipaux de 19 membres ; sept délégués pour les conseils municipaux de 23 membres ; 15 délégués pour les conseils municipaux de 27 et 29 membres. Dans les communes de 9 000 habitants et plus, tous les conseillers municipaux sont délégués de droit.
Reste désormais aux candidats polynésiens à se faire connaître. Pour l'UPLD, après avoir hésité, finalement le 10 avril dernier le leader souverainiste Oscar Temaru annonçait que Richard Tuheiava serait candidat à sa propre succession. De son côté, Gaston Flosse, président et sénateur de Polynésie ne se représentera pas mais le Tahoeraa n'a pas encore communiqué le nom de son successeur au fauteuil de la haute assemblée. Enfin, il est probable que le parti A Ti'a Porinetia désigne également un candidat à ce siège d'élu national.
Rappelons que les sénateurs ne sont pas élus au suffrage universel direct, mais par de "grands électeurs" appelés les délégués. Dans les départements et en Polynésie française, les conseils municipaux sont convoqués le vendredi 20 juin
2014 afin de désigner leurs délégués et suppléants. En Polynésie, ces délégués étaient en 2008 lors des dernières élections sénatoriales au nombre de 697. Les deux sénateurs de Polynésie sont élus par un collège électoral composé : des députés (3) et des sénateurs (2) ; des représentants de l'assemblée territoriale de Polynésie française (57) et enfin des délégués des conseils municipaux ou des suppléants de ces délégués. Pour les communes de moins de 9000 habitants, les conseils municipaux élisent les délégués parmi leurs membres à raison d'un délégué pour les conseils municipaux de 9 et 11 membres ; trois délégués pour les conseils municipaux de 15 membres ; cinq délégués pour les conseils municipaux de 19 membres ; sept délégués pour les conseils municipaux de 23 membres ; 15 délégués pour les conseils municipaux de 27 et 29 membres. Dans les communes de 9 000 habitants et plus, tous les conseillers municipaux sont délégués de droit.
Reste désormais aux candidats polynésiens à se faire connaître. Pour l'UPLD, après avoir hésité, finalement le 10 avril dernier le leader souverainiste Oscar Temaru annonçait que Richard Tuheiava serait candidat à sa propre succession. De son côté, Gaston Flosse, président et sénateur de Polynésie ne se représentera pas mais le Tahoeraa n'a pas encore communiqué le nom de son successeur au fauteuil de la haute assemblée. Enfin, il est probable que le parti A Ti'a Porinetia désigne également un candidat à ce siège d'élu national.
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