PAPEETE, 16 mai 2014 – Le ministère public a requis à l’encontre de Arihano Haiti la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 18 ans de sûreté. Avec suivi socio-judiciaire sans limitation de durée.
"Haiti a tué Stefan Ramin pour des raisons que j’ignore", a affirmé Mme Rouzaud, l’avocat général, en soulignant le caractère "hautement improbable" d’un acte consécutif à une agression sexuelle de la part du touriste allemand.
Le ministère public demande aux six jurés de considérer que le guide marquisien a en outre, à Nuku Hiva le 9 octobre 2011, tenté de dissimiler la dépouille de sa victime. Qu'il a ensuite rendu visite à Heike Dorsch, la concubine du globe-trotter allemand, restée à bord de leur catamaran, qu'il l’a incitée à le suivre à terre en lui laissant entendre que son homme était blessé en montagne. Puis, qu’une fois sur la berge, il l’a séquestrée avant de l'agresser sexuellement, sous la menace d’une arme.
"Nous ne sommes pas dans un film ; on est dans la réalité", a martelé à la face de la cour Mme Rouzaud, en évoquant cette affaire de meurtre, de séquestration et d’agression sexuelle qualifiée d’"horrible et d’heureusement atypique en Polynésie française".
Même si Heike Dorsch a avoué "je me croyais dans un film" compte tenu du caractère ahurissant des événements qu’elle a eu à traverser en ce douloureux dimanche 9 octobre 2011. Elle qui ne doit "son salut qu’à son courage exceptionnel", a affirmé la représentante du ministère public.
Rien de ce qu’à prétendu Arihano Haiti pour minimiser la graviter de ses actes – voire se présenter d’une certaine manière comme victime – ne semble vraisemblable aux yeux de l’avocat général.
"Il nous reste 2,5 kg du corps de Stefan Ramin et M. Haiti nous explique depuis trois jours que c’est lui la victime".
Les six jurés doivent rendre leur verdict ce vendredi soir.
"Haiti a tué Stefan Ramin pour des raisons que j’ignore", a affirmé Mme Rouzaud, l’avocat général, en soulignant le caractère "hautement improbable" d’un acte consécutif à une agression sexuelle de la part du touriste allemand.
Le ministère public demande aux six jurés de considérer que le guide marquisien a en outre, à Nuku Hiva le 9 octobre 2011, tenté de dissimiler la dépouille de sa victime. Qu'il a ensuite rendu visite à Heike Dorsch, la concubine du globe-trotter allemand, restée à bord de leur catamaran, qu'il l’a incitée à le suivre à terre en lui laissant entendre que son homme était blessé en montagne. Puis, qu’une fois sur la berge, il l’a séquestrée avant de l'agresser sexuellement, sous la menace d’une arme.
"Nous ne sommes pas dans un film ; on est dans la réalité", a martelé à la face de la cour Mme Rouzaud, en évoquant cette affaire de meurtre, de séquestration et d’agression sexuelle qualifiée d’"horrible et d’heureusement atypique en Polynésie française".
Même si Heike Dorsch a avoué "je me croyais dans un film" compte tenu du caractère ahurissant des événements qu’elle a eu à traverser en ce douloureux dimanche 9 octobre 2011. Elle qui ne doit "son salut qu’à son courage exceptionnel", a affirmé la représentante du ministère public.
Rien de ce qu’à prétendu Arihano Haiti pour minimiser la graviter de ses actes – voire se présenter d’une certaine manière comme victime – ne semble vraisemblable aux yeux de l’avocat général.
"Il nous reste 2,5 kg du corps de Stefan Ramin et M. Haiti nous explique depuis trois jours que c’est lui la victime".
Les six jurés doivent rendre leur verdict ce vendredi soir.
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