PAPEETE, le 16 mai 2014 – Le tribunal de commerce de Papeete devait trancher ce vendredi matin le différend qui oppose Marc Collins et Pierre Marchesini pour le contrôle du groupe Média Polynésie, et donc des journaux La Dépêche et Les Nouvelles. Finalement l’audience est renvoyée au vendredi 23 mai, le même jour que celui qui pourrait voir la fermeture des Nouvelles.
L’audience devait statuer sur la légalité de la vente de 66% des parts de la SARL Média Polynésie à la SCP Papyrus, qui a abouti à un changement de direction. En attendant la décision du tribunal, les 66% du capital contestés ont été mis sous séquestre par les juges.
Le président du tribunal a cependant confirmé que ce séquestre n’empêche en rien l’usage des droits accordés par ces participations, elle empêche juste leur revente. La grande assemblée générale prévue le 22 mai et qui aboutira vraisemblablement à la fermeture du quotidien Les Nouvelles est donc maintenue. Les nouveaux propriétaires peuvent aussi proposer un changement du rythme de parution du plus vieux journal de Tahiti, ou sa migration vers le Web.
Mais le statu quo sera difficile à maintenir selon les gérants : L’entreprise de presse accuse une perte de près de 270 millions Fcfp sur le seul exercice 2013 et un déficit structurel constant depuis plusieurs années.
Le groupe Média Polynésie emploie 153 personnes, pour l’instant très inquiètes pour leur avenir.
L’audience devait statuer sur la légalité de la vente de 66% des parts de la SARL Média Polynésie à la SCP Papyrus, qui a abouti à un changement de direction. En attendant la décision du tribunal, les 66% du capital contestés ont été mis sous séquestre par les juges.
Le président du tribunal a cependant confirmé que ce séquestre n’empêche en rien l’usage des droits accordés par ces participations, elle empêche juste leur revente. La grande assemblée générale prévue le 22 mai et qui aboutira vraisemblablement à la fermeture du quotidien Les Nouvelles est donc maintenue. Les nouveaux propriétaires peuvent aussi proposer un changement du rythme de parution du plus vieux journal de Tahiti, ou sa migration vers le Web.
Mais le statu quo sera difficile à maintenir selon les gérants : L’entreprise de presse accuse une perte de près de 270 millions Fcfp sur le seul exercice 2013 et un déficit structurel constant depuis plusieurs années.
Le groupe Média Polynésie emploie 153 personnes, pour l’instant très inquiètes pour leur avenir.
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