NOUMÉA, jeudi 8 août 2013 - L'indépendantiste Roch Wamytan est élu à la présidence du Congrès de Nouvelle-Calédonie.
Statutairement, la présidence de ce congrès - qui vote le budget et les lois locales - est remise en jeu tous les ans. L' élection s'est déroulée dans un contexte politique tendu en raison de la division du camp non-indépendantiste.
Bien que majoritaires, les loyalistes ne sont pas parvenus à faire taire leurs querelles pour sauver le perchoir qu'occupait Gérard Poadja (Calédonie Ensemble, CE), Roch Wamytan (Union calédonienne, UC) a été élu au troisième tour de scrutin avec 23 voix sur 54, grâce aux voix de l'UNI-FLNKS.
Son adversaire Simon Loueckhote, ancien sénateur, a obtenu les 17 voix d'une alliance réunissant le Rassemblement-UMP, Avenir Ensemble (droite), Le Mouvement de la Diversité et deux élus non-inscrits.
Le président sortant, Gérard Poadja, a recueilli les 13 voix de CE. Une élue non-indépendantiste a voté blanc aux trois tours.
Toujours à la faveur de la division des loyalistes, l'indépendantiste Jean-Pierre Djiawé, premier vice-président de la province Nord, a été élu premier vice-président du Congrès.
Philippe Gomes, président de CE, a dénoncé "une nouvelle trahison du RUMP qui, en votant pour Simon Loueckhote jusqu'au troisième tour, a porté Roch Wamytan à la présidence du Congrès".
En août 2012, Simon Loueckhote s'était retiré au troisième tour, permettant l'élection de Gérard Poadja. Candidat malheureux, Simon Loueckhote a dénoncé le refus de CE de définir une position commune: "Il faudra maintenant l'expliquer aux électeurs", a-t-il dit.
Roch Wamytan s'est voulu conciliant : "Cette institution représente à la fois la diversité et l'unité de notre pays", a-t-il déclaé à l'issue de son élection. "L'accord de Nouméa est un défi qui nous oblige à dépasser nos querelles partisanes", a-t-il ajouté.
C'est la deuxième fois qu'un indépendantiste accède à la présidence du Congrès. Roch Wamytan avait été élu au perchoir en août 2011, grâce aux suffrages d'une coalition regroupant le Rassemblement-UMP, Avenir Ensemble et deux partis indépendantistes, l'UC et le Parti travailliste (PT).
Le prochain congrès, qui sortira des élections territoriales de 2014, aura la charge de fixer la date d'un référendum d'autodétermination d'ici 2018.
Statutairement, la présidence de ce congrès - qui vote le budget et les lois locales - est remise en jeu tous les ans. L' élection s'est déroulée dans un contexte politique tendu en raison de la division du camp non-indépendantiste.
Bien que majoritaires, les loyalistes ne sont pas parvenus à faire taire leurs querelles pour sauver le perchoir qu'occupait Gérard Poadja (Calédonie Ensemble, CE), Roch Wamytan (Union calédonienne, UC) a été élu au troisième tour de scrutin avec 23 voix sur 54, grâce aux voix de l'UNI-FLNKS.
Son adversaire Simon Loueckhote, ancien sénateur, a obtenu les 17 voix d'une alliance réunissant le Rassemblement-UMP, Avenir Ensemble (droite), Le Mouvement de la Diversité et deux élus non-inscrits.
Le président sortant, Gérard Poadja, a recueilli les 13 voix de CE. Une élue non-indépendantiste a voté blanc aux trois tours.
Toujours à la faveur de la division des loyalistes, l'indépendantiste Jean-Pierre Djiawé, premier vice-président de la province Nord, a été élu premier vice-président du Congrès.
Philippe Gomes, président de CE, a dénoncé "une nouvelle trahison du RUMP qui, en votant pour Simon Loueckhote jusqu'au troisième tour, a porté Roch Wamytan à la présidence du Congrès".
En août 2012, Simon Loueckhote s'était retiré au troisième tour, permettant l'élection de Gérard Poadja. Candidat malheureux, Simon Loueckhote a dénoncé le refus de CE de définir une position commune: "Il faudra maintenant l'expliquer aux électeurs", a-t-il dit.
Roch Wamytan s'est voulu conciliant : "Cette institution représente à la fois la diversité et l'unité de notre pays", a-t-il déclaé à l'issue de son élection. "L'accord de Nouméa est un défi qui nous oblige à dépasser nos querelles partisanes", a-t-il ajouté.
C'est la deuxième fois qu'un indépendantiste accède à la présidence du Congrès. Roch Wamytan avait été élu au perchoir en août 2011, grâce aux suffrages d'une coalition regroupant le Rassemblement-UMP, Avenir Ensemble et deux partis indépendantistes, l'UC et le Parti travailliste (PT).
Le prochain congrès, qui sortira des élections territoriales de 2014, aura la charge de fixer la date d'un référendum d'autodétermination d'ici 2018.
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