SUVA, mercredi 14 mai 2014 (Flash d’Océanie) – Le nouveau chef de la police fidjienne, le Sud-africain Bernadus Groenewald, est arrivé mercredi dans cet archipel du Pacifique Sud, où il devra notamment assurer la sécurité et l’ordre public dans une période cruciale de retour prévu à la démocratie.
M. Groenewald, 64 ans, sélectionné à ce poste par les autorités locales parmi 18 candidats, dont des Fidjiens, a été accueilli mercredi matin à l’aéroport international de Nadi, en compagnie de son épouse, par une délégation comprenant notamment les membres de la Commission des Corps Constitués, qui avait été chargée du processus de recrutement, a rapporté la presse locale.
Bernadus Groenewald a longtemps exercé de hautes responsabilités au sein des forces de défense et de sécurité d’Afrique du Sud, à la fois pendant la période d’apartheid (pendant laquelle il a dirigé les services de sécurité des Président Botha et De Klerk) et au cours de la Présidence de Nelson Mandela.
Il a aussi dirigé l’académie de police de ce pays.
Retraité de la police Sud-africaine depuis 2010, il est titulaire du rang de Général de division.
Le contrat de M. Groenewald, initialement prévu pour une période de cinq ans, a finalement été réduit, à sa demande, à une période de deux ans.
Avant même son arrivée à Fidji, il a évoqué des possibilités de mise en place d’une coopération renforcée entre les polices de son pays et celle de l’archipel, qu’il commande désormais.
Au cours des derniers mois, il a aussi joué un rôle prépondérant dans la mise en place et la conception du dispositif de sécurité de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA au Brésil.
Pour la coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, il a présidé le comité national chargé de la sécurité de cet événement planétaire.
L’annonce de sa nomination avait été faite début mai 2014 par le gouvernement fidjien, qui mettait alors l’accent sur l’expérience de l’élu pour faire face aux problèmes auxquels la police fidjienne se trouve actuellement confrontée.
Au cours de l’intérim qui a immédiatement précédé son arrivée, un différend entre les deux plus hauts officiers de la police fidjienne avait conduit au limogeage de l’un d’entre eux.
La dispute opposait Ravi Narayan, qui assurait jusqu’ici l’intérim à la tête de la police fidjienne, et son adjoint, Isikeli Liqairi.
Motif invoqué par le Commissaire intérimaire pour ce limogeage, fin avril 2014 : insubordination.
Le panel de sélection de la Commission des Postes Constitutionnels cherchait un remplaçant « innovant » au général de brigade Iowane Naivalurua, qui a dirigé les forces de l’ordre fidjiennes au cours de ces dernières années et a quitté ses fonctions en septembre 2013, en soulignant à plusieurs reprises la nécessité de réformer ce corps de métier, qu’il jugeait trop mou et parfois corrompu.
De l’armée à la diplomatie
Le général Naivalurua, depuis, a entamé une nouvelle carrière dans la diplomatie : il a été nommé fin janvier 2014 ambassadeur, sans affectation pour le moment, a confirmé Ratu Inoke Kubuabola, ministre fidjien des affaires étrangères.
Il pourrait néanmoins mettre à profit son expérience militaire dans un poste diplomatique auprès du dispositif global de maintien de la paix des Nations-Unies, ont confié de bonnes sources.
Sa nomination en tant que diplomate intervenait alors sur fond de succession de M. Bainimarama, qui a passé la main début mars 2014 à la tête des forces armées fidjiennes.
Le prédécesseur du Général Naivalurua, le Contre-amiral Esala Teleni, a suivi le même chemin après son départ de la tête des forces de l’ordre : il occupe désormais le prestigieux poste d’ambassadeur à Pékin.
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M. Groenewald, 64 ans, sélectionné à ce poste par les autorités locales parmi 18 candidats, dont des Fidjiens, a été accueilli mercredi matin à l’aéroport international de Nadi, en compagnie de son épouse, par une délégation comprenant notamment les membres de la Commission des Corps Constitués, qui avait été chargée du processus de recrutement, a rapporté la presse locale.
Bernadus Groenewald a longtemps exercé de hautes responsabilités au sein des forces de défense et de sécurité d’Afrique du Sud, à la fois pendant la période d’apartheid (pendant laquelle il a dirigé les services de sécurité des Président Botha et De Klerk) et au cours de la Présidence de Nelson Mandela.
Il a aussi dirigé l’académie de police de ce pays.
Retraité de la police Sud-africaine depuis 2010, il est titulaire du rang de Général de division.
Le contrat de M. Groenewald, initialement prévu pour une période de cinq ans, a finalement été réduit, à sa demande, à une période de deux ans.
Avant même son arrivée à Fidji, il a évoqué des possibilités de mise en place d’une coopération renforcée entre les polices de son pays et celle de l’archipel, qu’il commande désormais.
Au cours des derniers mois, il a aussi joué un rôle prépondérant dans la mise en place et la conception du dispositif de sécurité de la Coupe du Monde 2014 de la FIFA au Brésil.
Pour la coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, il a présidé le comité national chargé de la sécurité de cet événement planétaire.
L’annonce de sa nomination avait été faite début mai 2014 par le gouvernement fidjien, qui mettait alors l’accent sur l’expérience de l’élu pour faire face aux problèmes auxquels la police fidjienne se trouve actuellement confrontée.
Au cours de l’intérim qui a immédiatement précédé son arrivée, un différend entre les deux plus hauts officiers de la police fidjienne avait conduit au limogeage de l’un d’entre eux.
La dispute opposait Ravi Narayan, qui assurait jusqu’ici l’intérim à la tête de la police fidjienne, et son adjoint, Isikeli Liqairi.
Motif invoqué par le Commissaire intérimaire pour ce limogeage, fin avril 2014 : insubordination.
Le panel de sélection de la Commission des Postes Constitutionnels cherchait un remplaçant « innovant » au général de brigade Iowane Naivalurua, qui a dirigé les forces de l’ordre fidjiennes au cours de ces dernières années et a quitté ses fonctions en septembre 2013, en soulignant à plusieurs reprises la nécessité de réformer ce corps de métier, qu’il jugeait trop mou et parfois corrompu.
De l’armée à la diplomatie
Le général Naivalurua, depuis, a entamé une nouvelle carrière dans la diplomatie : il a été nommé fin janvier 2014 ambassadeur, sans affectation pour le moment, a confirmé Ratu Inoke Kubuabola, ministre fidjien des affaires étrangères.
Il pourrait néanmoins mettre à profit son expérience militaire dans un poste diplomatique auprès du dispositif global de maintien de la paix des Nations-Unies, ont confié de bonnes sources.
Sa nomination en tant que diplomate intervenait alors sur fond de succession de M. Bainimarama, qui a passé la main début mars 2014 à la tête des forces armées fidjiennes.
Le prédécesseur du Général Naivalurua, le Contre-amiral Esala Teleni, a suivi le même chemin après son départ de la tête des forces de l’ordre : il occupe désormais le prestigieux poste d’ambassadeur à Pékin.
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