PAPEETE, 15 mai 2014 - La manifestation conjointe des agents de la fonction publique territoriale et des fonctionnaires de l’Education nationale a réuni un peu plus de 1800 personnes à la marche de jeudi matin entre le stade Willy Bambridge et le haut-commissariat à Papeete.
Une démonstration qui a permis à l’intersyndicale réunissant CSTP-FO, A Ti'a i Mua, la CSIP et O oe to oe Rima d’obtenir la promesse d’une entrevue avec le Président Gaston Flosse mardi 20 mai à 16 heures.
Les enseignants du 1er et du second degré ont manifesté sous la houlette du syndicat Snetaa-FO en solidarité avec le mouvement national lancé à l’appel du syndicat SUD Éducation. Leur démarche les a conduit jusqu’au haut-commissariat où ils ont remis au représentant de l’Etat un courrier listant les revendications soutenues au niveau national : critique de la politique d’austérité conduite par le gouvernement central ; demande de réévaluation de 8% du point d’indice. « Un geste symbolique », a commenté Diana Yieng Kow, du syndicat des enseignants Stip/AEP avant d’appeler vers 11heures à la levée du mouvement des enseignants. Les deux tiers des manifestants ont alors libéré le pavé.
De leur côté, les agents de la fonction publique territoriale effectuent un débrayage de 24 heures.
ça se passera dans la rue !
Le préavis de grève transmis le 9 mai par l’intersyndicale CSTP-FO, A Ti'a i Mua, la CSIP et O oe to oe Rima demande le dégel des salaires et des traitements des agents de la fonction publique territoriale, dont le point d’indice est maintenu depuis 2007.
Mais le mouvement prend appuie sur des revendications plus profondes. Les partenaires sociaux reprochent au gouvernement de ne pas être consultés à l’heure où le Pays annonce la mise sur pied d’un ambitieux chantier pour la réforme de l’administration et que des craintes voient le jour au sujet d’une évolution redoutée vers plus de précarité du statut des salariés : "Cela fait un an que le gouvernement est au pourvoir, il faut que des négociations avec les partenaires sociaux puissent s’engager", explique Patrick Galenon. "Des négociations ont lieu avec le patronat, nous demandons à être aussi de la partie. La question de l’emploi est essentielle. Nous étions à 70000 salariés, on se retrouve aujourd’hui à 58000 alors que dans le même temps le RSPF est passé de 33000 ressortissants à 70000. Dans ces conditions le gouffre se creuse. (…) Si mardi nous n’avons les réponses que nous attendons, nous ferons vraiment ce qu’il faut", menace le secrétaire général de la CSTP-FO. "Nous faisons aujourd’hui une démonstration de force, pour dire que nous ne sommes pas content : nous ne sommes pas consultés. Nous faisons partie de la société civile tout de même. Depuis un an, nous ne somme consultés sur rien jusqu’à ce que l’on reçoive des projets de loi du Pays au CESC alors que leur élaboration devrait se faire dans le cadre de discussions tripartites. Les décisions sont prises sans concertation. Lorsque Béatrice Chansin annonce qu’elle veut baisser les salaires des agents, qu’elle consulte au moins le Conseil supérieur de la fonction publique. Il s’agit d’une question de respect des institutions. S’ils ne le font pas, et bien ça se passera dans la rue !".
"Il n’a jamais été question de diminuer les salaires", précise un communiqué adressé par Béatrice Chansin en réponse aux affirmations du leader syndical. "Jamais Madame Béatrice CHANSIN n’a annoncé une baisse des salaires de 10%. Elle a en revanche ouvert le nécessaire chantier de la modernisation de notre administration, et dans ce cadre, des réformes sont en préparation", précise la communication.
Une démonstration qui a permis à l’intersyndicale réunissant CSTP-FO, A Ti'a i Mua, la CSIP et O oe to oe Rima d’obtenir la promesse d’une entrevue avec le Président Gaston Flosse mardi 20 mai à 16 heures.
Les enseignants du 1er et du second degré ont manifesté sous la houlette du syndicat Snetaa-FO en solidarité avec le mouvement national lancé à l’appel du syndicat SUD Éducation. Leur démarche les a conduit jusqu’au haut-commissariat où ils ont remis au représentant de l’Etat un courrier listant les revendications soutenues au niveau national : critique de la politique d’austérité conduite par le gouvernement central ; demande de réévaluation de 8% du point d’indice. « Un geste symbolique », a commenté Diana Yieng Kow, du syndicat des enseignants Stip/AEP avant d’appeler vers 11heures à la levée du mouvement des enseignants. Les deux tiers des manifestants ont alors libéré le pavé.
De leur côté, les agents de la fonction publique territoriale effectuent un débrayage de 24 heures.
ça se passera dans la rue !
Le préavis de grève transmis le 9 mai par l’intersyndicale CSTP-FO, A Ti'a i Mua, la CSIP et O oe to oe Rima demande le dégel des salaires et des traitements des agents de la fonction publique territoriale, dont le point d’indice est maintenu depuis 2007.
Mais le mouvement prend appuie sur des revendications plus profondes. Les partenaires sociaux reprochent au gouvernement de ne pas être consultés à l’heure où le Pays annonce la mise sur pied d’un ambitieux chantier pour la réforme de l’administration et que des craintes voient le jour au sujet d’une évolution redoutée vers plus de précarité du statut des salariés : "Cela fait un an que le gouvernement est au pourvoir, il faut que des négociations avec les partenaires sociaux puissent s’engager", explique Patrick Galenon. "Des négociations ont lieu avec le patronat, nous demandons à être aussi de la partie. La question de l’emploi est essentielle. Nous étions à 70000 salariés, on se retrouve aujourd’hui à 58000 alors que dans le même temps le RSPF est passé de 33000 ressortissants à 70000. Dans ces conditions le gouffre se creuse. (…) Si mardi nous n’avons les réponses que nous attendons, nous ferons vraiment ce qu’il faut", menace le secrétaire général de la CSTP-FO. "Nous faisons aujourd’hui une démonstration de force, pour dire que nous ne sommes pas content : nous ne sommes pas consultés. Nous faisons partie de la société civile tout de même. Depuis un an, nous ne somme consultés sur rien jusqu’à ce que l’on reçoive des projets de loi du Pays au CESC alors que leur élaboration devrait se faire dans le cadre de discussions tripartites. Les décisions sont prises sans concertation. Lorsque Béatrice Chansin annonce qu’elle veut baisser les salaires des agents, qu’elle consulte au moins le Conseil supérieur de la fonction publique. Il s’agit d’une question de respect des institutions. S’ils ne le font pas, et bien ça se passera dans la rue !".
"Il n’a jamais été question de diminuer les salaires", précise un communiqué adressé par Béatrice Chansin en réponse aux affirmations du leader syndical. "Jamais Madame Béatrice CHANSIN n’a annoncé une baisse des salaires de 10%. Elle a en revanche ouvert le nécessaire chantier de la modernisation de notre administration, et dans ce cadre, des réformes sont en préparation", précise la communication.
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