PAPEETE, le 12 mai 2014. (COMMUNIQUE) La Ministre de la Santé, Béatrice Chansin, a présenté ce lundi, la campagne de lutte contre l’hypertension artérielle qui aura lieu en Polynésie du 12 au 24 mai. Articulées autour d’une Journée mondiale sur ce thème, le 17 mai, ces journées ont pour but de sensibiliser la population à cet important problème de santé publique.Dans le monde, plus de 1,5 milliards de personnes souffrent d’hypertension artérielle. Celle-ci est, à elle seule, le principal facteur de risque de décès. Elle cause aussi bien des accidents vasculaires cérébraux que des crises cardiaques ou encore des maladies des reins.
En Polynésie, française, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité. Entraînant en moyenne 334 décès par an sur la période 2005-2010, l’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Or, en Polynésie française, selon l’enquête santé de 2010, 26,7% de la population adulte souffre d’hypertension artérielle, plus d'adulte sur quatre. Dans plus de 95% des cas, l’origine de l’hypertension artérielle n’est pas clairement identifiée. En revanche, certains facteurs aggravent l’hypertension : une trop grande consommation de sel, le stress, le tabac, l’obésité et l’inactivité physique. Béatrice Chansin a souligné qu’un diagnostic précoce était nécessaire pour prendre en charge et traiter cette maladie dans les meilleures conditions pour éviter les complications. La prévention passe par des messages simples : avoir une alimentation variée, équilibrée, peu salée, avoir une activité physique et ne pas consommer de tabac.Le consommateur doit aussi être vigilant par rapport au «sel caché» que l’on trouve dans de nombreux aliments (charcuterie, fromages, plats cuisinés, sauces, chips, biscuits, boites de conserve). Il convient donc de lire attentivement les étiquettes des produits achetés pour savoir ce que l’on consomme réellement. Pour ajouter de la saveur aux plats, le consommateur peut également avoir recours à des herbes (persil, coriandre, oignon vert) ou à des épices (curry, paprika, cumin) plutôt qu’à du sel.
Jusqu'au 24 mai, plusieurs spots d’information de la Direction de la Santé, sur cette thématique, seront diffusés en radio et à la télévision. En parallèle, les structures de santé proposeront des actions de dépistage et de sensibilisation de la population. A noter également, l’opération «Stop le sel», le jeudi 15 mai : six établissements scolaires « pilotes» du second degré, cinq restaurateurs privés et une société de restauration collective proposeront ce jour-là des repas sans sel ajouté mais riches en saveurs. Par ailleurs, une charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel sera proposée aux professionnels de la boulangerie afin de réduire de 10% la teneur en sel dans le pain fabriqué localement. Cette réduction de 10% permettra d’atteindre les 18 g de sel par kilo de farine recommandés par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
En Polynésie, française, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité. Entraînant en moyenne 334 décès par an sur la période 2005-2010, l’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Or, en Polynésie française, selon l’enquête santé de 2010, 26,7% de la population adulte souffre d’hypertension artérielle, plus d'adulte sur quatre. Dans plus de 95% des cas, l’origine de l’hypertension artérielle n’est pas clairement identifiée. En revanche, certains facteurs aggravent l’hypertension : une trop grande consommation de sel, le stress, le tabac, l’obésité et l’inactivité physique. Béatrice Chansin a souligné qu’un diagnostic précoce était nécessaire pour prendre en charge et traiter cette maladie dans les meilleures conditions pour éviter les complications. La prévention passe par des messages simples : avoir une alimentation variée, équilibrée, peu salée, avoir une activité physique et ne pas consommer de tabac.Le consommateur doit aussi être vigilant par rapport au «sel caché» que l’on trouve dans de nombreux aliments (charcuterie, fromages, plats cuisinés, sauces, chips, biscuits, boites de conserve). Il convient donc de lire attentivement les étiquettes des produits achetés pour savoir ce que l’on consomme réellement. Pour ajouter de la saveur aux plats, le consommateur peut également avoir recours à des herbes (persil, coriandre, oignon vert) ou à des épices (curry, paprika, cumin) plutôt qu’à du sel.
Jusqu'au 24 mai, plusieurs spots d’information de la Direction de la Santé, sur cette thématique, seront diffusés en radio et à la télévision. En parallèle, les structures de santé proposeront des actions de dépistage et de sensibilisation de la population. A noter également, l’opération «Stop le sel», le jeudi 15 mai : six établissements scolaires « pilotes» du second degré, cinq restaurateurs privés et une société de restauration collective proposeront ce jour-là des repas sans sel ajouté mais riches en saveurs. Par ailleurs, une charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel sera proposée aux professionnels de la boulangerie afin de réduire de 10% la teneur en sel dans le pain fabriqué localement. Cette réduction de 10% permettra d’atteindre les 18 g de sel par kilo de farine recommandés par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
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