PAPEETE le 12 mai 2014. En marge du Festival Ono’u nous avons pu interviewer Christophe Lambert. L’acteur connu pour ses rôles dans ‘Greystoke, la légende de Tarzan’ (1984), ‘Subway’ (1985) ou ‘Highlander’ (1986) est également passionné de ‘street art’, l’’art de la rue’. Il est déjà venu régulièrement à Tahiti. Il est également engagé pour la protection de la nature et des animaux.
Chrstophe Lambert, né à New York en 1957, n’est pas seulement acteur, il est également producteur de cinéma et cofondateur d’un site internet d’échanges et de dons en ligne. Il a également publié son premier roman en 2011 chez Plon : ‘La fille porte-bonheur’. En 2014 il est également membre du jury du 38ème festival du film de Hong Kong.
Chrstophe Lambert, né à New York en 1957, n’est pas seulement acteur, il est également producteur de cinéma et cofondateur d’un site internet d’échanges et de dons en ligne. Il a également publié son premier roman en 2011 chez Plon : ‘La fille porte-bonheur’. En 2014 il est également membre du jury du 38ème festival du film de Hong Kong.
Qu’est ce qui t’a amené à accepter cette présidence du jury ?
« Je dirais la passion que j’ai pour ce ‘street art’…C’est Arnaud Oliveux qui m’a fait découvrir ça, à travers les ventes aux enchères qu’il faisait chez Artcurial. Et puis l’ambiance à Tahiti…Ce n’est pas une destination désagréable et puis en plus on voit des artistes magnifiques, voilà »
Tu as pu également connaître le graffiti là où tu as pu vivre, dans ta vie ?
« J’ai réellement découvert le ‘street art’ il y a 5 ans, donc ce n ‘est pas l’influence de New York, de Los Angeles, non, c’est la découverte d’un véritable art, à Paris. Arnaud a été le premier à faire des ventes aux enchères de ‘street art’, il y a d’ailleurs très peu de ventes aux enchères. Sotheby’s n’en fait pas, Christie’s n’en fait pas, les autres galeries n’en font pas. Ils a démarré avec des salles les ¾ vides et aujourd’hui elles débordent tellement il y a de monde. »
Tu penses qu’il y a eu un retard dans la reconnaissance de ces artistes là ?
« Oui, car on a considéré ça comme du graffiti alors évidemment il y a du ‘graff’, mais c’est de l’art avant tout, c’est quelque chose qui nous tire, quelque chose qui raconte quelque chose, qui n’est simplement mettre son nom sur une carte de métro ou de peindre un train en mettant des graffiti et des couleurs. Cela parle de quelque chose. Cela parle d’une culture, cela parle d’une société. »
Tu fais un parallèle entre ta passion pour le cinéma et celle pour le Street art ?
« Le cinéma c’est être enfermé dans une bulle entre ‘action’ et ‘coupez’ dans laquelle on ne pense plus à rien et à ‘coupez’ on revient à la réalité. Ce moment magique, que cela dure 30 secondes, une minute ou trois minutes, il est unique. J’imagine que lorsqu’ils sont en train de graffer, ils sont aussi dans leur bulle."
On a une lumière incroyable à Tahiti comme tu as pu le remarquer
« Oui c’est magnifique, même quand il fait pas beau c’est magnifique. Il y a une variété de couleurs que cela soit au niveau de la mer, du ciel, les coraux, la barrière de corail, ce qu’il y a à l’extérieur, la verdure…C’est un pays magnifique. »
Tu es déjà venu à Tahiti ?
« Je suis venu depuis que ma fille à 5 ans jusqu’à l’âge de 12 ans, donc pendant 7 ans je suis venu chaque année. Principalement 2 jours à Papeete et une semaine à Bora Bora à chaque fois. »
Donc redécouvrir Tahiti pas seulement avec la carte postale mais avec tous cet art moderne t’inspire quoi ?
« Je suis ravi. C’est surtout agréable de voir que les gens correspondent, que les gens participent. »
Tu n’as jamais eu envie de dessiner ?
« Non, je ne pense pas être doué pour cela, mais je pense que j’ai un sens des couleurs. Par contre je n’ai pas de sens de la composition, pas du tout. »
Tu es content de ce que tu as vu ?
« Oui, très. La sélection n’a pas été facile parce que sur certains artistes on était unanimes et d’autres sur lesquels on a dû vraiment discuter. Il y a eu de l’abstrait, du concret."
La suite des évènements pour toi ?
« Je repars à Los Angeles lundi, j’ai des rv puis je pars en France et après je reviens aux Etats Unis pour la promotion d’un film puis je rentre en France, c’est des allers –retours."
A Paris j’imagines que tu dois également regarder dans la rue ce qui s’y graffe ?
« Il y a de belles choses partout à partir du moment où l’on sait les voir. C’est tout. Ce n’est pas seulement le graffiti. Il y a plein de choses à Paris mais il y a surtout plein de belles choses partout, si on a envie de les voir."
Que dire aux gens qui croient que le graffiti c’est du vandalisme ?
« On trouve encore de vieux graffitis que l’on pourrait considérer comme du vandalisme mais je considérerais cela beaucoup plus comme le début du graffiti. C’est à dire qu’on faisait un peu n’importe quoi sur un pont, sur un mur, sur un train, on qualifiait cela de vandalisme mais c’est cela qui a donné naissance à un art nouveau et c’est un art qui va compter énormément."
On peut dire que c’est un art contestataire à la racine ?
« Oui, il l’est toujours d’ailleurs mais c’est un art à part entière. Cela est intéressant de voir dans la partie des figures imposées les graffeurs à qui justement on n’impose pas les choses. Ils on dû s’adapter à une figure imposée. » SB
« Je dirais la passion que j’ai pour ce ‘street art’…C’est Arnaud Oliveux qui m’a fait découvrir ça, à travers les ventes aux enchères qu’il faisait chez Artcurial. Et puis l’ambiance à Tahiti…Ce n’est pas une destination désagréable et puis en plus on voit des artistes magnifiques, voilà »
Tu as pu également connaître le graffiti là où tu as pu vivre, dans ta vie ?
« J’ai réellement découvert le ‘street art’ il y a 5 ans, donc ce n ‘est pas l’influence de New York, de Los Angeles, non, c’est la découverte d’un véritable art, à Paris. Arnaud a été le premier à faire des ventes aux enchères de ‘street art’, il y a d’ailleurs très peu de ventes aux enchères. Sotheby’s n’en fait pas, Christie’s n’en fait pas, les autres galeries n’en font pas. Ils a démarré avec des salles les ¾ vides et aujourd’hui elles débordent tellement il y a de monde. »
Tu penses qu’il y a eu un retard dans la reconnaissance de ces artistes là ?
« Oui, car on a considéré ça comme du graffiti alors évidemment il y a du ‘graff’, mais c’est de l’art avant tout, c’est quelque chose qui nous tire, quelque chose qui raconte quelque chose, qui n’est simplement mettre son nom sur une carte de métro ou de peindre un train en mettant des graffiti et des couleurs. Cela parle de quelque chose. Cela parle d’une culture, cela parle d’une société. »
Tu fais un parallèle entre ta passion pour le cinéma et celle pour le Street art ?
« Le cinéma c’est être enfermé dans une bulle entre ‘action’ et ‘coupez’ dans laquelle on ne pense plus à rien et à ‘coupez’ on revient à la réalité. Ce moment magique, que cela dure 30 secondes, une minute ou trois minutes, il est unique. J’imagine que lorsqu’ils sont en train de graffer, ils sont aussi dans leur bulle."
On a une lumière incroyable à Tahiti comme tu as pu le remarquer
« Oui c’est magnifique, même quand il fait pas beau c’est magnifique. Il y a une variété de couleurs que cela soit au niveau de la mer, du ciel, les coraux, la barrière de corail, ce qu’il y a à l’extérieur, la verdure…C’est un pays magnifique. »
Tu es déjà venu à Tahiti ?
« Je suis venu depuis que ma fille à 5 ans jusqu’à l’âge de 12 ans, donc pendant 7 ans je suis venu chaque année. Principalement 2 jours à Papeete et une semaine à Bora Bora à chaque fois. »
Donc redécouvrir Tahiti pas seulement avec la carte postale mais avec tous cet art moderne t’inspire quoi ?
« Je suis ravi. C’est surtout agréable de voir que les gens correspondent, que les gens participent. »
Tu n’as jamais eu envie de dessiner ?
« Non, je ne pense pas être doué pour cela, mais je pense que j’ai un sens des couleurs. Par contre je n’ai pas de sens de la composition, pas du tout. »
Tu es content de ce que tu as vu ?
« Oui, très. La sélection n’a pas été facile parce que sur certains artistes on était unanimes et d’autres sur lesquels on a dû vraiment discuter. Il y a eu de l’abstrait, du concret."
La suite des évènements pour toi ?
« Je repars à Los Angeles lundi, j’ai des rv puis je pars en France et après je reviens aux Etats Unis pour la promotion d’un film puis je rentre en France, c’est des allers –retours."
A Paris j’imagines que tu dois également regarder dans la rue ce qui s’y graffe ?
« Il y a de belles choses partout à partir du moment où l’on sait les voir. C’est tout. Ce n’est pas seulement le graffiti. Il y a plein de choses à Paris mais il y a surtout plein de belles choses partout, si on a envie de les voir."
Que dire aux gens qui croient que le graffiti c’est du vandalisme ?
« On trouve encore de vieux graffitis que l’on pourrait considérer comme du vandalisme mais je considérerais cela beaucoup plus comme le début du graffiti. C’est à dire qu’on faisait un peu n’importe quoi sur un pont, sur un mur, sur un train, on qualifiait cela de vandalisme mais c’est cela qui a donné naissance à un art nouveau et c’est un art qui va compter énormément."
On peut dire que c’est un art contestataire à la racine ?
« Oui, il l’est toujours d’ailleurs mais c’est un art à part entière. Cela est intéressant de voir dans la partie des figures imposées les graffeurs à qui justement on n’impose pas les choses. Ils on dû s’adapter à une figure imposée. » SB
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