PAPEETE, 12 mai 2014 – L’administration et les établissements publics de Polynésie française sont sous la menace d’un préavis de grève générale de 24 heures à compter du jeudi 15 mai 0 heure, à l’appel d’une intersyndicale constituée par les centrales CSTP-FO, A Tia I Mua, O Oe To Oe Rima, CSIP.
L’unique point de revendication est une demande de "dégel" des salaires des agents employés par l’administration territoriale dont l’indice est inchangé depuis 2008. "A défaut d’accord ou de règlement durant la période de préavis, nous appellerons le personnel des structures (…) à un arrêt de travail pour une durée de 24 heures (…) dans l’ensemble de vos services et des communes de Polynésie française", précise le préavis de grève.
Lundi matin, l’intersyndicale n’avait pas encore été contactée pour entamer des négociations.
Mais, si la participation à ce mouvement syndical d'un certain nombre des agents fonctionnaires, non fonctionnaires et non titulaires de l’administration territoriale est indubitable, celle des agents communaux est très incertaine. La secrétaire générale d’Otahi, Lucie Tiffenat, n’est pas signataire du préavis communiqué vendredi 9 mai dans les administrations et les mairies de Polynésie, alors que le document revendique le soutien de son syndicat.
Réforme en chantier
Contacté lundi, la Confédération syndicale des agents communaux, affiliée à Otahi, confirme de ne pas se joindre au mouvement de l’intersyndicale. "Les agents communaux sont en négociation avec le haut-commissaire jusqu’en août prochain : d’ici là nous ne participerons à aucun mouvement de revendication", assure Vatea Heller, le vice-président de la Cosac, tandis qu’Isidore Teinaore, président de la Confédération, confirme n’avoir "pas été consulté" par l’intersyndicale auteure du préavis de grève déposé vendredi. Les 4800 agents communaux de Polynésie française devraient donc rester étrangers à ce mouvement syndical en dépit de la menace brandie par le préavis de grève signifié vendredi.
La situation des 5031 agents employés par le Pays est en revanche au cœur du mouvement de revendication alors que le Pays envisage de mettre en œuvre dès le second semestre de cette année un chantier pour la modernisation de la fonction publique de la Polynésie française.
Les enjeux de ce chantier sont la maîtrise de la masse salariale, la modernisation du droit de la fonction publique avec notamment la codification à droit constant des textes applicables aux agents et la modernisation de la gestion des ressources humaines. L’idée est de faire mieux avec moins, d’avoir "une administration efficiente" insistait mercredi dernier Béatrice Chansin après avoir présenté au Conseil des ministres, dans la matinée, les 22 propositions qu’elle suggère pour mener à bien cette réforme.
L’unique point de revendication est une demande de "dégel" des salaires des agents employés par l’administration territoriale dont l’indice est inchangé depuis 2008. "A défaut d’accord ou de règlement durant la période de préavis, nous appellerons le personnel des structures (…) à un arrêt de travail pour une durée de 24 heures (…) dans l’ensemble de vos services et des communes de Polynésie française", précise le préavis de grève.
Lundi matin, l’intersyndicale n’avait pas encore été contactée pour entamer des négociations.
Mais, si la participation à ce mouvement syndical d'un certain nombre des agents fonctionnaires, non fonctionnaires et non titulaires de l’administration territoriale est indubitable, celle des agents communaux est très incertaine. La secrétaire générale d’Otahi, Lucie Tiffenat, n’est pas signataire du préavis communiqué vendredi 9 mai dans les administrations et les mairies de Polynésie, alors que le document revendique le soutien de son syndicat.
Réforme en chantier
Contacté lundi, la Confédération syndicale des agents communaux, affiliée à Otahi, confirme de ne pas se joindre au mouvement de l’intersyndicale. "Les agents communaux sont en négociation avec le haut-commissaire jusqu’en août prochain : d’ici là nous ne participerons à aucun mouvement de revendication", assure Vatea Heller, le vice-président de la Cosac, tandis qu’Isidore Teinaore, président de la Confédération, confirme n’avoir "pas été consulté" par l’intersyndicale auteure du préavis de grève déposé vendredi. Les 4800 agents communaux de Polynésie française devraient donc rester étrangers à ce mouvement syndical en dépit de la menace brandie par le préavis de grève signifié vendredi.
La situation des 5031 agents employés par le Pays est en revanche au cœur du mouvement de revendication alors que le Pays envisage de mettre en œuvre dès le second semestre de cette année un chantier pour la modernisation de la fonction publique de la Polynésie française.
Les enjeux de ce chantier sont la maîtrise de la masse salariale, la modernisation du droit de la fonction publique avec notamment la codification à droit constant des textes applicables aux agents et la modernisation de la gestion des ressources humaines. L’idée est de faire mieux avec moins, d’avoir "une administration efficiente" insistait mercredi dernier Béatrice Chansin après avoir présenté au Conseil des ministres, dans la matinée, les 22 propositions qu’elle suggère pour mener à bien cette réforme.
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