PAPEETE, le 9 mai 2014. Le Tahiti Festival Graffiti 2014 ouvre, ce week-end, sa session de concours international. La place To’ata sera ce samedi et ce dimanche au cœur d’une production artistique originale avec 24 graffeurs –dont cinq Polynésiens- en compétition. On connaissait les «battle» de danse ou de chant, voici venu désormais le temps des battle de graffiti. Sur un même site, la place To’ata, c’est ainsi que le Festival Ono’u 2014 va désigner dimanche, le grand gagnant du concours de graffiti de Tahiti. Le principe est simple : 24 artistes graffeurs (*) devront réaliser sur le même timing (5 heures), avec les mêmes couleurs imposées et sur la même surface (2,44 x 3,70 m) une œuvre de leur composition. Une réalisation, sous les yeux du public, qui assistera à cette production artistique en live. Ces œuvres seront réalisées sur des contreplaqués placés sur des conteneurs qui ont été disposés tout le long de la place To’ata. Ce samedi, les 24 artistes sélectionnés parmi lesquels figurent cinq graffeurs polynésiens que l’on a vu à l’œuvre il y a quelques semaines sur des armoires électriques d’EDT, concourent pour une place en finale. La battle finale regroupant 10 artistes seulement se déroulera dimanche, entre 11h et 18 heures.
En plus des 24 artistes en compétition pour les prix décernés par le festival Ono’u, les 15 graffeurs internationaux invités à Tahiti pour cet événement réaliseront également chacun un panneau de même format. «Après le festival, ces œuvres pourront faire l’objet d’exposition. La volonté est vraiment de faire vivre le festival Ono’u en dehors des seules dates de l’événement et de créer une dynamique avec une programmation internationale» précise Sarah Roopinia de Tahiti Nouvelle Génération. De nouveaux rendez-vous seront ainsi programmés après cette première édition pour faire vivre cette organisation et la pérenniser. Enfin, le festival Ono’u laisse la place à d’autres animations sur To’ata avec des ateliers de graffiti, une exposition du Centre des métiers d’art et des sessions de body painting. Ce samedi soir, place à la fête avec break-dance, hip-hop, danse tahitienne et jam graffiti en nocturne.
(*) Les 24 artistes en compétition sont : Abuz, Asend One, Berts, Cenozn Cronos, Dize, Dubiz, Dvate, Htj, Jops, Kalouf, Kanodelix, Maniak, Mast, Meo MrSpacely, Phat1, Pwoz, Queen Andrea, Sermit, Sink, Tahe, Transone, Sueb.
En plus des 24 artistes en compétition pour les prix décernés par le festival Ono’u, les 15 graffeurs internationaux invités à Tahiti pour cet événement réaliseront également chacun un panneau de même format. «Après le festival, ces œuvres pourront faire l’objet d’exposition. La volonté est vraiment de faire vivre le festival Ono’u en dehors des seules dates de l’événement et de créer une dynamique avec une programmation internationale» précise Sarah Roopinia de Tahiti Nouvelle Génération. De nouveaux rendez-vous seront ainsi programmés après cette première édition pour faire vivre cette organisation et la pérenniser. Enfin, le festival Ono’u laisse la place à d’autres animations sur To’ata avec des ateliers de graffiti, une exposition du Centre des métiers d’art et des sessions de body painting. Ce samedi soir, place à la fête avec break-dance, hip-hop, danse tahitienne et jam graffiti en nocturne.
(*) Les 24 artistes en compétition sont : Abuz, Asend One, Berts, Cenozn Cronos, Dize, Dubiz, Dvate, Htj, Jops, Kalouf, Kanodelix, Maniak, Mast, Meo MrSpacely, Phat1, Pwoz, Queen Andrea, Sermit, Sink, Tahe, Transone, Sueb.
Des prix intéressants
Le vainqueur de ce concours international recevra 10 000 dollars US de prix, 5 000 dollars pour le second, 2 500 pour le 3e. Un prix spécial « Fenua Student » sera offert par Air Tahiti Nui au lauréat polynésien désigné par le jury. Ce prix consistera en un voyage de huit jours à Paris à la découverte des artistes parisiens et des professionnels du monde de l’art contemporain. Le prix spécial « coup de cœur du public » sera remis par EDT : il consiste en un contrat professionnel d’une valeur de 350 000 Fcfp offert à l’artiste polynésien qui aura recueilli le plus grand nombre de votes du public.
Le vainqueur de ce concours international recevra 10 000 dollars US de prix, 5 000 dollars pour le second, 2 500 pour le 3e. Un prix spécial « Fenua Student » sera offert par Air Tahiti Nui au lauréat polynésien désigné par le jury. Ce prix consistera en un voyage de huit jours à Paris à la découverte des artistes parisiens et des professionnels du monde de l’art contemporain. Le prix spécial « coup de cœur du public » sera remis par EDT : il consiste en un contrat professionnel d’une valeur de 350 000 Fcfp offert à l’artiste polynésien qui aura recueilli le plus grand nombre de votes du public.
Christophe Lambert en guest star
Il a accepté d’être le parrain de cette première édition du Festival Ono’u à Tahiti. Christophe Lambert, comédien et producteur est également un grand collectionneur d’œuvres d’art contemporain, dont le street art. Il partagera la responsabilité de désigner le gagnant de ce concours international avec Arnaud Oliveux, expert en art contemporain et commissaire-priseur à Paris chez ArtCurial (leader français de vente d’œuvres d’art) ; Austin Mc Manus, journaliste-reporter du célèbre magazine américain Juxtapoz (leader des magazines art et culture aux USA) ; Alex, artiste français et l’un des meilleurs portraitistes graffiti mondiaux et enfin Viri Taimana, directeur du centre des métiers d’art de la Polynésie française.
Il a accepté d’être le parrain de cette première édition du Festival Ono’u à Tahiti. Christophe Lambert, comédien et producteur est également un grand collectionneur d’œuvres d’art contemporain, dont le street art. Il partagera la responsabilité de désigner le gagnant de ce concours international avec Arnaud Oliveux, expert en art contemporain et commissaire-priseur à Paris chez ArtCurial (leader français de vente d’œuvres d’art) ; Austin Mc Manus, journaliste-reporter du célèbre magazine américain Juxtapoz (leader des magazines art et culture aux USA) ; Alex, artiste français et l’un des meilleurs portraitistes graffiti mondiaux et enfin Viri Taimana, directeur du centre des métiers d’art de la Polynésie française.
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