PAPEETE, 9 avril 2014 – Le député Edouard Fritch a annoncé mercredi matin, en marge de la présentation du rapport d’activité de l’assemblée de Polynésie française en 2013, qu’il prévoit de démissionner de son mandat parlementaire "d’ici la fin de la semaine prochaine".
Elu maire de la commune de Pirae au premier tour des municipales, le 23 mars dernier, le président de l’APF avait confirmé souhaiter se concentrer sur ses mandats locaux, renonçant à celui de député de la première circonscription de Polynésie française qu’il occupe depuis juin 2012.
Des élections législatives partielles devraient en conséquence avoir lieu courant juin prochain. Scrutin pour lequel le président du Tahoera’a huira’atira, Gaston Flosse, avait annoncé le 28 mars que le parti orange présenterait une candidate. Edouard Fritch a esquissé son profil mercredi : "une personne disponible", compétente dans le domaine du social et en mesure de se rendre "souvent" à Paris.
Mais sa vertu principale sera de mettre le parti orange à l’abri de la pénalité pour non respect de la loi sur la parité que déduit l'Etat sur le montant annuel des indemnités parlementaires versées aux trois députés Tahoera'a.
"Je dois monter sur Paris rapidement pour le vote du texte sur le foncier mardi, et rencontrer la nouvelle ministre de l’Outremer", a précisé E. Fritch. "Avant de partir je voulais rencontrer mes chefs de services à Pirae, le personnel municipal, chose qui est pratiquement faite aujourd’hui. Je serai à Paris aussi pour l'élection du nouveau président de l’UDI et pour poser ma démission. Chose qui devrait intervenir d’ici la fin de la semaine prochaine, compte tenu de la procédure administrative à observer".
En ce qui concerne la future candidate du Tahoera’a, "Comme d’habitude, il y a toujours de la spéculation autour", a-t-il dit, sans confirmer le choix de Teura Iriti dont le nom circule, tout comme celui de Maina Sage. "Mais c’est vrai que ce sera une femme : ça va les amendes ! c’est bon. Ca fait la deuxième année que l’on est pénalisé. C’est quand même 4 millions pacifiques et l’année prochaine ça passera à 5. Au très haut niveau du Tahoera’a nous avons décidé de proposer une femme. Laquelle de nos femmes : je suis incapable de vous le dire aujourd’hui, d’autant que l’on peut choisir dans la circonscription, comme on peut choisir en dehors. Donc il y a là une discussion que nous devons mener… Et puis il y a le profil. Nos dossiers à Paris, ne sont pas terminés. Je pense notamment à celui des affaires sociales. Nous avons demandé à ce que le RSPF soit pris en charge en partie par l’Etat, donc il faut continuer à négocier. Je compte déposer une question au gouvernement dès mon arrivée mardi pour que Marisol Touraine (ministre des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement Valls, NDLR) fasse le point sur ce dossier. (…) Mais il faudra que ma remplaçante soit une personne disponible qui va là-bas souvent".
Elu maire de la commune de Pirae au premier tour des municipales, le 23 mars dernier, le président de l’APF avait confirmé souhaiter se concentrer sur ses mandats locaux, renonçant à celui de député de la première circonscription de Polynésie française qu’il occupe depuis juin 2012.
Des élections législatives partielles devraient en conséquence avoir lieu courant juin prochain. Scrutin pour lequel le président du Tahoera’a huira’atira, Gaston Flosse, avait annoncé le 28 mars que le parti orange présenterait une candidate. Edouard Fritch a esquissé son profil mercredi : "une personne disponible", compétente dans le domaine du social et en mesure de se rendre "souvent" à Paris.
Mais sa vertu principale sera de mettre le parti orange à l’abri de la pénalité pour non respect de la loi sur la parité que déduit l'Etat sur le montant annuel des indemnités parlementaires versées aux trois députés Tahoera'a.
"Je dois monter sur Paris rapidement pour le vote du texte sur le foncier mardi, et rencontrer la nouvelle ministre de l’Outremer", a précisé E. Fritch. "Avant de partir je voulais rencontrer mes chefs de services à Pirae, le personnel municipal, chose qui est pratiquement faite aujourd’hui. Je serai à Paris aussi pour l'élection du nouveau président de l’UDI et pour poser ma démission. Chose qui devrait intervenir d’ici la fin de la semaine prochaine, compte tenu de la procédure administrative à observer".
En ce qui concerne la future candidate du Tahoera’a, "Comme d’habitude, il y a toujours de la spéculation autour", a-t-il dit, sans confirmer le choix de Teura Iriti dont le nom circule, tout comme celui de Maina Sage. "Mais c’est vrai que ce sera une femme : ça va les amendes ! c’est bon. Ca fait la deuxième année que l’on est pénalisé. C’est quand même 4 millions pacifiques et l’année prochaine ça passera à 5. Au très haut niveau du Tahoera’a nous avons décidé de proposer une femme. Laquelle de nos femmes : je suis incapable de vous le dire aujourd’hui, d’autant que l’on peut choisir dans la circonscription, comme on peut choisir en dehors. Donc il y a là une discussion que nous devons mener… Et puis il y a le profil. Nos dossiers à Paris, ne sont pas terminés. Je pense notamment à celui des affaires sociales. Nous avons demandé à ce que le RSPF soit pris en charge en partie par l’Etat, donc il faut continuer à négocier. Je compte déposer une question au gouvernement dès mon arrivée mardi pour que Marisol Touraine (ministre des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement Valls, NDLR) fasse le point sur ce dossier. (…) Mais il faudra que ma remplaçante soit une personne disponible qui va là-bas souvent".
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