PAPEETE, le 27 mars 2014 – C’est la sordide histoire d’une mère de famille violente qui a été jugée ce jeudi matin en correctionnelle. L’accusée, K.N., est une mère de quatre enfants sans ressources financières. Elle a été condamnée à 8 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir tabassé sa fille, jusqu'à lui infliger 10 jours d’incapacité de travail.
Les faits se sont déroulés il y a deux ans. Sa fille de 14 ans attendait tranquillement son bus scolaire. Elle vit alors sa mère débarquer en furie et lui asséner des coups de poings à même le bord de la route parce qu’elle portait un T-shirt lui appartenant. La furie a ensuite traîné sa fille jusque chez elle, l’a obligé à se déshabiller, et l'a battue à nouveau une fois nue quand elle s'est rendue compte qu’elle lui avait aussi emprunté sa petite culotte. C’est du moins ce qu’elle expliqua par la suite aux gendarmes. Dans sa colère, elle a même cassé un manche à balai en plastique sur la tête de sa fille. Cette dernière finit par se réfugier chez sa tante, qui a porté plainte. L’adolescente, qui vit encore chez sa mère, expliqua aux gendarmes que ce n’est pas la première fois que sa mère "la tapait".
Incapable d’expliquer son acte, la mère de famille est restée pratiquement silencieuse face aux juges et au procureur, qui a qualifié son acte de "barbarie". L’avocat général, plus magnanime, demande la conversion de la peine en un sursis assorti d’un suivi médical. C’est lui qui est finalement suivi par la Cour.
Les faits se sont déroulés il y a deux ans. Sa fille de 14 ans attendait tranquillement son bus scolaire. Elle vit alors sa mère débarquer en furie et lui asséner des coups de poings à même le bord de la route parce qu’elle portait un T-shirt lui appartenant. La furie a ensuite traîné sa fille jusque chez elle, l’a obligé à se déshabiller, et l'a battue à nouveau une fois nue quand elle s'est rendue compte qu’elle lui avait aussi emprunté sa petite culotte. C’est du moins ce qu’elle expliqua par la suite aux gendarmes. Dans sa colère, elle a même cassé un manche à balai en plastique sur la tête de sa fille. Cette dernière finit par se réfugier chez sa tante, qui a porté plainte. L’adolescente, qui vit encore chez sa mère, expliqua aux gendarmes que ce n’est pas la première fois que sa mère "la tapait".
Incapable d’expliquer son acte, la mère de famille est restée pratiquement silencieuse face aux juges et au procureur, qui a qualifié son acte de "barbarie". L’avocat général, plus magnanime, demande la conversion de la peine en un sursis assorti d’un suivi médical. C’est lui qui est finalement suivi par la Cour.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti