TOULOUSE, 24 mars 2014 (AFP) - Le maire sortant de Beaumont (Gers) a demandé lundi l'annulation de l'élection municipale dans son village où un homme a été élu à sa place grâce à de fausses listes distribuées dans les boîtes aux lettres, a-t-on appris de sources concordantes.
La commission électorale, réunie lundi après-midi pour étudier la conformité des opérations électorales dans le Gers, a étudié en priorité le cas de Beaumont, village de 145 habitants, en plein pataquès.
Douze candidats se présentaient dans cette commune rurale, en terre d'Armagnac, pour seulement onze sièges à pourvoir au conseil. Mais de fausses listes ont été imprimées et distribuées dans les boîtes aux lettres du village, et le nom du maire remplacé par un autre nom, a-t-on appris de source préfectorale.
Certains électeurs se sont servis de ces listes et cet autre candidat a été élu au détriment du maire sortant auquel il a manqué cinq voix.
Prudemment, on souligne à la préfecture que "rien ne prouve" que c'est ce candidat élu qui a falsifié les bulletins.
"Il y a une manipulation, une manoeuvre", a simplement déclaré à l'AFP le maire sortant Mario Spagnoli, refusant d'évoquer "l'affaire en cours".
La commission électorale a pris note de la demande d'annulation de l'élection formulée par M. Spagnoli sur le procès verbal du premier tour. Le maire sortant y faisait valoir qu'il y avait eu "un panachage organisé des bulletins", de nouveaux bulletins imprimés ne portant plus son nom.
Cependant, s'il veut faire annuler le scrutin, l'édile devra déposer avant vendredi une requête auprès du tribunal administratif de Pau, lequel aura trois mois pour rendre une décision, a souligné une source préfectorale.
"Nous n'avons aucun renseignement sur cette éventuelle tricherie. Nous ne sommes pas saisis", a indiqué de son côté la gendarmerie.
La commission électorale, réunie lundi après-midi pour étudier la conformité des opérations électorales dans le Gers, a étudié en priorité le cas de Beaumont, village de 145 habitants, en plein pataquès.
Douze candidats se présentaient dans cette commune rurale, en terre d'Armagnac, pour seulement onze sièges à pourvoir au conseil. Mais de fausses listes ont été imprimées et distribuées dans les boîtes aux lettres du village, et le nom du maire remplacé par un autre nom, a-t-on appris de source préfectorale.
Certains électeurs se sont servis de ces listes et cet autre candidat a été élu au détriment du maire sortant auquel il a manqué cinq voix.
Prudemment, on souligne à la préfecture que "rien ne prouve" que c'est ce candidat élu qui a falsifié les bulletins.
"Il y a une manipulation, une manoeuvre", a simplement déclaré à l'AFP le maire sortant Mario Spagnoli, refusant d'évoquer "l'affaire en cours".
La commission électorale a pris note de la demande d'annulation de l'élection formulée par M. Spagnoli sur le procès verbal du premier tour. Le maire sortant y faisait valoir qu'il y avait eu "un panachage organisé des bulletins", de nouveaux bulletins imprimés ne portant plus son nom.
Cependant, s'il veut faire annuler le scrutin, l'édile devra déposer avant vendredi une requête auprès du tribunal administratif de Pau, lequel aura trois mois pour rendre une décision, a souligné une source préfectorale.
"Nous n'avons aucun renseignement sur cette éventuelle tricherie. Nous ne sommes pas saisis", a indiqué de son côté la gendarmerie.
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