PAPEETE, le 24 mars 2014. Des internautes mécontents ont fait savoir via les réseaux sociaux leur incompréhension de ne pas voir publier rapidement, dimanche soir, les résultats des communes situées dans les archipels polynésiens, en dehors de Tahiti. Si ces résultats n’ont pas été publiés rapidement, c’est qu’ils étaient impossibles à obtenir en raison des modes de scrutin très différents qui sont mis en œuvre sur notre territoire. En effet, les communes de plus de 1000 habitants opèrent un mode de scrutin de listes (à la représentation proportionnelle) : pour elles les résultats du premier tour peuvent déjà esquisser des tendances pour le second tour d'autant que certaines sont éliminées, d'autres peuvent fusionner et seules celles qui ont obtenu plus de 10% des voix peuvent se maintenir.
Mais dans le cas des communes de moins de 1000 habitants c’est un tout autre scénario. Ce ne sont pas forcément des listes qui se présentent, rassemblées sous une bannière politique bien identifiable, mais des candidats individuels. S’ils n’ont pas obtenu la majorité absolue au premier tour, ces candidats peuvent de nouveau, tous, se présenter pour le second tour où, cette fois, la majorité relative suffira à les faire élire. Au second tour, les candidats qui obtiennent les scores les plus hauts viendront combler au fur et à mesure des besoins, le nombre de sièges à pourvoir. Pour ces communes, comme aucune tendance ne se dessine à l’issue du premier tour, il devient nécessaire de publier le résultat de chacun des candidats en présence, qui sont parfois quatre fois plus nombreux que le nombre de postes à pourvoir.
Et pour bien faire comprendre aux internautes déçus, la difficulté de cette publication, il faut savoir que ces résultats arrivent dans la soirée du dimanche, auprès des rédactions qui sont sur place au Haut commissariat, en version papier (pas numérique). Des résultats qui, de plus, sont divisés également entre les différents bureaux de la commune, voire parfois entre les différents bureaux de vote des différentes sections de commune lorsqu’il s’agit de communes associées !
Et puis, il y a le cas de Moorea. Certains internautes reprochent aux rédactions tahitiennes de négliger les archipels. «Pas même Moorea» s’exclame l’un d’entre eux qui pouvait espérer que la proximité de l’île sœur lui octroierait un destin différent. Et bien non : la commune de Moorea-Maiao compte plus de 17 000 habitants, certes, mais elle est découpée en six sections dont l’une au moins, en l’occurrence Maiao, rassemble moins de 1000 habitants (335 pour être exact). Pour cette raison, toutes les sections de Moorea sont soumises au scrutin majoritaire plurinominal et les suffrages sont comptabilisés individuellement, pour chaque candidat, puisque le panachage est autorisé. En Polynésie française, ce cas de figure ne concerne pas moins de 89 sections électorales, alors qu’il n’y a que 48 communes sur le territoire et 36 «seulement» qui utilisent ce mode de scrutin. C'est pourquoi il a fallu attendre parfois toute la nuit pour avoir les résultats de chacun des candidats et qu'à l'issue du premier tour ne se dégage pas forcément une majorité visible.
Pour voir les résultats du 1er tour, de tous les candidats dans toutes les communes de Polynésie française, sur le site du ministère de l'Intérieur, CLIQUER ICI
Mais dans le cas des communes de moins de 1000 habitants c’est un tout autre scénario. Ce ne sont pas forcément des listes qui se présentent, rassemblées sous une bannière politique bien identifiable, mais des candidats individuels. S’ils n’ont pas obtenu la majorité absolue au premier tour, ces candidats peuvent de nouveau, tous, se présenter pour le second tour où, cette fois, la majorité relative suffira à les faire élire. Au second tour, les candidats qui obtiennent les scores les plus hauts viendront combler au fur et à mesure des besoins, le nombre de sièges à pourvoir. Pour ces communes, comme aucune tendance ne se dessine à l’issue du premier tour, il devient nécessaire de publier le résultat de chacun des candidats en présence, qui sont parfois quatre fois plus nombreux que le nombre de postes à pourvoir.
Et pour bien faire comprendre aux internautes déçus, la difficulté de cette publication, il faut savoir que ces résultats arrivent dans la soirée du dimanche, auprès des rédactions qui sont sur place au Haut commissariat, en version papier (pas numérique). Des résultats qui, de plus, sont divisés également entre les différents bureaux de la commune, voire parfois entre les différents bureaux de vote des différentes sections de commune lorsqu’il s’agit de communes associées !
Et puis, il y a le cas de Moorea. Certains internautes reprochent aux rédactions tahitiennes de négliger les archipels. «Pas même Moorea» s’exclame l’un d’entre eux qui pouvait espérer que la proximité de l’île sœur lui octroierait un destin différent. Et bien non : la commune de Moorea-Maiao compte plus de 17 000 habitants, certes, mais elle est découpée en six sections dont l’une au moins, en l’occurrence Maiao, rassemble moins de 1000 habitants (335 pour être exact). Pour cette raison, toutes les sections de Moorea sont soumises au scrutin majoritaire plurinominal et les suffrages sont comptabilisés individuellement, pour chaque candidat, puisque le panachage est autorisé. En Polynésie française, ce cas de figure ne concerne pas moins de 89 sections électorales, alors qu’il n’y a que 48 communes sur le territoire et 36 «seulement» qui utilisent ce mode de scrutin. C'est pourquoi il a fallu attendre parfois toute la nuit pour avoir les résultats de chacun des candidats et qu'à l'issue du premier tour ne se dégage pas forcément une majorité visible.
Pour voir les résultats du 1er tour, de tous les candidats dans toutes les communes de Polynésie française, sur le site du ministère de l'Intérieur, CLIQUER ICI
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