PAPEETE, 18 mars 2014 – Le haut-commissaire adresse un courrier à l’intersyndicale des agents communaux indiquant, ce mardi en fin de matinée, qu’il ne souhaite pas déroger à la réserve que lui impose son statut de haut fonctionnaire d’Etat, alors que les élections municipales sont programmées les 23 et 30 mars prochains.
L’intersyndicale appelle de son côté à un rassemblement devant l’immeuble du CESC, ce mercredi à 5 h 30, en vue d’une manifestation avenue Pouvanaa’a Oopa dans la matinée, pour exprimer son mécontentement.
"Nous attendons beaucoup du haut-commissaire dans les jours qui viennent", assurait vendredi dernier Vatea Heller, le président de la Cosac, la Confédération syndicale des agents communaux. Jeudi soir, pour contester la situation de la mise en place du statut unique de la fonction publique communale, un préavis de grève générale avait été ratifié par la totalité des syndicats de salariés de Polynésie française et signifié dans les 48 communes, appelant les agents au débrayage dès ce mercredi.
Les négociations ont été entreprises dans diverses communes depuis ce lundi, mais tout laisse penser que les points de revendication exposés par la doléance intersyndicale ne trouveront pas d’issue favorable avant l’échéance de la période de préavis, mercredi 19 mars à zéro heure.
Inévitable grève
D’autant que le Haut-commissariat annonce ce mercredi donner rendez-vous à tout le monde le 2 avril prochain, au lendemain des municipales.
"Je me trouve (...) en période de réserve (...) Je ne peux donc participer à ce type de négociations qui conduirait inévitablement à une exposition médiatique de nature à interférer avec le bon déroulement de la campagne électorale", expose le représentant de l’Etat en Polynésie française qui estime aussi dans ce courrier "qu’exiger des négociations en cette période n’est pas opportun alors même que les sujets (abordés) sont connus depuis plusieurs mois déjà", tout en se déclarant profondément attaché "au dialogue social au sein des institutions".
"Ca fait plus de 2 ans et 3 haussaires que nous demandons de relancer les réunions tripartites Etat-Communes-Syndicats pour la modification des articles 9, 73 et 75 de l’ordonnance de 2005", dénoncent de leurs côté les organisations syndicales. "Nous n’avons eu qu'une seule réunion en 2 ans. Or le ministre des Outre-mers nous avait assuré en juillet 2012 n’être pas contre les modifications que nous demandons, mais à condition que leur demande soit le résultat d'un consensus entre l’Etat, les communes et les organisations syndicats".
Le dernier tour de force intersyndical sur la question de la FPC s'était joué à la veille du premier tour des élections présidentielles, en avril 2012. Le mouvement d'alors avait été levé à la veille du premier tour après avoir obtenu le report de l'entrée en vigueur du statut unique de mai à août cette même année.
En cas de débrayage dès mercredi, le premier tour des municipales pourrait se trouver compliqué dans son organisation. "On assurera un service minimum : police et pompiers", prévient Vatea Heller.
L’intersyndicale appelle de son côté à un rassemblement devant l’immeuble du CESC, ce mercredi à 5 h 30, en vue d’une manifestation avenue Pouvanaa’a Oopa dans la matinée, pour exprimer son mécontentement.
"Nous attendons beaucoup du haut-commissaire dans les jours qui viennent", assurait vendredi dernier Vatea Heller, le président de la Cosac, la Confédération syndicale des agents communaux. Jeudi soir, pour contester la situation de la mise en place du statut unique de la fonction publique communale, un préavis de grève générale avait été ratifié par la totalité des syndicats de salariés de Polynésie française et signifié dans les 48 communes, appelant les agents au débrayage dès ce mercredi.
Les négociations ont été entreprises dans diverses communes depuis ce lundi, mais tout laisse penser que les points de revendication exposés par la doléance intersyndicale ne trouveront pas d’issue favorable avant l’échéance de la période de préavis, mercredi 19 mars à zéro heure.
Inévitable grève
D’autant que le Haut-commissariat annonce ce mercredi donner rendez-vous à tout le monde le 2 avril prochain, au lendemain des municipales.
"Je me trouve (...) en période de réserve (...) Je ne peux donc participer à ce type de négociations qui conduirait inévitablement à une exposition médiatique de nature à interférer avec le bon déroulement de la campagne électorale", expose le représentant de l’Etat en Polynésie française qui estime aussi dans ce courrier "qu’exiger des négociations en cette période n’est pas opportun alors même que les sujets (abordés) sont connus depuis plusieurs mois déjà", tout en se déclarant profondément attaché "au dialogue social au sein des institutions".
"Ca fait plus de 2 ans et 3 haussaires que nous demandons de relancer les réunions tripartites Etat-Communes-Syndicats pour la modification des articles 9, 73 et 75 de l’ordonnance de 2005", dénoncent de leurs côté les organisations syndicales. "Nous n’avons eu qu'une seule réunion en 2 ans. Or le ministre des Outre-mers nous avait assuré en juillet 2012 n’être pas contre les modifications que nous demandons, mais à condition que leur demande soit le résultat d'un consensus entre l’Etat, les communes et les organisations syndicats".
Le dernier tour de force intersyndical sur la question de la FPC s'était joué à la veille du premier tour des élections présidentielles, en avril 2012. Le mouvement d'alors avait été levé à la veille du premier tour après avoir obtenu le report de l'entrée en vigueur du statut unique de mai à août cette même année.
En cas de débrayage dès mercredi, le premier tour des municipales pourrait se trouver compliqué dans son organisation. "On assurera un service minimum : police et pompiers", prévient Vatea Heller.
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