PIRAE, lundi 17 mars 2014. Les fidèles clients des roulottes de Pirae, situées sur le parking d’Aorai Tini Hau (en face du Centre hospitalier) se sont peut-être interrogés ces derniers mois, au sujet de travaux en cours sur le site. Qu’ils se rassurent ! Des sanitaires publics seront bientôt ouverts, en soirée, lorsque les roulottes fonctionnent, et à chaque grande manifestation qui rythme le calendrier annuel de l’esplanade ou de la salle Aorai Tini Hau. Dans le même temps, les douze emplacements réservés aux roulottes de Pirae, se voient dotés de fosse septique individuelle pour résoudre définitivement les ennuis d’assainissement du secteur, au total la commune a investi plus de 25 millions de Fcfp en fonds propres. Fière du résultat et de ce confort indéniable offert aux clients et aux exploitants des roulottes, Béatrice Vernaudon, maire sortante de Pirae, rappelle néanmoins que ce premier aménagement nécessaire, n’est que la partie émergée d’un projet bien plus vaste pour remodeler totalement le site, tout en gardant chacun des espaces qui existent actuellement.
Sur ces 3,6 hectares de terre qui appartiennent à la commune depuis 1979 (après acquisition de l’ex hôtel Taaone, rasé), il y a déjà eu bien des idées. En 2009, la municipalité s’était pris à rêver plus grand encore, avec l’annonce faite alors par l’armée -en repli - de céder en 2016 à la mairie les 15 000 m2 de terrain sur lesquels sont édifiés aujourd’hui les bâtiments du Commandement supérieur des forces armées. «On nous avait demandé de faire un projet et franchement on s’est fait plaisir» explique Béatrice Vernaudon en dépliant un plan de ce qui aurait pu devenir un centre ville piétonnier et ouvert sur la mer, avec une balade aménagée le long de la rivière Hamuta, la création de jardins dans le genre de ceux de Paofai et de nombreux bâtiments nouveaux et commerces. «Cela permettait de faire un vrai projet d’ensemble de centre ville» explique encore la maire sortante.
Mais cinq ans après, la cession des terrains militaires à l’euro symbolique est toujours au point mort en Polynésie. Alors, la municipalité a repris son projet et en attendant des jours meilleurs a planché sur ce qui existe aujourd’hui. Après tout, disposer de 3,6 hectares de terre quasi vierge, au cœur de sa commune et en bordure de mer, est un luxe que d’autres envient certainement à Pirae ! Le projet envisagé sur le site est global car la salle polyvalente Aorai Tini Hau a besoin d’un franc coup de neuf. Construite dans l’urgence pour accueillir en 1985, le Festival des arts du Pacifique –déplacé de Nouvelle Calédonie en Polynésie pour cause de troubles politiques sur le Caillou-, elle subit depuis près de trente ans les assauts des embruns marins tout proches. La structure est atteinte au point que la conformité de la salle pour certains grands salons n’est plus garantie systématiquement. Plutôt que de la rénover, le projet imaginé serait de la reconstruire, plus à l’intérieur des terres, afin de dégager la zone littorale pour créer une façade maritime accessible aux piétons avec une promenade. Dans le même temps, le siège de la fédération tahitienne de vaa’a serait également reconstruit. Une esplanade ombragée, un parking complèteraient cet aménagement paysager. «Déjà dans l’état actuel, le site d’Aorai Tini hau est extrêmement fréquenté par la population et très familial, nous voulons garder cet esprit de cohésion sociale» réaffirme Béatrice Vernaudon, «c’est un projet à travailler avec le Pays, car il est clairement à vocation territoriale» précise-t-elle encore. Il est clair qu’avec une enveloppe de 300 millions d’investissement par an, la commune de Pirae ne pourra pas faire face, seule, à cette dépense.
Sur ces 3,6 hectares de terre qui appartiennent à la commune depuis 1979 (après acquisition de l’ex hôtel Taaone, rasé), il y a déjà eu bien des idées. En 2009, la municipalité s’était pris à rêver plus grand encore, avec l’annonce faite alors par l’armée -en repli - de céder en 2016 à la mairie les 15 000 m2 de terrain sur lesquels sont édifiés aujourd’hui les bâtiments du Commandement supérieur des forces armées. «On nous avait demandé de faire un projet et franchement on s’est fait plaisir» explique Béatrice Vernaudon en dépliant un plan de ce qui aurait pu devenir un centre ville piétonnier et ouvert sur la mer, avec une balade aménagée le long de la rivière Hamuta, la création de jardins dans le genre de ceux de Paofai et de nombreux bâtiments nouveaux et commerces. «Cela permettait de faire un vrai projet d’ensemble de centre ville» explique encore la maire sortante.
Mais cinq ans après, la cession des terrains militaires à l’euro symbolique est toujours au point mort en Polynésie. Alors, la municipalité a repris son projet et en attendant des jours meilleurs a planché sur ce qui existe aujourd’hui. Après tout, disposer de 3,6 hectares de terre quasi vierge, au cœur de sa commune et en bordure de mer, est un luxe que d’autres envient certainement à Pirae ! Le projet envisagé sur le site est global car la salle polyvalente Aorai Tini Hau a besoin d’un franc coup de neuf. Construite dans l’urgence pour accueillir en 1985, le Festival des arts du Pacifique –déplacé de Nouvelle Calédonie en Polynésie pour cause de troubles politiques sur le Caillou-, elle subit depuis près de trente ans les assauts des embruns marins tout proches. La structure est atteinte au point que la conformité de la salle pour certains grands salons n’est plus garantie systématiquement. Plutôt que de la rénover, le projet imaginé serait de la reconstruire, plus à l’intérieur des terres, afin de dégager la zone littorale pour créer une façade maritime accessible aux piétons avec une promenade. Dans le même temps, le siège de la fédération tahitienne de vaa’a serait également reconstruit. Une esplanade ombragée, un parking complèteraient cet aménagement paysager. «Déjà dans l’état actuel, le site d’Aorai Tini hau est extrêmement fréquenté par la population et très familial, nous voulons garder cet esprit de cohésion sociale» réaffirme Béatrice Vernaudon, «c’est un projet à travailler avec le Pays, car il est clairement à vocation territoriale» précise-t-elle encore. Il est clair qu’avec une enveloppe de 300 millions d’investissement par an, la commune de Pirae ne pourra pas faire face, seule, à cette dépense.
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