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La CGPME veut dynamiser la vie nocturne de Papeete avec des bus de nuit

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La CGPME veut dynamiser la vie nocturne de Papeete avec des bus de nuit
ARUE, mercredi 12 mars 2014. Même si la prévention des accidents de la route est mise en avant dans le dossier de presse de présentation du projet de transport nocturne autour de l’agglomération de Papeete, qu’on ne s’y méprenne pas. La CGPME ne vise pas l’amélioration d’un problème de sécurité avec son projet de bus de nuit, «nous ce qu’on veut, c’est que ceux qui ont des activités professionnelles en soirée ou la nuit puissent continuer à en avoir» martèle Christophe Plée en mentionnant la chute vertigineuse du nombre de «dancings» à Papeete, avec seulement 7 établissements qui résistent aujourd’hui.

Si la CGPME cherche des partenaires pour son projet de transport nocturne (entre 18h et 6h) avec le Pays, l’Etat, la DPS, la gendarmerie, les assurances, voire même les importateurs d’alcool, les bus de nuit, de Papeete au col du Tahaara vers l’Est, ou jusqu’à l’hôtel Manava à Punaauia vers l’ouest, ont essentiellement pour vocation de remplir de clients les restaurants, cafés, cinémas, boîtes de nuit de Papeete. Des établissements, en telle perte de vitesse, que désormais, certains restaurants ne proposent des nocturnes que trois jours par semaine, les jeudi, vendredi et samedi. Autre avantage, selon le CGPME, ces bus de nuit pourraient redynamiser le centre-ville de cette capitale polynésienne qui n’est plus que le pâle reflet du «Papeete by night » festif d’il y a une vingtaine d’années. Or, «si l’on veut faire du tourisme, il va falloir changer les mentalités» poursuit Christophe Plée qui rappelle au passage, «il faudra aussi créer de l’animation en ville, nous on ne peut pas se mettre à la place des commerçants».

Pour autant, avec les taux d’alcoolémie autorisés aujourd’hui, de nombreuses personnes hésitent à sortir, prendre le volant et risquer une amende ou un accident. «Ce qui est puni par la loi ce n’est pas de boire, mais de conduire en ayant bu de l’alcool. Aujourd’hui avec à peine deux verres de vin, tu peux être en dehors des clous» argumente encore le président de la CGPME. La solution à ce problème ? Les bus de nuit, comme cela existe déjà dans de grandes villes de métropole à Paris, Lille, Lyon, Montpellier notamment, où, pour un trajet à 2 ou 2,50 euros (entre 240 et 300 Fcfp), la sortie des boîtes de nuit se fait en toute sécurité.

La sécurité sera garantie également à bord de ces bus de nuit, affirme Christophe Plée. «Ce ne seront pas des bus comme les autres. On souhaite que ces bus soient exemplaires en termes de sécurité. Si ce sont des bus normaux, on se loupe. Il faut un vrai cahier des charges avec des horaires fixes toutes les heures, peut-être des caméras de surveillance à l’intérieur ou des liaisons en direct avec la DSP ou la gendarmerie, un agent de sécurité embarqué. Il faut que ce soit un bus 4 étoiles». S’il se plait à rêver à la perfection de la qualité de service de ces lignes noctambules, Christophe Plée doit néanmoins admettre que le projet n’est pas figé. Pas même vraiment budgété non plus. «C’est le travail du Pays, ça», car le projet ne peut pas se réaliser sans l’appui (et le financement au moins partiel) des pouvoirs publics. «Si le gouvernement dit non, ce sera vite vu, il n’y aura pas de service de transport en commun de nuit».

Selon la CGPME, la direction des transports terrestres, rencontrée ce mardi, aurait eu une écoute de ce projet plus qu’attentive. «Nous, on chiffrera ce que le partenariat privé pourra apporter» poursuit Christophe Plée. Plus nombreux seront ces partenaires privés (réunis en association), moins chers seront les prix pratiqués par trajet. Les restaurateurs seraient prêts à participer au pot, les assureurs aussi, les propriétaires de boîtes de nuit également. L’avantage du projet des bus de nuit à Papeete, c’est que les deux lignes permettront de desservir les hôtels et offrir ainsi des navettes en nocturne aux touristes. L’idéal serait d’atteindre un ticket par trajet à 200 Fcfp maximum. Pour forcer un peu la main au Pays, la CGPME met en lumière ce projet et les taxes qui pèsent sur les alcools, des recettes «en milliards» qui tombent dans la poche du Pays (plus de 6 milliards de Fcfp en 2012), alors «qu’il y a peu d’actions publiques sur la prévention de l’alcoolémie».

Pour prendre connaissance du dossier complet de présentation de ce projet de bus de nuit, proposé par la CGPME, CLIQUER ICI

LE TRAJET IMAGINE DEPUIS LE GIE TAHITI TOURISME
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