HONIARA, mardi 9 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Le Contre-amiral Premier ministre fidjien Franck Bainimarama a appelé de ses vœux, en début de semaine, un développement des relations entre son pays et l’archipel mélanésien des îles Salomon, où il était l’invité d’honneur des cérémonies marquant le 35ème anniversaire de l’indépendance.
Évoquant à la fois les relations passées entre les deux pays, y compris lors de la seconde guerre mondiale, lorsque des Fidjiens se sont battus dans le cadre de a guerre du Pacifique, jusqu’aux récentes contribution de soldats dans le cadre de l amission régionale d’intervention aux îles Salomon (RAMSI, financée principalement par l’Australie et la Nouvelle-Zélande), l’homme fort de Suva, qui dirige un gouvernement issu de son putsch de décembre 2006, a aussi rappelé les défis communs aux deux pays, notamment en matière de paix civile.
Au début des années 2000, les îles Salomon, alors en proie à un conflit civilo-ethnique, ont connu le premier coup d’État de leur histoire.
Fidji, la même année, connaissait le troisième de son histoire postindépendance.
Un autre a suivi, en 2006.
L’offre fidjienne se situe aussi sur le terrain militaire, le Contre-amiral, lors de son déplacement, était notamment accompagné d’un important contingent de militaires et de policiers, dont beaucoup avaient servi aux îles Salomon par le passé, dans le cadre de la RAMSI.
Mais depuis le putsch de décembre 2006, et la condamnation de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Forum des Îles du Pacifique, les troupes fidjiennes sont exclues de cette mission régionale.
M. Bainimarama a spécifiquement proposé l’aide des forces fidjiennes de sécurité.
« Soyez assurés que Fidji se tient prêt à vous venir en aide (…) Si cela est le souhait du gouvernement des îles Salomon », a notamment déclaré le Contre-amiral lors d’un discours prononcé dans la capitale salomonaise.
Invoquant les principes d’ « amitié », de « fraternité » et de « solidarité » mélanésienne, sous-tendue par le Groupe Mélanésien Fer de Lance (qui, outre Fidji et les Salomon, rassemble aussi la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Vanuatu, ainsi que, sur une base non-étatique, le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie), M. Bainimarama a proposé les services de son pays en « personnel ».
« Fidji est plus sympathique et compréhensif que certains de vos autre voisins régionaux », a-t-il lancé, en faisant une allusion à peine voilée aux deux grands voisins régionaux que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ces deux pays, ces dix dernières années, ont été les principaux contributeurs, en personnel et en financement, de la mission d’assistance « RAMSI ».
Cette force militaro-policière, débarquée fin juillet 2003 aux îles Salomon, sous mandat du Forum des Îles du Pacifique (FIP), a rapidement rétabli l’ordre dans cet archipel.
Depuis, elle opère une transition en retirant la composante militaire de ce contingent, auquel participent aussi plusieurs pays membres du FIP, pour s’orienter vers un travail de reconstruction, y compris économique.
Mais sur place, le retrait des forces militaires fait parfois craindre un retour de la violence.
Le Contre-amiral a cité en exemple les réformes actuellement en cours à Fidji, en matière d’élaboration d’une nouvelle Constitution (la précédente a été brogée en avril 2009) et de préparation d’élections législatives pour septembre 2014, ou encore en matière de lutte contre la corruption, les réformes foncières ou celles de la fonction publique ou l’efficacité des services publics essentiels.
« Les îles Salomon pourraient bénéficier d’une part de notre expérience (…) Nous faisons cette offre non pas à partir d’une posture d’arrogance, ou en pensant que nos manière sont meilleures que les vôtres, mais en toute humilité et en étant conscients que nous aussi, nous avons dû faire face aux même défis que ceux auxquels vous êtes confrontés », a-t-il expliqué à son homologue salomonais, le Premier ministre Gordon Darcy Lilo.
Le chef de l’exécutif fidjien a par ailleurs voulu voir en le groupe Mélanésien Fer de Lance « une force cohérence, unifiée et vraiment indépendante ».
« Nous prenons notre destin en main et nous nous creusons notre propre niche dans ce monde. Nous ne nous considérons pas comme liés à quiconque, nous agissons dans nos propres intérêts et non pas les intérêts de ceux qui tentent de nous imposer leur volonté. Les jours où des étrangers nous dictaient leur volonté sont révolus », a-t-il lancé.
M. Bainimarama a achevé son voyage officiel aux îles Salomon mardi 9 juillet 2013.
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Évoquant à la fois les relations passées entre les deux pays, y compris lors de la seconde guerre mondiale, lorsque des Fidjiens se sont battus dans le cadre de a guerre du Pacifique, jusqu’aux récentes contribution de soldats dans le cadre de l amission régionale d’intervention aux îles Salomon (RAMSI, financée principalement par l’Australie et la Nouvelle-Zélande), l’homme fort de Suva, qui dirige un gouvernement issu de son putsch de décembre 2006, a aussi rappelé les défis communs aux deux pays, notamment en matière de paix civile.
Au début des années 2000, les îles Salomon, alors en proie à un conflit civilo-ethnique, ont connu le premier coup d’État de leur histoire.
Fidji, la même année, connaissait le troisième de son histoire postindépendance.
Un autre a suivi, en 2006.
L’offre fidjienne se situe aussi sur le terrain militaire, le Contre-amiral, lors de son déplacement, était notamment accompagné d’un important contingent de militaires et de policiers, dont beaucoup avaient servi aux îles Salomon par le passé, dans le cadre de la RAMSI.
Mais depuis le putsch de décembre 2006, et la condamnation de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Forum des Îles du Pacifique, les troupes fidjiennes sont exclues de cette mission régionale.
M. Bainimarama a spécifiquement proposé l’aide des forces fidjiennes de sécurité.
« Soyez assurés que Fidji se tient prêt à vous venir en aide (…) Si cela est le souhait du gouvernement des îles Salomon », a notamment déclaré le Contre-amiral lors d’un discours prononcé dans la capitale salomonaise.
Invoquant les principes d’ « amitié », de « fraternité » et de « solidarité » mélanésienne, sous-tendue par le Groupe Mélanésien Fer de Lance (qui, outre Fidji et les Salomon, rassemble aussi la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Vanuatu, ainsi que, sur une base non-étatique, le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie), M. Bainimarama a proposé les services de son pays en « personnel ».
« Fidji est plus sympathique et compréhensif que certains de vos autre voisins régionaux », a-t-il lancé, en faisant une allusion à peine voilée aux deux grands voisins régionaux que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ces deux pays, ces dix dernières années, ont été les principaux contributeurs, en personnel et en financement, de la mission d’assistance « RAMSI ».
Cette force militaro-policière, débarquée fin juillet 2003 aux îles Salomon, sous mandat du Forum des Îles du Pacifique (FIP), a rapidement rétabli l’ordre dans cet archipel.
Depuis, elle opère une transition en retirant la composante militaire de ce contingent, auquel participent aussi plusieurs pays membres du FIP, pour s’orienter vers un travail de reconstruction, y compris économique.
Mais sur place, le retrait des forces militaires fait parfois craindre un retour de la violence.
Le Contre-amiral a cité en exemple les réformes actuellement en cours à Fidji, en matière d’élaboration d’une nouvelle Constitution (la précédente a été brogée en avril 2009) et de préparation d’élections législatives pour septembre 2014, ou encore en matière de lutte contre la corruption, les réformes foncières ou celles de la fonction publique ou l’efficacité des services publics essentiels.
« Les îles Salomon pourraient bénéficier d’une part de notre expérience (…) Nous faisons cette offre non pas à partir d’une posture d’arrogance, ou en pensant que nos manière sont meilleures que les vôtres, mais en toute humilité et en étant conscients que nous aussi, nous avons dû faire face aux même défis que ceux auxquels vous êtes confrontés », a-t-il expliqué à son homologue salomonais, le Premier ministre Gordon Darcy Lilo.
Le chef de l’exécutif fidjien a par ailleurs voulu voir en le groupe Mélanésien Fer de Lance « une force cohérence, unifiée et vraiment indépendante ».
« Nous prenons notre destin en main et nous nous creusons notre propre niche dans ce monde. Nous ne nous considérons pas comme liés à quiconque, nous agissons dans nos propres intérêts et non pas les intérêts de ceux qui tentent de nous imposer leur volonté. Les jours où des étrangers nous dictaient leur volonté sont révolus », a-t-il lancé.
M. Bainimarama a achevé son voyage officiel aux îles Salomon mardi 9 juillet 2013.
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